Un appel a été lancé, samedi, au gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) à soutenir les recherches menées sur la conservation de la mangue et sa validation sur le marché, par une chercheure, lors de la remise de prix aux femmes scientifiques à l’Université de Kinshasa (Unikin).
«Un travail de transformation des fruits est déjà réalisé sur cet aspect .La RDC, avec environ 260 mille tonnes de production de mangue par an, est l’un de grands pays producteurs de mangue dans le monde.
Parmi toutes ces productions, notre pays n’est pas classé parmi les pays africains exportateurs de la mangue ; d’où un appel à utiliser les résultats de recherche que nous allons réaliser sur la transformation de fruits », a dit Lydie Mbinza, doctorante à la faculté des Sciences et technologies de l’Unikin .
Lors du concours «Ma thèse en 180 secondes», organisé par l’Unikin en collaboration avec l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (Ares), dans son programme AI 2022-2027 à l’occasion de cette remise des prix aux femmes chercheures, elle a également évoqué la nécessité de consommer et de transformer autrement la mangue et d’autres fruits en RDC à partir des résultats proposés par les scientifiques.
La chercheure Mbinga a, en outre, signifié que les solutions apportées sur les différentes productions de fruits et leurs conservations en RDC devront contribuer à éviter la pourriture de fruits sous les arbres ; or la mangue, par exemple, est un fruit porteur des vitamines, d’antioxydants pour notre santé.
ACP/UKB/CC
Les ministres de la Fonction publique, du Budget et des Finances de la République démocratique du Congo ont été instruits de procéder au resserrement budgétaire, pour favoriser l’impact social de l’appréciation actuelle du franc congolais, d’après le compte-rendu du 60ème Conseil des ministres, consulté samedi par l’ACP.
« Sur le plan de la stabilité macroéconomique, il s’est observé un recul de l’inflation et une appréciation du franc congolais sur les marchés de change. Cet ajustement devrait produire un effet positif en termes de maintien du pouvoir d’achat des populations. Toutefois, cette tendance pourrait réduire les recettes fiscales et creuser le déficit budgétaire. C’est pourquoi la Commission Économie, finances et reconstruction du Gouvernement a été instruite d’approfondir les options de resserrement budgétaire (…). Pour la mise en œuvre des mesures mentionnées, les ministres en charge de la Fonction publique, du Budget et des Finances ont été instruits de l’application de ces dispositions et devraient en rende compte dans le cadre des travaux de la nouvelle politique salariale », a-t-on lu dans le document.
D’après la Cheffe du Gouvernement, cité dans le document, « le comité de conjoncture économique a décidé de faire du contrôle rigoureux des effectifs un axe central des disciplines budgétaires à travers la fusion, et la poursuite sans interruption des opérations de contrôle menées par les ministères en charge respectivement de la Fonction publique et du budget ».
La Première ministre, Judith Suminwa, qui a présidé cette rencontre hebdomadaire sur instruction du Chef de l’Etat, a fait part au Conseil des conclusions de la dernière réunion de cette cellule gouvernementale, qui a noté des performances à capitaliser en faveur de la population.
« Primo sur le plan de la stabilité macroéconomique, il s’est observé un recul de l’inflation et une appréciation du franc congolais sur les marchés de change. Cet ajustement devrait produire un effet positif en termes de maintien du pouvoir d’achat des populations. Toutefois, cette tendance pourrait réduire les recettes fiscales et creuser le déficit budgétaire. C’est pourquoi la Commission économie, finance et reconstruction du gouvernement a été instruite d’approfondir les options de resserrement budgétaire.
Secundo, le comité a constaté et une pression croissante de la masse salariale qui dépasse désormais la moitié des recettes courantes avec comme conséquence la fragilisation de nos finances et la réduction de la capacité de l’État à investir dans les priorités de développement », a fait savoir la source.
D’après elle, l’objectif est d’identifier les doublons, les sureffectifs et les avantages indus afin de les corriger.
« Une telle démarche permettra non seulement de maîtriser durablement la masse salariale, mais aussi de dégager des économies significatives pour réorienter les ressources publiques afin de consolider les acquis sociaux et d’améliorer le bien-être de la population », a précisé la Judith Suminwa, Première ministre.
ACP/UKB/CC
La séance plénière de ce vendredi 26 septembre à l’Assemblée nationale a été marquée par des tensions autour de la réhabilitation du questeur et du questeur adjoint ainsi que du rapporteur et du rapporteur adjoint, suspendus après des pétitions déposées contre cinq membres du Bureau.
Plusieurs élus accusent le président du bureau, Jean-Claude Tshilumbayi, d’avoir validé le rapport de la Commission spéciale qui recommandait leur réintégration, malgré le rejet exprimé par une majorité de députés lors du vote.
« Les députés ont rejeté le rapport, mais le président a voté pour. Il l’a soumis une deuxième fois, le oui est resté minoritaire et il a tout de même déclaré le rapport validé », a dénoncé le député Crispin Mbindule, qui dit n’avoir « jamais vécu un vote pareil » en 15 ans de mandat.
Selon Crispin Mbindule, les signataires du rapport rejeté comptent se concerter dans les prochains jours afin d’annoncer de nouvelles mesures.
Ce climat de méfiance intervient après la démission de Vital Kamerhe, ancien président de l’Assemblée nationale, et de la rapporteure adjointe Dominique Munongo, tous deux visés par des pétitions dénonçant incompétence et détournements.
MD
La ministre de l’Enseignement supérieur, universitaire, recherche scientifique et innovations suspend la cérémonie et l’octroi du titre honoris causa dans les établissements publics et privés. Marie-Thérèse Sombo estime que ce diplôme est attribué au mépris du prestige et de l'image qu'il incarne, dans le non-respect des critères et de la procédure.
Dans un communiqué officiel, le cabinet de l’Enseignement supérieur révèle que depuis un moment, le décernement de ce titre aux différentes personnalités fait l’objet d’irritation de la communauté universitaire et de l'opinion publique.
« …La Prof. Dr Sombo Ayanne Safi Mukuna Marie-Thérèse, me charge de porter à la connaissance de la communauté universitaire, en général, et des chefs d'établissements publics et privés, en particulier, de la suspension de l'octroi du titre de honoris causa et de l'organisation de la cérémonie y afférente par les établissements publics et privés de l'Enseignement, Supérieur et Universitaire de la République Démocratique du Congo … Ce titre est malheureusement attribué au mépris du prestige et de l'image qu'il incarne réellement au point d'irriter la sensibilité de la communauté universitaire et de l'opinion publique », peut-on lire.
Le ministère de l’ESU dit travailler sur l’élaboration d’un cadre réglementaire par les services spécialisés, « afin de pallier le vide existant sur les conditions, les critères et la procédure d'octroi de ce titre, tout en incluant le processus de désignation des personnalités le méritant, suivant un formalisme rigoureux d'attribution des prix scientifiques, du Doctorat Honoris Causa et d'autres distinctions honorifiques ».
Durant les cinq dernières années, le titre honoris causa a été attribué en cascade aux acteurs politiques en reconnaissance de ce qu’ils ont fait pendant l’exercice de leurs fonctions et, ce, sur fond des contestations de l’opinion publique.
Samyr LUKOMBO
La Direction générale de l’ICCN -Institut congolais pour la conservation de la nature- a tiré la sonnette d’alarme sur la recrudescence du trafic d’espèces sauvages protégées et la circulation de faux permis CITES, utilisés pour l’exportation frauduleuse d’animaux menacés.
Selon un communiqué publié, ce 26 septembre 2025, l’alerte est partie des autorités compétentes de la Corée du Sud et de la Thaïlande, qui ont détecté un modèle de faux permis CITES (Ndlr : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction) destiné à couvrir l’exportation de lézards armadilles (Cordylus cataphractus). Le document falsifié, émis au nom d’une société fictive installée à Kinshasa, ne correspond à aucun modèle officiel en vigueur en RDC.
L’ICCN estime que ces pratiques sapent la crédibilité du pays dans la mise en œuvre de la Convention CITES et compromettent les efforts de traçabilité des mouvements d’espèces protégées.
Ces actes, souvent orchestrés par des réseaux transnationaux, mettent en péril la biodiversité exceptionnelle de la RDC et ternissent son image sur le plan international.
Face à cette situation, l’ICCN appelle à une vigilance accrue de tous les services frontaliers (terrestres, aériens, fluviaux et lacustres) et exige une meilleure coordination interinstitutionnelle entre autorités douanières, policières, judiciaires et environnementales.
La Direction générale de l’ICCN a également exprimé sa gratitude envers ses partenaires pour leur collaboration, tout en invitant toutes les parties prenantes à redoubler d’efforts pour préserver ce patrimoine naturel commun.
Prosper Buhuru
Le président de la Fédération Internationale de Football Association a eu l’honneur de s’entretenir , ce jeudi 25 septembre à New-York , avec le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
« Je suis honoré de rencontrer le président Tshisekedi, un passionné du football », a déclaré M. Infantino à la presse presidentielle.
« Nous avons parlé des differents projets que la FIFA a pour la RDC notamment des stades , des infrastructures, des Arenas, des terrains , des écoles et de la formation», a dit le président de la FIFA.
Préoccupé par la situation actuelle à la Fédération congolaise de football association où la FIFA a nommé un Comité de normalisation CONOR, M. Gianni Infantino a indiqué a exprimé au président de la République le souhait de la FIFA d’organiser rapidement des élections.
Grevisse Tekilazaya
L'international footballeur congolais Nathanaël Mbuku s'est exprimé sur les deux prochains matchs de l'équipe nationale de la RDC -République démocratique du Congo-, comptant pour la 9ème et 10ème journée des éliminatoires de la 23ème édition de la Coupe du Monde, prévue aux États-Unis, au Canada, et au Mexique, en 2026.
Dans une interview accordée à Léopard Foot Leader, le milieu du terrain de Montpellier a reconnu les difficultés rencontrées face au Sénégal à Kinshasa, et l'incapacité à conserver l’avantage au score. Il appelle néanmoins à tourner la page et à se projeter sur les prochains rendez-vous face au Togo et au Soudan, avec l’ambition d’accrocher la première place du groupe B ou, à défaut, une place en barrages.
"On est un peu déçu, mais c'est toujours le football qui l'emporte. Le Sénégal nous a posé beaucoup de problèmes et nous n'avons pas su conserver notre avantage au score. Désormais, il faut passer à autre chose. Nous reviendrons avec d'autres idées et un autre état d'esprit pour affronter le Togo et le Soudan, dans l'espoir d'obtenir la première place du groupe, au minimum une place en barrages", a-t-il déclaré.
Jean-Claude Tshilumbayi a officiellement pris l’intérim de la présidence de l’Assemblée nationale ce jeudi 25 septembre, lors de la cérémonie de remise et reprise organisée au Palais du Peuple entre lui et Vital Kamerhe, président démissionnaire.
À cette occasion, Tshilumbayi n’a pas tari d’éloges envers son prédécesseur.
« Vital Kamerhe est un personnage marqué par une grande expérience parlementaire », a-t-il déclaré.
Il a également affirmé garder de « très bons souvenirs » de leur collaboration.
Le 1er vice-président a aussi promis de « préserver l’héritage laissé par Vital Kamerhe », de défendre « l’image de l’institution » et d’œuvrer pour « l’intérêt supérieur de la République ».
De son côté, Kamerhe a indiqué quitter ses fonctions « avec beaucoup de souvenirs » de son passage à la tête de la Chambre basse.
Il a appelé son successeur à « défendre avec fermeté le Président de la République, les valeurs de la République et les intérêts du peuple congolais ».
Cette cérémonie solennelle, tenue en présence des députés, du secrétaire général de l’Assemblée nationale et de plusieurs personnalités, marque le départ de Vital Kamerhe de la présidence de ce Bureau, alors qu'il aurait pu attendre l'élection du nouveau président définitif.
MD
La commission spéciale chargée d’examiner les pétitions visant cinq membres du Bureau Kamerhe a présenté, ce vendredi 26 septembre, son rapport devant la plénière de l’Assemblée nationale.
Lundi dernier, cette commission avait été déchargée des dossiers de Vital Kamerhe et de Dominique Munongo, tous deux ayant présenté leur démission. Restait alors à statuer sur le sort de trois autres membres : Jacques Djoli (rapporteur), Chimène Polipoli (Questeure) et Grâce Neema (Questeure adjointe).
Après avoir auditionné les pétitionnaires ainsi que les intéressés, la commission dirigée par le député Kazadi a conclu à l’absence de fondement des accusations. Elle a recommandé à la plénière de déclarer les pétitions recevables, mais non fondées, au regard des réponses et éléments de preuve fournis par les mis en cause.
À l’issue d’un vote à main levée conduit par le président de séance, Isaac Jean-Claude Tshilumbayi, la plénière a adopté les conclusions de la commission. Ce vote a eu pour effet immédiat la réhabilitation de Djoli, Polipoli et Neema dans leurs fonctions respectives au sein du Bureau de l’Assemblée nationale.
Dans les prochains jours, la chambre basse du Parlement va s’apprêter à remplacer Vital Kamerhe et Dominique Munongo qui ont volontairement démissionné de leur poste respectif.
actualiye.cd/CC
« Siphonnage de 195 millions de dollars américains des victimes de la guerre de Kisangani. Un autre crime financier qui attend réparation », indique un rapport du Centre de recherche en finances publiques et développement local (CREFDL Asbl) rendu public mercredi 24 septembre. Des allégations erronées, rétorque le Coordonnateur du Fonds spécial de réparation et d'indemnisation des victimes des activités illicites de l'Ouganda en République démocratique du Congo ou de leurs ayants-droits (FRIVAO).
Le rapport a été publié à l'issue d'une enquête menée sur la gestion de ce montant par le FRIVAO, encaissé de janvier 2022 à décembre 2024. Selon le CREFDL, sur un total de 105 millions de dollars qui devraient financer les indemnisations des victimes de la guerre de Kisangani, FRIVAO n'a versé, jusqu'au 8 octobre 2024, des indemnités aux personnes victimes qu'à hauteur de 2 millions de dollars américains.
Aucune Loi de finances de l'année et de reddition des comptes ne retrace l'encaissement de ce montant dans le compte de l'Etat, et FRIVAO en tant qu'organisme public n'apparaît pas dans les documents budgétaires votés par le Parlement et promulgués par le Président de la République, note l'ASBL.
radiookapi.net/CC