2021 a été particulièrement riche en actualité culturelle. Quelques mauvaises nouvelles, mais aussi quelques beaux succès selon notre consoeur "actualite.cd". Voici donc sa sélection. C’est un top 5 donc naturel une liste non exhaustive.
Musée de Gungu, la fumée et les promesses
Environ 25.000 pièces ou œuvres d'art, dont les célèbres masques Pende, du "Musée de Gungu" ont été entièrement consumées dans un incendie d'origine inconnue en novembre. La nouvelle a fait le tour du monde. Les pleurs de son initiateur ont été marquants dans un pays où la conservation et la promotion de ce secteur ne sont pas parmi les priorités. Aristote Kibala a débuté seul la restauration de quelques pièces métalliques et se contente jusque-là des promesses.
Fiston Mwanza Mujila, la fierté
Le natif de Lubumbashi n’est plus inconnu. Le prolixe auteur a reçu de nombreux prix dont la médaille d’or de littérature aux vie Jeux de la Francophonie à Beyrouth. Cette année, il a été vainqueur du Prix Les Afriques qui distingue chaque année un écrivain africain ou afro-descendant, auteur d’une fiction qui met en exergue une cause humaine, sociétale, idéologique, politique, culturelle, économique ou historique en lien avec l’Afrique noire ou sa diaspora. Ce prix a récompensé l’auteur congolais pour « La danse du Vilain », ouvrage paru aux éditions Métailié.
Alesh au sommet de son art
Texte, énergie et engagement, ces trois mots résument ce qu’est Alesh. L’artiste congolais a remporté le Prix Découvertes RFI 2021. Cette récompense met en avant les nouveaux talents musicaux du continent africain. L’édition 2019 avait été remportée par Céline Banza. Ce Prix a contribué au lancement de nombreux artistes dont Tiken Jah Fakoly (Côte d’Ivoire), Amadou et Mariam (Mali), Rokia Traoré (Mali), Didier Awadi (Sénégal), Soul Bang’s (Guinée).
En route pour les milliards, le triomphe du cinéma congolais
Pour la première fois dans l'histoire du cinéma, un film tourné et réalisé en République Démocratique du Congo a fait partie de la sélection officielle du festival de Cannes.
Parmi la cinquantaine de films qui ont arboré fièrement le label "Cannes" on a retrouvé celui du réalisateur Dieudo Hamadi. Le congolais a cette fois-ci tourné sa camera vers Kisangani pour raconter « la guerre de six jours ».
Rumba, le patrimoine
Le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, réuni en ligne du 13 au 18 décembre a inscrit cette année 4 nouveaux éléments sur la Liste du patrimoine immatériel qui nécessite des mesures de sauvegarde urgente et 39 nouveaux éléments sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel. La rumba congolaise fait partie désormais de partie de cette liste.
actualite.cd/CC
Arrivé vendredi après-midi 24 décembre à Mbuji-Mayi, Felix Tshisekedi dont c’est la première visite depuis son élection à la magistrature suprême, s’est adressé en tshiluba à la population massée à la grande place de Bonzola, après avoir été accueilli par une foule immense mobilisée depuis la matinée.
« J’ai entendu vos cris de détresses » est le résumé de l’adresse du chef de l’Etat qui a passé en revue tous les problèmes du Kasaï en général et de Mbuji-Mayi en particulier : à savoir le démantèlement de la Miba, les difficultés de la distribution de l’énergie électrique, le déficit d’eau courante…
Le président de la République a tenu un discours rassurant et mobilisateur. Il a invité ses compatriotes de ne pas céder au découragement et de croire en l’avenir « radieux ». Il a promis d’écouter toutes les couches de la population et d’y réserver des suites pour des solutions idoines.
Ce séjour kasaïen permettra à Fatshi de palper du doigt l’exécution de ses quelques projets lancés dans la région notamment les travaux du projet Tshilejelu qui consiste à réhabiliter des voiries financées à des millions de dollars américains.
Mbuji-Mayi est la première étape d’une tournée qui va conduire le fils du Sphinx au Kasaï central, Kasaï, Lomami et Sankuru.
Ali Kalonga
Le sélectionneur du Cameroun, Toni Conceiçao, a présenté mercredi un effectif sans grande surprise de 28 joueurs appelés à disputer à domicile la Coupe d'Afrique des Nations de football (9 janvier - 6 février), avec Simon Omossola évoluant à AS Vita et Eric Maxim Choupo-Moting, mais sans Joël Matip.
L'attaquant du Bayern de Munich, Eric Maxim Choupo-Moting, testé positif au Covid-19 mi-novembre, sera bien présent dans la sélection des Lions indomptables, au côté de l'attaquant de l'Olympique lyonnais, Karl Toko-Ekambi.
Le défenseur central de Liverpool, Joël Matip, n'a de son côté pas été retenu.
Les Lions indomptables, qui font partie des favoris de la compétition, avec l'Egypte de Mohamed Salah, auront la lourde tâche d'ouvrir la compétition à Yaoundé le 9 janvier face au Burkina Faso. Ils seront ensuite opposés à l’Éthiopie et au Cap-Vert dans le groupe A.
Les Camerounais ont remporté cinq reprises la CAN, la dernière fois en 2017.
La compétition phare du continent est pour l'heure maintenue aux dates prévues selon le président de la Confédération africaine de football (CAF), malgré des rumeurs insistantes sur un report, ou une annulation, en raison de la pandémie de coronavirus.
Gardiens de but (4): Simon Omossola (AS Vita Club/RDC), Devis Epassy (OFI Crète/GRE), Jean Efala Konguep (Akwa United/NIG), André Onana (Ajax Amsterdam/NED)
Défenseurs (9): Collins Fai (Standard de Liège/BEL), Olivier Mbaizo (Union Philadelphie/USA), Michael Ngadeu (La Gantoise/BEL), Jean-Charles Castelletto (FC Nantes/FRA), Harold Moukoudi (AS Saint-Etienne/FRA), Jérôme Onguéné (RB Salzbourg/AUT), Nouhou Tolo (Seattle Sounders/USA), Ambroise Oyongo (Montpellier/FRA), Enzo Ebosse (Angers/FRA)
Milieux de terrain (7): Jean Onana (Girondins de Bordeaux/FRA), André-Frank Zambo-Anguissa (Naples/ITA), Yvan Neyou (AS Saint-Etienne/FRA), James Léa-Siliki (Middlesbrough/ENG), Martin Hongla (Hellas Vérone/ITA), Samuel Gouet (Malines/BEL), Pierre Kunde (Olympiakos/GRE)
Attaquants (8): Vincent Aboubakar (Al-Nassr Riyad/KSA), Stéphane Bahoken (Angers/FRA), Eric Maxim Choupo-Moting (Bayern Munich/GER), Nicolas Moumi Ngamaleu (Young Boys Berne/SWI), Ignatius Ganago (Lens/FRA), Christian Bassogog (Shanghai Shenhua/CHI), Karl Toko-Ekambi (OL/FRA), Clinton Njie (Dynamo Moscou/RUS)
AFP et ACTUALITE.CD/CC
Pour relancer la croissance et son développement économique et social, la République démocratique du Congo s'appuie essentiellement sur l'activité minière comme le meilleur levier permettant d’atteindre ces objectifs.
Depuis plus d'une décennie, la contribution de ce secteur au budget de l'État est en nette croissance suivant le rythme de la production minière, nonobstant quelques contractions sporadiques dûes à la baisse des prix de matières premières sur le marché international. Cette contribution est en moyenne de 30% durant les 5 dernières années.
À titre illustratif, l'industrie minière a rapporté une enveloppe globale de 5,9 milliards de dollars américains au budget de l'État en 2018 et 2019 ainsi qu'au premier semestre de 2020.
Ces chiffres ont été avancés par le président de la Chambre des Mines, Louis Watum, au cours d'une conférence de presse animée ce mercredi 22 décembre 2021 à Kinshasa.
« Nous sommes à près de 6 milliards de dollars américains qui ont été générés par le secteur minier au cours des exercices 2018, 2019 et le premier trimestre 2020. Nous ne parlons pas beaucoup de ces chiffres, mais ce sont des chiffres vrais. Croyez-moi 6 milliards de dollars américains, ce n'est pas peu d'argent. Imaginez avec cet argent combien de kilomètres de routes peuvent être asphaltées et combien d'écoles et d'universités peuvent être construites », a-t-il déclaré.
Au cours de 3 dernières années, les collectivités ont perçu 1,6 milliards de dollars américains en redevance minière dans les provinces. À cet effet, le président de la Chambre des Mines a insisté sur le fait que ces fonds doivent bénéficier au développement des communautés locales concernées.
Pour L. Watum, l'apport de l'industrie minière en RDC est crucial, tant pour renflouer les caisses de l'État que pour créer des emplois. Environ 160.000 emplois directs ont été créés. Ce qui fait que le nombre d'emplois généré par l'industrie minière connaît actuellement un accroissement de plus ou moins 10% et par rapport au nombre total d'emploi en RDC, le secteur minier se situe à plus ou moins 25%.
En ce qui concerne la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), le président de la Chambre des Mines a salué les efforts consentis par des sociétés minières à l'instar de KAMOA (IVANHOE), MUMI (Glencore), SOMIKA, RUASHI MINING pour respecter la notion du cahier de charge.
S'appuyant sur le rapport publié l'an dernier par Fraser Institute montrant une perception générale négative du secteur minier de la RDC, L. Watum a plaidé pour un dialogue franc entre le Gouvernement, les opérateurs miniers et la société civile pour rectifier le tir en vue d'une industrie minière florissante.
Par ailleurs, il a appelé à l'annulation pure et simple des taxes et autres paiements hors du régime fiscal consacré par le Code Minier.
« C'est le sujet qui fâche. Tout ce qui doit être payé en terme des taxes et d'impôts, il n'y a pas un débat à faire à ce sujet. Nous avons un Code Minier qui a fait couler beaucoup d'encre et de salives. Maintenant, c'est l'eau qui a coulé sous les ponts. Nous devons respecter et nous conformer au Code Minier. Mais qu'on ne nous ajoute pas d'autres taxes qui n'ont absolument rien à voir avec le Code Minier. C'est de l'illégalité », a-t-il condamné.
La Chambre des Mines est une structure créée au sein de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) pour piloter les travaux afférents au secteur minier en RDC. Elle a remplacé la Commission Nationale des Mines, le 24 mars 2011, au terme de la révision des statuts de la FEC soucieuse de lui octroyer une dénomination conforme aux regroupements des sociétés minières.
Elle prône 5 valeurs, à savoir : la sécurité, l'intégrité, la transparence, la responsabilité et le professionnalisme.
Merveil Molo
Un aéronef en provenance de Goma a connu un crash, ce mercredi 23 décembre 2021 à Shabunda, dans le village de Kalehe, au Sud-Kivu.
L'information est confirmée par la cellule de communication du ministère des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, qui donne un bilan provisoire de 5 morts.
Tout en pointant du doigt, à titre provisoire, le mauvais temps comme cause de ce crash, le cabinet de Chérubin Okende rapporte que parmi ces 5 victimes, figurent 3 membres de l'équipage et deux convoyeurs.
"Information confirmée. C'est un cargo. L'avion a fait le crash à 08 nautiques de Shabunda, dans le village de Kalehe. C'est un pilote très expérimenté qui était aux commandes. Il a tout fait pour atterrir mais, avec le mauvais temps, il n'a pas pu. Dès que nous avons d'autres détails nous allons vous les communiquer", indique un membre de la cellule de communication du ministère des Transports joint par notre rédaction.
Orly-Darel Ngiambukulu
C'est ce jeudi 23 décembre 2021 que la Conférence des gouverneurs qui se tient à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, se clôture en présence de plusieurs autorités du pays.
La cérémonie de clôture est présidée par le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Dans leur motion de soutien au chef de l'État lu par le gouverneur de la province de la Tshuapa, les chefs des exécutifs provinciaux ont sollicité un moratoire du président de la République suspendant les motions de défiance et de censure par les assemblées provinciales.
Les gouverneurs des provinces plaident auprès du chef de l'État pour que ce moratoire s'étende jusqu'à la fin de cette législature.
"Pour terminer, le collectif des gouverneurs des provinces, soucieux de la stabilité des institutions provinciales, sollicite de votre très haute autorité, une instruction ordonnant la mise sur pied d'un moratoire suspendant l'usage des motions de défiance et de censure par les assemblées provinciales pour le reste de l'actuelle législature", a dit le gouverneur de la Tshuapa pour le compte dudit collectif.
Signalons par ailleurs que tous les gouverneurs des provinces ont décidé ce jour, de réitérer leur soutien au chef de l'État, même après les élections de 2023 afin de lui permettre de poursuivre sa vision du Peuple D'abord.
Pour rappel, cette législature est, jusqu'à ce stade, caractérisée par plusieurs motions de défiance et de censure qui ont conduit à la déchéance de plusieurs gouverneurs des provinces.
Jephté Kitsita
Le directeur général a.i de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) Freddy Mulumba est sorti de son silence 8 jours après sa suspension à titre conservatoire par le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya.
Au cours d'une conférence de presse tenue le jeudi 22 décembre 2021 à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, Freddy Mulumba a balayé d'un revers de la main les arguments avancés par le ministre Muyaya pour sa suspension.
D'entrée de jeu, Freddy Mulumba a affirmé qu'il n'a pas opéré des engagements irréguliers. Sur Instruction du Conseil d'Administration, après sa prise des fonctions fin juin, il dit avoir régularisé la situation des 21 agents qui avaient été chassés abusivement de la RTNC.
"Les agents que j'ai alignés dans la mise à jour de la paie du premier trimestre 2022 ne sont pas des fictifs. Au contraire, ce sont des stagiaires qui prestaient déjà à la RTNC au Journal Afrique, au Journal en ligne, à la programmation TV", a-t-il indiqué.
En ce qui concerne la nécessité de décrisper le climat de travail, évoqué par Patrick Muyaya, le DG a.i suspendu soutient que ce qui se passe à la RTNC est la résistance au changement.
"Depuis Mobutu, cette entreprise n'a connu des réformes. Il est question aujourd'hui de réinventer une autre télévision proche du peuple et défendant les intérêts de la Nation, capable de s'adapter aux nouvelles technologies de l'information et à la géopolitique mondiale du 21ème siècle", a-t-il renchéri.
En dehors de ces éléments des réponses, Freddy Mulumba estime qu'il faut aller au-delà des raisons avancées par le ministre pour sa suspension.
À l'en croire, le contrat Aubs qu'il a refusé de signer fait partie des dessous des cartes.
"L'émission que j'ai faite 2 jours avant l'arrivée de Kagame à Kinshasa sur l'agression des rebelles M23 dénoncée par les FARDC dans un communiqué. Le ministre m'a appelé pour ne pas rediffuser l'émission", a fait savoir Freddy Mulumba.
Autre chose, c'est la situation de la redevance dénoncée par l'IGF et l'audit qu'il avait initié pour voir claire sur cette affaire.
"Selon l'IGF, l'exécution du Budget de la RTNC a révélé un taux de réalisation de 100% pour les rémunérations et 0% pour l'investissement. L'équipe de contrôle a constaté que la rubrique interventions économiques a été mouvementée de CDF 3.338.223.456 (Plus de 1,6 millions USD ndlr), soit un dépassement de 1.400% engagé par le ministère de communication et Médias à l'insu de la RTNC, traduisant ainsi sa non-maitrîse des lignes budgétaires mises à sa disposition", a-t-il signifié.
Pour Freddy Mulumba, son discours panafricaniste et le dernier colloque scientifique international sur la reconstitution des oeuvres d'art et la renaissance africaine auquel il a pris part, sont aussi parmi les éléments qui ont conduit à sa suspension.
"Bref, avec moi la RTNC échappe aux balkanisateurs du Congo. Ne jamais trahair le congo et le peuple d'abord", a-t-il conclu.
Lors de ce face à face avec la presse, Freddy Mulumba a annoncé qu'il va saisir le Conseil d'État pour trouver gain de cause.
Jephté Kitsita
La salle des spectacles du palais du peuple à Kinshasa accueille, depuis mercredi 22 décembre jusqu'au au vendredi 24 décembre, trois soirées de production musicale aux couleurs de la Rumba congolaise.
« Rumba congolaise en fête », c’est l’intitulé de ce festival initié par l’Institut national des arts (INA), le Centre Wallonie-Bruxelles et l’agence Optimum.
Selon le directeur général de l’INA et président de la commission mixte de l’inscription de la Rumba congolaise sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, le professeur André Yoka Lye Mudaba, l'objectif poursuivi en organisant ces journées de fête est de marquer d’une pierre blanche l’inscription, depuis le 14 décembre 2021, de la Rumba congolaise sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
radiookapi.net/CC
L’association des jeunes pour le développement Intégré-Kalundu (AJEDI-KA) a récolté mercredi 22 décembre une quantité importante de poissons tilapia au quartier Nyangara Kilomoni, dans la périphérie nord de la ville d’Uvira. Il s’agit d’un projet inscrit dans le cadre d’appui à la réintégration socioéconomique des 150 bénéficiaires parmi lesquels des ex-combattants démobilisés, des jeunes à risque et des femmes vulnérables.
Le projet a consisté à faire l’élevage des poissons par cages flottantes au niveau des marais de Nyangara. 45 000 alevins ont été semés au mois d’avril dernier en raison de 1 500 dans chacune des 30 cages posées dans les eaux douces de Nyangara.
En dépit de pertes enregistrées au cours du projet, le résultat atteint ce jour n’a pas déçu. Certains poissons ont atteint 400 grammes. Un bilan salué par Mosi Bakari, compté aussi parmi les jeunes à risque bénéficiaires du projet :
« Nous avons récolté des tilapias. Ce projet va nous aider avec nos familles, et à beaucoup de chose. Ça va aider aussi les jeunes dépourvus de travail, les jeunes délaissés et des vies qui sont en difficultés dans la rue. »
Il a fallu sept mois de dur labeur, de fois au sacrifice des moyens de bord pour réussir ce projet pilote à Uvira.
« Ces bénéficiaires doivent absolument, impérativement pérenniser ce projet. L’argent qu’on va récolter jusqu’à la fin de la récolte des poissons servira à pouvoir encore acheter les alevins, acheter les aliments concentrés et permettre aussi à assurer la sécurité de ce projet sur le site. Aux autres combattants qui sont encore très actifs dans les groupes armés, nous leur demandons avec un cœur ouvert de quitter la brousse et regagner la communauté pour appuyer le nouveau programme qui est déjà en cours », le directeur exécutif de l’AJEDI-KA, Simon Kangeta.
La MONUSCO a financé ce projet à hauteur de 50 000 USD dans le cadre de la réduction de violence communautaire CVR.
radiookapi.net/CC
L’Assemblée nationale a entériné, ce jeudi 23 décembre, les candidats aux postes vacants du bureau ainsi que de la plénière de la commission électorale nationale indépendante (CENI) réservés à l’opposition. Ce, après avoir déclaré recevable le rapport de la commission paritaire chargée du traitement des candidatures. Il s’agit de Didi Manara, Agée Matembo et Jean Ilongo Tokole.
Destitué de son poste du président du groupe parlementaire PPRD, Didi Manara, ancien gouverneur de Maniema est choisi comme 2ème vice-président de la CENI. Agée Matembo qui est à la tête des frondeurs du FCC est désigné comme Questeur tandis que Jean Ilongo Tokole est choisi comme membre de la plénière.
Le rapport sera envoyé au Chef de l’Etat pour investiture.
Mercredi 17 décembre, la Dynamique progressiste révolutionnaire, des frondeurs du FCC, menée par Âgée Aje Matembo et Constant Mutamba, avaient déposé, à l'Assemblée nationale, le procès-verbal désignant les candidats aux trois postes encore vacants à la CENI. En parallèle, un groupe de députés conduit par Didi Manara, déchu la veille par ses pères au sein à la tête du groupe parlementaire PPRD, avait également soumis, le même jour, à la chambre basse du parlement, le PV de désignation des délégués de l’opposition à centrale électorale.
Berith Yakitenge/CC