Un mois après la majestueuse cérémonie de sa prestation de serment, ayant ouvert son deuxième (et dernier ?) mandat à la tête de la République démocratique du Congo, le Président Félix Tshisekedi était, hier à Kinshasa, face à un parterre des journalistes, triés sur le volet. Le chef de l’Etat a répondu à des préoccupations liées, entre autres, à la crise sécuritaire dans l’est du pays. A ce propos, Willy Kalengayi a volé à très haute altitude, en soulevant une question qui, à mon sens, est de portée hautement stratégique : « avons-nous (la RDC) déjà identifié les vrais Etats et sociétés multinationales (cachés derrière le Rwanda, notre agresseur) avec lesquels négocier (pour recouvrer une paix durable) ? 

Le célébrissime stratège Sun Tzu (L’art de la guerre) enseigne : « Quand vous ne connaissez pas l'ennemi, mais que vous vous connaissez vous-même, vos chances de victoire ou de défaite sont égales. Si vous êtes à la fois ignorant de l'ennemi et de vous-même, vous êtes sûr de vous trouver en péril à chaque bataille. » Est-il évident que nous connaissons-nous, Congolais ? Je résiste à la tentation d’y répondre négativement. 

En effet, nous nous perdons à considérer le Rwanda comme le vrai ennemi de la RDC. Pourtant, pas besoin d’un doctorat en sciences politiques pour savoir que ce pays voisin n’est qu’un paravent tirant partie d’un deal dont la longue chaîne est à élucider. Si l’intérêt est d’identifier les vraies parties prenantes, leurs rôles, leurs motivations, leur agenda dans ce deal aux douloureux effets existentiels sur les Congolais. Sur cette base, il conviendra d’élaborer laborieusement une « réponse stratégique » pour une paix durable rimant avec le développement.   

Qu’il s’agisse du fameux Protocole d’accord sur les chaînes de valeur des matières premières critiques récemment conclu, à Bruxelles, entre l’Union européenne et Kigali (faisant couler passionnément ancres et salives), il est urgent, au-delà du bons sens patriotique, d’écarquiller nos yeux pour voir la réalité cachée, pénible serait-elle, que nous devons prendre en charge. Ceci s’impose pour pratiquer « L'art de la guerre », ici compris comme la démarche de « soumettre l'ennemi sans combat. »

D’autant plus que cette « guerre » dans l’est est loin d’être utile à la RDC. Elle l’est pourtant pour les « autres ». Elle vise à signer la décrépitude des Congolais qui considèrent (à tort ?) le Congo comme notre « propriété ». Dès lors, osons comprendre – sans soutenir – qu’ils se montrent peu humanistes, compatissants, touchés … face à nos millions de morts. Car l’ontologie relationnelle dans laquelle nous nous retrouvons avec « eux » est construite sur base de l’aiguité de leur attention sur les contenus de notre espace.

Dès lors, il y a une responsabilité nationale de nous remettre en cause pour nous connaitre au mieux, rompant avec nos préjugés, nos représentations, notre hauteur ainsi que notre suffisance, pour percer les esprits des « autres » dans un dépassement disposant à les écouter et à les comprendre. Le but étant de construire une « machine infernale » pour les persuader de composer directement avec nous sur nos ressources naturelles. Encore faut-il que, selon leur grille de lecture à satisfaire, nous soyons reconnus comme des interlocuteurs crédibles.

Dans un contexte d’essoufflement de l’Occident, nous avons intérêt de percer le sillage de véritables maitres du monde, les sociétés multinationales, ignorant presque la notion de frontières à laquelle nous sommes si attachés. Pour, à défaut d’y compter nos amis, d’y identifier nos vrais ennemis. Les Etats, y compris les plus puissants, se soumettent à leur diktat.  Il ne faut maitriser leur langage pour échapper à la dissonance. Réformes, transformation organisationnelle, performance, transparence, sécurité juridique, lutte contre la corruption … relèvent aussi des codes de leur langage à bien assimiler. Si la dissuasion n’est pas à négliger, sa portée, à relativiser, est fonction de nos vrais ennemis à identifions nommément.

Lembis Tini (PhD)



Aussitôt revenu à Kinshasa après la résiliation de son contrat avec Rayon sports du Rwanda, Héritier Luvumbu Nzinga pourrait renfiler le maillot de l’AS V. Club, l’écurie qui l’a fait découvert au public au début des années 2010. Et ce, suite à l'intervention personnelle du chef de l'Etat qui a révélé ce "deal" lors du breafing spécial avec la presse jeudi 22 février au studio "Maman Angebi" à Kinshasa.

Amadou Diaby, président de V. Club, a laissé la porte ouverte au retour de « Wata » dans la team après une rencontre mercredi dans la soirée.

« V. Club est sa maison et la porte lui est grandement ouverte. S’il veut jouer dans V. Club aujourd’hui, demain nous le Et signons sans problème », a déclaré le chairman des Dauphins noirs dans des propos rapportés par la cellule de communication du club.

Luvumbu est rentré à Kinshasa en héros après avoir été suspendu par la Fédération rwandaise de football pour 6 mois puis viré par son club pour avoir esquissé le « geste de la tempe » qui dénonce le silence de la communauté internationale face à la guerre dans l’Est de la RDC, attisée, selon le gouvernement congolais, par le Rwanda.

Djesany Sundi



L'international footballeur congolais, Cédric Bakambu a rendu hommage aux victimes des tueries dans la partie Est de la RDC -République démocratique du Congo-, lors de l'affiche qui a opposé le Réal Betis au Dynamo Zagreb (1-1), ce jeudi 22 février 2024, au Stadion Maksimir, en barrage retour de Ligue Europa conférence.

Pour sa première titularisation au club sévillan, Cédric Bakambu a ouvert le score, en débloquant ainsi son compteur but, à la 38ème minute de jeu. L'attaquant de 32 ans a profité de l'occasion, pour dénoncer le génocide congolais en pleine célébration de son but.

Au retour des vestiaires, les Croates ont égalisé grâce à Takuro Kaneko, sur une passe d'Arber Hoxha, à la 60ème minute de jeu. Suite à ce résultat d'un but partout, le Réal Betis quitte la compétition d'autant plus qu'il a été battu (0-1) à l'aller, jeudi dernier à Séville.

Cédric Bakambu et ses coéquipiers vont tenter de battre l'Athlétic Bilbao, ce dimanche 25 février, au Stade Benito Villamarín de Séville. La rencontre est prévue à 16h15, heure de Kinshasa.

Gratis Makabi



Maître Dave Tshangand, l’avocat de l'ancien vice-ministre des ressources hydrauliques et ancien président de la ligue des jeunes du PPRD, Papy Pungu, dénonce ce qu'il qualifie d’acharnement dont est victime Papy Pungu son client. L’avocat demande aux autorités de clarifier la situation de son client "car nous n'avons pas accès à lui ".

"C'est un acharnement. Nous ne savons pas s'il est vivant ou mort, car nous n'avons pas accès à lui. Nous demandons aux autorités de nous dire la vérité sur cette question", a indiqué à ACTUALITE.CD Me Dave Tishangand.

L’avocat avait déjà écrit à plusieurs reprises à l'administrateur général de l'agence nationale de renseignements (ANR) pour solliciter la relaxation de Papy Pungu et avait également dénoncé l'irrégularité de la procédure de son arrestation. Mais jusqu'à présent, aucune réponse de la part des responsables de l'ANR.

Papy pungu a été arrêté le 27 Décembre dans le Haut-Katanga et transféré à Kinshasa alors qu'il se rendait en vacances en Zambie. Il a été empêché de voyager par les agents de renseignements qui l'ont arrêté.

Ivan Kasongo



Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo (RDC) dénonce l’attitude “mensongère” et “manipulatrice” de Paul Kagame, président du Rwanda, accusé d’appuyer le M23 dans l’Est du pays. 

«Sur le plan sécuritaire, la réunion convoquée par le Président João Lourenço, et qui nous mettait aux prises avec nos agresseurs, entre autres,  n'a pas  donné lieu à  des résultats escomptés, parce que chacun est resté campé sur sa position.  Je leur ai réitéré avec force  la position qui est la nôtre. Notre agresseur est parti toujours avec  ses manipulations et mensonges habituels », a-t-il déclaré au cours d'un briefing spécial ce jeudi soir. 

Félix Tshisekedi annonce par ailleurs une autre rencontre avec le président angolais en début de semaine prochaine, sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. 

« Un autre rendez-vous a été proposé par João Lourenço   pour nous rencontrer  séparément. Donc si tout va bien, mardi prochain je serais reçu à Luanda pour le rencontrer, notre champion en matière de paix désigné officiellement par l'Union Africaine comme médiateur dans cette guerre injuste imposée par notre voisin », a ajouté Tshisekedi.

Consulter les deux présidents  séparément était l’option levée par le médiateur de l'UA dans cette crise, le président angolais, pour tenter de désamorcer la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC. 

Bruno Nsaka et Clément Muamba



Félix Tshisekedi a solennellement pris l’engagement de suivre personnellement le cas du journaliste Stanis Bujakera, détenu dans les locaux de la prison centrale de Makala depuis le 14 septembre 2023. Il l’a déclaré ce jeudi devant la presse lors d’un briefing aux côtés du porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya. 

Interrogé sur l’incarcération prolongée de Stanis, le chef de l’Etat estime que notre confrère est sans doute victime du dysfonctionnement de la justice congolaise, qu’il qualifie de “malade” en ce qui concerne le traitement des dossiers. 

“ Pas plus tard qu'aujourd'hui, j'ai posé encore ce problème. Comme je l'ai dit tout à l'heure, notre justice me donne beaucoup de soucis (...). Elle est malade même dans le traitement des dossiers. Je crois qu'il [ Stanis,ndlr ] est victime un peu de ça ”, a indiqué Félix Tshisekedi, répondant à la question du journaliste Jean-Marie Kasamba, avant d’annoncer, dans la foulée, son implication personnelle dans cette affaire pour voir “clair” : “ A cause de leur tergiversation [ des juges,ndlr], peut-être que ce jeune homme est en train de moisir - en prison -. J'ai décidé de fourrer mon nez au moins pour une fois dans cette justice pour en savoir plus dès demain. Et je prendrai la décision qu'il faudra prendre. ”

Une exception, à en croire Félix Tshisekedi. “ Croyez-moi, je n'aime pas le faire. Je n'ai jamais appelé un juge. J'insiste simplement pour qu'ils disent le droit comme il se doit. J'ai besoin d'une justice correcte et efficace (...) ”, a-t-il confessé. 

Stanis Bujakera est accusé d'avoir fabriqué et distribué une fausse note des services de renseignement affirmant que ces derniers avaient tué Chérubin Okende.  Les accusations à sa charge sont notamment la « propagation de faux bruits », « faux en écriture », « falsification des sceaux de l’État » et « transmission de messages erronés et contraires à la loi ». Des accusations que les avocats de Stanis ont toujours rejetées. Une nouvelle audience dans cette affaire est prévue ce vendredi 23 février à la prison Makala. 

actualite.cd/CC



Il y a du bruit dans l’air. Et quand on habite Kinshasa, qui plus est, dans une des communes qui constituent la circonscription de la Tshangu, on en est le témoin oculaire. Un peu comme partout à Kinshasa, les bruits ont frôlé, jusqu’à atteindre la pollution sonore. Cependant que l’artiste pluridisciplinaire Niamba Malafi s’en est inspiré pour créer le concept dit d’abord “Salon des bruits de Kinshasa” puis actuellement “Salon des bruits des villes africaines”.

Il n’y a pas que Kinshasa dans ce cas, dans plusieurs villes africaines, le constat est faisable. Les bruits font partie du quotidien. Mais, cette initiative de Niamba Malafi est une sonnette d’alarme pour dire combien faut-il faire attention ou marche arrière dans le bain des sonorités ci et là, parfois au détriment de sa volonté, et ce, à longueur des journées.

L’essentiel du festival repose sur la lutte contre la nuisance sonore, monnaie courante dans plusieurs villes. L’idée étant d’utiliser l’art pour parler au public. Le salon des bruits des villes africaines est un évènement culturel à la fois scientifique et festif, qui contribue à la dépollution sonore par des actions artistiques et encourage la préservation des sons moins signifiants à travers des formations, créations et prestations artistiques.

Après avoir été tenu à Kinshasa en début janvier 2023 et à Brazzaville en fin janvier de la même année, le salon des bruits des villes africaines a connu sa première à Bujumbura, au Burundi. Il  a eu lieu du 29 janvier au 02 février. L’activité a connu la participation de 1300 élèves sensibilisés sur l'impact de la nuisance sonore, 300 personnes qui ont visité l'exposition sonore, 100 personnes ont assisté à la conférence, 100 personnes ont assisté au Grand Concert.

“Au-delà des enjeux culturels, éducatifs et de santé publique (contribuer à la lutte contre la nuisance sonore), à travers ce projet, le collectif Malafi’arts production avec ses partenaires cultivent également le plaisir d’écoute et de donner la parole à la communauté en initiant le public à l’analyse des œuvres d’art contemporain”, a indiqué Niamba Malafi, l’initiateur.

L’édition de 2024 est en mutation dans l’Afrique de l’Est et l’Afrique Centrale, car, ajoute-t-il, il est indispensable de rassembler l’expertise de différents jeunes africains (médecins, juristes, pasteurs, urbanistes, écologistes, chauffeurs, musiciens, comédiens, auteurs autant que les entrepreneurs en technologie, scientifique et législateurs), pour être en mesure d’imaginer le futur de l’ environnement sonore des villes d’Afrique.

Le Salon des Bruits des villes africaines se veut un grand débat annuel centré sur l’étude de l’environnement sonore, traçant le lien entre la santé, le droit, l’urbanisme, le numérique et les différentes sonorités accompagnatrices de la vie quotidienne de la ville de Kinshasa et d’ailleurs.

Parmi les activités de ce salon figure une exposition sonore dénommée “Écouter la ville”. Le public est appelé à suivre des bruits, sons, musiques photographiées de différents coins et recoins des villes de Kinshasa, Lagos, Kisangani, etc. Pendant 10 minutes, chacun porte des casques et écoute successivement des sons dérangeants et d’autres plus tranquilles.

La narration mêle les sons des activités urbaines, les bruits de fond, les activités humaines, les bruits d’animaux et de la nature, la présence humaine, le langage et la communication, la musique résiliente. Ce projet d'exposition sonore “Écouter la ville” est une annexe du Salon des Bruits de Kinshasa. Il invite chacun à une écoute intime de l'ambiance sonore de différentes villes africaines.

Kuzamba Mbuangu



Le Président Félix Tshisekedi dénonce l'attitude de l'Union Européenne après la signature de l'accord sur les minerais stratégiques avec le Rwanda, pays agresseur de la République démocratique du Congo. 

 Le chef de l'Etat congolais déclare que les minerais exportés par le Rwanda sont les produits des ressources volées en  RDC depuis plusieurs décennies. 

" Le Rwanda aujourd'hui se construit grâce aux ressources volées à la République démocratique du Congo, n'ayons pas honte de le dire, c'est une vérité. J'ai vu une fois, on posait la question au Président Kagame. Il a été incapable de répondre. Il parlait d'une société de montage de tablettes... Bref, c'est pas avec ça que vous développez un pays. Donc vous comprenez que c'est le fruit du pillage de nos ressources tant minérales que agricoles.", a déclaré Félix Tshisekedi, dans un breafing ce jeudi 22 février à Kinshasa. 

Pour Félix Tshisekedi, l'Union européenne a signé un deal avec un receleur des ressources naturelles de la RDC. 

"C'est une raison de plus encore pour vilipender, condamner cette attitude de l'Union européenne qui a signé un MoU avec un receleur. Parce que c'est des produits volé à la République démocratique du Congo qu'il va vendre à l'Union européenne. Je me demande comment ils vont faire ça", a-t-il poursuivi.

Dans la même logique, le gouvernement congolais avait saisi l'Union européenne pour qu'elle clarifie ce comportement qu'il qualifie "ambigu" alors que l'UE ne cesse d'affirmer leur volonté de contribuer à la fin de la crise sécuritaire à l'Est du Congo ainsi que de l'exploitation illicite de ses richesses naturelles, et de renforcer la coopération de l'Union avec elle.

actualite.cd/CC



Le Président Félix Tshisekedi ne mettra pas en pratique, pour le moment, sa décision de répliquer militairement contre le Rwanda si jamais la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, serait touché par les tirs du M23. 

Dans un breaking spécial organisé ce jeudi aux côtés du ministre de la communication et médias, Patrick Maya, le chef d'État congolais dit être revenu sur cette décision suite au contexte actuel marqué par plusieurs tractations afin de trouver la paix par le dialogue. Félix Tshisekedi reste convaincue le dialogue reste la voie de sagesse pour obtenir une paix durable. 

"Les gens ont retenu le mot escarmouche peut-être que c'est un mot sorcier. Mais il ne faut pas oublier le contexte dans lequel il y aurait réaction à cette escarmouche. Il faut d'abord par avoir les deux chambres. On fait la guerre selon la Constitution. On la déclare que lorqu'on a réuni les deux chambres et reçu le mandat. Le contexte dans lequel nous sommes aujourd'hui, je peux vous le dire, je suis un observateur privilégié de ce qui se passe. Ce contexte ne me permet pas de mettre en pratique ce que j'avais dit. Pas parce que je ne peux pas ou ne veux pas mais parce que tout simplement il y a suffisamment d'initiatives qui font que  observer la paix est une attitude beaucoup plus sage que de se mettre en posture de guerre", a-t-il déclaré. 

Et d'expliquer:

"Il y a par exemple l'initiative du Président João Lourenço. Il y a l'initiative du Président des communautés de pays d'Afrique de l'Est, le Président Salva Kiir qui va venir à Kinshasa et aller à Kigali, Bujumbura etc. Il y a l'initiative américaine. Il faut faire attention parce qu'elles ne sont toujours pas visible des initiatives comme celle-là mais elles sont toujours efficaces. Ici, ma priorité à moi c'est la paix. Je la veux, la paix", a déclaré Félix Tshisekedi. 

Toute fois, il affirme qu'il n'hésitera pas de mettre sa décision en exécution si la situation lui forçait la main. 

"Je veux la paix définitive pour mon pays et mon peuple. Et pour cela je suis prêt à accepter de mettre entre parenthèses mes velléités belliqueuses si elles doivent sortir en moi parce que je veux d'abord la paix. Si on peut obtenir cette paix pas par la guerre, je signe de deux mains pour l'avoir. Mais maintenant, s'il faut faire la guerre pour avoir la paix je signerai aussi de deux mains. Pour cela, il n'y a pas de problème", a-t-il ajouté.

Alors candidat à sa propre succession, Félix Tshisekedi estimait que le moyen efficace de trouver la paix en RDC c'est de faire la guerre au Président rwandais Paul Kagame. 

"La solution pour la paix en RDC, c’est de faire la guerre à Paul Kagame. Et je l’ai dit, à la moindre escarmouche, des rigolos que vous avez vu s’exprimer à Nairobi, je vais réunir les deux chambres du parlement en congrès comme le recommande la constitution, et je vais leur demander l’autorisation de déclarer la guerre au Rwanda”, avait déclaré  Félix Tshisekedi.

actualite.cd/CC



Le professeur Noel Tshiani constate que les frais des opérations bancaires sont très élevés en RDC. Dans une interview, mercredi 21 février à Radio Okapi, cet économiste et ancien banquier international en a appellé à une plus grande fermeté de l’autorité monétaire qu’est la Banque centrale du Congo, qui, selon lui, doit jouer son rôle de gendarme pour réguler et corriger au moment opportun les activités des banques commerciales établies en RDC.

Noel Tshiani a dénoncé le coût très élevé des frais, charges et commissions des banques prélevés sur les comptes des clients lors des opérations diverses :

« Quand un client fait un dépôt dans son compte épargne à Kinshasa, s’il veut transférer cet argent dans une autre banque dans la même ville à Kinshasa, ce transfert lui coûtera 1% du montant transféré. Si par exemple le transfert dépôt est d’un million USD, les frais de transfert reviennent à 10 000 USD alors que les frais de ce transfert reviennent à 20 USD dans d’autres pays ».

Certains analystes imputent ces frais exorbitants à l’environnement des affaires assez imprévisible en RDC.

Un argumentaire qui ne tient pas la route selon le professeur Tshiani :

« Quand j’ai regardé un relevé qui m’a été remis par une banque où je ne fais que retirer 3 600 USD cash. Et que les frais assortis arrivaient à 50 USD. J’ai demandé au banquier de m’expliquer pourquoi il y avait donc cette charge-là. On m’a dit que dans les 50 USD les taxes reviennent à 6 USD. Et le reste a été divisé en deux catégories : les commissions et les frais qui reviennent donc à la banque ».

C’est pourquoi Noel Tshiani appelle à une plus grande vigilance de la Banque centrale du Congo qui, selon lui, est silencieuse sur cette question.

radiookapi.net/CC

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