Le gouverneur Michée Mobonga Lobo décrète la suppression de toutes les barrières illégales dans les entrées de la ville de Gemena, capitale provinciale du Sud-Ubangi.

Le chef de l'exécutif provincial du Sud-Ubangi a pris cette décision après une descente effectuée mercredi 31 juillet dernier sur le terrain pour s'imprégner de la situation au niveau de quelques entrées de la ville de Gemena.

« Je décrète la suppression des barrières au niveau des entrées de la ville de Gemena. La population doit circuler librement », a déclaré en substance le gouverneur Michée Mobonga Lobo.

Il sied de signaler que cette descente sur le terrain du gouverneur Michée Mobonga Lobo fait suite aux plaintes de la population de sa juridiction qui était victime des tracasseries de la part des agents des services d'assiette et des militaires dans les entrées de la ville de Gemena à cause de ces barrières qu'il qualifie d'illégales. Une situation qui a poussé le premier citoyen du Sud-Ubangi à décréter leur suppression.

César Augustin Mokano Zawa, à Gemena



La Première ministre, Judith Suminwa a lancé, vendredi 2 août, les activités du Genocost ( Génocide congolais pour des gains économiques) , à Kisangani.

Cette journée est dédiée aux  victimes d’atrocités liées aux conflits armés à travers le pays.

Dans la capitale provinciale de la Tshopo, la cheffe du Gouvernement a échangé avec la seule survivante de la famille Otshudi alors les 8 autres ont été tous massacrés lors de la guerre de six jours, qui avait opposé les armées ougandaise et rwandaise à Kisangani.

Judith Suminwa a exprimé la volonté du Gouvernement d’accompagner les victimes de différentes guerres survenues à Kisangani.

Il s’agit de la guerre de 3 jours, celle de 6 jours dont les victimes ont été jetées dans le fleuve Congo et la rivière Tshopo et celle d’agression, menée par le Rwanda et l'Ouganda.

Le Gouvernement a prévu dans le piler 2 de son Programme d'actions des mécanismes de réparation en faveur de ces victimes mais aussi des garanties de non-répétition.

La Première ministre a par ailleurs, assuré que plus rien ne sera oublié et la justice sera rendue en faveur de toutes les victimes. 

Le Fonds national de réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV), a aménagé un lieu de recueillement où ont été enterrés les restes des 8 membres de la famille Otshudi, tous massacrés simultanément.

Ainsi, au total 93 croix sont plantées dans ce cimetière.

radiookapi.net/CC



À l'issue de sa visite au Centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa (CPRK), prison Makala, le ministre d'État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a réaffirmé sa détermination à désengorger cette maison carcérale, marquée par la surpopulation des détenus. Pour y parvenir, il a annoncé pour bientôt, l'émission d'une circulaire interdisant aux magistrats de parquet de transférer des prévenus à Makala, sauf pour des cas plus graves.

"L'ambition pour moi est de pouvoir désengorger de moitié. Chaque semaine, je signerai des arrêtés de libération conditionnelle. En même temps, je vais signer une circulaire pour que les magistrats de parquet ne transfèrent plus tous les prévenus à la prison de Makala. Il est possible que par des amendes transactionnelles, certains litiges soient réglés à partir des cachots. C'est ce que nous allons donner comme instruction, et désormais, le transfert à Makala et ailleurs sera réservé aux cas graves", a déclaré Constant Mutamba.

Toutefois, le ministre reconnaît que la surpopulation dans cette maison carcérale est également due à la croissance démographique de Kinshasa, contrairement aux années antérieures.

"Il faut dire qu'initialement, la prison de Makala a été construite pour accueillir 1 500 prisonniers, mais c'était à l'époque où Kinshasa comptait 2 millions d'habitants, puis 3 millions. Aujourd'hui, Kinshasa compte environ 15 millions d'habitants, et il est donc normal que la démographie carcérale ait augmenté. Ce que nous faisons, c'est de voir comment désengorger drastiquement pour nous permettre de réhabiliter la prison en profondeur et, pendant ce temps, construire une autre prison. Nous avons déjà identifié un nouveau site où nous allons construire une autre prison moderne", a rassuré le Garde des Sceaux de la République Démocratique du Congo.

Des vidéos troublantes de l’intérieur du Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK) ont été partagées le week-end dernier par le journaliste Stanis Bujakera Tshiamala, directeur de publication adjoint de ACTUALITE.CD et correspondant de Jeune Afrique en RDC. Ces images inédites ont été documentées pendant sa détention de près de 7 mois au sein de cette maison carcérale.

L’hébergement est marqué par la surpopulation, entraînant des décès fréquents par étouffement et diverses maladies. Les prisonniers dorment perchés sur les latrines, et des repas maigres et de mauvaise qualité sont servis une seule fois par jour, entre 17 et 18 heures. La cuisine, faite au feu de bois, doit nourrir 15 000 personnes, et il n'y a pas d'eau potable au robinet. Les prisonniers font leurs besoins naturels à l'air libre, les latrines étant hors service ou inutilisables par manque d'eau. Les conditions réelles de détention dans la prison de Makala sont alarmantes et affreuses.

La plus vaste prison de la capitale congolaise, avec une capacité d’accueil théorique de 1 500 détenus, est située dans la commune de Selembao, à proximité de Makala, Bumbu, Ngiri-Ngiri et Bandalungwa. La prison de Makala héberge une population carcérale très diversifiée, composée de détenus en détention provisoire et de condamnés, de civils et de militaires, d’adultes, hommes et femmes, et de mineurs.

Depuis plusieurs décennies, la surpopulation chronique représente le principal défi pour la prison de Makala et le système carcéral congolais dans son ensemble. La capacité d'accueil initiale de 1 500 détenus est largement dépassée, avec dix fois plus de détenus que prévu depuis sa construction sous la colonisation. Les onze pavillons de la prison, dont un réservé aux femmes, abritent actuellement plus de 15 000 détenus.

Clément MUAMBA



La République démocratique du Congo commémore ce vendredi 2 août la journée nationale du GENOCOST, le génocide congolais pour des gains économiques. La Première ministre Judith Suminwa, représentante personnelle du Chef de l'Etat, va présider ce vendredi à Kisangani (Tshopo), les manifestations y relatives, en présence de plusieurs ministres, des autorités locales et bien d’autres personnalités et des partenaires du Gouvernement. 

Le Fonds national de réparation des victimes des guerres et des conflits (FONAREV) assure l’organisation de cet évènement. 

Pour les responsables de cette organisation, le Gouvernement a initié cette journée afin de rendre hommage à des dizaines des millions de Congolais morts à la suite des guerres et autres conflits armés qui endeuillent le pays depuis une trentaine d’années. 

Pour que ces crimes ne tombent pas dans les oubliettes, cette journée du 2 août rappellera désormais à l’opinion nationale et internationale les souvenirs macabres des atrocités, dont le principal mobile reste l’exploitation illicite des ressources naturelles de la RDC. 

Dans un communiqué de presse, le FONAREV souligne que cette journée porte aussi une double symbolique. D’une part, il s'agit de rendre hommage aux victimes et, d’autre part, de faire un plaidoyer pour une reconnaissance officielle du génocide congolais. 

Ce vendredi, outre les cérémonies officielles, il est prévu notamment le recueillement des autorités au cimetière des victimes de la guerre de six jours. 

Comprendre le GENOCOST

Le président Félix-Antoine Tshisekedi avait  lancé mercredi 2 août 2023 à Kinshasa, la commémoration du génocide congolais. Il avait ainsi voulu rendre hommage à tous les Congolais tués injustement pour des gains économiques et de faire appel à la mobilisation générale contre l'agression de la RDC par des puissances étrangères.

La Journée commémorative du génocide congolais (CENOCOST), est événement annuel présenté par les organisateurs comme un geste de respect pour rendre hommage à tous ceux qui ont perdu leurs vies dans la longue histoire des conflits de la RDC.

Le GENOCOST est une initiative du Congolese Action Youth Platform (CAYP) [ Ndlr : la plateforme d’actions de jeunes Congolais],  mise en place pour la reconnaissance du Génocide contre la population de la République Démocratique du Congo. Cette campagne a pour but, la reconnaissance officielle de la date du 02 août comme un jour de commémoration en souvenir de tous ceux qui ont été perdus dans notre longue histoire de violence au Congo.

GENOCOST signifie « le génocide pour des gains économiques ». C’est une combinaison de Génocide et coût, selon les organisateurs. Ils affirment avoir choisi ce terme pour expliquer la nature économique du génocide en RDC.

radiookapi.net/CC



Le Congo n’est pas à vendre (CNPAV), un regroupement d'organisations nationales et internationales engagées dans la lutte contre la corruption, a décidé de publier tous les trimestres un “livre blanc” pour répertorier les cas de détournements. Ce bulletin s’appelle « Kanyaka-Rushwa », corruption en lingala et en swahili.

Pour son premier numéro, qui porte exceptionnellement sur le 1er semestre de l’année, le CNPAV a compilé pour près d’un milliard de dollars de scandales, relevant de plus de 10 cas de corruption et actes assimilés,  rapportés dans les médias. 

Parmi les exemples cités, il y a les 700 millions de dollars qui devaient être investis dans la fabrication de la carte de l’identité. Ce scandale implique à la fois le fournisseur Afritech-Idemia et l’Onip. Le processus de l’octroi de ce marché a été sévèrement critiqué, à cause de son caractère non transparent. 

Le CNPAV rappelle également le scandale des lampadaires et des forages d’eau, qui aurait permis le détournement de  plus de 85 millions de dollars alors que  la population attendait  1000 forages d’eau et 2594 kits des lampadaires.

La défaillance du système judiciaire

Malgré l’ampleur de ces détournements, la justice congolaise semble impuissante ou peu encline à agir. Les enquêtes sont souvent lentes, voire inexistantes, et les auteurs de ces crimes économiques, souvent partisans du régime, bénéficient souvent d'une impunité quasi-totale, regrette Congo n’est pas à vendre. 

L’objectif de « Kanyaka-Rushwa » est, selon CNPAV, de mobiliser la population afin qu’elle exige des comptes,  et de mettre la pression sur les autorités. 

« Ce combat contre la corruption en RDC demande l’implication de tous », peut-on lire dans ce premier numéro. 

Bruno Nsaka



Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya s'est exprimé sur l’état de santé de Félix Tshisekedi qui se trouve aux soins à Bruxelles. Il a rassuré que le Chef de l’Etat se porte bien.

"Le Président de la République se porte bien, j'ai vu qu'il y a eu beaucoup de réactions mais le Président de la République est dans une dynamique de communion parfaite avec les Congolais et de transparence", a rassuré le porte-parole du gouvernement. 

À la veille de la commémoration du "Genocost" et après des rumeurs sur la détérioration de son état de santé, la Présidence de la République via son département de communication a annoncé que le Président séjourne en Belgique pour un suivi médical. En conséquence, il ne pourra pas présider la commémoration du GENOCOST prévue à Kisangani ce vendredi 2 août 2024.

Selon ledit communiqué, Félix-Antoine Tshisekedi suit un traitement pour une hernie discale, prise en charge jusqu'à son départ par les équipes médicales de l'hôpital militaire du Camp Tshatshi à Kinshasa. 

Clément MUAMBA, à Kisangani



Nouveau coup dur pour la République démocratique du Congo aux Jeux olympiques de Paris 2024. Deux autres athlètes ont quitté la compétition jeudi 1er août. Il s’agit de Brigitte Mbabi pour la boxe et Aristote Ndombe Impelenge en natation.

La RDC n’a toujours pas réussi à remporter de médaille aux JO. Pour sa première participation, Mbabi n’a pas prouvé les espoirs placés en elle après sa qualification au dernier tournoi qualificatif de boxe à Bangkok en Thaïlande. La pugiliste, 22 ans, a perdu son combat en 8es de finale sur décision partagée (4-1) face à la Thaïlandaise Janjaem Suwannapheng.

De son côté, Aristote Ndombe, le nageur de 22 ans, n’a pas pu arracher sa qualification pour les demi-finales du 50 mètres nage libre masculin. Il était également à sa première expérience dans cette compétition et sa performance s’est avérée honorable. Aristote Ndombe Impelenga a terminé à la 6e position de sa série avec un temps de 29.04 de chrono au terme de la course.

Décidément, les Congolais continuent de réaliser une série de contre-performances dans ce tournoi. Les éliminations de Brigitte Mbabi et Aristote Impelenge allongent la liste des perdants. Ils rejoignent donc le judoka Arnold Kisoka ainsi que l’autre boxeuse Marcela Sakobi.

Pour l’instant, la RDC reste avec deux athlètes encore en lice parmi lesquels Divine Mansiadi en natation chez les dames et Dominique Lasconi en athlétisme. Les deux représentants vont compétir ce samedi 3 août dans leurs disciplines respectives.

Dan Kalala Kalambay



L’ensemble de la délégation de la République Démocratique du Congo (RDC) aux Jeux Olympiques de Paris a finalement perçu les frais de mission et des primes. La nouvelle a été annoncée par Marcelat Sakobi après une réunion avec les dirigeants du Comité Olympique Congolais (COC) conduit par son président, Marcel-Amos Mbayo Kitenge. 

Il y avait beaucoup d’inquiétudes bien évidemment à l’arrivée de la délégation à Paris et cela pouvait se comprendre parce que le mental des athlètes est en jeu. Mais maintenant, tout s’est arrangé et il restera maintenant à attendre les résultats sur le terrain. 

«Nous remercions tous ceux qui ont eu l’initiative de venir nous apporter leur soutien dans cette compétition, le peu des résultats est mais du moins nous sommes heureux de constater que les promesses faites ont été réalisées parce que cela se disait au pays que les athlètes n’avaient rien touché pour le moment. Mais nous pouvons vous dire maintenant que tout s’est arrangé parce que nous avons finalement perçu nos frais de mission et nos primes. Nous pouvons même vous dire le montant parce que les congolais aiment la vérité. Chaque athlète a perçu 5.600 euros et les membres des staff technique 5.200 euros», a-t-elle confirmé. 

Pour rappel, deux athlètes congolais sont déjà hors course pour le moment. Il s’agit de Arnold Kisoka en judo et de Marcelat Sakobi en boxe. Il reste encore 4 athlètes en compétitions notamment avec Brigitte Mbabi en boxe, Aristote Ndombe et Divine Miansadi en natation ainsi que Dominique Mulumba Lasconi en athlétisme.

Michel TOBO depuis Paris



Dix mois après son dernier combat, le pugiliste international congolais, Martin Bakole, sera de retour ce samedi 3 août. Ce sera face à l'Américain Jared Anderson dans un combat pour le classement mondial. 

Ce sera à l'occasion d'une soirée organisée par la Riyadh Season, en prélude au grand affrontement entre Terence Crawford et Israil Madrime. 

Classé numéro 1 de la WBA, Martin Bakole combattra pour sa 22ème fois en professionnel. Depuis sa défaite face à l'Américain Michael Hunter, le Congolais a engrangé deux succès de suite devant notamment le français Tony Yoka et l'Ukrainien Ihor Shevadzutskyi et court toujours derrière un combat pour le titre mondial malgré sa position au classement WBA. 

De l'autre côté, l'Américain Anderson a déjà livré 17 combats où il est invaincu. Parmi ces victoires, 15 ont été remportées par KO. Ce sera donc pour lui l'occasion de montrer réellement ses qualités devant un autre un adversaire qui s'entraîne avec des ténors de la boxe mondiale comme Tyson Fury.

C'est une bataille qui promet d'être captivante où Bakole va lutter pour prouver sa valeur en vue d'un potentiel affrontement contre le champion Oleksandr Usyk pour chercher le titre mondial. 

Deborah Zalo, stagiaire université  Révérend Kim



Deux ambassadeurs de la RDC sont attendus, ce jeudi 1er août, aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

Il s’agit de la boxeuse Brigitte Mbabi, exemptée au premier tour, qui affronte en 8e de finale Janjaem Suwannapheng, de nationalité thaïlandaise, chez les 66 kg.

La pugiliste congolaise sera en tenue rouge, son adversaire en bleu.

Le second représentant congolais, Aristote Ndombe, se lance en natation.

Il va concourir à l'épreuve de 50 mètres nage libre chez les hommes à Paris La Défense Arena à 9h15 le 1er août.

Deux de six représentants de la RDC sont déjà éliminés de cette compétition planétaire, à savoir : le judoka Arnold Kisoka et de la boxeuse Marcelat Sakobi.

radiookapi.net/CC

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