Les cadres de santé du Maniema et leurs partenaires procèdent depuis le jeudi 15 juin à Kindu, à l'évaluation de la campagne de vaccination contre la poliomyélite menée du 1er au 3 juin dernier.

Selon le médecin coordonnateur du Programme élargi de vaccination (PEV) Kindu, Dr Mulumba Omari, cette rencontre permettra de vaincre les forces et faiblesses constatées afin d'améliorer les prochaines campagnes :

« Dans cette salle, nous sommes réunis pour évaluer la campagne contre la polio qui était organisée sur toute l'étendue de la province au début du mois de juin. Nous allons passer en revue les activités telles qu'elles ont été proposées avant la campagne d'abord, pendant et après la campagne. Et chaque zone de santé devra nous présenter les forces c'est-à-dire ce qui a concouru à l'obtention des résultats, les faiblesses c'est-à-dire les choses qui n'ont pas marché pour qu'ensemble nous pouvoir voir ce qui n'a pas marché et puis essayer un peu de trouver des pistes de solutions pour améliorer les prochaines campagnes ».

Selon lui, un plan de redressement, tenant compte de toutes les faiblesses constatées lors de la mise en œuvre de cette campagne, sera élaborée.

Ce plan de redressement servira de feuille de route qui va être mise en œuvre en interface pour améliorer la prochaine phase de la campagne de vaccination contre la poliomyélite, a conclu le Dr Mulumba.

radiookapi.net/CC



Plus de mille cinq cents cas de rougeole ont été notifiés en l’espace de quatre mois dans la zone de santé de Nia-Nia, à environ 300 kilomètres de la ville de Bunia, dans le territoire de Mambasa (Ituri).

Selon le médecin chef de zone de cette entité, cinquante personnes dont 46 enfants sont déjà décédés faute d’une prise en charge correcte face à cette maladie.

Selon plusieurs sources locales, chaque semaine,  la zone de sante de Nia Nia enregistre au moins quatre ou six morts dus à la rougeole dans plusieurs structures sanitaires.

C’est par exemple Afia, Alimasi, Bafwabango, Badengaido,et Bafwamikengele.

Les structures sanitaires notamment à Badengaido sont débordées de malades.La plupart sont des enfants de deux mois à 15 ans.

D’autres centres de santé et hôpitaux qui se trouvent aux alentours de ce centre de négoce reçoivent également de nombreux patients affectés par cette pathologie.

Selon le médecin chef de zone, 1 500 malades sont déjà identifiés dont 46 enfants décédés le mois de février.

« Tous ces cas sont des cas suivis. A part ces cas, il y a d’autres qui sont dans la communauté, soumis à l’automédication. La prise en charge se fait au niveau des structures sanitaires. Mais chacun fait comme il veut parce qu’on n’a pas même de kits de traitement. Le message c’est le plaidoyer pour qu’on puisse envoyer un appui à l’équipe de traitement », indique le Dr Joseph Pemanakuwe.

La population demande aux autorités sanitaires et leurs partenaires d'initier des campagnes de vaccination porte à porte pour réduire les cas de mortalité infantile dans la zone.

radiookapi.net/CC



L’Assemblée nationale et le Sénat vont clôturer ce jeudi 15 juin la session ordinaire de mars. Au total, 90 matières avaient été retenues pour examen dans le calendrier des travaux adopté par les députés lors de la séance de mardi 21 mars. A la clôture de cette session, seuls 20 textes de loi ont été examinés, soit 22% des matières programmées.

Le calendrier de la session de mars adopté à l’Assemblée nationale avait prévu neuf matières non-législatives, trois textes de loi transmis au Sénat pour examen, 57 arriérées législatifs et 20 nouvelles matières.

Au cours de ces trois dernières mois, l’Assemblée nationale a tenu 32 séances plénières :

  • 4 en mars
  • 11 en avril
  • 9 en mai
  • 8 en juin.

Une vingtaine des matières ont été examinés sur les 90 programmées. Il y a notamment l’examen et adoption de 8 projets de loi de ratification en exécution de la loi d’habilitation du Gouvernement.

La loi Tshiani et Pululu dite « de père et de mère », ayant défrayé la chronique, n’a pas été soumise à l’examen.

Au chapitre du contrôle parlementaire, la revisitation du contrat chinois annoncée avec pompe par le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, lors de l’ouverture de cette session, n’a pas été faite de manière attendue.

Seule l’interpellation d’un mandataire public, le directeur général de la Société nationale d’électricité (SNEL), a été débattue jusqu’à la déchéance de Fabrice Lusinde, qui n’avait passé que trois mois de gestion à la tête de la SNEL.

radiookapi.net/CC



Dans le cadre de la journée internationale de sensibilisation à l’albinisme, l’ONG IPAS a organisé, en collaboration avec la Fondation Mwimba Texas, une rencontre d’échanges intergénérationnel sur cette maladie ainsi que les droits en santé sexuelle et reproductive des femmes albinos. L’activité a eu lieu à Kinshasa, le 13 juin. 

« Au-delà d’une célébration, nous avons organisé cette rencontre pour sensibiliser les personnes atteintes par cette maladie à s’accepter. Il leur sera difficile d’évoluer et d'émerger dans la société tant qu’elles n’auront pas dépassé cette barrière. (…) nous avons aussi fait un constat, la plupart des femmes albinos sont mères. Elles ont contracté des grossesses, soit par viol ou par abus sexuels. Elles se retrouvent souvent dans l'incapacité à se prendre en charge ainsi que leurs enfants. Aujourd’hui, nous avons également parlé du protocole de Maputo qui leur offre l’accès à un avortement sécurisé », a expliqué Gloire Mwimba Makiese, coordonnateur de la Fondation.

En effet, explique IPAS, pour l’Afrique subsaharienne où cette condition est plus répandue, les estimations de l’ONU oscillent entre 1 cas sur 5 000 et 1 cas sur 15 000. Pour des raisons à la fois physiologiques et sociales, les questions de santé et de droits sexuels et reproductifs affectent les femmes plus que les hommes albinos aussi. 

La famille, un endroit crucial pour favoriser l’épanouissement des personnes albinos

Parmi les intervenants, Marie-Thérèse Matayo, femme albinos et présidente d’une ONG dénommé « Un pas ensemble » a martelé sur le rôle combien important que jouent la famille et autres proches des personnes albinos. Elle a confié être née dans une famille qui compte 5 enfants albinos et trois noirs. Cependant, le fait qu’elle ait bénéficié d’un même traitement que ses autres frères l’a encouragé à s’épanouir dans la société et à s’affirmer en tant que femme.

« La famille est le premier endroit qui accueille des enfants albinos. Pour se sentir bien dans leur peau, tout doit commencer par le traitement dont ils bénéficient. Aujourd'hui, je voudrais lancer un message à toutes les personnes atteintes d'albinisme, sachez que vous êtes des humains à part entière. Rien ne devrait faire obstruction à vos ambitions. Aux parents des enfants albinos, soyez fiers d’avoir des enfants particuliers », a-t-elle affirmé. 

Ce témoignage a ouvert le champ aux échanges. Demande de test ADN, rejet familial, foyers brisés, empoisonnement ou enfant de chance, amour fraternel, soutien au niveau des associations, plus de dix personnes albinos ou proches de personnes atteintes d’albinisme ont pu partager leurs expériences sur place.

  « Moi, j’ai eu 8 enfants avec mon époux. C’est uniquement le huitième qui est albinos. Dès sa naissance, il a été accepté par mon époux. J’ai reçu des personnes qui me proposaient de l’échanger contre des moyens financiers. Il est le plus beau de tous mes enfants et nous l’aimons beaucoup », a témoigné une femme.

A une autre d’ajouter, « Mon époux m’avait aimé sincèrement malgré la couleur de ma peau. Nous sommes allés vivre en province où se trouvaient ses activités et sa famille. Après la naissance de notre premier enfant qui est aussi albinos, j’ai commencé à recevoir des attaques psychologiques et physiques jusqu’à ce que le cœur de mon époux se soit détourné de moi. J’ai été empoisonnée par ma belle-famille. Sur place, une dame m’a offert une cure de désintoxication. En fin de compte, j’ai dû quitter mon foyer et retourner à Kinshasa (…) Je suis fière que cette activité m’ait permis de faire ce témoignage. Je vais me battre pour mon avenir ». 

« Quand on évolue seul, dans une communauté à forte dominance noire, on a l’impression d’être isolé. Ces rencontres nous permettent de savoir que nous ne sommes pas seul.e.s, qu’il existe d’autres personnes atteintes d’albinisme qui réussissent aussi leurs vies. Les discriminations, les moqueries m’importent peu. Mon rêve est de devenir avocate. Je vais le poursuivre jusqu’au bout », a confié Clarisse Nendaka, une jeune femme albinos. 

Patience Lisika, représentante de l’ONG IPAS, a également rappelé les objectifs de la journée. Notamment, sensibiliser la communauté albinos et non albinos sur le droit de la santé sexuelle et reproductive, lever toutes les barrières autour l’albinisme, conscientiser les albinos à ne pas céder à la discrimination, encourager les albinos à aller au-delà de leur handicap, faciliter l’accès au service de soins d’avortement sécurisé pour les albinos.

Prisca Lokale



L'auditorat près le tribunal militaire de garnison poursuit l’audition du conseiller spécial de Moïse Katumbi, Salomon Kalonda Idi. Les auditions se tiennent à la prison militaire de Ndolo où M. Kalonda est détenu. La dernière édition remonte à mardi. Des sources judiciaires proches du dossier confirment à ACTUALITE.CD que l'auditeur l’accuse "de détention d’armes de guerre, d’incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et d'être en intelligence avec l’ennemi".

La même source précise que Salomon Kalonda dément toutes les accusations du parquet.

Le conseiller de Moïse Katumbi, habillé en tenue de prisonnier, est assisté de plusieurs de ses avocats conseils.  A ce stade l'affaire est encore " sous secret de l’instruction ", et devra être fixée au tribunal militaire de garnison pour connaître la suite de la décision de justice en l'endroit Salomon Kalonda.

Contexte

Arrêté le 30 mai, il est accusé de port illégal d'armes et de préparation d’un coup d’Etat. De plus, l’arme dont il est question dans les éléments présentés par les services des renseignements militaires appartiendrait au garde du corps d’Augustin Matata Ponyo, selon les témoignages de l'ancien premier ministre aujourd’hui dans l’opposition. 

Sa résidence et celle de sa mère ont été perquisitionnées jeudi à Lubumbashi comme la propriété de Moïse Katumbi à Kinshasa. Les avocats de Moïse Katumbi et de son bras droit ainsi que des membres de son parti dénoncent, je cite, « des perquisitions irrégulières » effectuées sans la présence des concernés ou encore de leurs conseils.

Il s’agit d’une instrumentalisation des services de l’État pour des fins politiques, dénonce Dieudonné Bolengetenge, secrétaire général d’Ensemble pour la République: « Il s’agit d'un harcèlement qui ne vise qu’à museler l’opposition et voiler les insuffisances du pouvoir en place. Nous appelons le régime de Monsieur Félix Tshisekedi Tshilombo d’arrêter cette provocation qui ternit l’image de notre pays et risque de conduire notre pays à son embrasement ».

Ces évènements se déroulent dans un contexte politique tendu. L’opposition a programmé en juin deux nouvelles manifestations dans la capitale congolaise.

Ivan Kasongo

 


La ville de Kinshasa ne va plus accueillir la 2ème édition du Festival Africain des arts Martiaux (FADAM) prévue, du samedi 17 au samedi 24 juin 2023, au stade des martyrs de la Pentecôte.

Dans un communiqué rendu public, ce mercredi 14 juin, les organisateurs de ce grand événement se sont dits incapables de tenir ce festival à Kinshasa, en raison de quelques conditions qui ne sont pas réunies.

"Nous sommes au grand regret de vous faire part du communiqué ci-joint portant sur l'annulation du FADAM en RDC. Vous qui nous suivez depuis les débuts du FADAM, vous savez que nous avons tout mis en œuvre pour que le FADAM 2023 ait lieu en RDC et qu'il soit une réussite totale pour la jeunesse africaine et en particulier celle de la République démocratique du congolaise, mais malheureusement les conditions ne sont pas réunies pour nous permettre de réaliser ce grand événement en RDC" , ont-ils déclaré.

Et les organisateurs d'ajouter : "Nous vous remercions pour votre soutien sans faille et vous tenons informés de la suite réservée à cette douloureuse décision. Soyez sûrs que le FADAM sera toujours là pour porter haut les talents de l'Afrique, les valeurs des arts martiaux et la richesse de la culture africaine".

Cette grande organisation internationale réunit 5000 athlètes pour 30 disciplines, et 1000 artistes de plus de 60 pays. Il se déroule tous les deux ans, et a pour objectif de promouvoir la diversité des arts martiaux.

Il est à noter que, deux grands acteurs des films d'action, Jackie Chan et Jean-Claude Van Damme prendront part à cette 2ème édition du FADAM.

Gratis Makabi

 


Le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a effectué une ronde, ce mercredi 14 juin 2023, sur les sites devant abriter les IX èmes jeux de la Francophonie, à savoir le Stade des Martyrs et le Stade Tata Raphaël.

Sur place, le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a palpé du doigt l'avancement des travaux des infrastructures y relatives qui en principe doivent doivent être remises aux organisateurs de l'OIF, en fin juin courant.

Il convient de signaler que, les entreprises sélectionnées dans ces chantiers s'emploient afin de donner les résultats attendus.

Si visiblement les grosses œuvres sont en phase terminale, renseigne une dépêche de la presse présidentielle, la finition nécessite beaucoup d'exigences afin de répondre aux normes sportives de la francophonie.

Concernant les terrains des jeux et les dortoirs, l'on note qu'il subissent encore quelques travaux avant leur remise.

Le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a rappelé aux ouvriers trouver sur place son vœu de vouloir organiser ces jeux dans des infrastructures complètement achevées.

Serge Mavungu 

 


Les Léopards débutent parfaitement bien leur trêve. La RDC s’est rassurée en amical devant l’Ouganda (1-0) mercredi 14 juin 2023, 4 jours avant d’affronter les Panthères du Gabon pour continuer de croire en la participation à la prochaine CAN dont la phase finale est prévue en Côte d’Ivoire en 2024.

Les hommes de Sébastien Desabre ont pris le dessus (1-0) grâce au premier but de Théo Bongonda en sélection. Au stade Japoma, Desabre a titularisé Siadi Baggio dans les perches, derrière une charnière centrale remaniée. Et c’est en première période que Théo Bongonda va ouvrir le score sur un penalty.

Durant le reste du temps, les tentatives des Crânes seront maîtrisées par Siadi Baggio, impérial sur sa ligne. Grosse inquiétude, la RDC a perdu Chadrack Akolo (touché).

Foot RDC/CC



La Commission Électorale Nationale Indépendante aborde le dernier virage du troisième cycle électoral démocratique. La CENI a rappelé mardi 13 juin 2023 la convocation de l’électorat pour la deputation nationale prévue le 25 juin 2023 conformément au calendrier électoral rendu public le 26 novembre 2023.

« Les Bureaux de Réception et Traitement des Candidatures à la députation nationale seront ouverts et opérationnels du 26 juin 2023 au 15 juillet 2023, soit 20 jours », a indiqué la Centrale Électorale dans son communiqué du 12 juin 2023.

La Commission Électorale Nationale Indépendante s’est chargée de rappeler aux potentiels candidats les conditions d’éligibilité. Sur le plan financer, il faudra casser la tirelire. Les candidats devront verser une caution non remboursable de 1.600.000.

Actu RDC/CC



Le Jury disciplinaire de la Confédération Africaine de Football sanctionnera-t-il la Mauritanie ou pas dans le dossier qu’il oppose à la RD Congo pour l’utilisation des joueurs non éligibles, lors de la double confrontation entre les deux équipes, en mars dernier, aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations, Côte d’Ivoire 2023 ? C’est la question que bon nombre d’amoureux du ballon rond se pose face à l’attitude de la Caf vis-à-vis de la Fédération Congolaise de Football Association. 

En effet, la Fecofa avait adressé à Madame Amina Kassem, Head of Incidents and Match Reporting Legal, une correspondance portant dénonciation de l’alignement frauduleux par l’équipe de la Mauritanie de trois athlètes non qualifiés, NIASSE BABACAR, EL HADJI BA et KHADIM DIAW. Cette dénonciation de la fédération de la RDC a été faite, conformément aux articles 45 des Règlements de la CAN et 43 du code disciplinaire de la CAF.  

L’article 45 des Règlements de la Coupe d’Afrique des Nations stipule que : « Si la CAF apprend, quel que soit la source, qu’une fraude et ou falsification de documents accomplie par quelque moyen et/ou support que ce soit a été commise par une ou plusieurs équipe(s) nationale(s), une enquête sera ouverte »Quant à l’Article 43 du Code disciplinaire de la CAF, il indique que : « 1. Les infractions disciplinaires sont poursuivies d’office. 2. Toute personne ou autorité peut porter à la connaissance des organes juridictionnels les comportements qu’elle juge contraires à la Réglementation de la CAF. Les DENONCIATIONS doivent être par écrits. 3. Les officiels de match sont tenus de dénoncer par écrit les infractions dont ils ont connaissance, avec/ ou dans leurs rapports officiels ».

C’est dans ce cadre que nous apprenons que la Fecofa avait saisi les organes juridictionnels de la Caf par la voie de la dénonciation. Ainsi suite à cette dénonciation, les résultats de la double confrontation entre la RDC et la Mauritanie devraient être suspendus et non homologués, conformément à l’article 4 des Règlements de la CAN à son point 4.2.6 qui conditionne l’homologation des résultats à l’absence soit des réserves, soit à l’absence de dénonciation.

Que reproche-t-on à la Mauritanie ?

D’après les informations en notre possession, la Fecofa reproche à la Mauritanie de n’avoir pas respecté la procédure de changement d’association telle que stipulée dans l’article 9 du Règlement d’application des statuts de la FIFA. 

Notre source indique que pour deux de trois joueurs dénoncés, NIASSE BABACAR et EL HADJI BA, la Fecofa a pris acte, cependant avec réserve des documents de qualification des joueurs, en attendant les suites de vérifications de l’authenticité des dates des décisions les concernant. Mais concernant l’athlète KHADIM DIAW, la fédération estime que la fraude et la violation des règlements sont établies. Car ce joueur non seulement a disputé le match officiel du Sénégal, des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 23 ans, battu par la Guinée par 2-1, mais également le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN).

A en croire la même source, la Fédération de Football de la Mauritanie avait reconnu de n’avoir pas suivi ces exceptions en ce qui concerne le joueur KHADIM DIAW. Mais pour se dédouaner, elle a imploré que le Jury disciplinaire lui accorde le bénéfice de bonne foi, en ce qu’elle prétend ignorer que le Chan soit une compétition officielle de la CAF. Et pourtant, le CHAN étant une compétition internationale de football en Afrique, organisée par la CAF, chaque deux ans, suivant son calendrier programme. Donc c’est une compétition officielle. La FIFA établit également son classement en tenant compte cette compétition des joueurs évoluant sur le continent.  

Ainsi, nous pensons que dès lors que la fraude est établie dans le chef de la FFRIM, le Jury disciplinaire devra sanctionner la Mauritanie, conformément aux articles 46 et 47 des Règlements de la CAN. 

Mais pourquoi la sanction tarde ? Qui veut empêcher le Jury disciplinaire de la CAF d’appliquer les Règlements pour ce cas de flagrance de la part de la FFRIM ? Est-ce le président de cette fédération, deuxième vice-président de la Caf ? La loi est dure mais c’est la loi, Il est temps que la Caf sanctionne la FFRIM. Comme elle a fait avec le Rwanda contre le Bénin, pour l’utilisation d’un joueur rwandais qui avait deux cartons jaune, lors de la double confrontation entre les deux équipes, au mois de mars dernier, pour la même compétition, la CAN 2023.

actualité.cd/CC

 

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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