Le ministre d'État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a instruit le Parquet Général près la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe, afin d'ouvrir un dossier judiciaire à charge des responsables de détournements des deniers publics, à la suite du rapport transmis par l'IGF -Inspection Générale des Finances- sur la gestion de la BCC -Banque Centrale du Congo- de 2018 à 2020.
D'après un communiqué parvenu à notre rédaction, le patron de la Justice congolaise insiste notamment sur le détournement de la somme de 315.612.000 USD résultant des avances fiscales consenties, de 2012 à 2020, par la Gécamines à la République, tel que publié par ledit rapport.
"À ce jour, des mandats d'arrêt internationaux ont été émis à charge des personnes incriminées et transmis aux organes de justice de plusieurs pays, pour les appréhender", a-t-on lu.
Le ministre Constant Mutamba révèle, en outre, que des interpellations vont être lancées, dès la semaine prochaine, à l'égard de toutes les personnes impliquées dans ces actes qui se trouvent au pays.
Pour rappel, des actes de mauvaise gestion ont été identifiés lors des enquêtes menées par les services de l’IGF à la BCC et au ministère de la Santé, en août 2020.
Après des enquêtes menées au sein de la BCC -Banque centrale du Congo-, axées sur la gestion du compte général de l’Etat, les agents de l'IGF -Inspection générale des Finances- accuse la direction de cette institution bancaire de s’adonner à des prélèvements injustifiés sur certaines opérations de paiement de l’Etat. Une façon de faire qui ne s’accommode pas avec la gestion de la chose publique.
Lors de leur passage à la BCC, les agents de l’IGF avaient encore relevé un autre méfait relatif aux cautions versées au profit de l’Etat; lesquelles, à en croire la cellule de communication de l’inspection, n’ont pas été retracées après leur versement. Ce qui, pour une institution financière de l’envergure de la BCC, est une bourde; car, cela dénote de la malversation financière.
Gratis Makabi
Les Corbeaux du Tout-Puissant Mazembe, déjà éliminés de la Ligue des champions africaine, ont étrillé le club soudanais d'Al Hilal Omdurman du coach Florent Ibenge, sur le score de 4 buts à 0, dans le cadre de la 6ᵉ et dernière journée de la phase des groupes, ce samedi 18 janvier 2025, à Lubumbashi (RDC).
Avec une possession supérieure depuis l'entame du match, Mazembe est passé devant Al Hilal, en ouvrant le score grâce à Barthélémy Diouf, à la 21ᵉ minute. Près de 8 minutes plus tard, Ibrahima Keita, sur coup de pied arrêté, va alourdir le score. 2 buts à zéro, c'est le score à la pause.
En seconde période, les protégés de Lamine N'diaye vont intensifier les occasions. À la 58ᵉ minute, Cheick Oumar Fofana va trouver de la meilleure manière Merceil Ngimbi pour le troisième but. Dans les derniers instants de la seconde période, Mazembe va inscrire le quatrième but, grâce au penalty qui va être transformé par Suleman Shaibu.
Par cette victoire, le TP Mazembe va quitter la compétition avec honneur, après 5 journées sans aucune victoire. Ce succès a permis à Mazembe de montrer aux fanatiques qu'ils sont capables malgré l'élimination.
Le classement définitif du groupe A se présente comme suit :
1. Al Hilal : 10 points (6 MJ)
2. MC Alger : 9 points (6 MJ)
3. Young Africans : 8 points (6 MJ)
4. TP Mazembe : 5 points (6 MJ)
Il convient de signaler que, le Al Hilal Omdurman du Soudan et le Mouloudia Club d'Alger ont validé leur ticket pour l'étape suivante, le quart de finale de la Ligue des Champions de la CAF saison 2024-2025.
Michel Onashoto
Les diplomates accrédités en République démocratique du Congo ont exprimé samedi leur soutien au Gouvernement congolais et à ses efforts pour relever les défis sécuritaires et socio-économiques, lors de la traditionnelle cérémonie d’échanges de vœux avec le Chef de l’État, au Palais de la Nation à Kinshasa.
« Nous vous exprimons le soutien des pays accrédités en RDC pour le rétablissement de la paix dans l’est du pays et dans toute la région des Grands lacs, ainsi que pour l’exécution des projets de développement économiques, prioritaires pour les peuples de cette région », a indiqué Rachid Agassim, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume du Maroc en RDC.
S’exprimant en sa qualité de vice-doyen et doyen intérimaire du corps diplomatique accrédité en RDC, l’ambassadeur Agassim a principalement loué le niveau d’implication du Président Félix Tshisekedi au processus de paix de Luanda, en dépit des vicissitudes rencontrées depuis le début.
« Vous avez également manifesté votre intérêt, votre attachement et votre engagement pour la paix dans l’est de la République démocratique du Congo, à travers votre mobilisation et participation aux différentes rencontres autour du processus de paix de Luanda », a affirmé le diplomate marocain.
En outre, l’ambassadeur Rachid Agassim a exprimé le soutien de son organisation aux initiatives diplomatiques du Gouvernement congolais sous le leadership du Président Félix Tshisekedi, citant entre autres la candidature de la RDC au Conseil de sécurité des Nations Unies, pour une troisième expérience de membre non permanent.
« Les membres du corps diplomatique accrédités en République démocratique du Congo souhaitent un aboutissement positif de la candidature de la RDC comme membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies », a déclaré Rachid Agassim.
Le lancement de cette candidature figure, d’après lui, parmi les événements phares de l’année 2024, au même titre notamment, que l’investiture du Président Tshisekedi pour un second mandat à la tête du pays, l’élection de la RDC au Conseil des droits humains de l’ONU pour la période 2025-2027 et la résolution de la crise tchadienne en tant que facilitateur désigné de la CEEAC.
La Première ministre Judith Suminwa, la ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, et la vice-ministre des Affaires étrangères, coopération internationale et Francophonie, Gracia Yamba Kazadi, ont assisté à cette cérémonie.
ACP/CC
Plusieurs localités d’importance stratégique autrefois occupées par l’ennemi, dans l’est de la République démocratique du Congo, ont été récupérées par l’armée nationale, d’après le compte-rendu du 29ème Conseil des ministres consulté dimanche par l’ACP.
« Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a informé les membres du Conseil de la situation opérationnelle sur toutes les lignes de front dans la partie Est de notre pays. Face à la posture offensive de la coalition de l’agresseur rwandais dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, nos Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont opposé des répliques énergiques qui se sont soldées par la récupération de plusieurs localités d’importance stratégique et poursuivent sans désemparer leurs actions de contre-offensive« , lit-on dans ce compte-rendu de la réunion gouvernementale présidée par le Chef de l’État congolais, à la Cité de l’Union Africaine (UA).
Au Nord-Kivu, a affirmé le patron de la Défense, « plusieurs terroristes M23/RDF ont été neutralisés par les FARDC le 28 décembre 2024 dans la localité de Ndoluma, en territoire de Lubero. Entre le 7 et le 12 janvier 2025, nos vaillants militaires ont réussi à reconquérir, après des violents combats, la cité de Luofu« .
« En territoires de Masisi et Walikale, les FARDC se battent avec détermination pour empêcher l’ennemi, malgré ses renforts en hommes et en matériels de technologie de pointe venus du Rwanda, d’atteindre son objectif d’expansion. En territoire de Nyiragongo, les FARDC soutenues par les VDP font face à la coalition ennemie au niveau de Kibumba et dans le Parc National des Virunga« , a-t-il révélé.
« Au Sud-Kivu, nos vaillants militaires ont reconquis le 12 janvier 2025 plusieurs localités et cités occupées par la coalition de l’agresseur rwandais notamment Lumbishi, Ruzitanka, Kamatale et Kabingo. Les actions décisives se poursuivent contre les groupes armés Twirwanero et Red Tabara, supplétifs des agresseurs rwandais dans la région, en territoires de Fizi et Mwanga« , a ajouté Guy Kabondo Muadiamviita, cité dans ce compte-rendu.
En ce qui concerne la province d’Ituri, le conseil des ministres a été informé de la présence d’un dispositif opérationnel en alerte et la traque contre les miliciens CODECO et ADF/MTM se poursuit.
Poursuite des opérations contre l’activisme des » Mobondo » dans l’ouest
S’agissant en outre de la partie ouest de la RDC, le Conseil des ministres a été informé de la poursuite des opérations d’éradication du phénomène » Mobondo « .
» Des actions militaires se poursuivent dans le cadre de l’opération Ngemba pour mettre fin à l’activisme de Mobondo dans le triangle Kongo Central – Kinshasa – Grand Bandundu. Sur l’axe Kwamouth-Bagata, 12 Mobondo ont été neutralisés par les FARDC entre le 1er et le 07 janvier 2025 et l’objectif est de parvenir à la destruction de la base de Mobondo en territoire de Popokabaka, à la limite avec le Kongo-Central« , a fait savoir le patron de la Défense nationale, cité par la source.
« Au demeurant, les FARDC restent déterminées sur tous les fronts opérationnels à restaurer la sécurité, à récupérer les zones perdues et à rétablir l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo« , a-t-il conclu.
Le Gouvernement de la République avait rassuré de son engagement à récupérer tous les territoires occupés par l’ennemi, lors du dernier conseil supérieur de la Défense présidé il y a une semaine par le Président Tshisekedi, à la Cité de l’UA.
» Vous allez davantage vivre dans les jours qui viennent la montée en puissance des Fardc. Et les pans du territoire national seront récupérés un à un « , avait rassuré Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et médias et porte-parole du Gouvernement.
L’idée est de poursuivre la restauration de l’autorité de l’État dans toute cette zone, en dépit des pressions extérieures, poussant à dialoguer avec le groupe terroriste du M23. Démarche que Félix Tshisekedi a rejetée catégoriquement, lors de l’échange de vœux samedi avec les diplomates accrédités en RDC.
ACP/C.L./CC
Le Gouvernement de la République démocratique du Congo a été informé du projet d’organisation de la quatrième édition des » Jeux Congolais » après 51 ans d’interruption, d’après le compte-rendu du 29ème conseil des ministres, consulté dimanche par l’ACP.
« Le Ministre des Sports et Loisirs a informé le Conseil de l’organisation de la quatrième édition des Jeux Congolais. Il a indiqué qu’après 51 ans, le Gouvernement à travers son ministère, a résolu de relancer l’organisation des Jeux Congolais aux fins de matérialiser la volonté politique du Chef de l’Etat« , lit-on dans ce document.
« La quatrième édition poursuit les objectifs notamment : (i) de contribuer à la consolidation de la Paix, de l’Unité et de la Cohésion nationale ; (ii) d’offrir une opportunité idéale aux dirigeants sportifs, cadres techniques et médico sportifs ainsi qu’à d’autres personnes ressources d’échanger et de convenir sur la mise en œuvre de la politique sportive nationale ; (iii) d’assurer la promotion du sport Congolais et promouvoir les athlètes Congolais des différentes disciplines sportives pour une meilleure carrière professionnelle ; et (iv) de doter le Pays des nouvelles infrastructures sportives modernes et réhabiliter celles existantes« , a expliqué Didier Budimbu, cité par la source.
A cet effet, a fait savoir le ministre des Sports, « 22 disciplines sportives sont sélectionnées tenant compte de leur implantation sur le plan national dont 16 pour le sport de compétition, 3 pour le sport des personnes vivant avec handicap et 3 pour le sport d’exhibition« .
« Aux fins de garantir le caractère inclusif desdits jeux, la participation des 26 provinces est requise dans les deux versions féminine et masculine ainsi qu’avec la catégorie des personnes vivant avec handicap« , a-t-il rassuré.
« Pour y participer, les provinces devront souscrire aux disciplines sportives inscrites au programme des Jeux et régulièrement pratiquées dans leurs circonscriptions territoriales sous le contrôle respectif des Chefs des Divisions provinciales des Sports et loisirs, des Ligues provinciales, des Ententes et Cercles sportifs » a-t-il souligné.
En ce qui concerne les effectifs des participants toutes catégories mélangées, le ministre Budimbu a précisé que le nombre des participants représentant les 26 provinces est estimé à 8.070 personnes composées des Athlètes, des Juges arbitres ; des Entraineurs ; des Cadres médico-sportifs; des Officiels des provinces ainsi que des membres des Commissions et autres structures organisationnelles.
Le vœu d’organiser à la longue des Jeux Congolais avait été formulé pour la première fois par le Président Tshisekedi, dans son mot de clôture des derniers Jeux de la Francophonie, au mois de d’août 2022, au stade des Martyrs, à Kinshasa. Il avait été réitéré lors du dîner qu’il avait accordé aux athlètes congolais médaillés et vainqueurs dans différentes disciplines, à la Cité de l’UA, juste après la fin de la compétition.
ACP/C.L./CC
La République démocratique du Congo qui se prépare à commémorer son indépendance le 30 juin 2025, continue à faire face à des menaces multiformes de balkanisation contre lesquelles ce pays lutte depuis 65 ans.
Une lutte initiée et menée avec hargne par le Héros national Patrice Emery Lumumba dont le monde commémore, ce 17 janvier, le 64ème anniversaire de son ignominieux assassinat, dans le site de Shilatembo dans la province sécessionniste du Katanga, au sud-est du pays,dans les conditions que l’on sait, aux côtés de ses deux compagnons d’infortune (Mpolo et Okito).
Beaucoup d’eau a coulé sous le pont depuis lors, mais au finish, l’équation reste la même.
En effet, même si les anciens colonisateurs ont fini par présenter des « regrets » avant de restituer à sa famille et à la RDC l’unique relique constituée de la dent de Lumumba, il ne reste pas moins vrai que les mêmes anciens colons belges, de concert avec les autres membres de l’Union européenne, continuent, sous diverses formes, à œuvrer pour la déstructuration de la RDC.
Agissant pour le compte de l’UE, Bruxelles est devenue la plaque tournante d’où partent toutes sortes de coups pernicieux contre le pays de Lumumba.
Deux Belgique
Vu du Congo, il y a comme deux sortes de Belgique qui agissent à tour de rôle sur le Congo.
D’un côté, la Belgique condescendante et bon enfant, celle qui restitue la relique de Lumumba ainsi que les œuvres d’art volées pendant la colonisation dans une ambiance d’une convivialité parfois trop exubérante pour être sincère.
De l’autre côté, il y a la Belgique impénitente, celle de l’UE qui agit sans état d’âme contre la RDC.
Celle qui, avec l’ensemble des Occidentaux, accorde dans un premier temps, 20 millions d’euros à un régime militariste d’un pays voisin de la RDC afin de booster son armée qui est pourtant unanimement reconnue comme étant à la base des violences aveugles déplorées dans l’Est congolais depuis environ trente ans.
Ensuite, les mêmes Occidentaux ont signé, toujours à partir de la capitale belge, avec le même pays voisin sur le sol duquel il n’existe aucun gisement minier connu, « un Protocole d’accord sur les chaînes de valeur durables pour les matières premières ».
Dans ses grandes lignes, ce fameux protocole prévoit notamment, « la coopération en vue de parvenir à une production et une valorisation durables et responsables des matières premières critiques et stratégiques » ainsi que « la recherche et l’innovation ainsi que le partage des connaissances et des technologies liées à l’exploration, à l’extraction, au raffinage, à la transformation, à la valorisation et au recyclage durable des matières premières critiques et stratégiques ».
On croit rêver ! En signant ce protocole d’accord, l’Union européenne, et donc la Belgique, savent très bien que les minerais commercialisés avec le pays voisin sont entachés de sang.
Cacao, café et coltan : deux poids deux mesures
Au même moment, l’Union européenne refuse d’acheter du cacao et du café congolais au motif qu’ils ne répondent pas aux normes.
Ainsi donc, les Occidentaux ont choisi délibérément d’acheter chez le voisin les « minerais de sang » obtenus en zigouillant des milliers des Congolais mais ils refusent d’aider les cultivateurs congolais qui peinent à produire du cacao et du café pour des motifs fallacieux et farfelus.
Echec de la balkanisation
Ces agissements inadmissibles ne visent vraisemblablement qu’à atteindre l’objectif de déstructurer et de balkaniser le pays.
Malheureusement pour eux, l’héritage de Lumumba est encore et toujours vivace.
Aussi, contre vents et marées, le président Félix Antoine Tshisekedi s’est dressé contre ce projet hideux.
Le Commandant suprême des FARDC a réussi à mobiliser l’armée, les patriotes Wazalendo et l’ensemble des Congolais qui sont en train de mettre en échec l’agression rwandaise soutenue par ses supplétifs congolais.
Comme par hasard, c’est au moment où sa lutte contre la balkanisation de la RDC n’a jamais été d’une aussi brûlante actualité que des personnes mal intentionnées, des ennemis de la République, ont choisi de vandaliser, dans la nuit du 18 au 19 novembre, le mausolée du Héros national dont le site est supposé pourtant bien gardé.
« La lutte continue »
La stupéfaction et la colère étaient’ palpables au sein de la famille Lumumba au lendemain de cet acte ignoble. L’incompréhension aussi.
Mais pour la famille, en dépit de cet acte, le combat de Lumumba ne devrait pas être abandonné.
C’est ce que Roland Lumumba avait expliqué dans une interview à l’ACP.
« Je ne comprenais pas ! Comment ça peut arriver, et où au Congo? Que les occidentaux, les étrangers qu’ils malmènent Lumumba, je peux comprendre, mais dans son pays, sous la protection des siens ? C’est ça que je ne comprenais pas! C’est une situation scandaleuse et vraiment on est triste au sein de la famille», a déclaré à ce propos, Roland Lumumba qui s’est adressé non seulement aux Congolais, mais également au monde entier.
Il a demandé à ses compatriotes d’être courageux et vigilants. À ceux-là qui tentent d’effacer l’histoire de Lumumba, le fils cadet du héros national leur promet qu’ils n’auront pas gain de cause.
« Cet acte ignoble ne fait pas seulement offense à la mémoire d’un grand homme, mais également aux valeurs de respect et de dignité. Lumumba est un symbole de lutte et de justice. Profaner son mausolée, c’est renier l’histoire et le combat qu’il a mené », a estimé sa famille.
ACP/C.L./CC
Dans un communiqué ce jeudi, la famille du héros national Patrice Emery Lumumba, premier Premier ministre de la République démocratique du Congo, a annoncé qu’aucune activité publique ne sera organisée ce vendredi 17 janvier pour commémorer le 64e anniversaire de son assassinat.
La famille souligne que cette décision a été motivée par la récente profanation de son mausolée.
« Aussi longtemps que la famille Lumumba n’aura pas les résultats des enquêtes en cours sur la profanation de son mausolée, aucune activité publique ne se tiendra », a dit Roland Lumumba, fils de Patrice Emery Lumumba.
Le mausolée du héros national Patrice-Emery Lumumba, érigé à la Place de l’Echangeur de Limete, a été profané le 19 novembre dernier. Les vitres de ce monument ont été brisées par des personnes non identifiées. Bien que les autorités aient affirmé que la relique de Lumumba reste intacte et sécurisée, cette assurance ne dissipe pas les doutes qui persistent au sein de la population.
Dieumerci Diaka
L’année 2025 s’annonce riche en événements pour la musique congolaise, avec des concerts très attendus à travers l’Europe. Si certaines dates sont déjà confirmées, d’autres restent encore en suspens, laissant les fans impatients.
Parmi les annonces officielles, Koffi Olomidé se produira à l’Hippodrome de Vincennes le 19 juillet 2025, un événement déjà très attendu. Cependant, l’incertitude plane toujours sur deux autres grands rendez-vous : Fally Ipupa, qui avait promis un concert au Stade de France, n’a pas encore dévoilé de date officielle, laissant ses admirateurs sur leur faim.
De son côté, Ferré Gola, après l’annulation récente de son spectacle à Paris La Défense Arena, avait rassuré ses fans en promettant une reprogrammation. Jusqu’à présent, aucune nouvelle date n’a été annoncée pour ce show, qui s’annonce comme un grand défi pour l’artiste.
Le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a nommé Alexandre Tshikala Mukendi et Mamitsho Pontshia respectivement directeur général et directrice générale adjointe de la Compagnie nationale d'aviation Congo Airways. Leur nomination a été annoncée, jeudi 16 janvier, aux termes d'une série d'ordonnances présidentielles lues à la Radio-télévision nationale congolaise (RTNC).
Par la même occasion, Serge Bokana Ekakomba a été nommé directeur général de la société African Explosifs (Afridex). Tandis qu'à la Société nationale d'électricité, Bienvenue Monyango a été nommé directeur général adjoint.
radiookapi.net/CC
Brigitte Nsensele Wa Nsensele vient d'être nommée Première Présidente du Conseil d'État de la République démocratique du Congo. L'ordonnance de sa nomination a été lue ce jeudi 16 janvier 2025 sur la chaîne nationale RTNC.
Détentrice d’une licence en droit privé et judiciaire de l’Université de Kinshasa, Brigitte Nsensele Wa Nsensele succède à ce poste à Marthe Odio Nonde, désormais nommée juge à la Cour constitutionnelle dans le quota de la Présidence de la République.
Dans une ordonnance antérieure, Marthe Odio Nonde, qui avait succédé au professeur Félix Vunduawe comme Première Présidente du Conseil d'État, a été envoyée à la retraite par le Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi. Selon ladite ordonnance, elle a accompli plus de 25 ans de services ininterrompus, ce qui justifie sa mise à la retraite avec le bénéfice de l’éméritat et de l’honorariat.
L’article 154 de la Constitution du 18 février 2006 a spécifiquement institué un ordre de juridictions administratives composé du Conseil d'État ainsi que des cours et tribunaux administratifs. Cette disposition constitutionnelle a été formalisée par la loi organique n° 16/027 du 15 octobre 2016 portant organisation, compétence et fonctionnement des juridictions de l’ordre administratif.
Par ses missions, le Conseil d'État est donc l'un des piliers de l'État de droit. Il tranche les litiges qui opposent les citoyens, entreprises et associations à l'Administration. Le Conseil d'État est la plus haute juridiction de l'ordre administratif en République démocratique du Congo.
Clément MUAMBA