A partir de ce 1er septembre 2023, les ressortissants de la République démocratique du Congo n’auront plus besoin de se procurer le visa pour se rendre au Kenya.

L’information a été signifiée aux missions kenyanes à l’étranger ainsi qu’à tous les responsables des posts frontaliers depuis le 25 août.

« Le gouvernement du Kenya a retiré la République démocratique du Congo de la Catégorie 2 à Catégorie 1 de la réglementation des visas conformément aux réglementations de la Communauté d’Afrique de l'Est sur la libre circulation des personnes à l’intérieur du territoire des Etats membres », lit-on dans une correspondance de la directrice générale des migrations kenyanes, Evelyn Cheluget.

Et de poursuivre : « A cet égard, le Kenya a renoncé aux exigences de visa pour tous les ressortissants de la République Démocratique du Congo avec effet au 1er septembre 2023. Vous êtes tenus de porter cette information à la connaissance de tous les agents qui travaillent sous vos ordres ».

Notons que cette mesure fait suite à l’adhésion de la RDC à la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) dont elle est membre officiellement depuis le 11 juillet 2022. Dans cette communauté qui contient 7 pays, le visa n’est pas exigé aux citoyens pour des courts séjours.

Bienfait Luganywa



Le centre de santé de référence de Lokando, érigé à quelque 60 kilomètres de la ville de Kindu, au cœur de la province du Maniema, connaît une situation alarmante. Depuis plus d'une demi-année, cette structure n'a bénéficié d'aucun approvisionnement en médicaments. Une situation qui met en péril des vies dans une région où les défis sanitaires sont déjà colossaux.

Ce complexe hospitalier est la seule structure sanitaire gouvernementale de la région. Lokandu est également connu pour accueillir un camp militaire des Forces Armées de la République démocratique du Congo.

Le dernier soutien en médicaments, provenant du Fonds mondial, remonte au dernier trimestre 2022. Depuis lors, le personnel médical de l'établissement tente de prodiguer des soins sans les ressources nécessaires. Gervais Djela Luka, médecin directeur du centre, témoigne de cette situation désastreuse : "Il est grave de constater que nos patients peuvent décéder pendant leur transfert à cause de l'état déplorable de nos routes."

Les échos de Lokando sont le reflet d'un système de santé en souffrance en RDC, où malgré l'abondance de ressources, les infrastructures peinent à répondre aux besoins vitaux des habitants. Le centre de santé, pivot de la vie de nombreux villageois de la région, est confronté à une double peine : l'absence de médicaments et des voies de communication en état de délabrement.

Un incident survenu le mois dernier illustre la gravité de la situation. "Une femme enceinte a tragiquement perdu son enfant en route vers Kindu, à la suite d'une hémorragie. Faute de médicaments, nous n'avons pu la secourir à temps", confie avec émotion le Dr Luka.

Face à cette détresse, les appels à l'aide se multiplient. Le médecin directeur interpelle non seulement le gouvernement congolais et les partenaires internationaux, mais également les natifs de Kailo, les exhortant à un sursaut de solidarité pour remédier à cette situation. "Il est impératif que nous obtenions du soutien, en médicaments et en matériel médical. Par ailleurs, l'entretien de notre route, principal accès au centre, est tout aussi crucial", insiste le Dr Luka.

La République démocratique du Congo, malgré ses richesses naturelles et humaines, reste confrontée à d'immenses défis pour garantir un accès équitable à la santé pour tous ses citoyens. Le destin du centre de santé de Lokando en est, malheureusement, l'une des nombreuses illustrations.

Chadrack Londe, à Kindu



Mercredi dernier, la ville de Goma a été témoin d'une violence effrénée qui a coûté la vie à 43 personnes et blessé 56 autres. La cause de cette agitation : une manifestation contre la MONUSCO orchestrée par la secte mystico-religieuse « La Foi Naturelle Judaïque Messianique vers les Nations ».

Le gouverneur du Nord-Kivu, Constant Ndima Kongba, s'est exprimé sur ACTUALITE.CD, relatant les événements tragiques : « Depuis la matinée d'hier, je parcours la ville. Ce que j'ai vu, conjointement avec le médecin, et consigné à la morgue du Camp Katindo à l'hôpital militaire, c'était 6 morts initialement. Toutefois, le bilan s'est rapidement aggravé. »

Le groupe à l'origine des troubles est apparu il y a quelques mois seulement, explique le gouverneur. Sous la houlette d'un certain Ephraim Bisimwa, qui se proclame prophète et originaire du Sud-Kivu, cette secte a déjà paralysé la ville à plusieurs reprises. La tension est montée d'un cran cette semaine lorsqu'ils ont formulé des revendications radicales, notamment le départ de la MONUSCO, l'éviction des Occidentaux et de leurs ONG, et le retrait des forces de l'EAC.

Selon le gouverneur, les forces de l'ordre étaient sur leurs gardes : « Nous surveillions leurs mouvements depuis longtemps. Cette fois, ils se sont rassemblés, plus déterminés que jamais. » Tout a basculé lorsque la police, dans une tentative de contenir la foule, a vu l'un de ses membres capturé, emmené et tragiquement tué par la secte.

La situation a dégénéré lorsque des coups de feu ont retenti, ajoute Constant Ndima. « La manifestation, que nous avions espéré pacifique, a viré au cauchemar », ajoute le gouverneur. Face à la dégradation rapide de la situation, l'armée a été contrainte d'intervenir, suspectant une menace encore plus grande.

La nature violente et imprévisible de cette secte a été soulignée par le maire de Goma, qui avait en amont interdit cette marche. Ces événements tragiques mettent en lumière la nécessité d'une vigilance accrue face à des groupes extrémistes pouvant mettre en danger la sécurité publique.

La situation à Goma reste tendue, et les forces de l'ordre restent en alerte maximale pour prévenir tout autre débordement.

Selon Thomas Fessy, chercheur principal sur la RD Congo à Human Rights Watch, les forces militaires congolaises auraient usé de manière "brutale et illégale" de la force pour empêcher cette manifestation, renforçant un comportement observé depuis deux ans où l'état de siège dans la province du Nord-Kivu sert de prétexte pour réprimer brutalement les libertés fondamentales. L'organisation appelle les autorités à permettre aux familles d'accéder aux victimes et exige la suspension, l'enquête et la mise en jugement public et équitable des hauts responsables militaires impliqués.

actualite.cd/CC



"Il n'existe aucune duplicité à la tête du Conseil d'administration de la Société Congolaise des Droits d’Auteur et des Droits voisins, (SOCODA)", tels sont les propos des agents de cette structure des droits d'auteur. Ces derniers décident d’apporter leur soutien à Jossart Nyoka Longo M'vula, le seul Président du Conseil d’Administration légalement reconnu.

Ces agents qui ont préféré s'exprimer sous le sceau de l’anonymat ont brandi un document juridique, une façon pour eux d'étayer leur thèse.

"Nous rassurons  l’opinion, nos sociétaires et nos partenaires que la SOCODA fonctionne normalement. Le procureur général près de la Cour constitutionnelle, Jean-Paul Mukolo Nkokesha vient même  de prendre acte de la transmission de l’arrêt sous RCA 39.022, annulant définitivement l’Assemblée générale ordinaire du 09 février 2023 qui avait porté en son temps Blaise Bula à la tête de la SOCODA. Il a, d'ailleurs, à travers une correspondance, invité  toutes les sociétés de s’acquitter de leurs redevances", ont-ils éclairé la lanterne de l'opinion.

Pour rappel, se fiant à un arrêt exécutoire RCA 39.022 du 24 avril 2023 de la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe  reconnaissant le Conseil d’administration dirigé par Jossart Nyoka Longo M'vula dans ses fonctions de PCA, 

la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) a, à travers une correspondance dont une copie est parvenue à la rédaction d'opinion-info.cd, informé ses membres  que, seul le Conseil d’administration Nyoka Longo doit engager la SOCODA.

Serge Mavungu



François Kabulo et son administration sont dans le dur à l’heure actuelle après le non maintien du stade des Martyrs parmi les stades devant recevoir les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Le patron du secteur sportif est vivement critiqué pour le tapage récemment orchestrée par son administration ; tapage sous prétexte que le stade des Martyrs était à la hauteur de recevoir les rencontres africaines de la sélection nationale senior. Pour ses détracteurs, l’ancien journaliste de la RTNC serait loin des attentes placées en sa personne.

« Le ministère du sport a menti a tout un peuple en déclarant le stade des Martyrs prêt à accueillir les compétitions internationales. L’honnêteté et la probité morale ne sont plus l’apanage des autorités congolaises », a déclaré Luc Kalume, acteur de la société civile

D’après les informations recueillies par ActuRDC, seul le stade TP Mazembe est viable pour recevoir les rencontres à caractères internationales.

Pour l’instant, les responsables du stade des Martyrs n’ont que deux mois pour se conformer aux exigences de la CAF et de la FIFA, afin d’accueillir les qualificatifs du Mondial 2026.

François Kabulo et son administration devront accélérer la vitesse des travaux de rénovation du stade des Martyrs afin de permettre aux léopards de travailler dans des conditions requises par la CAF. Pour la rencontre la RDC vs Soudan, l’instance faitière du football continental avait accordé une mesure de grâce au pays de Lumumba pour abriter cette affiche au stade des martyrs, comptant pour la 6è journée des éliminatoires de la CAN 2023.

Actu RDC/CC



À 30 ans, Giannelli Imbula s’est engagé avec Instanbulspor, en provenance de Tuzlaspor, club de la deuxième division turc. Les sources concordantes contactées par ActuRDC révèlent que le congolais a résilié son contrat pour s’engager avec le club de la Super Lig.

« Giannelli Imbula a résilié son contrat avec Tuzlaspor pour s’engager avec Instanbulspor après un séjour de quelques mois seulement. La cause de ce divorce est une envie du joueur de changer de challenge. Il ne trouvait pas de place pour lui dans le projet sports du club », a déclaré une source proche du joueur.

Les clauses du contrat avec Tuzlaspor sont tenues secrètes pour un premier temps, a-t-on appris.

Actu RDC/CC



Gally Garvey est la star de la nouvelle génération musicale congolaise. Avec sa voix mélodieuse et son style unique, cette étoile montante du monde urbain et roumba est le fruit d’un contact sans précédent avec les œuvres de l’élite musicale du pays de Lumumba. Le jeune serait donc monté sur les épaules de ses aînés pour enfin trouver son chemin.

Garvey est le résultat d’un mélange entre Ipupa, Gola et plein d’autres grands noms de la musique congolaise. Pour lui, ce choix de s’inspirer des aînés est la conséquence de son amour et de son attachement sans faille à la musique. Trop jeune, le garçon grandi à Kinshasa mourait déjà d’envie de marcher sur les pas des géants.

« J’aime chanter et du coup j’écoutais énormément d’artistes, comme par exemple Fally Ipupa, Ferre Gola, Koffi Olomide quand j’étais jeune », déclarait t-il.

Gally Garvey peut aujourd’hui se venter d’avoir eu une collaboration avec Koffi Olomide et une autre avec Héritier Wata. Jeune et talentueux, Garvey est actuellement le chouchou de la jeunesse et une inspiration pour les jeunes musiciens congolais.

Actu RDC/CC



Parents d’une magnifique fille, Innoss’b et Rebo Tchulo sont unis pour la vie. Les deux tourtereaux ne cessent d’augmenter la flamme de leur amour après plusieurs mois de vie commune. Une chose est sûre, « Innoss’b et Rebo Tchulo, c’est pour la vie ».

Innoss’b reste un fan de la famille malgré son succès mondial. Dans une vidéo apparue sur les réseaux sociaux, on peut facilement voir le chef de la famille défendre sa femme face aux critiques d’internautes. Face aux cris des gens qui crient en disant « la Maman… », le Jeune leader leurs a répondu : « La maman selon le cœur du peuple ».

D’après plusieurs constats, Innoss’b et Rebo Tchulo seraient mariés dans la discrétion la plus totale. Des sources sûres indiquent que la bague de mariage sur le doigt de la dulcinée du natif de Goma a été mise le jour de ce grand rendez-vous d’heureux souvenirs.

Actu RDC/CC



La Cour de comptes a lancé l’audit de la gestion des recettes générées par la taxe aéroportuaire dite Go Pass en République Démocratique du Congo. L’annonce a été faite à ActuRDC par des sources concordantes ce jeudi 31 août 2023.

« L’audit de la gestion des recettes générées par la taxe aéroportuaire dite Go Pass vient d’être lancé», avertit, le magistrat Tonduangu Kongolo, directeur de cabinet du premier président de l’institution de contrôle des finances et biens publics en RDC, Jimmy Munganga Ngwaka.

D’après Jimmy Munganga Ngwaka, « Il s’en suivra d’autres audits dans le secteur des industries extractives. L’audit des recettes judiciaires et celui de la gestion des soins médicaux à l’étranger sont pratiquement à la fin».

En outre, la Cour assure que «la ville province de Kinshasa a déposé son projet d’édit sur la reddition des comptes et ne figure donc plus sur sa liste noire».

En effet, « la Cour des comptes a reçu les projets d’édit portant reddition des comptes pour le budget du dernier exercice de 21 provinces sur 26. C’est un exploit jamais réalisé », se félicite le juge Tonduangu.

« S’agissant des gouvernements provinciaux qui n’ont pas encore transmis à la Cour des comptes leurs édits portant reddition des comptes du budget du dernier exercice, celui de 2022, le premier président de la Cour des comptes a déjà saisi leurs assemblées provinciales respectives afin que des sanctions idoines soient prises à l’encontre des gouvernements provinciaux défaillants. Il s’agit des provinces ci-après : Kwango, Maï-ndombe, Mongala, Nord-Ubangi et Tshuapa», énumère-t-il.

Par ailleurs, «la Cour des comptes rappelle aux gouvernements provinciaux qu’elle demeure dans l’attente de transmission des éléments d’exécution de leurs budgets en cours au premier semestre. Le délai fixé au 15 août étant déjà dépassé. Toutes les provinces seront contrôlées sans exception. Cela se fera progressivement», précise-t-il.

Actu RDC/CC



L'annonce du coup d'État au Gabon a déclenché une vague de réactions également en République démocratique du Congo. Les leaders du coup d'État ont désigné un général comme président de transition après avoir pris le pouvoir à la suite d'élections contestées où Ali Bongo Ondimba, issu d'une famille ayant régné pendant 55 ans, a été déclaré vainqueur.

Claudel Andre Lubaya, député de l’opposition, a tweeté à ce sujet : "Les 64% des gabonais qui avaient prétendument réélu Ali Bongo sont descendus dans la rue pour célébrer avec joie, sa destitution annoncée. Moralité : Tout pouvoir excessif meurt de ses propres excès".

De son côté, le parlementaire Jacques Djoli Eseng'Ekeli, membre de la majorité au pouvoir, a quant à lui commenté : "La pathologie putschiste n'a essentiellement pour antibiogramme que le constitutionnalisme. La thérapie anticipative de la délinquance politique est la politique saisie par le droit."

Pour sa part, Seth Kikuni, entrepreneur et homme politique congolais qui s'était porté candidat aux élections de 2018, a déclaré : "Ali Bongo fait appel aux amis du Gabon. Il est désormais seul, lui qui croyait avoir sa tribu, ses amis et une diplomatie agissante." Il a ajouté: "Les militaires n'aiment pas les politiciens. Ils pensent qu'ils sont indisciplinés, jouisseurs, inconscients etc. Et quand l'occasion se présente, ils n'hésitent pas à se saisir des armes pour faire taire tout le monde. Bienvenue 1965 en Afrique."

Steve Mbikayi, député national membre de la majorité au pouvoir, a pour sa part écrit : "Coup d’ État au Gabon... Les Bongo ont fait la honte de l’Afrique... À chaque pays de renforcer les garde-fous pour se mettre à l’abri de ce phénomène et laisser le jeu démocratique se dérouler dans le respect des règles de l’art."

L'activiste Fred Bauma a commenté : "Une tentative de coup d’état électoral suivie d’un coup d’état militaire, c’est ce qui se passe au #Gabon. Qui blâmer?"

À Kinshasa, les réseaux sociaux ont été pris d'assaut par des rumeurs. Suite à un canular circulant sur une prétendue interdiction de diffusion d'événements liés au Gabon, le Conseil supérieur de la communication et des médias, a rapidement démenti : "Le CSAC... n’a émis aucun communiqué portant interdiction de diffusion des informations sur le Gabon. Le chiffon qui circule est l’œuvre des gens de mauvaise foi et sans scrupule."

Au niveau régional, le Président de l'Angola, João Lourenço, se rendra au Congo-Brazzaville pour des consultations avec son homologue, Denis Sassou Nguesso, sur la situation préoccupante au Gabon.

Ce coup d'État s'ajoute à une série d'événements politiques majeurs en Afrique centrale et suscite des inquiétudes quant à la stabilité de la région.

actualite.cd/CC

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Ali Kalonga

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