Le musée national situé à Kinshasa, la capitale de la RDC, a ouvert ses portes ce vendredi 22 septembre 2023 pour accueillir la première édition de Café na culture. Organisé par Congo Influence Group, cet événement a rassemblé des acteurs du monde artistique, intellectuel et entrepreneurial dans le but de mettre en valeur le riche patrimoine culturel de la RDC.
Ce forum, considéré comme le premier salon consacré à l'histoire et à la culture du pays, avait pour thème : « Le rôle de la culture et des arts dans la société africaine, en mettant l'accent sur la RDC : la diversité culturelle comme moteur de développement ».
Cette première édition a exploré l'impact de la culture dans différents aspects de la société congolaise. Grâce à des conférences, des expositions interactives et des ateliers éducatifs, l'événement a mis en avant la manière dont la culture peut renforcer l'identité nationale, stimuler l'économie locale, favoriser l'éducation et promouvoir l'égalité des genres. Les participants ont eu l'opportunité d'échanger des idées, de découvrir de nouvelles formes d'expression artistique et de s'immerger dans la richesse culturelle congolaise.
« En organisant le salon Café na Culture, nous aspirons à créer un espace où chacun peut célébrer, partager et renforcer notre riche patrimoine culturel. Un espace où nous pouvons transcender les barrières pour établir des liens, des collaborations et des partenariats fructueux », a déclaré l'initiateur de cet événement, Pedro Mukena.
Café na culture vise à offrir une plateforme propice aux rencontres, aux échanges et aux collaborations entre les différentes parties prenantes de la culture congolaise. Selon P. Mukena, ce salon se positionne comme un vecteur de créativité, d'innovation et d'émergence de nouveaux talents. Il espère ainsi encourager la synergie entre les artistes, les intellectuels, les entrepreneurs et les passionnés de culture pour favoriser le développement de la scène culturelle congolaise.
« La RDC, riche de sa diversité ethnique, linguistique et artistique, est un terreau fertile qui regorge de talents exceptionnels. Nous devons nous inspirer de notre histoire, de nos ancêtres qui ont su nous transmettre un flambeau culturel unique. L'authenticité du patrimoine est notre force et notre unicité. Elle doit être valorisée et diffusée à travers des événements tels que le salon Café na Culture. Ce forum offre une plateforme où les artistes, les intellectuels, les entrepreneurs et les passionnés de culture peuvent se rencontrer, échanger, créer ensemble. Il est un vecteur de créativité, d'innovation et d'émergence de nouveaux talents », a-t-il souligné.
Café na culture est le fruit du travail du Congo Influence Group, une société qui se concentre principalement sur 3 secteurs d'activité : la culture, l'événementiel et l'écriture. L'objectif de l'entreprise est de mettre en valeur la culture congolaise à travers des projets artistiques et culturels novateurs.
Merveil Molo
Les Léopards dames de la RDC se sont imposés (2-1) devant les Guépardes du Bénin ce vendredi 22 septembre au stade des Martyrs à Kinshasa pour le 1er tour aller des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) féminine Maroc 2024.
Falonne Pambani et Naomie Kaba Kaba ont marqué pour la RDC alors que Yolande Gnamni a inscrit le but béninois.
Malgré les incursions de part et d’autre dans la suite de ce duel, aucun autre but ne sera marqué et le score restera ainsi.
Le match retour est prévu le 27 septembre à Cotonou.
Le vainqueur de cette confrontation entre ces deux nations affrontera la Guinée équatoriale ou la Libye au tour suivant.
Pour l’édition 2024, 40 Nations entrent dans les phases de qualification. Lors du premier tour de qualification, les équipes joueront deux matches les unes contre les autres. Le vainqueur des deux matches se qualifiera pour le deuxième tour, prévu en novembre 2023.
A cette étape de la phase de qualification, deux pays sont exemptés. Il s’agit de l’Afrique du Sud et de la Zambie, respectivement championnes d’Afrique en titre et médaillées de bronze.
radiookapi.net/CC
Le Secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres s’est entretenu, vendredi 22 septembre avec le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République démocratique du Congo.
Ils ont discuté du soutien des Nations Unies pour l’organisation des élections, ainsi que des mesures prises pour faire face à la menace posée par les groupes armés dans l'est de la RDC et dans la région, indique le porte-parole du secrétaire général des Nations Unies.
« Le Secrétaire général a réitéré l'engagement des Nations Unies à travailler avec les autorités congolaises en vue d’un retrait accéléré et en bon ordre de la MONUSCO », ajoute le porte-parole du secrétaire général de l’ONU.
Antonio Guterres et le Président ont également discuté de l’engagement régional de la RDC en matière de climat et de biodiversité.
radiookapi.net/CC
Lors de son speech à la 78 ème Assemblée générale des Nations unies, le Président du Nigeria Bola Tinubu a porté la voix de la République démocratique du Congo qui fait face à une unième agression et multiples conflits armés à cause de ses ressources minières qui fait d’elle, un scandale géologique.
Le Chef de l’État fédéral du Nigeria a rappelé devant la tribune des Nations unies que le quatrième aspect important de la confiance et de la solidarité mondiales est de protéger les zones riches en minerais du continent contre le pillage et les conflits.
« Beaucoup de ces zones sont devenues des catacombes de misère et d’exploitation. La République démocratique du Congo en souffre depuis des décennies, malgré la forte crise, la présence de l’ONU sur place », a déploré le Président nigérian, Bola Tinubu.
Exaspéré de la situation sécuritaire et humanitaire du pays de Kimpa-nvita et de Simon Kimbangu, le Président Nigérian a déclaré que l’économie mondiale doit beaucoup à la RDC, mais ne lui donne que très peu pendant que des entités fortement riches financent des criminels locaux, qui du reste sèment la terreur et participent aux tractations socio-économique du continent africain.
« Des entités étrangères qui sont encouragées par des criminels locaux, qui aspirent à devenir de petits chefs de guerre ont réduit des milliers de nos citoyens en servitude pour extraire illégalement de l’or et d’autres ressources. Des milliards de dollars destinés à améliorer la nation alimentent désormais d’innombrables entreprises violentes», a-t-il asséné.
Dans la même perspective, le Président Bola Tinubu a accusé les multinationales de « criminelles financières ». Pour lui, cette situation menace la paix et met la sécurité nationale en grave danger.
« Compte tenu de l’ampleur de cette injustice et des enjeux élevés que cela implique, de nombreux Africains se demandent si ce phénomène est accidentel ou intentionnel », s’est-il questionné.
Ainsi, le Président nigérian a demandé aux pays membres de réagir en travaillant avec les Présidents africains pour dissuader leurs entreprises et nationaux de ce pillage des richesses du continent au XXIe siècle.
Samuel Nakweti
Élections : « Des dispositions sont prises pour assurer la transparence, l’inclusivité et la crédibilité » (Félix Tshisekedi)
Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a pris la parole, mercredi dernier, lors du débat général de la 78ème session de l'assemblée générale des Nations-Unies qui se tient à New-York, aux États-Unis d'Amérique.
Dans son discours, le chef de l'État a confirmé la tenue des élections en décembre prochain en République démocratique du Congo. Il a rappelé que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a déjà publié les listes électorales pour la députation nationale et ouvert le bureau de réception et traitement des candidatures à la présidentielle.
Par ailleurs, le président Tshisekedi a fait savoir que toutes les dispositions sont prises pour garantir pour garantir la transparence, l'inclusivité et la crédibilité des prochains scrutins.
« Des dispositions sont prises pour assurer la transparence, l’inclusivité, l’égalité des chances et la crédibilité des prochains scrutins », a-t-il rassuré.
Le chef de l'État a ainsi invité les Nations-Unies et les organisations d'observation électorale à se déployer en RD-Congo pour les élections de cette fin d'année.
La RD-Congo s'achemine petit à petit vers la tenue des élections. La CENI, qui tient à respecter le calendrier électoral, a convoqué le corps électoral, le 1er septembre, pour la présidentielle. Plusieurs candidats ont déposé leurs dossiers notamment l'ancien premier ministre, Augustin Matata Ponyo, et le président de l'opposition républicaine, Constant Mutamba.
Prince Mayiro
Dans son speech à la tribune de l'ONU, le mercredi 20 septembre 2023, le président de la République Félix Tshisekedi est revenu sur la situation sécuritaire préoccupante dans l'est de la RDC en dénonçant le soutien rwandais aux rebelles du M23.
Sans détours, Félix Tshisekedi a souligné qu'aucun dialogue ne sera accordé à ce groupe.
"Ce groupe supplétif du Rwanda ne respecte aucun des engagements conclus par les chefs d’État de la Région dans le cadre de processus de Luanda et de Nairobi. En effet, non seulement, ils n’ont pas quitté les positions conquises mais ils continuent à massacrer la population civile et refusent le pré cantonnement et cantonnement et exigeant le dialogue qui ne leur sera jamais accordé", a martelé Félix Tshisekedi.
Félix Tshisekedi a salué les sanctions infligées par le gouvernement des États-Unis contre certaines personnalités au Rwanda pour leur soutien au groupe terroriste du M23 dans les aventures criminelles au Congo.
D'un ton ferme, le Président Félix Tshisekedi a également exigé le retrait accéléré de la MONUSCO.
D'après lui, il est aujourd'hui illusoire et contre productif de continuer à s'accrocher au maintien des casques bleus pour restaurer la paix en RDC. Aussi, Félix Tshisekedi
a rappelé le caractère irréversible pour la tenue des élections en décembre de cette année. Toutes Les dispositions sont prises pour assurer la transparence des scrutins, a-t-il fait remarquer.
opinion-info/CC
Les relations entre les États-Unis et le Rwanda connaissent un nouveau coup dur alors que Washington place Kigali sur la liste des pays utilisant des enfants soldats. Cette sanction intervient en réponse au soutien documenté du gouvernement du président rwandais, Paul Kagame, envers le M23, un groupe armé actif dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Selon les experts des Nations unies chargés de la RDC, le M23 a intensifié ses recrutements en juillet 2022, ciblant les territoires de Rutshuru, Masisi, Walikale et Lubero. Les enquêteurs ont également signalé l’arrivée de jeunes combattants en provenance de l’Ouganda et du Rwanda. Les recrues étaient souvent attirées par de fausses promesses d’emploi. Certains combattants du M23 ont confirmé que le colonel Kanyamibwa supervisait des entraînements militaires à Tshanzu et à Runyoni, selon le rapport examiné en décembre dernier au Conseil de sécurité des Nations unies.
La décision des États-Unis repose sur la « Child Soldiers Prevention Act de 2008 », une loi visant à empêcher l’utilisation d’enfants soldats. Cette loi autorise les États-Unis à imposer des restrictions aux pays qui recrutent des enfants soldats, notamment en limitant l’assistance militaire et d’autres formes de soutien. Le Rwanda avait déjà figuré sur cette liste en 2013, 2014 et 2016 pour son soutien présumé à des groupes armés, dont le M23, impliqués dans le recrutement d’enfants soldats.
Les États-Unis ont également apporté des modifications à la liste en 2023, assouplissant partiellement les restrictions pour la Turquie, la Libye, la Somalie, la République démocratique du Congo, la République centrafricaine et le Yémen. Cette décision reflète la reconnaissance par Washington des efforts de ces pays pour s’attaquer au problème des enfants soldats, malgré des antécédents problématiques. En conséquence, les États-Unis continueront à fournir une certaine assistance militaire et d’autres formes de soutien, considérant que ces pays progressent dans la résolution de ce grave problème.
La restriction de la coopération militaire avec le Rwanda souligne les préoccupations internationales croissantes concernant l’implication du pays dans le conflit en RDC, mettant en lumière la complexité des relations diplomatiques dans la région.
actualité.cd/CC
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a demandé mercredi 20 septembre au Conseil de sécurité de l’ONU de sanctionner des responsables des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ainsi que des violations graves des droits de l’homme en RDC. Il a fait cette demande dans son discours prononcé à la 78e assemblée générale de l’ONU.
« La RDC réitère sa demande au conseil de sécurité de l’ONU de sanctionner toute personne physique et morale, reconnue comme auteur, co-auteur et complice matériel et intellectuel des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ainsi que des violations graves des droits de l’homme, de la charte des Nations unies et du droit international sur le territoire congolais », a lancé Félix-Antoine Tshisekedi.
Il estime qu’il est injuste et inadmissible que des personnes citées comme responsables des crimes graves dans les rapports des experts de l’ONU sur la situation sécuritaire en RDC restent impunis, « dans le silence total de l’organisation et de ses membres qui placent la lutte contre l’impunité parmi leur priorité en matière de gouvernance ».
Le Chef de l’Etat congolais a salué les sanctions infligées par les Etats-Unis au Rwanda pour son soutien au M23 et à un de ses haut responsables « impliqué dans leur aventure en RDC ».
Il a rappelé que les M23 continuent à massacrer les populations civiles et refusent le cantonnement.
« Le M23 exige un dialogue qui ne leur sera jamais accordé », a martelé M. Tshisekedi.
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a rappelé que le maintien de la paix constitue le fondement et l’objectif primordial de la création des Nations unies. Il a dénoncé la politique de deux poids deux mesures dans certaines crises qui sévissent en Afrique.
L’ONU invitée à jouer un rôle important lors des élections
Le Président Tshisekedi a confirmé l’organisation, en RDC, des élections générales dans les institutions à mandat électif à la fin de cette année. Les dispositions sont prises pour assurer la transparence, l’inclusivité, l’égalité des chances et la crédibilité pour ces scrutins.
« L’ONU est invitée à jouer un rôle important par ses institutions spécialisées », a indiqué Félix-Antoine Tshisekedi.
radiookapi.net/CC
Le DCMP de Kinshasa a déchiré, mercredi 20 septembre, le brevet d’invincibilité de l’AS Dauphin noir, en le dominant sur le score de deux buts à zéro, au stade Tata Raphael.
Ce match s’est joué dans le cadre du groupe B du championnat national de football de la RDC, LINAFOOT.
Le premier but des Immaculés kinois a été l’œuvre du joueur Sakombi à la 15e minute avant que son coéquipier Evoloko corse l’addition trois minutes après.
Les Gomatraciens ont ainsi enregistré leur première défaite de cette saison, après avoir battu l’AS VClub et l’OC Renaissance, deux grands clubs de la capitale.
Avec ce succès, les imaniens totalisent 10 points, en quatre matches disputés alors que leurs adversaires ne comptent que six unités.
Le même jour, l’AC Kuya et AC Rangers se sont neutralisés sur le score d’un but partout.
Au groupe A, SM Sanga Balende est tombé devant FC Blessing sur la marque de zéro but à deux.
Cette rencontre s’est jouée au stade Diur de Kolwezi car le stade Kashala Bonzola de Mbuji-Mayi connait, depuis quelques semaines, des travaux de réfection.
radiookapi.cd/CC
Lors du débat général de la soixante-dix-huitième session de l'Assemblée générale des Nations Unies, le Président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a abordé une question brûlante : l'accélération du retrait de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation au Congo (MONUSCO).
Le Président Tshisekedi a exprimé sa déception quant à l'efficacité des missions de maintien de la paix déployées en RDC au cours des 25 dernières années. Ces missions n'ont pas réussi à mettre un terme aux rebellions et aux conflits armés qui continuent de déchirer le pays, ni à protéger efficacement les populations civiles.
Il a remis en question la pertinence d'un projet de retrait échelonné et responsable de la MONUSCO, annoncé en 2018 et dont le plan de transition a été adopté en 2021, à la lumière de l'évolution des contingences politiques, sécuritaires et sociales actuelles.
Selon le Président Tshisekedi, il est désormais illusoire et contreproductif de compter sur la MONUSCO pour restaurer la paix et la stabilité en RDC. Il estime que l'accélération du retrait de la MONUSCO est devenue une nécessité impérieuse pour apaiser les tensions entre la mission de l'ONU et la population congolaise.
Félix Tshisekedi a également souligné l'importance pour la RDC d'explorer de nouveaux mécanismes de collaboration stratégique avec les Nations Unies, qui tiennent mieux compte des réalités actuelles du pays.
En conséquence, le Président congolais a annoncé avoir instruit le gouvernement de la République de lancer des discussions avec les autorités onusiennes en vue d'un retrait accéléré de la MONUSCO. Il propose ainsi de ramener le début du retrait progressif de décembre 2024 à décembre 2023.
Cette décision survient dans un contexte tendu en RDC, marqué par des manifestations massives à Goma réclamant la fin de la présence de la MONUSCO. Ces manifestations ont tragiquement entraîné la perte de plus de 50 vies humaines, soulignant l'urgence de la situation.
La demande de retrait anticipé de la MONUSCO par la RDC soulève des questions complexes, notamment en ce qui concerne la pression populaire et la souveraineté nationale. L'évolution de cette situation sera surveillée de près, car elle pourrait avoir des implications majeures pour la stabilité de la région et l'avenir politique de la RDC.
actualite.cd/CC