Le Premier ministre honoraire, Jean-Michel Sama Lukonde a été confirmé, vendredi 9 août, comme étant le candidat unique de l’Union sacrée de la nation, au poste de président du bureau définitif du Sénat.

Cette confirmation émane de la réunion que le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya a convoquée, à Kinshasa ce vendredi.

Cette rencontre a également permis aux cadres de l’Union sacrée de convenir sur le ticket des candidats à tous les autres postes au bureau définitif de la Chambre haute du Parlement.

Ce consensus ouvre ainsi la voie à une élection apaisée qui devrait se tenir dès le début de la semaine prochaine.

José Kalala de l’UDPS est désigné candidat premier vice-président au détriment de Christophe Lutundula, alors que Modeste Bahati Lukwebo est désigné à la 2è vice-présidence, en lieu et place de Corneille Isenge et Eustache Muhanzi.

Jean Bamanisa Saidi est le seul candidat rapporteur du Sénat pour le compte de l’Union sacrée, en défaveur des candidatures de Justin Kalumba, Ivan Kazadi et Nefertiti Ngudianza.

Au poste de rapporteur adjoint qui revient à l’Opposition, Salomon Idi Kalonda doit faire face à la candidature de Jean-Claude Baende.

A la questure, l’Union sacrée retient la candidature de Taupin Kabongo en lieu et place de Carole Agito, Moise Ekambo et Sylvain Mukengeshai,

Et enfin, Isabelle Kabamba est désignée questeure-adjointe en lieu et place de Pascal Omana.

radiookapi.net/CC



La cellule de communication a confirmé ce vendredi 09 août à 7sur7.cd le report sine die de la plénière d'audition des candidats et de l'élection initialement prévue pour ce samedi.

Cette décision fait notamment suite à des problèmes d'ordre logistiques et surtout sécuritaires.

Des militants pro et anti Augustin Kabuya se sont affrontés au Palais du peuple en début de semaine, alors que le secrétaire général du parti présidentiel accompagnait le candidat de l'UDPS à déposer son dossier pour l'élection du bureau définitif du Sénat.

MD



Le président du comité de coordination de l'AS VClub de Kinshasa, Amadou Diaby se fixe rendez-vous avec les supporters, ce samedi 10 aout, au siège du club, dans la commune de Limete.

Il a annoncé ce face-à-face dans un communiqué parvenu, ce jeudi, aux médias :

« Nous invitons les supporters à venir échanger directement avec le n°1 de l'équipe (...). La base aura des réponses à toutes ses préoccupations ».

Amadou Diaby invite les Moscovites deux semaines après que l’AS VClub a présenté son effectif de 26 joueurs dont 18 nouvelles recrues, au stade Tata Raphael, commune de Kalamu, à Kinshasa.

Ces joueurs vont disputer les compétitions auxquelles les Moscovites sont engagés notamment la Coupe de la Confédération de la CAF, la Ligue nationale de football (LINAFOOT) et la Coupe du Congo.

radiookapi.net/CC



Le président de la République, Félix Tshisekedi, a invité l'ensemble de la population congolaise, en particulier les habitants de Kinshasa, à réserver un accueil chaleureux au boxeur Martin Bakole ce vendredi 9 août, à l'aéroport international de Ndjili. Après cette arrivée, la population accompagnera le boxeur jusqu'au stade Tata Raphaël afin de célébrer sa récente victoire face à l'Américain Jared Anderson. 

Cet appel du chef de l'État pour accueillir le champion de boxe témoigne de l'importance qu'il accorde à cette performance sportive, qui est de surcroît une source de fierté nationale. La population de Kinshasa est ainsi invitée à se joindre à ces festivités et à manifester son enthousiasme pour les exploits de Martin Bakole.

À titre de rappel, Martin Bakole n’en finit plus de gravir les échelons du Noble Art. Après avoir infligé la première défaite de la carrière de Tony Yoka, le Congolais a enchaîné trois victoires non moins marquantes. Et c'est par KO qu'il a enregistré sa récente victoire contre Jared Anderson, au 5e Round.

Stentor 



L'artiste musicien congolais, Koffi Olomide, va prester ce vendredi 09 août 2024, au Métro City de Perth, dans le cadre de sa tournée en Australie. Cette production sera animée par DJ Emilio et Bussman MG.

Après la capitale australienne, le chanteur de 68 ans va se produire le samedi 10 août à Melbourne, le vendredi 16 à Brisbane, et le samedi 17 à Sydney, avant de regagner Kinshasa.

Il est à noter que Koffi Olomide va larguer trois morceaux, ce dimanche 11 août, sur sa chaîne Youtube. Il s'agit, entre autres, de "Taxi" en collaboration avec Innoss'b, "Eza Pasi" avec Gaz Mawete, et "N'abandonne pas" avec Gally Garvey.

Gratis Makabi



Le Président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, a exprimé ses regrets à la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) et à son président Samuel Eto'o ainsi qu’à l'ensemble du peuple camerounais suite à la disparition, dans la soirée du jeudi 8 août à Paris, de l'ancien président de l'ancien président de la CAF, Issa Hayatou, à l'âge de 77 ans.

L’actuel président de la CAF a réagi à cette nouvelle dans une correspondance. Il a affirmé que la CAF et le football africain continueront de témoigner leur reconnaissance à Issa Hayatou pour son énorme et profonde contribution à l'avancement et à l'expansion du football en Afrique.

«  Au nom de la CAF et de ses 54 associations membres, je tiens à exprimer mes plus profondes condoléances à la famille de l'ancien président de la CAF, le président Issa Hayatou, ainsi qu'à la Fédération Camerounaise de Football, à son président Samuel Eto'o et à l'ensemble du peuple camerounais. La Confédération Africaine de Football et le football africain témoigneront toujours leur reconnaissance au Président Hayatou pour son énorme et profonde contribution, pendant de nombreuses années, à l'avancement et à l'expansion du football en Afrique. Il occupera à jamais une place dans nos cœurs et nos mémoires », peut-on lire dans le communiqué de la CAF. 

Il est important de se souvenir que Issa Hayatou a été président de la Confédération africaine de football (CAF) pendant presque trente ans, de 1988 à 2017. Il a joué un rôle essentiel dans le développement du football africain tout au long de sa carrière. C’est pendant son règne que l’Afrique du Sud a organisé la Coupe du monde de football 2010. Ce qui reste, à ce jour, l’unique organisation remportée par le continent.

Fiston MOKILI



L'institut National de la Statistique (INS) et l'école de santé publique de l'université de Kinshasa ont rendu public, mardi 6 août dernier en présence de quelques membres du gouvernement, les résultats du rapport sur les indicateurs clés de la troisième Enquête Démographique et de Santé, réalisée entre la période 2023-2024.(EDS III 2023-24). Le rapport fait état de la baisse plus modérée de la mortalité des enfants de moins de 5 ans entre la période 2013-14 (deuxième enquête) et de 2023-24  l'actuelle enquête).

Dans ses études, l'INS, appuyé par l'école de santé de l'UNIKIN, a retracé les tendances de la mortalité néonatale, infantile, et infanto-juvénile.

S'agissant de la mortalité infanto-juvénile qui mesure la probabilité de décéder entre la naissance et le cinquième anniversaire, l'institut national de la statique note une baisse de 92% pendant la période 2020-24 contre 148% et 104% pendant les périodes 2003-07 et 2010-14. Quant à la mortalité infantile, qui mesure la probabilité de décéder entre la naissance et le premier anniversaire, la tendance a baissé de 55% pendant la période 2020-24, contre 92% et 58% respectivement pendant les périodes 2003-07 et 2010-14. Pour la mortalité néonatale qui évalue la probabilité de décès entre la naissance et le premier mois d'existence, l'INS note une baisse de 24% pendant la période 2020-24 contre 42% de la période 2003-07, soit une baisse de 18%.

D'après ce rapport, le niveau de mortalité des enfants de moins de 5 ans constitue un indicateur important du niveau de développement socio-économique et de la qualité de vie d'un pays. Et, pour prélever ces taux, l'INS est parti des informations collectées dans l'historique des grossesses sur la date de  naissance des enfants vivants ou de l'issue de la grossesse des mort-nés, fausses couches ou avortements, l'état de survie et l'âge au décès pour les enfants décédés.

Le bien-fondé de la 3ème enquête démographique et de santé en RDC 

Selon la directrice générale de l'INS, ces données ont été collectées dans un contexte électoral marqué par l'insécurité dans certains coins du pays, et l'état de délabrement des voies de communication sur l'ensemble du territoire national. Elle a signifié par ailleurs que les résultats de l'EDS III 2023-24 constituent les indicateurs essentiels devant permettre aux autorités de prendre des décisions éclairées afin de planifier des interventions appropriées, afin d'améliorer la santé et le bien-être de la population.

De son côté, Guylain Nyembo, vice-premier ministre chargé du plan et de la coordination de l'aide développement, a fait savoir que l’EDS-RDC III comme les précédentes enquêtes, permet d’étoffer le faisceau de données statistiques à la disposition de l’État congolais, une démarche qui, à son terme, concourt au renforcement de la bonne gouvernance au sein de la RDC. 

Il sied de rappeler que le rapport global de cette 3ème enquête démographique et de santé en RDC sera publié en décembre prochain.

Publiée après chaque dix ans, la première enquête démographique et de santé a été réalisée pendant la période 2003-2004, tandis que la deuxième est intervenue entre 2013 et 2014. 

Samyr LUKOMBO



Le verdict du tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe, siégeant en audience foraine en procédure de flagrance dans l’affaire de déguerpissement immobilier et de l’attaque de la résidence de Joseph Kabila, a été rendu dans la nuit de jeudi à vendredi. Les juges ont prononcé la peine capitale pour six prévenus, tandis que les trois quarts ont été acquittés, les infractions n’ayant pas été ostensiblement établies.

Le tribunal a condamné les prévenus Ngandu Wa Ngandu Kennedy, Ntumba Kashala Espérant, Tshidibi Katako Fortunat, Kayembe Mutshipayi Thomas, Ntumba Muswamba Pitchou, et Catheris Nkongolo Ibrahim à la peine capitale pour association de malfaiteurs et tentative de meurtre. Ils ont également été condamnés à 10 ans de servitude pénale principale pour vol qualifié.

Ils ont été condamnés à 4 ans de servitude pénale chacun pour destruction méchante, et à 5 ans de servitude pénale principale pour attentat à la pudeur. En raison du concours idéal des infractions, le tribunal les a condamnés à la peine la plus sévère, soit la peine capitale.

Moke Sulu Papa, Tetikisa Atudila Simon, Musimba Fuku André, Mukendi Kashila Exaucé, Kamba Kalombo Cédric, Mutombo Bimpanga Samuel, Ngandu Muntu Joel, Musembe Donatien Daniel, Kabamba Panzi Eden, et Kanda Muya Robinho ont été condamnés avec admission de larges circonstances atténuantes dues à leur jeune âge et à leur statut de délinquants primaires sans antécédents judiciaires connus. Ils ont été condamnés à 10 ans de servitude pénale principale chacun pour association de malfaiteurs, à 5 ans de servitude pénale principale chacun pour tentative de meurtre, et à 3 ans de servitude pénale principale chacun pour vol qualifié.

Ils devront également payer une amende de 500 000 FC, récupérable par 15 jours de servitude pénale subsidiaire en cas de non-paiement dans le délai légal. Ils ont été condamnés à 3 ans de servitude pénale chacun pour destruction méchante, à 3 ans de servitude pénale chacun pour attentat à la pudeur, et à une amende de 1 million CDF, récupérable par 30 jours de servitude pénale subsidiaire en cas de non-paiement dans le délai légal.

En raison du concours idéal des infractions, le tribunal les a condamnés à 10 ans de servitude pénale chacun et à une amende de 1 million CDF.

Le tribunal a également condamné tous les prévenus, excepté ceux acquittés, à payer une somme de 20 000 USD aux parties civiles Kabuya Mukuna, Kabangu Jacques et Kapia Musina, 30 000 USD à Alphonse Mwarabu, 30 000 USD à Junior Mwabilu et Carole Mwabilu, 30 000 USD à Flavien Bilonda, 1 FC à Olive Lembe, 30 000 USD à Ngoy Kabuya Dominique, 100 000 USD à Karzoum Ntumba, 10 000 USD à Ketia Vanderville, 30 000 USD à la famille Kabanghe, et 5 000 USD à Mbelu, Makolo et Mpoyi Kabamba, ainsi qu'à Anny Shamba.

Les prévenus devront également payer la moitié des frais, à raison de 0,03 %, récupérable par 14 jours de contrainte par corps, l’autre moitié étant à la charge du Trésor.

Quant au prévenu Kabamba Mulumba Etienne, propriétaire de l’immeuble Kamul Inter, il a été acquitté. Cependant, le bâtonnier Laurent Kalengi a été reconnu coupable de destruction méchante et a été condamné à 2 ans de servitude pénale principale et à une amende de 1 million CDF, récupérable par 30 jours de servitude pénale subsidiaire en cas de non-paiement dans le délai légal.

Le tribunal a ordonné l’arrestation immédiate de tous les prévenus condamnés, la restitution de tous les biens saisis, à l'exception des machettes, qui seront confisquées conformément à l’article 14 du code pénal, livre premier.

L'affaire trouve son origine dans un déguerpissement des habitants de l’immeuble Kamul, en exécution d’une décision judiciaire, qui a conduit à l’intervention des membres de la structure Force du progrès. Cette opération a rapidement dégénéré en confrontation, amenant ces individus à se rendre également à la résidence de l’ancien président Joseph Kabila, où ils ont eu une altercation avec les policiers en charge de la sécurité du sénateur à vie et de sa famille.

Ngandu Wa Ngandu Kennedy, identifié comme l'un des leaders de l'association "Force du Progrès", affiliée au parti politique UDPS, est considéré comme le principal instigateur de ces actions. L'audience publique avait débuté à la "place des évolués" seulement deux jours après les événements reprochés aux prévenus, avant d’être délocalisée en début de semaine à l’inspection provinciale de la police de la ville de Kinshasa.

La Police Nationale Congolaise (PNC) avait démantelé une base de la "Force du Progrès" dans le quartier Manenga, commune de Ngaliema. Lors de l'opération, 137 personnes ont été arrêtées, y compris Ngandu Wa Ngandu Kennedy. Les forces de l'ordre ont saisi une centaine de machettes, un drone en mauvais état, et ont également fermé un cachot clandestin utilisé par les membres de cette structure.

Kuzamba Mbuangu



Alors que la bataille à l’ordre dispersé est consommée pour l’élection des membres du bureau du Sénat, l’Union sacrée veut relancer les discussions liées au ticket à présenter par l’Union sacrée. Cette dernière profite du temps mort qui s’est imposé suite au report de la plénière consacrée à l’audition des projets des différents candidats. 

Augustin Kabuya a signé un communiqué, ce vendredi 9 août, dans lequel il invite les présidents de tous les regroupements de l’Union sacrée représentés au sénat à prendre part à une réunion à 15 heures. 

L’ordre du jour de la réunion est clair: « Finalisation ticket USN au Bureau définitif du Sénat ».

Initialement, il était prévu ce jour, le début de la campagne et audition des discours des différents candidats. Les différents candidats avaient déjà même placé nuitamment leurs bâches et autres gadgets de campagne. L’élection et installation des membres du bureau était, quant à elle, prévue ce samedi. Mais le bureau provisoire du Sénat évoque des contraintes logistiques et sécuritaires.

actualite/cd/CC



La Cour militaire de Kinshasa/Gombe siégeant en audience foraine à la prison militaire de Ndolo a rendu ce jeudi 8 août 2024 son verdict dans l'affaire opposant le ministère public, la République démocratique du Congo (Partie civile) à Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et ses complices, tous membres de l'Alliance fleuve Congo (AFC), en présence du ministre d'État en charge de la Justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba.

L'ancien président de la centrale électorale et ses compagnons, en fuite, ont écopé de la peine de mort pour crimes de guerre, participation à un mouvement insurrectionnel et trahison, après avoir été jugés par défaut (contumace).

La Cour militaire de Kinshasa/Gombe a aussi ordonné leur arrestation, la confiscation des biens de Nangaa, de son épouse Yvette Lubanda et d'autres prévenus notamment Jean-Jacques Mamba, ancien député national et porte-parole de l'AFC.

La Cour militaire a, par ailleurs, condamné à la peine de mort pour trahison et participation à un mouvement insurrectionnel les prévenus qui ont comparu physiquement. Ainsi, les prévenus Eric Nkuba, co-fondateur de l'AFC, Bishori Safari Luc, Nkangya Nyamacho alias "Microbe" et Samafu Makinu Nicaisse et Nangaa Baseane ont tous écopé de la peine de mort.

Pour ce qui est des réparations, la Cour militaire a condamné Corneille Nangaa et d'autres prévenus à payer la somme d'un milliard USD.

Corneille Nangaa avait annoncé, en décembre 2023, depuis Nairobi (Kenya), la création d'un mouvement politico-militaire, l'Alliance Fleuve Congo (AFC), incluant le M23. 

Djodjo Vondi

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