Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo va accueillir les XXèmes Jeux de la Francophonie prévus du 28 juillet au 6 août 2023. À quelques semaines du mois de juillet, le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, a, lors de son intervention à la 101e réunion du Conseil des ministres, présenté l'évolution des préparatifs de ce grand rendez-vous des francophones prévu en RDC.

« Le premier ministre et Chef du gouvernement est revenu sur les préparatifs des IXe Jeux de la Francophonie à Kinshasa qui sont entrés dans la phase décisive avec notamment la finalisation des opérations liées tant à l'organisation qu'à l'aménagement des sites et infrastructures sportifs. Au plan organisationnel, des dispositions précises sont prises en ce qui concerne notamment l'hébergement des athlètes, la restauration, la sécurisation, le transport, la Santé », a dit Sama Lukonde dans le compte rendu de la réunion tenue vendredi 9 juin 2023.

Et de poursuivre :

« Le premier ministre a attiré l'attention de tous les membres du gouvernement pour que chacun dans son secteur puisse s'investir pour la réussite de cet événement. Le comité de pilotage et la Direction nationale des Jeux ont été chargés de maintenir l'élan en vue de l'atteinte des objectifs lui assignés »

À la suite de Rabat et Casablanca (Maroc, 1989), Paris (France, 1994), Antananarivo (Madagascar, 1997), Ottawa et Hull (Canada, Canada-Québec, 2001), Niamey (Niger, 2005), Beyrouth (Liban, 2009), Nice (France, 2013) et Abidjan (Côte d’Ivoire, 2017), c’est Kinshasa, capitale de la RDC, qui accueillera en 2023 les meilleurs jeunes talents artistes et sportifs francophones lors des IXes Jeux de la Francophonie.

S'agissant de la précédente édition, tenue en Côte d'Ivoire en 2017, elle avait réuni, pendant dix jours, près de 3.500 participants dont 2.500 jeunes athlètes et artistes venus de 53 pays. Les jeux de la francophonie s'organisent sous forme d'une compétition quadriennale combinant des épreuves sportives et des concours culturels, ouverts aux 18-35 ans afin de promouvoir les talents de la jeunesse francophone.

Les Jeux de la Francophonie ont été attribués à la RDC le 2 juillet 2019 lors de la 108ème session du conseil permanent de la Francophonie. Prévus en 2021, ils ont été reportés d’abord du 21 au 28 août 2022 suite à la pandémie de Covid-19 avant cette seconde chance.

Clément Muamba



Pour lutter contre des cas récurrents d’enlèvements dans la ville de Kinshasa, la police nationale congolaise a pris une décision radicale quant aux voitures communément appelées “ketchs”. Au cours d’une parade policière au stade des martyrs, Sylvano Kasongo, commissionnaire divisionnaire adjoint de la Police, ville de Kinshasa, a ordonné, endéans 48h, aux chauffeurs concernés de retirer les vitres fumées pour ne pas faciliter ces opérations criminelles.

« Les voitures ketchs de couleur jaune qui font le transport en commun ont 48h pour enlever les vitres fumées. Si ces voitures circulent après le délai, nous mettrons la main dessus. S’ils grèvent pour cela, qu’ils le fassent même pendant une année. Ce sont des mesures policières », a-t-il déclaré.

Le délai de ces 48h compte pour mardi 13 et mercredi 14 juin. A partir de jeudi 15 juin, aucun véhicule taxi de transport en commun dit Ketch n’a le droit de circuler avec les vitres fumées.

Ces derniers mois, plusieurs cas d’enlèvements sont enregistrés dans la capitale congolaise. Cela se fait à travers les transports en commun, et pour la majeure partie des cas, avec les véhicules dits ketchs. D’où cette décision de radier les vitres fumées pour casser cette tendance. Par ailleurs, si les vitres sont teintées d’origine, chef de la police de la ville de Kinshasa, exige de baisser toutes ces vitres, que l’intérieur du véhicule soit visible. 

Il a également annoncé des Road Bloc improvisés de temps à autre. C’est une opération qui consiste à l’érection des barrières nocturnes sur les grandes artères de la ville de Kinshasa afin de lutter contre l’insécurité. L’objectif, c'est de créer d'abord le checkpoint pour contrôler le profil des criminels déjà cités auprès de la police en ce qui concerne leur mode d’action. Aussi, les Road Bloc génèrent des embouteillages, qui du reste sont bénéfiques pour les services de sécurité parce que ça met en mal la mobilité des criminels.

Ces malfaiteurs font soit des enlèvements pour dépouiller la victime puis l’abandonner, soit ils demandent une rançon en contrepartie de la libération. 

Emmanuel Kuzamba



Vingt décès ont été enregistrés depuis avril 2023, à la suite de l’épidémie de choléra, dans trois zones de santé de la ville de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu.

Presque deux cents cas sont enregistrés chaque semaine depuis deux mois, au centre de traitement de choléra, situé à l’hôpital général de référence de Bukavu, à en croire des sources médicales.

Selon le Dr Guy Mulinganya, la pénurie d’eau potable est parmi les causes de cette épidémie :

« C'est une situation qui a été accentuée par la pénurie d'eau dans la ville mais aussi la période. On doit dire qu'il y a eu aussi un relâchement des mesures qu'on utilisait contre le virus Ebola et contre COVID-19. Et avec ce relâchement des mesures barrières, il y a eu une flambée des cas de choléra et je pense qu’on a un gros morceau à gérer ».  

« La seule semaine passée on a eu 254 malades et aujourd'hui déjà on a 34 malades de choléra.  Donc plus de 200 malades par semaine, c'est quand même une situation alarmante.  Il y a eu certains décès qui ont été enregistrés au niveau du CTV et même d'autres corps qu'on amène de la communauté au centre de traitement et pourtant ils étaient déjà morts », ajoute le Dr Guy Mulinganya.

Les sources médicales affirment que c’est depuis janvier 2023 que le cholera est déclaré à Bukavu. Les cas se sont accrus à partir du mois d’avril.

radiookapi.net/CC



Le médecin chef de la zone de sante de Kiambi dans le territoire de Manono (Tanganyika), Dr Jérôme Kyungu, renseigne que le nombre de cas de choléra est en hausse dans sa zone de sante. Elle a enregistré plus de 300 cas, dont une vingtaine de décès, depuis le 20 mai.

Le Dr Jérôme Kyungu fait remarquer que le gouvernement provincial, les partenaires et certains particuliers apportent des médicaments et autres intrants pour les soins des malades.

« Nous avons déjà des partenaires, un partenaire qui œuvre sur la mesure préventive et aussi désinfection des ménages et chloration d’eau, il y a un autre partenaire qui œuvre sur la prise en charge curative, c’est le MSF qui travaille dans trois aires de santé qui sont Mpiana, Kabunda et Lenge », assure Dr Jérôme Kyungu.

Selon lui, sept aires de santé continuent à notifier des nouveaux cas :

 Shamwana, Monga, Lenge, Mpiana, Kabunda, Kazingu, Kiambi.

« La prise en charge partout là, elle est effective mais dans d’autres aires de santé où il n’y a pas MSF, la prise en charge se fait avec beaucoup de difficultés du fait que pour trouver des intrants il faut se débrouiller », ajoute le Dr Jérôme Kyungu.

radiookapi.net/CC



La société civile de Walikale demande la reprise immédiate des vols à l’aérodrome de Kigoma, dans le territoire de Walikale (Nord-Kivu). Le président de cette structure, Fiston Misona, a déploré cette suspension qui dure depuis deux semaines.

Selon lui, la suspension de vols plonge le territoire de Walikale dans un enclavement total, alors que les travaux sur la route Sake-Masisi-Walikale sont suspendus depuis plusieurs mois.

L’autorité de l’Aviation civile justifie cette suspension par la non-homologation de cet aérodrome.

Le gouvernement provincial du Nord-Kivu a financé les travaux de construction de cet aérodrome pour réduire l’enclavement de ce territoire et de développer la voie aérienne.

Fiston Misona demande au directeur général de l’Autorité de l’aviation civile de « lever immédiatement la mesure de suspension  d’atterrissage de vols commerciaux sur l’aérodrome de Kigoma Walikale et d’éviter de privilégier une seule compagnie ».

Le gouverneur militaire du Nord-Kivu affirme qu’une délégation de l’Autorité de l’aviation civile séjourne à Goma pour résoudre ce problème.

Toutefois, le lieutenant-le général Constat Ndima note que le processus est en cours en vue de décanter cette situation.

radiookapi.net/CC

 



La ville de Bukavu est en train de perdre sa beauté à cause de la pollution plastique, entrainant des conséquences néfastes sur la biodiversité, constate la société civile environnementale du Sud-Kivu.

Cette structure citoyenne lance un appel collectif pour mettre en place des stratégies afin de combattre la pollution plastique et d’améliorer ainsi l’image de la ville de Bukavu.

 « Plus on pollue, plus on se rend compte même de toutes les zones de frayeur où les produits de pêche devraient se multiplier, elles sont envahies par les déchets. Raison pour laquelle, nous en appelons à la responsabilité collective, mais aussi a la responsabilité des entités, notamment les municipalités, à fournir des efforts, des stratégies à travers des politiques localisées. Aujourd’hui, dans la ville de Bukavu, on a honte d’amener les visiteurs du fait que la ville est en train de perdre sa valeur écologique », explique Josué Haruna, président de la société civile environnementale du Sud-Kivu.

Le régime d’interdiction et celui du recyclage sont les deux pistes de solutions pour résoudre la problématique de la pollution plastique, pense Josaphat Rubenga, coordonnateur du Mouvement afro-écologiste Casques Verts.  

Nicole Menemene, directrice de Plastycor, une entreprise de transformation des bouteilles plastiques à Bukavu, mène trois actions principales dans le cadre de la lutte contre les déchets plastiques. Il s’agit de la sensibilisation, la valorisation et le partage ou l’enrôlement.

radiookapi.net/CC



En fin de contrat avec Fulham, Neeskens Kebano pourrait changer d’air cette saison. Au terme d’un exercice 2022-2023 pauvre en temps de jeu, miné par des blessures, le Léopard n’aura d’autres choix que de faire ses valises.

Cependant, ses valises, il pourrait ne pas les poser trop loin. À en croire certaines sources anglaises, la formation de Sunderland, qui tente sa remontée en Premier League depuis sa relégation, voudrait signer Kebano. Outre le talent et l’expérience de l’attaquant congolais, c’est sa concordance au style prôné par les pensionnaires du stadium of light qui est mise en exergue.

Une nouvelle descente en Championshp est alors pressenti pour l’ancien Carolo .

leopardsactu/CC

 


Les habitants de la commune de la N'sele, dans le district de Tshangu, ont vibré, le dimanche 11 juin 2023, au rythme des IXes Jeux de la Francophonie prévus, du 28 juillet au 06 août prochain, à Kinshasa.

Après Lingwala et N'djili, les animations périphériques se déploient dans les coins chauds de la N'sele, dans le but de sensibiliser la population pour ce grand événement. Une particularité pour cette session, la présence des membres des différentes délégations des pays membres de la Francophonie en visite de repérage à Kinshasa.

Parti du siège du Comité national sur l’avenue de la justice dans la commune de la Gombe, le cortège conduit par le Directeur national Isidore Kwandja Ngembo a traversé la ville en passant par le boulevard Lumumba jusqu'à la commune de la N'sele. Une première escale est intervenue à l’arrêt Plazza avec la présentation de la star de l’activité, MASANO, la mascotte des Jeux. S’en est suivi un spectacle de danse avec les chorégraphes avant de poursuivre la parade jusqu’à la maison communale où le convoi a été accueilli par le bourgmestre de cette municipalité, Franck Mbo Nzolameso.

Dans son mot de circonstance, le Directeur des Jeux, Isidore Kwandja Ngembo a lancé un appel à la mobilisation de tous les jeunes de la Nsele.

"La ville de Kinshasa n’est pas seulement la commune de la Gombe. Aujourd’hui, ensemble avec les différentes délégations présentes à Kinshasa, le Comité national des IXes Jeux de la Francophonie est venu ici à la Nsele pour vous appeler à une mobilisation tous azimuts pour accueillir la grande communauté de la jeunesse francophone qui s’apprête à venir à Kinshasa" a-t-il dit en introduction. 

Et Isidore Kwandja de poursuivre : "L’aéroport international de N'djili où vont atterrir toutes les délégations se trouvent dans la commune de la N'sele, nous devons tous nous organiser pour réserver un bon accueil aux différentes délégations. À vous tous, jeunes de la commune de la N'sele, les Jeux de la Francophonie ont permis aux autorités d’investir dans la construction des infrastructures sportives et culturels. Après les Jeux, ces infrastructures seront à votre disposition afin de développer vos talents. Appropriez-vous ce rendez-vous".

De sa part, le responsable des Animations périphériques, Eric Mpoyi a fait savoir qu'ils vont poursuivre ces actions de proximité en venant vers la population pour lancer un seul message, celui de l’effectivité de la tenue des Jeux le mois prochain.

"Nous allons continuer ces actions de terrain jusque pendant les Jeux pour permettre à toute la population de communier avec nous. Notre mascotte qui donne de la gaieté à tout le monde, sera toujours là pour le bonheur de tout le monde.

Il est à noter que, les jeux de la francophonie ont la particularité d'abriter des compétitions sportives et un ensemble de concours culturels et scientifiques, en épreuves individuelles et collectives. Ils rassemblent trois à quatre mille artistes et athlètes ainsi que plusieurs centaines de personnalités officielles dont des chefs d'État et de gouvernement, des ministres et ambassadeurs venant de différents pays membres de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Pour rappel, plus des 4000 jeunes talents sportifs et artistes, issus des 88 États et Gouvernements de la francophonie, sont invités à participer à ce plus grand événement sportif et culturel de l'espace francophone dédié à la jeunesse.

Gratis Makabi



Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial et militaire de Moise Katumbi a été transféré à la prison militaire de Ndolo, quelques heures après avoir été déféré à l’auditorat militaire, après sa sortie du cachot des renseignements militaires.

Selon Radio France internationale (RFI), l’audition de l’opposant congolais, a été de courte durée, en présence de ses avocats qui ont pu, pour la première fois, entrer en contact avec leur client.

Le procureur militaire a placé ce cadre de Ensemble pour la République, sous mandat d’arrêt provisoire.

En attendant la poursuite de l'audition lundi 12 juin, Salomon Kalonda a été transféré à la prison militaire de Ndolo, à la surprise de ses avocats, précise RFI.

Salomon Idi Kalonda a ainsi passé sa première nuit à la Prison de Ndolo.

Il est accusé par les services des renseignements militaires entre autres de collusion avec le Rwanda et le M23 pour renverser le président Félix Tshisekedi au profit d’un ressortissant de la région du Katanga. La détention illégale d'arme à feu et de munitions de guerre, l'incitation des militaires à commettre des actes contraires à leur devoir et discipline et atteinte à la sûreté de l'État, sont les autres griefs mis à sa charge.

Ses maisons et celles de Moise Katumbi ont été perquisitionnées le 8 juin, mais aussi le 9 juin par les Renseignements militaires.

radiookapi.net/CC
 


L’entreprise Congo Gold va lancé les activités du traitement de l’or en République démocratique du Congo (RDC) au mois de juillet, a rapporté dimanche 11 juin l’Agence congolaise de presse(ACP). Selon cette dépêche, Congo Gold a fait cette annonce samedi au ministère des Mines, à l’issue de l’audience que la ministre a accordée à une délégation de cette entreprise.

« Nous étions venus rencontrer la ministre des Mines pour lui faire rapport de la production et du traitement prochain de l’or en République démocratique du Congo. Sur le champ, la délégation de Congo Gold a reçu le feu-vert de la ministre des Mines selon lequel, le traitement proprement dit de l’or peut déjà débuter sans désemparer au mois de juillet prochain », peut-on lire dans la dépêche de l’ACP.  

En effet, la ministre des Mines, Antoinette N’samba Kalambay a donné son feu vert à l’entreprise Congo Gold pour le traitement local de l’or, après des échanges autour de cette préoccupation. 

La raffinerie d’or de la société Congo Gold basée à Bukavu sera inaugurée à la fin du mois de juillet.

Le traitement de l’or, une première en RDC, constitue une opportunité pour le pays  de promouvoir la mise en valeur de ses ressources naturelles pour espérer en tirer un maximum de profit. Il permettra de transformer l’or brut en lingot.

L’usine de presque 1200 m2, a la capacité de traiter 200 kg d’or par jour et 2 tonnes le mois avec une teneur très élevée.

Mardi, une délégation d’administrateurs de Congo Gold avait rencontré aussi le ministre de l’Industrie, Julien Paluku, pour lui faire part également de cette annonce.

Le ministre de l’Industrie avait laissé entendre que la raffinerie va bénéficier d’un accompagnement du Gouvernement pour la réussite de ce projet.

Les modalités n’ont pas été précisées mais ça sera probablement un allègement fiscal, entre autres, selon des sources proches du dossier.

En attendant l’avènement de cette raffinerie d’or, ressource minérale produite massivement dans l’Est et le Nord-Est de la RDC, toute la transformation actuelle se fait à l’extérieur du pays notamment en Ouganda qui dispose d’une usine type.

Ce projet d’usine de raffinage de l’or a débuté en 2019 pour se matérialiser 4 ans après, note l’ACP.

radiookapi.net/CC

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles