L’As Maniema Union reçoit, ce samedi 14 septembre au stade des Martyrs, à Kinshasa le Petro Atletico de Luanda dans le cadre du deuxième tour préliminaire aller de Ligue des champions de la CAF. Un choc des plus attendus pour ce club congolais qui veux écrire son histoire en cette compétition. Il devra gérer ses émotions et doit faire davantage même si les choses se passent mieux pour eux.

Présent lors de la conférence de presse juste avant ce choc, Papy Kimoto a fait savoir que lui et son équipe ne se présenteront pas comme des victimes devant les Angolais, qui sont favoris pour cette rencontre. Ils veulent prendre une belle option avant le match retour.

« On connaît l’adversaire avec ses qualités. C’est une équipe qui a l’habitude de jouer cette compétition chaque année. Mais nous aussi, on veut écrire notre histoire en cette compétition. On ne va pas se présenter en victime expiatoire, encore moins déposer nos armes, mais on va se battre avec toutes nos armes, nos moyens pour essayer de faire un très bon résultat. On a travaillé pendant plusieurs semaines. Les matchs se suivent mais ça ne se ressemblent pas. Nous nous voulons prendre une belle option ici chez nous avant d’aller jouer le match retour », a déclaré Papy Kimoto, entraîneur de Maniema Union en conférence de presse d’avant match.

L'Association Sportive Maniema Union a réussi à se qualifier pour ce deuxième tour préliminaire après avoir remporté la victoire aux tirs au but (4-3) lors du match retour contre Ngezi Platinum au stade des Martyrs. Pour se qualifier pour la première fois en phase des groupes, cette formation doit faire un bon résultat contre Petro Atletico de Luanda, un habitué de la compétition.

Fiston MOKILI



Un élève est mort poignardé par son camarade de classe, mercredi à l’Ecole Madame de Sévigné à Limete (Kinshasa). Les faits ont suscité l’émoi dans l’opinion. Selon des témoignages, le présumé meurtrier a cherché à se venger des moqueries dont il était victime de la part de ses camarades à la suite de la couleur de sa peau.  

Il est 12h ce mercredi 11 septembre. C’est la sortie des classes à l’Ecole Madame de Sevigné.

Sans motif apparent, le jeune Ali, 14 ans révolus, se jette sur Ryan, 12 ans, le poignarde mortellement de deux coups de bistouri à la poitrine et au dos. Ryan s’écroule.

Antoinette, la grand-mère de Ryan, relate les faits tels qu’elle les a entendus du préfet de cette école :

« Nous avons échangé avec le directeur. Il nous a dit qu’il était dehors lorsque cet évènement s’est passé. Quand il est venu, il a vu Rayan en train de pleuré :  ‘Je suis blessé’. Il a été poignardé au dos et sur la poitrine par Ali. Celui-ci a dit : ‘ Vous blaguez trop avec moi. Celui qui osera aujourd’hui mourra’ ».

Un autre élève, qui a voulu stopper Ali, « a été aussi poignardé. Et au moment où je vous parle, il est à l’hôpital de Saint Joseph », poursuit la grand-mère.

Malgré ce drame, l’Ecole a poursuivi ses activités un jour après. Ce qui révolte l’oncle de Ryan :

« L’école est ouverte et on se dit ce quel message qu’il passe. Ça, c’est vraiment dénigrer et minimiser l’acte qui est posé. Quel message il passe à d’autres élèves ? Donc, il a poignardé Ryan et son ami. L’autre enfant est sérieusement malade. Même les enseignants, vraiment ne sont-ils pas parents ? »

Le procès du meurtrier présumé de Ryan s’ouvre ce vendredi au tribunal pour enfants de Limete. Pendant ce temps, un autre élève, victime de cette attaque, est aux urgences à l’hôpital Saint Joseph.

radiookapi.net/CC



Une vidéo relayée sur les réseaux sociaux fait actuellement réagir en République Démocratique du Congo. On y voit un détenu de la prison centrale de Makala témoigner qu’il a été écroué pour une infraction mineure il y a déjà deux ans.

Selon ses dires, cet homme aurait simplement perdu la batterie du véhicule d’un magistrat. Pourtant, il croupit toujours en prison alors que le procès n’a pas encore eu lieu. Plus préocuppant, le ministère public a requis à son encontre une peine de 7 années de prison.

Cette affaire, qui soulève l’indignation, jette une lumière crue sur les dysfonctionnements de la justice congolaise. Les délais de procédure peuvent y être très longs et les peines souvent disproportionnées par rapport aux faits reprochés.
 
A travers le témoignage poignant de ce détenu incarcéré depuis deux ans pour un simple vol de batterie, c’est tout le système judiciaire congolais et les souffrances endurées par les justiciables qui sont dénoncés. L’émotion suscitée sur les réseaux appelle les autorités à agir.
 
Ordi Mande


Le parachèvement des réformes au sein de l'appareil judiciaire de la RDC a figuré parmi les orientations données par le Chef de l'État, Félix Tshisekedi, lors de la première réunion interinstitutionnelle qu'il a présidée jeudi 12 septembre, à la Cité de l'Union africaine.

A en croire, Vital Kamerhe, rapporteur de circonstance, le Chef de l'État a énuméré notamment les conflits, dans le domaine foncier, essentiellement le processus pour l'acquisition des terres, la protection des titres de propriété ainsi que toutes les exécutions faites au niveau des entreprises publiques et privées.

Sur le plan économique, a rajouté Vital Kamerhe, le Chef de l’État a réitéré sa «détermination de voir notre économie décoller, notamment grâce à la baisse du taux directeur de la Banque centrale du Congo (BCC)». 

Concernant le secteur de l'Éducation, le Président Tshisekedi a insisté pour que «la gratuité de l'enseignement de base soit totalement parachevée», a rapporté le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, à l'issue de la réunion inter institutionnelle, jeudi, à Kinshasa.

Grevisse Tekilazaya 



Contrairement aux habitudes, la réunion du CCE-Comité de Conjoncture Économique- s'est tenue à la Primature, jeudi 12 septembre 2024, sous la direction de la Première Ministre Judith Suminwa afin d'examiner la situation économique du pays. 

L'observation de la consolidation du cadre macroéconomique et du renforcement des méthodes pour la lutte contre la corruption au pays ont constitué les points essentiels abordés au cours de cette séance de travail.

Le Gouvernement note la baisse de l'inflation et la consolidation du franc congolais, et affirme, en outre, continuer sa praxis pour favoriser les investissements au pays.

"Nous avons constaté que l’inflation continue à baisser pour la quatrième semaine consécutive mais il y a toujours aussi le franc congolais qui se consolide. À côté de ça, il y a la nouvelle sur la croissance qui s’affirme autour de 6%. Ce qui est une bonne nouvelle. Nous continuons les efforts essentiellement sur la discipline budgétaire mais aussi sur les grandes questions d’encadrement structurel, notamment la diversification et le plan quinquennal des infrastructures. L’objectif est de permettre au pays d’avoir un environnement encore plus susceptible de favoriser les investissements dont nous avons besoin pour notre développement", a déclaré Guylain Nyembo, Vice-Premier ministre, ministre du Plan et de la Coordination de l'aide au développement. 

La question autour de la contre la corruption et les malversations financières ont été également abordée.Pour ce faire, il a été dit que cette question fait partie des axes phares du Programme d'Actions du Gouvernement Suminwa, qui tire à son tour sa source des travaux du Plan national stratégique de développement. C'est ce qui explique le renforcement de la lutte contre la fraude au niveau des frontières. 

"La lutte contre la corruption fait partie de la stratégie de mobilisation des fonds dans notre Plan national stratégique de développement. Nous avons encore parlé de la grande question des fraudes dans nos frontières. Il s’agit d’un grand chapitre que nous allons attaquer. Nous allons continuer à repousser la fraude pour nous permettre de poursuivre sur notre lancée", a rapporté Guylain Nyembo. 

Par ailleurs, le Gouvernement peaufine une nouvelle feuille de route pour mener des réformes afin d’améliorer le climat des affaires. 

"Sur le climat des affaires, il y a une nouvelle feuille de route en phase de finalisation. Ça viendra renforcer toutes les mesures qui vont permettre au pays de continuer sa marche vers le développement", a conclu Guylain Nyembo.

Il est à noter que depuis l'avènement du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à la tête du pays, la RDC s’est résolument engagée dans un vaste processus d’assainissement de son environnement des affaires, à travers la mise en œuvre des réformes touchant à tous les secteurs de la vie économique, avec comme objectifs de réduire, simplifier et rendre transparents les procédures, délais et coûts des opérations administratives.

Serge Mavungu 



Monseigneur Donatien Nshole a effectué une descente sur terrain, pour palper du doigt la situation d'une école des frères chrétiens catholiques, à Kinshasa, qui continue à être dans le viseur de ses spoliateurs, malgré les décisions et arrêts de justice.

Le prélat catholique a dénoncé, sur le champs, ce qu'il qualifie de barbarie érigée comme mode de gestion. Face à cette situation, Monseigneur Donatien Nshole a réaffirmé tout son soutien au ministre de la Justice, Constant Mutamba, pour la dynamique qu'il est en train de mettre en place dans la politique judiciaire du pays.

"Je déplore tout ceux qui veulent le décourager et décourager son travail. Dans la mesure où ce ministre continuera à travailler dans le respect des procédures, pour faire respecter le droit, je crois que c'est ce qu'il faut pour ce pays", a-t-il déclaré.

Et de poursuivre : "Nous sommes dans la capitale. Et le plus grave est que nous sommes allés en Justice. Le Tribunal de Grande instance a décidé de suspendre les travaux avant de dire le droit. Nous sommes allés à la Cour d'appel, la Cour d'appel a confirmé la décision. Mais quelqu'un ou une coterie des gens se croient au-dessus de la loi et obtiennent, je ne sais pas de quelle façon, des agents de l'ordre officiel pour intimider ".

Visiblement choqué par ses observations et certains comportements sur terrain, Monseigneur Donation Nshole a dénoncé tous ceux qui travaillent à l'encontre de l'état de droit tant prôné par le Président de la République. "Le pouvoir n'est pas éternel", a-t-il lâché.

Il a, par ailleurs, fait observer que même si l'école appartenait à l'État, puisque le sol et le sous-sol appartiennent à l'État, il y a des procédures à suivre. 

A noter que le vice-ministre de l'Éducation nationale était également présent sur le lieu.

Fadi Lendo 



L'artiste musicien congolais, Héritier Wata, continue à recevoir des messages d'encouragement venant de ses collègues, pour son méga concert prévu samedi 21 septembre 2024, à la Seine Musicale de Paris, en France. Près de 7.000 spectateurs sont attendus à cette prestation.

Le tout dernier à le poster sur sa page Facebook, c'est Innoss'b. Ce dernier a demandé aux mélomanes de la bonne musique d'assiéger cette salle mythique de l'Hexagone, pour donner la force à celui qu'on appelle affectueusement "La Pulga".

Plusieurs autres figures emblématiques de la chanson congolaise ont également apporté, bien avant, leur soutien au natif de Kinshasa, pour ce grand événement . Il s'agit, entre autres, de Werrason, JB Mpiana, Koffi Olomide, Félix Wazekwa, Gaz Mawete, Hugues But na Filet, et Robinio Mundibu.

Il est à noter qu'au cours de cette méga production, Héritier Wata va essentiellement chanter les morceaux de son dernier album "Chemin de la Gloire", tels que DL, Vacances, Baron, Mayi Mayi, Adopho, Makambu ya monde, Queen Lina, Balle perdue, de la République, Vase d'honneur, Lelisa nga, Simba, Sepelisa Mboka, Citoyen du monde, Gagneur d'âme, Irremplaçable, Rombox et Novelas.

L'ancien protégé de Werrason va ainsi signer son grand retour sur la scène musicale française, après sa production manquée du 15 juillet 2017, à l'Olympia de Paris. Malgré ce raté, Héritier Wata avait livré quelques petits concerts en France, notamment le 06 mai 2023, à l'Alliance de Saint-Étienne.

Gratis Makabi



Onze jours après son arrestation à Kinshasa par des agents se réclamant de l'ANR -Agence nationale des Renseignements-, l'avocat du collectif de l'opposant Seth Kikuni, Ramazani Shabani, déplore le fait que son client n'a, jusqu'à présent, été en contact avec sa famille ni même ses avocats, malgré son état de santé.

Cependant, la nouvelle de la mort du président du parti politique "PISTE", avance-t-il, n'a pas été confirmée. Toutefois, sa famille émet ses craintes sur sa vie, au regard de quelques pratiques physiques et chimiques qui seraient exercées sur lui pendant sa détention.

L'avocat du collectif de Seth Kikuni a révélé, en outre, que face à cette situation, la famille n'exclut pas la possibilité de saisir la justice tant nationale qu'internationale contre les responsables de l'ANR, pour séquestration et arrestation arbitraire de ce dernier.

Il convient de rappeler que l'opposant Seth Kikuni a été arrêté le lundi 2 septembre, à Kinshasa, par des agents se réclamant de l'ANR -Agence nationale des Renseignements-. Les causes de son interpellation ne sont pas encore connues du grand public. Ses deux collaborateurs, Roger Lumbambula et Gabriel Musafiri, arrêtés le même jour avec lui, seraient déjà libérés.

Fadi Lendo 

 


Le vice-Premier ministre et ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba a plaidé, mardi 10 septembre, pour le financement des Petites et moyennes entreprises (PME), évoluant en milieux ruraux du pays.

Il a mené ce plaidoyer à la 17ème Conférence annuelle des banquiers et des financiers qui se tient à Abuja (Nigeria), où il représente le chef de l’Etat :

« Notre économie est encore en cours de formalisation et l'accès aux services bancaires reste limité, notamment dans les zones rurales. Le secteur informel domine encore largement, ce qui rend difficile pour de nombreuses petites entreprises d'accéder aux financements nécessaires à leur croissance ».

Pour lui, la coopération entre Kinshasa et Abuja permettra de relever les défis de l’élargissement de l’accès aux services financiers et l’inclusion bancaire surtout en milieux ruraux.

« Le message du Chef de l’Etat que j’ai délivré est celui d’un appel à la collaboration et au partenariat entre le Nigéria et la RDC. Comme vous le savez, nous avons en RDC la présence de plus de cinq banques nigérianes. Ce pays frère a mis en place un système financier national solide avec des banques locales qui sont compétitives sur le plan international. La RDC a donc beaucoup à apprendre du Nigéria, notamment dans le domaine comme celui de l’inclusion financière parce que le taux d’accessibilité au service financier est trop faible en RDC», a fait remarquer Daniel Mukoko.

Le ministre de l’Economie s’est réjoui de constater que le Nigéria a déjà développé des produits, des instruments qui lui permettent de faire accéder les populations les plus reculées aux services financiers.

La 17ème édition de la Conférence annuelle des banquiers et des financiers est placée sous le thème: les stratégies de reprise et le développement en Afrique.

« Ce thème ne s’adresse pas seulement au Nigéria, mais à toutes les nations africaines, y compris la République Démocratique du Congo, alors que nous nous efforçons d’accélérer la croissance économique, de renforcer nos institutions et d’améliorer le bien-être de nos populations. Au cours de ces deux dernières décennies, de nombreux pays africains, dont le Nigéria et la RDC, ont connu une croissance économique significative, souvent soutenue par des ressources naturelles, des industries émergentes et la résilience de nos peuples », a noté Daniel Mukoko.

Pour lui, une Afrique plus connectée, prospère et compétitive sur le plan mondial, passe par la diversification de l’économie.  

« Les réalités de l’économie mondiale nous rappellent que cette croissance doit être plus inclusive et durable. L’impact des chocs externes, tels que les fluctuations des prix des matières premières, les pandémies et les tensions géopolitiques, a démontré la nécessité pour les économies africaines de se diversifier, de créer de la valeur à l’intérieur de nos frontières et d’autonomiser nos marchés domestiques », a conseillé Daniel Mukoko.

Il est important, ajoute M. Mukoko, d’explorer les voies par lesquelles la collaboration entre les pays et les industries, notamment le secteur bancaire, pour favoriser une prospérité mutuelle.

« Notre pays est riche en ressources naturelles, y compris des minerais critiques pour les industries mondiales, mais le plein potentiel de notre économie reste à exploiter. C’est pourquoi nous nous concentrons sur une stratégie visant à diversifier notre économie, à industrialiser des secteurs clés et à créer les conditions nécessaires à une croissance soutenue et à la création d’emplois », a-t-il ajouté.

radiookapi.net/CC



À moins de deux mois de l’élection présidentielle américaine, les deux candidats, Kamala Harris et Donald Trump, se sont retrouvés face à face pour un débat télévisé, mardi 10 septembre. Une joute verbale offensive durant laquelle deux visions bien différentes de l’Amérique se sont opposées. Kamala Harris semble avoir dominé l'échange et a mis au défi son rival républicain de débattre une deuxième fois.

Au cours d’un débat télévisé aux enjeux importants pour la présidentielle américaine et le pays, Kamala Harris et Donald Trump ont durement ferraillé, s'accusant mutuellement de mentir et opposant leurs visions de l'Amérique à moins de deux mois d'une élection présidentielle d’ores et déjà historique. 

Peu après la fin de cette première confrontation à Philadelphie, Kamala Harris a mis au défi son rival républicain Donald Trump de débattre une deuxième fois, selon un communiqué de son équipe de campagne. Critiquant la performance de l'ancien président, l'équipe de campagne de Harris a assuré : « La vice-présidente est prête pour un deuxième débat. Donald Trump l'est-il ? » 

Donald Trump a assuré de son côté n'avoir jamais aussi bien débattu, accusant également les modérateurs de parti pris. « J'ai pensé que c'était mon meilleur débat [...], d'autant plus que c'était à trois contre un ! », a assuré sur sa plate-forme Truth Social le candidat républicain, qui a participé mardi à son septième débat présidentiel.

Ce fut la première rencontre et possiblement la dernière entre la démocrate et le républicain qui briguent la présidence des États-Unis. Car malgré le défi lancé par Kamala Harris, aucun autre débat n'est pour l'instant prévu. Et celui-ci ne fut pas une rencontre des plus cordiales. 

Dès le début, Kamala Harris s'est imposée et a établi un rapport de forces qui lui était favorable : elle a forcé Donald Trump à lui serrer la main, malgré l'évitement du candidat républicain.

Très vite, le ton est monté. La vice-présidente s'est montrée à l’offensive pendant ces quatre-vingt-dix minutes de débat, rapporte notre correspondant à Miami, David Thomson. Donald Trump est tombé dans tous ses pièges et s’est énervé quand Kamala Harris s'est moquée de la taille de ses meetings et a eu du mal à rester concentré sur ses réponses.

Elle est marxiste, tout le monde sait qu'elle est marxiste. Son père est un professeur marxiste. Un économiste et il lui a bien enseigné, mais quand vous regardez ce qu'elle a fait à notre pays et quand vous regardez ces millions de personnes qui affluent dans notre pays chaque mois, je crois qu'il y en a 21 millions, pas les 15 que les gens disent (...) c’est plus que l'État de New York, et regardez ce qu'ils font à notre pays, ce sont des criminels.

 

« Le taux de chômage le plus important depuis la Grande Dépression »

Dès les premières prises de parole, les deux candidats se sont écharpés sur la situation économique du pays. « Donald Trump nous a laissé le taux de chômage le plus important depuis la Grande Dépression », a déclaré la vice-présidente démocrate à propos du mandat de l'ancien président républicain, de janvier 2017 à janvier 2021, estimant que l’administration Biden, durant son mandat, a « nettoyé le bazar qu'a mis Donald Trump ». S’adressant au peuple américain, elle a déclaré que « Donald Trump n’a aucun projet pour vous ».

Donald Trump nous a légué le pire taux de chômage depuis la Grande Dépression. Donald Trump nous a légué la pire épidémie de santé publique depuis un siècle. Donald Trump nous a légué la pire attaque contre notre démocratie depuis la guerre de sécession.

De son côté, l’ancien président américain a choisi le thème de l'inflation pour porter les premiers coups. Selon lui, la persistance de celle-ci, sous l'administration du président démocrate Joe Biden, est un « désastre » pour la population. Avant de basculer rapidement sur son principal thème de campagne, l'immigration ; Trump a avancé être le seul à pouvoir faire face à la Chine, contrairement à son adversaire, une « marxiste ».

Immigration et fausses informations

Et c’est l’air grave, le visage fermé et le regard braqué vers la caméra, sans jamais regarder son adversaire, que Donald Trump a accusé sa rivale de vouloir « ouvrir les vannes de l’immigration ». Selon lui, la politique migratoire de sa rivale provoquera une « troisième guerre mondiale ».

Et comme à son habitude, l’ex-président n’a pas hésité à user de fausses informations pour faire valoir son point de vue. Ainsi, il a repris l'accusation mensongère de son camp selon laquelle des migrants haïtiens mangent « des chats et des chiens » dans une ville de l'Ohio (nord-est). « À Springfield, [...] ils mangent les animaux de compagnie des habitants. C'est ce qui se passe dans notre pays », a déclaré le candidat républicain. Répondant à ces fausses informations, Kamala Harris a parfois eu du mal à réprimer un sourire moqueur.

 RFI/CC

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