La Biennale de Luanda – « Forum panafricain pour la culture de la paix » est un événement international organisé conjointement par l'UNESCO, l'Union africaine et le gouvernement angolais.

La Biennale 2021 a débuté samedi 27 novembre jusqu'au 2 décembre 2021 dans un format hybride, mêlant des éléments présentiels et numériques.

Le grand public a suivi la Biennale en direct du 27 et ce, jusqu' au 30 novembre, tandis que les 1er et 2 décembre seront consacrés aux sessions de partenariats dont l'accès sera restreint.

L'ensemble de l'événement (à l’exception des sessions de partenariats) sera entièrement diffusé sur la « Biennale TV », librement accessible depuis le site web de la Biennale, avec une interprétation disponible en anglais, français, portugais et espagnol.

Cette année, la Biennale a été honoré par la présence de Felix Tshisekedi, chef de l'Etat congolais, plus une centaine de panélistes et de jeunes de toute l'Afrique et de ses diasporas, ainsi que de nombreux représentants, personnalités et partenaires de haut niveau !

CC



Libéré dans une procédure jugée irrégulière selon les sources du dossier, Willy Bakonga, rentrera en prison.

L'ex-ministre de l’EPST a été condamné fin avril à trois ans de prison pour "blanchiment d'argent" et "transfert illicite de capitaux vers l'étranger".

Son fils Joël Bakonga avait été condamné à six mois de prison dans la même affaire.

Les deux hommes avaient été arrêtés à Brazzaville à bord d'un avion en possession de 30.000 dollars, en partance pour Paris puis extradés à Kinshasa. Ils avaient alors été incarcérés à Makala.

Quelques jours avant son arrestation, Willy Bakonga était recherché par le parquet dans le cadre d'une affaire de détournement présumé des fonds destinés à la gratuité de l'Enseignement primaire, mesure phare du quinquennat du président Félix Tshisekedi.

Mais il n’avait pas encore été poursuivi pour cette affaire. 

Notez que Rose Mutombo, la Ministre de la Justice, a écrit le 26 novembre 2021 au Procureur Général près la Cour de Cassation, lui signifiant que le Procureur Général près la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe a transmis au Directeur de la Prison Centrale de Makala, la liste des personnes condamnées par les juridictions de son ressort éligibles à la mesure de grâce en y insérant même celles condamnées par la Cour de Cassation dont Monsieur Willy Bakonga Wilima.

Elle a invité le Procureur Général près la Cour de Cassation à constater ce manquement grave et d’en tirer les conséquences qui s’imposent à l’endroit de son auteur conformément aux dispositions légales en la matière et au statut des Magistrats en vigueur. 

La ministre de la justice a insisté que « les personnes condamnées par la Cour de Cassation doivent être ramenées dans l’état où elles étaient, avant sa lettre, à la Prison Centrale de Makala. »

Job KAKULE 



Le Chef du Protocole et des Relations publiques de la maison civile du Chef del'Etat, Alpha Ntumba Katala ainsi que cinq de ses six enfants sont morts calcinés dans un incendie qui s'est produit aux petites heures du matin de ce samedi 27 novembre.

Ce drame a lieu dans son domicile sur l’avenue Nzadi, dans la commune de Ngaba (Ouest de Kinshasa).

L’information est confirmée par le chargé de communication de la maison civile.

Selon des témoins, seules sont en vie l’épouse et sa fille qui avaient passé nuit pour la prière à la paroisse catholique Saint Laurent, non loin de leur domicile.

Les enquêtes sont diligentées pour élucider les causes de cet incendie, annoncent-t-on.

radiookapi.net/CC



Mon ami qui sait tout a toujours été fasciné par le dessin du serpent se mordant la queue. Il le nomme Ouroboros. Il s’agit d’un mot en grec ancien. Ce symbole représente le cycle éternel de la nature dans les mythologies anciennes. En langage courant et non ésotérique, ce mot signifie tout simplement un cercle vicieux sans fin.

C’est le cas de la corruption et des détournements de fonds publics dans notre pays convoité par tous les pays voisins et la Chine.

L’enquête  dénommée Congo Hold-up choque depuis le début de sa publication le vendredi 19 novembre. Dix-neuf médias  et cinq ONG ont enquêté sur tout le monde.  On y apprend le rôle central dans le pillage systématique de l’Etat joué par la filiale congolaise de la BGFI BANK. Enfer et damnation !

D’après les auteurs du  rapport,  l’enquête sur les malversations financières est à  publier durant trois semaines. Elle porte sur ceux qui  sont orphelins du pouvoir comme sur ceux qui sont au pouvoir actuellement.

Notons que le Secrétaire permanent du PPRD, Emmanuel Ramazani Shadary, qualifie de microbes politiques les tenants actuels du pouvoir. Peut-être parce qu’ils n’ont pas encore la dextérité nécessaire dans l’art de croiser le fer avec la caisse de l’Etat. Bref, passons !

Ceci expliquant cela, les sociétés gravitant autour de Joseph Kabila, ancien Commandant suprême des Forces armées de la République démocratique du Congo et de la Police nationale congolaise, sont clouées au pilori par les enquêteurs.

Il s’avère que 138 millions de dollars ont été savamment subtilisés du Trésor public pour financer ces sociétés du clan Kabila. Une véritable saga !

D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, Kabila a mis le pays en coupes réglées. Il est aujourd’hui assis sur une montagne de sous volés au peuple congolais. Il a placé ce magot dans l’immobilier, les mines, le transport terrestre et maritime, les ports, le gaz, le commerce et industrie des denrées alimentaires, les banques, l’agriculture, les divertissements et la restauration.

Comme si cela ne suffisait pas, il s’est accaparé de la résidence officielle dans laquelle il vivait en tant que Chef de l’Etat ainsi que des maisons aux alentours. Sans doute pour ne pas avoir de voisin. Sapristi !

Sa résidence était composée des résidences officielles du Président de l’Assemblée nationale et du Premier ministre. Deux maisons de l’Etat qui étaient côte à côte. Quelle boulimie !

Kabila, le principal concerné, demeure toujours silencieux. Évidemment, on ne parle pas la bouche pleine. Malgré cette razzia, ses partisans affirment que les Occidentaux en veulent à sa peau parce qu’il a promulgué le nouveau code minier, qu’il est nationaliste, et tutti quanti.

La main sur le cœur, ils clament que toutes ces informations dénotent un besoin manifeste de nuire. Pour eux, personne n’a fait de razzia sur la caisse de l’Etat. Enfer et damnation !

Les ventriotes du FCC (Front commun pour le changement) rêvent d’un retour au pouvoir de Kabila. Non pour redresser le pays mais pour multiplier femmes, carrosses et villas. Stupeur et tremblements !

Rien d’étonnant dès lors qu’il martèlent que les Occidentaux veulent l’empêcher de rentrer au pouvoir alors que la populace le réclame à cor et à cri. On peut toujours rêver. C’est peut-être un rêve de courte durée.

Dès le 20 novembre, la ministre de la Justice a ordonné au procureur général près la Cour de cassation d’ouvrir une instruction judiciaire et d’engager, le cas échéant, des poursuites judiciaires.

Attendons donc la suite avec beaucoup de patience.  On dit chez nous que si ton lit bouge et fait une bosse, c’est qu’il y a un singe dedans.

 GML



L’Assemblée Générale extraordinaire de la Confédération Africaine de Football réunie au Caire en Egypte a décidé ce vendredi de reporter le tirage au sort des barrages des éliminatoires de la Coupe du monde. 

Le tirage au sort des éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA en Afrique a été reporté. Prévu initialement le 18 décembre 2021, il sera désormais effectué le 26 janvier 2022. Le classement de janvier 2022 sera utilisé pour établir les pots pour le tirage au sort.

Les cinq meilleures équipes classées au moment du tirage au sort seront têtes de série et seront jumelées contre les cinq autres pays.

L’Algérie, le Cameroun, le Nigeria, le Ghana, la RD Congo, le Sénégal, le Maroc, la Tunisie, l’Egypte et le Mali sont les dix pays qualifiés à l’issu de la phase de poule. 

Dans la foulée, l’on annonce l’organisation de la Supercoupe de la CAF au Qatar en février 2022. Elle opposera Al Ahly d’Égypte (vainqueur de la ligue des champions) et le Raja Club Athletic du Maroc ( vainqueur de la Coupe de la CAF).

Jacques PEKEMSI



Le ministère des laïcs protestants (MILAPRO) et le Conseil de l'apostolat des laïcs catholiques du Congo (CALCC) rapportent leur manifestation prévue ce samedi. Dans une brève annonce, ils expliquent c’est suite à la pluie qui s’est abattue sur la ville de Kinshasa. 

« Suite à la persistance de la pluie sur toute l’étendue de la ville ,le CALCC-MILAPRO reportent la marche de ce jour à une date ultérieure. Merci pour la mobilisation des forces sociales et politiques », a dit Hervé Diakiese.

Et d’ajouter:

« La lutte continue.Suite à la persistance de la pluie sur toute l’étendue de la ville ,le CALCC-MILAPRO reportent la marche de ce jour à une date ultérieure. Merci pour la mobilisation des forces sociales et politiques. La lutte continue ».

La Police s’était déjà mobilisée le long de certaines artères de Kinshasa pour empêcher d’éventuels débordements.

La veille, le gouverneur de Kinshasa Gentiny Ngobila avait pris acte de l'organisation de la marche. La décision avait été prise au cours d'une séance de travail avec les organisateurs. 

Le lundi 22 novembre dernier, les mêmes structures avaient tenté, en dépit de l’interdiction de la ville, de tenir un sit-in devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). 

Mais les observateurs ont remarqué des indices indiquant la baisse de tension entre le pouvoir et les organisateurs des marches.

D'abord la visite des chefs des corps des institutions à l'archevêque de Kinshasa, mardi 23 novembre, pour aplanir l'opposition de l'église catholique contre la mise en place du bureau de la centrale électorale.

Puis les mêmes acteurs des institutions se sont rendus au siège de l'ECC, jeudi 25 novembre, où les divergences sur la désignation des animateurs de la ceni était au centre de leur discussion.

Enfin le chef de l'Etat a reçu en audience, vendredi 26 novembre, les princes de l'église catholique à l'issue de laquelle Mgr Marcel Utembi a déclaré que son organisation était prête pour collaborer avec le pouvoir pour des élections apaisées.

Tous ces signes indiquaient l'apaisement de la tension.

actualite.cd/CC



La Confédération africaine de football association (CAF) a demandé le report de l’Assemblée générale élective de la Fédération congolaise de football association prévue ce 28 novembre jusqu’à nouvel ordre.

Pas des reformes structurelles, pas d’élections à la Fédération congolaise de football association (FECOFA). C’est en tout cas ce qui a poussé la CAF à annuler les élections prévues ce 28 novembre.

L’instance du football africain donne parmi les préalables avant la tenue de ces élections le changement des textes de la FECOFA qui, de l’avis presque général, ne s’adaptent plus aux défis actuels du football en rapport avec la bonne gouvernance prônée par la FIFA et la CAF.

Il faudrait aussi des textes pour pallier aux dysfonctionnements et à la situation financière actuels de la FECOFA, par de nouvelles stratégies marketings.

La CAF et la FIFA sont disposées à accompagner la FECOFA dans ces réformes indispensables. Pour cela, le comité intérimaire de la FECOFA est convié à une réunion le 2 décembre au Caire.

Les nouvelles élections à la tête de la FECOFA devaient permettre d’élire le successeur de Constant Omari qui a démissionné en juin dernier de son poste après 18 ans de gouvernance.

Socrate Nsimba



La Fédération internationale de football association (FIFA) a décidé d’introduire l’utilisation de l’arbitrage vidéo lors des barrages de la Coupe du monde qui auront lieu en mars prochain.

Neuf des dix pays africains qualifiés pour le tour des barrages des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 vont connaître pour la première fois dans leurs stades des cabines d’arbitrage vidéo (VAR). Seul le Maroc parmi les dix nations qualifiées utilise cette nouvelle technologie dans le football.

La VAR exigeant des défis technologiques importants, la CAF est prête à financer les fédérations pour la concrétisation de cette décision.

Lors de ces doubles confrontations décisives pour la qualification à la phase finale de la Coupe du monde, l’arbitrale, parfois décriée en Afrique face à ces enjeux, sera un élément capital à surveiller pour ne pas assister à des matches truqués.

Qualifiée, la RDC attend connaître son adversaire de ces barrages lors du tirage au sort prévu le 18 décembre prochain.

Socrate Nsimba



La deuxième exposition-vente dénommée « Tala tala », qui rentre dans le cadre des activités de la première édition de Kinshasa Design Week (Kindeswe), se clôture le 30 novembre prochain. Vernie le 28 octobre dernier à l’Institut Français de Kinshasa, cette exposition mettra fin à ce salon international du design mobilier et textile qui a commencé une semaine plus tôt. Sont exposés, du mardi au samedi, des matériels mobiliers, des tables, des chaises, des outils d’ornement, des tissus, et bien d’autres, des artistes congolais et étrangers.

Cette première édition de la semaine du design de Kinshasa a pour thème « Entrepreneuriat créatif ». Une dizaine d’artistes designers dont 13 artistes Congolais ont participé à cette deuxième exposition. Entre autres Fifi Kikangala, Jean-Alain Masela, Chance Kalala, Eddy Masumbuko ou encore le collectif Céda project. Certains participants prennent part après avoir répondu à un appel à candidature qui a été lancé à l’intention des artistes ou groupes de designers désirant exposer.

« Nous voulons montrer la diversité de la création au niveau du design mobilier et textile. Notre désir est de montrer aux Congolais et aux étrangers la particularité des designers congolais. Il y aussi des designers suédois, une pièce d’un allemand et deux projets des Congolais de la diaspora belge et japonaise. Nous voulons que les Congolais visitent cette diversité, ce qui leur permettrait de comprendre qu’ils peuvent avoir des designs dans leurs maisons », a dit à ACTUALITÉ.CD, Jean-Jacques Tankwey, l’initiateur du projet.

La première exposition « Tala tala » (miroir en Lingala) a eu lieu à l’académie des beaux-arts du 20 au 27 octobre dernier. C’est dans le cadre de la première édition du salon international du design mobilier et textile dénommé « Kinshasa Design Week », qui a ouvert ses portes le 21 octobre. Il aura connu des phases de partage d’expérience entre chercheurs, artisans et autres sur la force et l’impact du tissu africain, le relèvement de l’équivoque sur les tissus pagne, le plastique dans le quotidien et son imposition sociétale.

Une autre phase a consisté à un moment de rencontre, d’échange, de discussion entre tous les acteurs de l’économie créative du design congolais et étrangers. Un séminaire de partage d'expérience entre les enseignants des écoles de design de Kinshasa et les designers locaux et étrangers a également eu lieu au cours de cette édition.

Emmanuel Kuzamba



Les présidents de deux chambres du Parlement Christophe Mboso et Modeste Bahati Lukwebo, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde ainsi le conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, François Beya ont été reçus ce jeudi 25 novembre 2021 à la Cathédrale du Centenaire par André Bokundoa-Bo-Likabe, président et représentant légal de l’Eglise du Christ au Congo (ECC). 

D'après l'église du Christ au Congo, il était question au cours de cette rencontre d'aplanir les divergences dont celle relative à la Commission électorale nationale indépendante.

"Par son Président National, le Rev. Dr André-Gédéon Bokundoa, l'ECC se dit honorée d'avoir reçu les Représentants des Institutions de la République et réitère toujours son appel au consensus comme mode de gestion de la République", rapporte l'ECC sur son compte Twitter.

Cette rencontre intervient après la « crise » née des contradictions entre les institutions dont l’Assemblée nationale d’une part, et l’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) d’autre part à la suite de la mise en place du bureau de la commission électorale nationale indépendante (CENI) dans un contexte de manque de consensus. L'Église catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) s'étaient opposées à la désignation de Denis Kadima à la tête de la CENI l’estimant proche du pouvoir.

48 heures avant, la délégation de François Beya Kasonga, Christophe Mboso, Modeste Bahati Lukwebo et Christophe Mboso était chez le Cardinal Fridolin Ambongo pour la même raison celle d'aplanir les divergences avec l'église catholique.

Clément MUAMBA

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