Le directeur de mission de l’agence américaine pour le développement international (USAID) en RDC, Paul Sabatine, a lancé mardi 22 février le Partenariat de l’USAID pour le développement de l’Est de la RDC « Tujenge », en français « construisons ».

D’après Paul Sabatine, ce programme, qui sera mis en œuvre à Beni (Nord-Kivu) et à Mambasa (Ituri), va collaborer avec diverses parties prenantes, notamment les autorités, les communautés, les organisations de la société civile, les organisations communautaires, les acteurs gouvernementaux, les citoyens et le secteur privé tous à l’échelle locale afin de réaliser des objectifs communs en vue d’un développement et d’une paix durables.

Financé par le gouvernement américain à travers l’USAID, ce programme quinquennal sera mis en œuvre par Mercy Corps en consortium avec International Alert, Wildlife Conservation Society, Alliance for Responsible Mining, International Peace Information Service, HIVE, Chambers’ Federation, APROHDIV, Justice Plus, SOFEPADI, CORACON, et Pole Institute, ainsi que des partenaires locaux appelés à rejoindre ce consortium.

« Le Partenariat de l’USAID pour le développement de l’est de la RDC, « Tujenge », s’inscrit dans le cadre du Partenariat privilégié pour la paix, la prospérité et la préservation de l’environnement entre les Etats- Unis et la RDC »

Tujenge travaillera avec les communautés pour s’attaquer aux causes profondes des conflits, au recrutement des jeunes dans les groupes armés, à la destruction et au pillage des ressources naturelles, afin de promouvoir la paix, l’harmonie sociale, la bonne gouvernance locale et une croissance économique.

Aussi, il favorisera le renforcement des mécanismes de redevabilité sociale et des processus de mobilisation et de dialogue communautaires inclusifs.

« Il renforcera la capacité des institutions publiques à améliorer la qualité des services de base en les rendant fiables et adaptés aux besoins des citoyens. Aussi permettra-t-il de créer des opportunités de croissance économique inclusive, durable, diversifiée et respectueuse de l’environnement »,précise la même source.

L’USAID est l’Agence de développement international du gouvernement des États-Unis qui appuie les efforts communautaires de gestion, d’atténuation et de prévention des conflits, en contrant les groupes armés qui s’en prennent aux civils et en fournissant des services holistiques aux survivants des violences basées sur le genre.

Carmel NDEO



Reporters sans frontières (RSF) se félicite des principales conclusions adoptées lors des états généraux de la presse et encourage les autorités congolaises à appliquer dès que possible les grandes réformes recommandées par RSF et son partenaire Journaliste en danger (JED) depuis plusieurs années.

Si la grand-messe de la presse congolaise est rapidement suivie par des actes, elle restera un rendez-vous marquant dans l’histoire des des états généraux de la communication et des médias organisés à Kinshasa du 25 au 29 janvier, et dont RSF s’est procurée une copie, consacre la plupart des recommandations portées depuis plusieurs années par l’organisation et son partenaire congolais Journaliste en danger (JED).

Parmi les 80 propositions adoptées, la réforme de la loi de 1996 pour mettre fin aux peines privatives de liberté pour les délits de presse figure en première position. Le ministre de la Communication et des Médias Patrick Muyaya, joint par RSF, a fait savoir qu’un avant-projet de loi devrait rapidement être présenté. Le moratoire sur les arrestations de journalistes dans l’exercice de leur fonction proposé par RSF et JED figure également parmi les toutes premières recommandations. Le président Félix Tshisekedi, qui a présidé l’ouverture et la clôture de ce rassemblement, a également réitéré sa volonté de garantir la sécurité des journalistes à travers la mise en place d’un mécanisme d’alerte dédié tout en insistant sur la nécessité de favoriser l’émergence d’une presse plus professionnelle et plus responsable. « Ces états généraux ouvrent la voie à des réformes qui pourraient concrètement améliorer l’exercice du journalisme en RDC, déclare le responsable du bureau Afrique de RSF, Arnaud Froger.

Nous nous félicitons des principales recommandations adoptées et encourageons les autorités à mettre en œuvre dès que possible les réformes tant attendues. La voie choisie de renforcer la protection des journalistes et d’améliorer leur cadre de travail tout en renforçant la professionnalisation et la viabilité du secteur est la bonne ».

Parmi les autres recommandations figurent notamment la création d’un fonds d’appui à la presse, la fin de certaines taxes et redevances dûes par les médias au ministère de la Communication et à l’agence de nationale de renseignements (ANR), l’élargissement des prérogatives du conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC) ou encore la réforme de la RTNC, la radiotélévision congolaise, pour en faire un véritable média de service public. Un comité de suivi pour l’application de ces propositions va être mis sur pied.

Selon le rapport annuel publié fin 2021 par Journaliste en danger, 110 atteintes à la liberté de la presse ont été perpétrées en RDC en 2021.

Dans près d’un cas sur deux, ces dernières mettent en jeu la sécurité physique des journalistes. La moitié de ces atteintes ont eu lieu dans les provinces de l’est du pays, particulièrement celles de l’Ituri et du Nord-Kivu placées en état de siège.

La RDC occupe actuellement la 149e place sur 180 pays au Classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF en 2021.

 

Pour tout contact

Journaliste en Danger

11, Avenue de la presse. Immeuble Moanda. Local 21. Référence Immeuble Botour

Kinshasa/Gombe. B.P. 633 Kinshasa 1

Téléphone: +243 81 99 96 353 ou +243 99 99 96 353

E-mail : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it., This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.

Internet : www.jed-afrique.org

République démocratique du Congo

 



A l’Union sacrée de la nation (USN), les différents tickets devant concourir aux gouvernorats d’avril 2022 sont désormais connus. 

L’UDPS a été choisie pour compétir en vue d’occuper le poste de vice-gouverneur de Kinshasa, resté vacant depuis la déchéance de Néron Mbungu. A l’UNC et à l’AFDC-A, il a été donné de représenter l’USN aux joutes gouvernorales dans le Kongo Central.

L’ensemble des tickets USN se présentent comme suit:

Bas-Uele: Alliance/ CCU (gouverneur) et MLC (vice-gouverneur)

Haut-Lomami: AA/a (G) et AFDC-A (VG)

Kasaï Central: UDPS (G) et AFDC-A (VG)

Kasaï Oriental: UDPS (G) et RDT (VG)

Kinshasa: UDPS (VG)

Kongo Central: UNC (G) et AFDC-A (VG)

Kwango: ABCE (VG)

Lomami: UDPS (G) et AAAC (VG)

Maï-Ndombe: Mosaïque PPRD/USN (G) et UDPS (VG)

Maniema: AABC (G) et AFDC-A (VG)

Mongala: MLC (G) et AFDC-A (VG)

Tanganyika: ACO (G) et Ensemble (VG)

Tshopo: AFDC-A (G) RIA (VG)

Précisons en outre que ces différents tickets ont été formés au terme d’une mission d’inspection et de sondage déployée entre le 11 et le 20 février 2022, dans les 13 provinces concernées par les gouvernales.

Dans l’optique d’assurer la victoire de ces porte-étendards aux gouvernales, l’USN a édicté des principes devant être de stricte application. Il s’agit notamment de :

  • Eviter le jeu individuel de chaque parti ou regroupement politique ;
  • Observer la souplesse dans la formation des tickets ;
  • Ne pas autoriser le changement des membres des bureaux des assemblées provinciales en plein processus électoral ;
  • S’assurer qu’il y ait au moins un député provincial dans chaque ticket ;
  • Observer scrupuleusement la discipline en demandant à toute personne, indépendante ou sur liste de parti ou regroupement politique, se reconnaissant de l’Union Sacrée de la Nation de ne pas concurrencer le ticket de l’USN en retirant sa candidature au cas où elle n’est pas alignée par notre famille politique ;
  • Entreprendre des négociations en vue la configuration des futurs gouvernements provinciaux afin d’apaiser les ambitions des uns et des autres tout en tenant compte du critère de solidarité en sus du critère de poids politique ;
  • Prévoir un mécanisme de redevabilité après le vote ;
  • Avoir présent à l’esprit que tous les candidats sont ceux de l’Initiateur de l’USN Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Gabin K
Opinion-Info



La réunion des ministres des Affaires étrangères des pays signataires de l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région s'ouvre ce mardi 22 février à Kinshasa.

Cette réunion prépare la dixième réunion de haut niveau du Mécanisme régional de suivi (MRS), de la conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL),  qui se tiendra mercredi 24 février toujours dans la capitale congolaise.  Lors de ce rendez-vous, les dirigeants de la région des Grands Lacs vont évaluer les  progrès et les problèmes,  dans la mise en œuvre de l’accord cadre de paix, sécurité et la coopération pour la RDC et la région des Grands Lacs africains. 

Cet accord beaucoup plus connu sous l’appellation ''accord cadre d’Addis Abeba'', avait été signé le 24 février 2013 dans la capitale Ethiopienne entre la RDC et dix pays voisins: le Rwanda, l’Ouganda, la République Centrafricaine, le Mozambique, l’Angola, le Burundi, le Congo-Brazzaville, le Soudan du Sud, la Zambie et la Tanzanie ainsi qu'avec deux états non voisins immédiats de la RDC dont l’Afrique du Sud. 

De nombreux témoins internationaux ont joint leurs signatures à cet accord. Il s'agit de quatre organisations : l’ONU, l’Union Africaine, la SADC et la CIRGL. 

L’objectif global 

L'accord d'Addis-Abeba vise à mettre fin aux atrocités, à l’insécurité et l’instabilité de la RDC et de la région des Grands Lacs. Sur ce, la RDC elle-même s’engage globalement à  « restaurer la sécurité, l’autorité de l’état sur son territoire, mais aussi, tout faire pour lancer son développement, pour un mieux-être de ses populations ». Les états voisins s’engagent aussi à ne participer ni encourager l’insécurité, l’instabilité ou les atrocités en RDC ni dans les états proches où dans la région.

Engagement des témoins

Les témoins se sont engagés à soutenir ces objectifs avec un accent particulier mis sur la RDC et les structures qui permettront aux objectifs d’être atteints de manière globale ou individuellement pour chaque signataire. Des structures comme le Mécanisme général de suivi de cet accord mais aussi les comités de suivi nationaux de cet accord dans chaque pays ont été mis en place.

Aujourd’hui neuf ans après, les objectifs de départ restent globalement encore à atteindre.

Le M23 groupe armé qui menaçait gravement la tranquillité des populations en RDC a été neutralisé en novembre 2013, même si celui-ci a repris depuis 5 ans, avec des attaques sporadiques sur le territoire congolais. 

Les mécanismes de suivi de l’Accord cadre sont opérationnels dans un certain nombre de pays dont la RDC depuis quelques années. Mais les atrocités en RDC sont loin d’avoir pris fin surtout à l’Est du pays.

radiookapi.net/CC



La RDC figure parmi les cinq pays africains choisis pour co-préparer, du 23 au 24 février par visioconférence, la 7e reconstitution du Fonds mondial pour la période 2023-2024 dans le cadre de la lutte contre le paludisme, le VIH/Sida et la tuberculose. 

Selon la plateforme des organisations de la société civile congolaise engagées dans le plaidoyer en faveur de ce fonds, les autres pays du continent sont le Kenya, le Sénégal, l’Afrique du Sud et le Rwanda.

Pour le coordonnateur national des Amis de Damien et de Stop tuberculose, Maxime Lungu, le Fonds mondial est le plus grand partenaire de la République démocratique du Congo dans la lutte contre ces maladies avec des retombées positives :

« Alors, les retombées, oui. Il faut parler en termes d’augmentation des vies sauvées. Le VIH n’est plus vraiment un problème. Il y a même des tests volontaires qui se font. D’ailleurs, avant c’était vraiment des tests obligatoires, après des tests conseillés. Mais aujourd’hui, le test Vih, c’est volontaire. Et même pour la tuberculose, la stigmatisation diminue. Le Fonds mondial est un grand partenaire. Par exemple, en ce qui concerne la prise en charge de la tuberculose, le Fonds mondial contribue à la hauteur de 75% des médicaments antituberculeux en RDC, alors que nous avons en moyenne, par an, plus de 20 000 malades de la tuberculose, en moyenne par an ».  

D’après lui, la RDC avait contribué, une grande première, jusqu’à 6 millions de dollars américains à la 6e reconstitution du Fonds mondial pour la période 2021-2023.
La société civile congolaise s’en félicite et encourage le gouvernement congolais à contribuer davantage. 

Le programme des travaux prévoit d’ailleurs une prise de parole du Président Félix Tshisekedi aux travaux préparatoires de la 7e reconstitution. 

radiookapi.net/CC



Le livre du professeur Néhémie Mwilanya, ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila a été porté sur les fonts baptismaux, le samedi 19 Février 2022. La cérémonie de vernissage de cet ouvrage a été dirigée par le professeur Henri Mova Sakanyi, un autre collaborateur de l'ancien chef de l'État, Joseph Kabila.

Dans son mot de circonstance, l'auteur, Néhémie Mwilanya, a précisé que son ouvrage retrace aussi les faiblesses évidentes rencontrées par Joseph Kabila lors de sa gestion de la RDC, car, a-t-il dit, tout n'a pas été rose.

"C'est avec beaucoup d'humilité que nous avons fait ce travail, en reconnaissant ce qui a été fait de grand, mais aussi en soulignant les faiblesses évidentes que le président honoraire a rencontré dans la gestion de ce pays, parce que tout n'a pas été rose", a déclaré Néhémie Mwilanya.

Notons que cet ouvrage écrit par la plume de Néhémie Mwilanya est préfacé par Joseph Kabila. La cérémonie de vernissage de cette œuvre littéraire a connu la participation de plusieurs caciques de l'ancien régime notamment, Aubin Minaku, Bruno Tshibala, Jaynet Kabila, Raymond Tshibanda, etc.

Ivan Kasongo



Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a reçu dans la soirée de ce lundi 21 février 2022 à la cité de l’Union Africaine, à Kinshasa, une délégation américaine conduite par l’ambassadeur des USA en RDC, Mike Hammer.

D’après la cellule de communication de la présidence de la République, les questions relatives à la coopération entre la RDC et les États-Unis d’Amérique dans le domaine de l’environnement ont été au centre de l’audience que le Président Félix Tshisekedi a accordé à Monica Médina, Sous-Secrétaire d’État américaine en charge des Océans, des affaires environnementales et scientifiques internationales.

La même source renseigne que l’échange entre Félix Tshisekedi et Monica Médina, a tourné essentiellement sur des questions en rapport avec la conservation de la nature. Monica Médina a ajouté que sa première visite en RDC lui a permis de voir de visu et de connaître les réalités environnementales du pays.

Pour la Sous-Secrétaire d’État américaine, « les USA savent que la RDC et les pays de la région constituent le poumon de l’humanité », raison pour laquelle son pays continue toujours à bâtir ses relations avec la RDC dans le domaine de l’environnement. « Il faut aider les populations qui vivent autour et dans les forêts à pouvoir mener une vie meilleure », a-t-elle déclaré.

Bernard Mpoyi



Le président de la FIFA, accompagné d’une délégation, dont Patrice Motsepe, président de la CAF, a été reçu par Félix Tshisekedi dimanche 20 février dans la soirée. « Cette rencontre intervient suite à l’organisation, ici à Kinshasa, de la première Coupe des champions scolaires de football d’Afrique qui s’est achevée ce dimanche 20 février au stade des Martyrs avec la victoire de la RDC chez les hommes et du Maroc chez les femmes », a indiqué la Présidence, sur Twitter.

En compagnie de la Secrétaire générale de la FIFA, Fatma Samoura, les dirigeants ont discuté sur le projet de développement du football en Afrique. Les sujets sur la Super League, lancée par les deux instances pour les clubs, la professionnalisation des clubs et la structure des équipes de jeunes ont été abordés. Pour le moment, aucune déclaration n’a filtré sur la rencontre.

La RDC a organisé, le weekend dernier, la première édition du Championnat scolaire d’Afrique. Chez les garçons, l’Éthiopie, la RDC, l’Afrique du Sud, le Sénégal et le Bénin ont pris part à la compétition. Pour les filles, l’Afrique du Sud, la RDC, le Sénégal, l’Éthiopie et le Maroc étaient présents.

acturdc.com/CC



Faisant partie de l’effectif Marseillais depuis le 13 janvier dernier Cédric Bakambu a dans une interview raconté les coulisses sur le contact jusqu’à la signature de son contrat.

Alors qu’il était sans club depuis la fin de son aventure avec le Beijing Gouan, Cédric Bakambu qui était en quête d’un point de chute. Au moin de décembre 2021, il reçut une visite hors-norme :  » C’était long pour moi parce que je n’avais pas de club, et le Président (de l’OM) Pablo est venu me voir en bas de chez moi d’ailleurs début décembre  » dit-il avant de donner la quintessence de ladite visite : » Il me dit, voilà ! J’aimerais que tu rejoignes le projet, j’ai envie que tu signes à l’Olympique de Marseille « .

Pablo Longoria-Cedric Bakambu, une vieille connaissance qui n’a pas mis de temps pour nouer une nouvelle relation :  » Et moi j’ai tout de suite accroché. Et de part notre passé aussi voilà. En Espagne je savais qu’il avait les yeux rivés sur moi et ensuite il m’avait conseillé à l’époque où je signe à Villarreal « . Fait-il savoir

Début d’un cycle d’attente pour le buteur Congolais

Sans club, Bakagoal qui voulait relever un nouveau défi devrait sans doute attendre la fenêtre hivernale pour voir que la situation rendue officielle et être dissipé de toute surprise désagréable : » Et pourquoi j’ai dit que ça a été long? parce que j’ai signé le 13 janvier. C’était pour moi une éternité. De fois je me demandais il m’a oublié Pablo, le mercato il a commencé, je parlais à mon agent et il me disait relax, et une fois que ça s’est fait, grand soulagement « . A expliqué l’actuel numéro 13 de l’Olympique de Marseille.

Germain Ngoy



Recep Tayyip Erdogan a quitté Kinshasa lundi 21 février pour le Sénégal, seconde étape de sa tournée africaine, après que la Turquie et la RDC aient conclues sept accords de coopération bilatérale  dans les domaines sécuritaire et économique, a-t-on appris de sources officielles.

"Nous avons mutuellement réaffirmé notre volonté de développer la coopération bilatérale" et au total, "sept accords ont été signés entre la Turquie et la République démocratique du Congo", a indiqué le président Erdogan sur Twitter.

Un accord-cadre militaire, un protocole relatif aux aides financières et un accord de coopération sur l'industrie de la défense ont notamment éét conclus, a-t-on indiqué de source congolaise. 

Les autres protocoles d'accords portent sur la construction du Centre des Finances de Kinshasa, sur l'infrastructure et le transport fluvial sur le fleuve Congo et ses affluents et enfin sur la construction de 1.083 km d'autoroute et d'une ligne de chemin de fer. 

Lundi, le ministre congolais de l'Urbanisme et un responsable turc ont procédé au lancement des travaux du "Centre des finances de Kinshasa" qui abritera le ministère des Finances et ses différents services, dans une concession située non loin de l'école turque, dans la commune des affaires de Gombe (nord).

Dimanche, à l'issue d'un tête-à-tête avec M. Erdogan, le président Félix Tshisekedi s'était réjoui de la signature de ces accords "qui symbolisent la volonté de raffermir nos relations".

Dans le domaine sécuritaire, "nous avons sollicité le soutien de la Turquie pour lutter contre "les milices et groupes terroristes dans l'est de notre pays" en proie aux violences meurtrières depuis près de 25 ans, avait déclaré le président de la RDC.

Accompagné à l'aéroport de Ndjili par le président Tshisekedi, le président Erdogan a quitté la RDC en fin de matinée. Le dirigeant turc devrait se rendre au Sénégal et en Guinée-Bissau pour la suite de sa tournée africaine. 

AFP avec ACTUALITE.CD/CC

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles