La CENCO -Conférence épiscopale nationale du Congo- dénonce une manipulation, au travers des images, sur un prétendu soutien de Monseigneur Andriy Yevchuk, chargé d'affaires ai de la Nonciature apostolique en RDC, à Christian Malanga, chef de file des assaillants tué lors d'un coup d'état déjoué dimanche dernier au Congo-Kinshasa.

Dans son message publié ce mercredi, les évêques catholiques évoquent une mauvaise identification de Mgr Andriy Yevchuk dans les photos relayées sur la toile.

"En effet, l'examen attentif des photos, du reste mises à disposition par la Présidence de la République, montre qu'il s'agit de deux personnes différentes. En outre, le Chargé d'Affaires est parfaitement bien connu des autorités et pareille identification relève du non-sens", peut-on lire dans le communiqué.

Par ailleurs, les prélats catholiques démentent l'attribution du soi-disant << Ordre des Saints Pierre et Paul >> ou du prétendu << État des Saints Pierre et Paul >> à l'Église catholique comme l'affirment certaines personnes dans les vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux. 

"Certaines sources associent M. Christian Malanga à l' Église catholique, sur base de certaines photos et vidéos, prises probablement en 2017, que l'intéressé lui-même ou ses proches auraient publiées, ces dernières années, sur lesquelles on l'aperçoit avec des soi-disant membres de la Hiérarchie catholique, qui, au nom des institutions ecclésiales, auraient apporté un soutien à sa personne et à ses prétentions absurdes", écrivent les évêques.

En sus, la CENCO souligne que Monsieur l'Abbé Mandio Akuma, qui apparaît dans certaines vidéos, abusivement appelé Monseigneur, est un prêtre de Lisala qui vit en électron libre, en Italie, depuis plusieurs années.

L'Église catholique en République démocratique du Congo invite l'ensemble de la population à ne pas se laisser induire en erreur par des informations malveillantes, à demeurer plutôt dans l'unité et dans la prière, en vue de la paix et du bien de tous les Congolais.

Grevisse Tekilazaya



L'artiste chanteur Jossart Nyoka Longo M'vula, patron de Zaïko Langa Langa, a bénéficié du prix "Rumba Prize" lui décerné en guise de reconnaissance pour l'ensemble de sa carrière musicale entamée il y a de cela 55 ans sans discontinue.Cette cérémonie a eu lieu à la salle des milices de l'Hôtel de ville de Bruxelles, en Belgique, le 22 mars 2024.

Devant la presse et les invités, Jossart Nyoka Longo a remercié les autorités communales de de Bruxelles, l'Échevine Lydia Mutyebele, Abel Pulusi et Mélanie Nioka pour leurs conseils judicieux et pour la rédaction du projet. 

"Je remercie également TVC MEDICAL, Change asbl et Mapendano, pour le partenariat dans différents projets", a déclaré le patron de Zaïko Langa Langa.

À en croire les auteurs de ce projet, "Rumba Prize" est un projet qui a vocation de concourir à la valorisation des artistes musiciens de la Rumba congolaise, qui excellent et rayonnent. C'est une ovation subtile en témoignage de leurs contributions indélébiles. Il se décline comme une célébration de l'excellence, un hommage aux musiciens émérites. il est donc destiné aux musiciens dont le talent, l'ingéniosité, l'implication, le dévouement ou un autre apport majeur, a rendu un service bénéfique et hissé haut l'étendard de la Rumba congolaise.

Pour rappel, Jossart Nyoka Longo et Zaïko Langa Langa ont électrisé la salle de spectacle Madeleine à Bruxelles, le dimanche 19 mai 2024. Un concert réussi comme, en témoignent les images balancées sur les réseaux sociaux.

L'occasion faisant bien son larron, Jossart Nyoka Longo a, au cours de cette prestation, annoncé l'enregistrement d'un nouvel opus à partir de Bruxelles.

"Nous allons entrer au studio ici sur place, pour enregistrer notre nouvel album", a-t-il dit.

Serge Mavungu 



Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken a, au nom de son pays, condamné les attaques meurtrières du dimanche 19 mai ayant visé la résidence de Vital Kamerhe et le Palais de la Nation.

Il l’a dit le mercredi 22 mai lors d’un entretien téléphonique avec le Président Félix-Antoine Tshisekedi.

« Les Etats-Unis ont promis d’apporter leur collaboration aux autorités congolaises au sujet de la participation des présumés citoyens américains », a fait savoir le Secrétaire d’État américain, dans les propos repris par la présidence congolaise.

La situation dans l’Est de la RDC et les relations bilatérales ont aussi été au cœur des discussions.

Le secrétaire d’Etat américain a assuré le Chef de l’État du soutien de son pays au Processus de Luanda. Il a réitéré la condamnation des attaques à la bombe perpétrées, le 3 mai dernier, par le M23 dans les camps des réfugiés de Mugunga, Lushagala à Goma.

radiookapi.net/CC



Le nouveau bureau de l’Assemblée nationale, installée ce jeudi 23 mai, devrait prioritairement s’occuper du contrôle parlementaire et de l’amélioration des conditions de vie de la population congolaise, ont estimé certains députés nationaux interrogés par Radio Okapi. Ces élus du peuple saluent la mise en place de ce bureau et affirment être impatients de s’occuper des problèmes de la population.

L’élu de Faradje, Etienne Andrito, recommande au bureau de faire du contrôle parlementaire la priorité de cette législature afin d’améliorer la gouvernance publique du pays. 

Satisfait de l’élection de Vital Kamerhe président de son parti, Etienne Andrito souhaite que ce Parlement contribue en priorité à l’amélioration des conditions de vie des Congolais. 

« Notre pays a énormément des problèmes. Le bureau définitif doit nous faciliter pour que tous les moyens de contrôle soient activés ; qu’ils aient des enquêtes parlementaires. C’est l’Assemblée nationale qui doit aider le Gouvernement à travailler comme exécutif en faveur de la population », a recommandé M. Andrito.

En réaction, Jacques Djoli, élu rapporteur, rassure que le bureau va examiner les matières susceptibles à apporter des réponses aux problèmes de la population tout en renforçant la gouvernance participative.

« L’opinion a l’impression que les députés ne s’occupent pas de la sécurité, de l’eau, de l’électricité, de l’état des routes, … il faut donc résoudre ce paradoxe pour amener les vrais problèmes de la société au niveau du Parlement. Il faut renforcer la démocratie participative », a fait remarquer Jacques Djoli.

Parmi les priorités du bureau définitif de l’Assemblée nationale, il y a aussi l’investiture du Gouvernement, la mise en place des commissions permanentes et le contrôle Parlementaire.

radiookapi.net/CC



Les Léopards de moins de 20 ans de la RDC ont perdu (0-2), face aux Lions de l'Atlas du Maroc lors d’un match de préparation pour les éliminatoires de la CAN U20 disputé ce mercredi 22 mai au Complexe Mohammed VI de Football à Salé.

Malgré le beau visage des Congolais, le Marocain a dominé cette belle confrontation. Ces deux buts ont été encaissés par les hommes de Guy Bukasa en première mi-temps. Adam Boayar a ouvert le score dès la 6e minute, avant que son coéquipier corse le score à la 43e minute.

Les Léopards U20, qui vont affronter cette même sélection le 25 de ce mois, auront la possibilité de prendre leur revanche. Ce sera leur deuxième sortie depuis le début de ce stage, qui a commencé dimanche dernier.

Fiston MOKILI



La députée Chimène Polipoli est élue , dans nuit du mercredi au jeudi, Questeure du Bureau définitif de l’Assemblée nationale.

Sur les 407 votants, 375 ont voté pour et 32 bulletins nuls.

Candidate unique, elle avait remplacé , Serge Bahati qui était sur la première liste du ticket du Présidium qui a été sévèrement  contestée par les députés.

Élue de Malemba Nkulu pour le compte de l’AFDC-A,  Chimène Polipoli remplace Angel Tabu Makusi de Djugu en Ituri en poste depuis février 2021.

Berith Yakitenge



Vital Kamerhe est officiellement élu ce mercredi 22 mai président du bureau définitif de l’Assemblée nationale de la RDC. Un poste qu’il a quitté en 2009, sous pression de son ancien parti politique, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD).

Le vote de ce mercredi est en réalité un plébiscite pour Vital Kamerhe, président du parti politique UNC et candidat unique de la majorité parlementaire à ce poste.  L’ancien vice-premier ministre et ministre de l’Economie a bénéficié de 371 voix pour reprendre les commandes de la Chambre basse du Parlement.

Victoire aux primaires

Avant d’être présenté comme candidat unique de l’Union sacrée de la Nation (USN), Vital Kamerhe a fait face à la concurrence. Pour départager les différents prétendants, le présidium de l’Union sacrée de la Nation a proposé des primaires.

Vital Kamerhe sera désigné le 23 avril candidat de l’USN au poste du président du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Il a remporté l’élection primaire organisée par la Majorité afin de départager trois candidats au poste du speaker de la Chambre basse du Parlement.

Le président de l’UNC a raflé 183 voix sur 372 votants, essentiellement députés de l’USN.

Vital Kamerhe avait comme concurrents Modeste Bahati, président sortant du Sénat et Christophe Mboso, président sortant de l'Assemblée nationale.

Il a promis de mettre en avant son engagement pour une transparence accrue dans la gestion des affaires publiques et redorer l’image de l’Assemblée nationale avec des débats vifs et constructifs et des échanges d'arguments solides au Parlement.

Une institution qu’il maîtrise

Vital Kamerhe retrouve une institution qu’il a déjà dirigée entre 2006 et 2009. Ancien proche collaborateur du président Joseph Kabila, Vital Kamerhe a été poussé à la démission de son poste du président de l’Assemblée nationale en 2009. En février de cette année-là, il avait critiqué les opérations militaires conjointes des armées congolaise et rwandaise contre les milices dans l’Est de la RDC. Ses critiques lui avaient valu le désaveu de la majorité présidentielle à laquelle il appartenait.

Des mécanismes seront mis en place pour l’évincer du perchoir. Il va présenter sa démission au cours d’une courte plénière. Sans débat ni vote, sa démission a été acceptée par l’assemblée plénière.

Dans un bref discours, Kamerhe avait fait savoir que son parti politique, le PPRD lui avait écrit pour lui demander de démissionner sans délai à la suite de ses propos tenus sur les ondes de Radio Okapi. Il n’avait pas voulu le faire, disait-il, en dehors de la plénière qui l’avait élu.

Il va, à la suite de cette éviction et crise de confiance, quitter le PPRD et créer, avec d’autres députés, l’Union pour la nation congolaise (UNC), parti dont il est président.

Leader de l’Opposition

Vital Kamerhe va désormais évoluer comme opposant au régime Kabila. Avant les élections de décembre 2018, les ténors de l’opposition se retrouvent à Genève. L’opposition va décider de se trouver un candidat commun pour l’élection présidentielle prévue en décembre. Réunis à Genève sous la facilitation de la fondation Kofi Anan, Felix Tshisekedi n’est pas désigné candidat commun de l’opposition à la surprise de son parti qui appelle aussitôt à rejeter les conclusions de Genève. Martin Fayulu est désigné candidat commun de l’opposition.

De cette situation naitra un rapprochement entre Felix Tshisekedi et Vital Kamerhe, ancien baron du régime Kabila passé lui aussi à l’opposition depuis 2009. C’est alors que Cap vers le changement (CACH), la coalition qui va mener Felix Tshisekedi à la magistrature suprême, verra le jour. Vital Kamerhe sera désigné directeur de cabinet du nouveau Président de la République.

Des déboires judiciaires

Vital Kamerhe lors de la premiere audience la prison centrale de Makala, le 11/05/20. Photo Nana Mbala

Devenu le bras droit du nouveau Chef de l’Etat, il va alors gérer le projet des 100 jours de ce dernier. Mais le 8 avril 2020, il va être placé sous mandat d’arrêt provisoire et conduit à la prison centrale de Makala pour détournement des fonds alloués au projet des 100 jours du Président de la République.

Le parquet cherchait à obtenir de lui notamment les renseignements sur son rôle dans la passation des marchés, la procédure, le décaissement des fonds affectés aux travaux des sauts-de-mouton et des logements sociaux.

Le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe va, dans son verdict, condamner Vital Kamerhe à vingt ans des travaux forcés. Le président de l’UNC sera acquitté en appel. Il va, dans la foulée, intégrer le Gouvernement comme vice-Premier ministre et ministre de l’Economie.

Il échappe à un attentat

Alors qu’il était désigné candidat de l’Union sacrée de la Nation au perchoir de la chambre basse du parlement, Vital Kamerhe a été la cible d’une attaque armée. Sa résidence a été prise d’assaut vers 4h30, le dimanche 19 mai, par un groupe d'hommes armés en tenue militaire.

Deux de ses gardes du corps ont péri dans cette attaque ; son parti, mais aussi les différentes institutions ont condamné cette attaque.

Les enquêtes qui sont en cours détermineront les mobiles des assaillants dont certains ont été interpellés.

De son parcours

Vital Kamerhe, Directeur du cabinet du président Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors de la visite du Secrétaire général de l’ONU le 02/09/2019 à Kinshasa. Radio Okapi/Photo John Bompengo

Vital Kamerhe est né le 4 mars 1959 à Bukavu (Sud-Kivu). Il est porteur d’un diplôme de licence en Sciences économiques de l’Université de Kinshasa et d’une thèse en linguistiques de l’Université Hellenic américaine d’Athènes.

Vital Kamerhe a été plusieurs fois directeur de cabinet, conseiller des ministres sous la deuxième République. Il figure parmi les acteurs qui ont joué un rôle de premier plan, pour le compte du Gouvernement, dans le processus de paix qui a abouti aux accords de Lusaka et à l’accord global et inclusif de Sun City (février 2003).  

Le nouveau président de l’Assemblée nationale a été commissaire général adjoint du Gouvernement chargé des affaires de la MONUC pour des questions politiques, logistiques et finances. Il a été plusieurs fois élu député national.

Vital Kamerhe a été secrétaire général du PPRD, de juin 2004 à septembre 2007.

De sa vision

Vital Kamerhe angle son mandat sur :

  • Les lois impartiales en faveur de la RDC et de son peuple,
  • Le contrôle parlementaire sans complaisance,
  • Démocratie parlementaire agissante,
  • Archivage numérique des résolutions et autres documents relatifs aux activités de la Chambre basse,
  • La police de débats équilibrée.  

radiookapi.net/CC



La députée nationale Dominique Munongo est élue , ce mercredi 22 mai, Rapporteure adjointe de l’Assemblée nationale. 

Élue de Ensemble pour la République, cette députée a battu son collègue Constant Mutamba. 

Sur les 404 votants, 203 députés ont voté pour Dominique Munongo , 187 pour Constant Mutamba et  14 bulletins nuls.

Seul poste réservé à l’opposition, c’est le seul où il y a eu concurrence.

Au sein de l’opposition parlementaire, un PV de conciliation pour confier ce poste à Ensemble pour la République qui a 23 députés. 

Elle remplace Colette Tshomba, élue en février 2021.

actualite.cd/CC



De nombreux militants des partis politiques ont afflué, ce mercredi 22 mai, sur le Palais du peuple, commune de Lingwala, à Kinshasa.
 
Selon un reporter de Radio Okapi, ces membres des organisations politiques disent venir soutenir leurs cadres, candidats aux élections des membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale.
 
Les mêmes sources rapportent qu’ils entonnent des chansons de soutien et scandent des slogans en faveur de leurs candidats.
 
Certains sont habillés en T-shirts frappés d’effigies de leurs leaders et d’autres avec des banderoles et calicots sur lesquelles divers messages sont inscrits.
 
Donc, les environs de l’hémicycle du Palais du peuple connait une ambiance inhabituelle ce mercredi.
 
Au cours de ces élections, seule sur le rapporteur-adjoint qui a un enjeu aussi longtemps qu’elle met aux prises deux candidats de l’opposition.
 
Il s’agit de Dominique Munongo d'Ensemble pour la République et Constat Mutamba du Dynamique des progressistes (DYPRO).
 
A d’autres postes de ce bureau, il y a des candidats uniques.

radiookapi.net/CC



La ville de Kinshasa s’est réveillée dimanche 19 mai sous une incertitude née de la prise d’assaut du palais de la nation et l’attaque de la résidence de Vital Kamerhe, vice-premier ministre de l’économie nationale. Des assaillants ont tenté un coup qui visiblement n’a pas abouti, ce qui a conduit à leur arrestation dans les heures qui ont suivi. Leurs intentions et plans n’étant pas encore bien élucidés, les enquêtes sont en cours.

Parmi les personnes impliquées dans ces événements, il y a Christian Malanga et son fils. Le premier cité est bien connu dans les milieux de la diaspora installée aux États-Unis pour ses prises de parole anti-gouvernementales. Souvent en treillis, il se revendique d’un mouvement appelé “New Zaïre et d’un regroupement qu’il appelle  United Congolese Party (UCP). Il se fait appeler commandant.

La situation est revenue au calme dans l’après-midi de ce même dimanche et plusieurs assaillants ont été saisis, d’autres neutralisés. Les condamnations sont venues de plusieurs parties dont l’Union Africaine, les États-Unis, la Lucha, la Monusco et bien d’autres.

Le Gouvernement congolais a condamné cette tentative de “déstabilisation des Institutions du pays” qui s’est manifestée par une attaque du Palais de la Nation, siège du bureau du Président de la République. Peu avant, rappelle le gouvernement, ils ont également pris d’assaut, à quelques mètres de là, la résidence de Vital Kamerhe. "Deux de nos vaillants policiers commis à la garde de ce dernier sont tombés sur le coup", dénonce le gouvernement.

La peine de mort sera exécutée en cas de condamnation pour participation à un mouvement insurrectionnel.

actualite.cd/CC

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