C’est une triste nouvelle qui endeuille la scène musicale congolaise. Zulema Strangaley Yaya Monsieur Bis, chanteur emblématique de l’orchestre Wenge BCBG, est décédé.

L’artiste, également passé par les groupes Watikanya B.T.B.G. et Maison Mère, souffrait depuis plusieurs mois d’une grave infection à l’ulcère de Buruli, une maladie infectieuse qui a provoqué une plaie dans sa jambe droite.

Lors d’une récente interview accordée à Diego Lola News, Zulema avait témoigné de son combat contre cette affection, montrant sa plaie en présence de son épouse. Une scène poignante qui avait suscité une vague de solidarité parmi les fans et les proches du groupe Wenge BCBG.

Malheureusement, malgré les efforts des équipes médicales, l’état de santé de Zulema s’est progressivement dégradé, entraînant son décès dans la nuit du 1er au 2 mars 2025.

Cette disparition intervient quelques temps seulement après le décès du batteur du groupe, Séguin Mignon, plongeant la “famille” Wenge BCBG dans une période particulièrement difficile.

Père chéri de la formation, Zulema Strangaley Yaya Monsieur Bis était l’une des voix les plus emblématiques de cet orchestre mythique de la rumba congolaise. Ses fans, qui le surnommaient affectueusement “Papa chéri”, ne manqueront pas de lui rendre un dernier hommage.

Au-delà de la sphère musicale, le décès de Zulema est un véritable coup dur pour la communauté artistique de la République Démocratique du Congo, qui perd l’un de ses interprètes les plus talentueux et charismatiques.

Les messages de condoléances et de soutien se multiplient sur les réseaux sociaux, témoignant de l’immense respect et de l’affection que lui portaient ses pairs et son public.
 
Avec le départ de Zulema Strangaley Yaya Monsieur Bis, c’est toute une page de l’histoire de la musique congolaise qui se tourne. Son souvenir et son héritage resteront à jamais gravés dans la mémoire des amateurs de rumba et de soukous.
 
mbote/CC
 
 


Le Cluster Sécurité Alimentaire en République Démocratique du Congo (RDC) a publié son premier rapport de situation sur la crise alimentaire dans l’Est du pays, mettant en lumière les graves difficultés rencontrées par les populations retournées. L’accès limité aux terres agricoles, le manque de semences et d’intrants ainsi que la persistance des conflits compromettent les moyens de subsistance des communautés vulnérables.

Plus des trois quarts des retournés (77,6 %) déclarent ne pas avoir accès à des terres agricoles à leur retour. Parmi eux, 57,9 % expliquent cette situation par l’insécurité persistante dans leurs zones d’origine, tandis qu’un tiers affirme que leurs terres sont désormais occupées par d’autres. Malgré ces contraintes, l’agriculture demeure la principale source de revenus et d’alimentation envisagée par ces populations. Seuls 10 % d’entre eux envisagent d’opter pour une activité commerciale.

Une évaluation rapide menée le 3 février 2025 sur l’axe Rugari-Rumangabo-Kalengera-Rubare, dans la zone de santé de Rutshuru, confirme que la saison culturale B est en cours. Cependant, le manque de semences et d’intrants agricoles risque d’affecter gravement les récoltes, aggravant ainsi l’insécurité alimentaire dans la région.

Face à ces défis, le Cluster Sécurité Alimentaire insiste sur l’urgence d’apporter une assistance en vivres et en cash aux ménages retournés et déplacés. Un appui à la relance des activités agricoles, incluant l’élevage de petits bétails à cycle court de production, est également crucial. La mise en place de jardins péri-domiciliaires grâce à la distribution de semences vivrières et maraîchères ainsi que d’outils agricoles apparaît comme une priorité pour améliorer l’autosuffisance alimentaire.

L’agriculture joue un rôle essentiel dans la région de l’Est de la RDC, où les conflits et l’insécurité alimentaire persistent. Elle constitue non seulement la principale source de nourriture, avec des cultures de base comme le manioc, le maïs et les haricots, mais aussi une opportunité économique cruciale pour les familles locales. En réduisant la dépendance à l’aide humanitaire et en stimulant les économies locales, elle contribue également à renforcer la cohésion sociale et à limiter les tensions liées à l’accès aux ressources naturelles.

Kuzamba Mbuangu 



Le cinéma congolais a brillé à la 29ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). En clôture ce samedi 1er mars au palais des sports de la capitale burkinabè, des prix ont été remis aux productions cinématographiques s’étant distinguées selon que les membres du jury les ont désignées après leurs visionnages par le public durant le festival. 

Ainsi,  cette grand-messe du cinéma africain, tenu en présence du Président du pays des hommes intègres, Ibrahim Traoré, a donné pour vainqueur 3 congolais dans différentes catégories, sur les 7 qui étaient en lice, et 1 autre a obtenu le prix de la post-production.

Nelson Makengo obtient l'Étalon d'argent de Yennenga dans la catégorie documentaire long métrage pour le film intitulé “To go saa/rising up at night”. Le prix a une valeur de 5 millions de francs CFA (environ 8 000 USD). Une distinction que le réalisateur dédie aux habitants de la partie Est de la RDC.

« Cette prestigieuse distinction du cinéma panafricain, je la dédie aux habitants de Goma, de Bukavu et à toutes les populations vivant sous l’occupation, la rébellion, l’humiliation et la violence au Congo. Tenez bon, car "NOTRE NUIT EST LUMIÈRE  ! Vive le Grand Congo », a écrit Nelson Makengo sur Facebook.

Dans la section perspectives, deux films congolais se sont distingués. Il s’agit d’un côté de Catcher de Derhwa Kasunzu en tant que prix Samba Félix N’diaye de la meilleure première ou deuxième œuvre de film documentaire long métrage. Le prix s’accompagne d’une donation de 2 millions de francs CFA (un peu plus de 3 000 USD). Et de l’autre côté, le film “Nail’s man” de Sheriya Twana a remporté le prix Idrissa Ouedraogo de la meilleure révélation. Le prix s'accompagne d’une somme d’argent d’1 million de franc CFA (un peu plus de 1 500 USD).

Pour la post production, le prix Leyth production est revenu à Mwami Wezam pour son film Nzonzing. La récompense financière oscille à environ 50 000 USD. De quoi réjouir le réalisateur qui voit ses efforts récompensés.

“Mon cadeau d’anniversaire est arrivé et il est très beau. C’est arrivé au Fespaco 2025/Yennega Post-production où mon projet de film documentaire Nzonzing vient de remporter un très beau prix pour la post-production. Nous travaillons sur Nzonzing depuis 2019. Nous avons terminé le tournage en novembre 2024. Avec ce prix, nous allons lancer la post-production. Je ne peux vous dire comment je suis ému de voir mon idée, ma vision se transformer en un film dont la vocation est d’éblouir le monde entier”, a écrit Moimi Wezam sur les réseaux sociaux.

Par ailleurs, d'autres congolais étaient également en lice avec leurs productions. Notamment Maud-Salomé Ekila qui a mis en compétition la seule œuvre congolaise dans la catégorie film d’animation “Ban’a mayi”. Dans la catégorie long métrage, le film “Augure” de Baloji était en course ; Deux étaient retenus dans la catégorie short, “The rwhoo” de Safari Sengaire et “Lobi ecosimba” de Elie Maene.

Le Fespaco reste l’une des plus grandes manifestations de cinéma africain qui s’étale sur un peu plus d’une semaine, tous les deux ans, dans cette même période depuis 1969. L’objectif est de favoriser la diffusion de toutes les œuvres du cinéma africain, de permettre les contacts et les échanges entre professionnels du cinéma et de l'audiovisuel, et de contribuer à l'essor, au développement et à la sauvegarde du cinéma africain, en tant que moyen d'expression, d'éducation et de conscientisation. 

Le Fespaco est également l'un des rares festivals de cinéma d'État encore existants dans le monde. La 29ème édition s’est clôturée ce samedi 1er mars et a connu la participation de 53 pays dans cette biennale du cinéma africain. La 30e édition se tiendra du 27 février au 6 Mars 2027.

Kuzamba Mbuangu 



Le gouvernement a adopté le dossier relatif aux modalités opérationnelles d'augmentation de solde et prime des militaires et policiers, l'amélioration de leur sécurité sociale et l'amélioration des conditions des vies de leurs dépendants. Ceci fait suite à la présentation du rapport du Ministre d'État, ministre du Budget Aimé Boji Sangara lors de la 33e réunion du conseil des ministres tenue vendredi 28 février 2025 à la Cité de l'Union Africaine.

"Le ministre d'État, ministre du Budget a présenté au conseil le rapport relatif aux modalités opérationnelles sur l'augmentation de solde et prime des militaires et policiers, l'amélioration de leur sécurité sociale et l'amélioration des conditions de vies de leurs dépendants. Faisant suite à cette instruction du Président de la République, il a soumis les différentes simulations élaborées par les experts du gouvernement en vue d'atteindre les objectifs poursuivis notamment le doublement de la paie, le rajout d'une prime spéciale de combat avec effet immédiat, les modalités d'exécution de ces dépenses publiques ont été également présentées", rapporte le compte rendu de la réunion.

Selon le Ministre d'État, ministre du Budget Aimé Boji Sangara, ces mesures devraient s'inscrire dans le cadre de la mise en œuvre effective de la loi de programmation militaire qui a l'ambition d'apporter des réponses structurelles aux problèmes sociaux des militaires et policiers.

La loi de programmation militaire est une loi financière pluriannuelle qui fixe les échéances des crédits de paiement relatifs aux dépenses d’équipements et de développement des Forces armées. Elle définit dans le cadre des lois budgétaires la tranche du budget réservée au développement, à l’équipement des Forces armées. Elle détermine les séquences et le rythme des opérations ou des achats à effectuer pour atteindre les objectifs précis des Forces armées.

Face à la détérioration de la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, avait ordonné au gouvernement de prendre des mesures strictes de réduction des dépenses publiques afin de soutenir l’effort de guerre. Cette annonce a été faite lors du Conseil des ministres tenu vendredi 31 janvier à la Cité de l’Union Africaine.

Cette décision s’inscrit dans la continuité de son adresse à la nation, alors que la ville de Goma était sous occupation des rebelles du M23, soutenus par le Rwanda. Selon le chef de l’État, ces mesures visent à mobiliser davantage de ressources pour les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).

La rébellion du M23/AFC soutenue par le Rwanda poursuit son expansion dans les provinces du Nord et Sud-Kivu. Malgré les appels de la communauté internationale et d'organisations régionales, la situation ne bouge pas malgré les Sanctions infligées récemment à Kigali par la Communauté Internationale.

Clément MUAMBA

 



La Première ministre Judith Suminwa a lancé, samedi 1er mars, la campagne nationale intitulée : « Congolais Telema » (traduisez en français : Congolais levez-vous) pour défendre le pays contre l’agression rwandaise.

La campagne a été lancée en direct de la télévision nationale, RTNC à Kinshasa.

La cheffe du Gouvernement a expliqué que cette campagne s’inscrit dans le cadre du front populaire que mène la RDC aux cotés des fronts : militaire, diplomatique, médiatique, judiciaire et économique pour bouter les agresseurs hors du pays. Judith Suminwa a également expliqué qu’à travers cette initiative, les Congolais ont intérêt à défendre leur terre, partout où ils se trouvent : au pays comme à l’étranger.

Cette campagne a été lancée en présence de quelques membres du Gouvernement et autres couches sociales dont des étudiants et sportifs du pays.

radiookapi.net/CC



Une nouvelle troupe de l’armée ougandaise est entrée samedi en RDC via le poste frontière d’Anzida, territoire de Mahagi (Ituri). D’après des sources locales, ces militaires munis d’équipements de guerre ont établi leur base à l’aérodrome de Zale. D’autres soldats ougandais sont déjà installés depuis plusieurs mois dans les autres territoires de l’Ituri.

Ce samedi, c'est dans le territoire de Mahagi que les militaires de l’UPDF (armée ougandaise) ont fait leur entrée, à la grande surprise de la population locale qui affirme les avoir vu « ouvrir de force la barrière d’Anzida ».

Déploiements récents

 Le 18 février dernier, c’était d’autres troupes des militaires de cette même armée qui étaient arrivées à Bunia. A ce jour, ils sont cantonnés à Tsere, à la périphérie de Bunia.

Et pourtant, ils étaient jusqu'ici cantonnés dans le sud du territoire d'Irumu ; depuis plus de deux ans. C’est notamment à Burasi, dans la chefferie de Mitego, à l’aérodrome de Budundu dans la chefferie de Boga.

Ils sont également présents à Ofay, Idohu, Ndimo, Otmaber et Luna dans la chefferie de Walese Vonkutu.  Plusieurs autres soldats ougandais sont déployés dans la chefferie de Babila Babombi et Bakwanza dans le territoire de Mambasa.

Selon le lieutenant Jules Ngongo, le porte-parole de l’armée congolaise en Ituri, la présence de ces militaires sur le sol congolais s’inscrit dans le cadre de la mutualisation des forces entre les FARDC et les UPDF pour continuer à consolider la paix pendant cette période de l’état de siège.

radiookapi.net/CC



Huit miliciens Mobondo ont été tués et plusieurs autres blessés, dont leur chef Cobra, lors de leurs affrontements avec l'armée, dimanche 2 mars au village Lweme, situé à environ 30 km du village Masiakwa, dans le territoire de Kwamouth (Mai-Ndombe). Des armes à feu et des armes blanches ont été récupérées. 

Selon le porte-parole des opérations Ngemba de la 11ème région militaire du Grand Bandundu, capitaine Antony Mwalushay, l’armée a mis en déroute l’ennemi :

« Aux alentours de 6 heures du matin ce dimanche, les forces armées de la République démocratique du Congo se sont emparées de l’état-major du chef milicien Mobondo, communément appelé Cobra, au village Lweme, dans le territoire de Kwamouth, en province du Mai-Ndombe. Tout est allé très vite lorsqu’un groupe d’insurgés Mobondo a attaqué nos militaires en patrouille de combat".

Il donne un bilan provisoire de "huit insurgés Mobondo neutralisés, plusieurs blessés, dont leur chef Cobra, 6 armes de calibre 12 récupérées et plusieurs machettes également". 

Pour le moment, selon lui, la base des miliciens au village Lweme est occupée par l’armée, qui continue ses opérations de fouille et de ratissage. 

L’ennemi a pris la fuite vers la ferme Mabanga, précise-t-il. 

"Le commandant des opérations Ngemba, axe Bagata-Kwamouth, le général de brigade Moyo Rabbi Richard, qui a installé temporairement son quartier général à Kwamouth cité, réitère son appel aux insurgés Mobondo de se rendre auprès des FARDC avec leurs armes pour faciliter le retour rapide de la paix dans le territoire de Kwamouth. L’armée facilitera leur réinsertion dans la société », a poursuivi le capitaine Mwalushay.

radiookapi.net/CC



Une plaque commémorative en l’honneur d’Edingwe a sera fixée au monument des artistes, place Victoire, au quartier Matonge situé en plein centre de Kinshasa, dans la commune de Kalamu. Telle est l'annonce faite, ce dimanche 02 mars, par le ministère des sports et loisirs lors de la cérémonie funéraire populaire organisée à l'esplanade du Palais du peuple, en présence du chef de l'État Félix Tshisekedi.

Le Chef de l'État a déposé sa couronne de fleurs en s’inclinant devant la dépouille mortelle du célèbre lutteur et catcheur Edingwe Mapima Mbaka Louis alias « Ya Eddy Moto n’a Ngenge », avant de réconforter la veuve et les membres de famille du défunt.

Également présent à cette cérémonie, le ministre des Sports et Loisirs, Didier Budimbu, a relevé, dans son éloge funèbre, les qualités de ce sportif de renom. Selon lui, « la vie et le parcours sportif d’Edingwe Moto n’a Ngenge sont une source d’inspiration ».

Les fans congolais de sports et ceux du catch en particulier ont effectué le déplacement du Palais du peuple pour prendre part à cette cérémonie, aux côtés de nombreux dirigeants des fédérations sportives de la RDC.

Natif de Matete, feu Edingwe a forgé sa réputation dans un style particulier de lutte urbaine combinant sport et superstition.

Grevisse Tekilazaya 



La passion des fans pour leurs idoles ne connaît aucune limite. Récemment, un admirateur de Didistone Olomide, fille du célèbre artiste congolais Koffi Olomide, a décidé de lui prouver son admiration d’une manière très spéciale. Il s’est fait tatouer son nom sur la poitrine, accompagné de sa date d’anniversaire.

Ce geste impressionnant témoigne de l’impact de Didistone, non seulement en tant que mannequin et influenceuse, mais aussi en tant qu’icône admirée par de nombreux fans à travers le monde. L’image du tatouage a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, suscitant diverses réactions parmi les internautes.

Si certains saluent cet acte comme une preuve ultime de dévotion, d’autres s’interrogent sur l’extrême engagement de certains admirateurs envers leurs célébrités préférées. Quoi qu’il en soit, Didistone Olomide continue d’inspirer et de marquer son époque.

Ordi Mande

 



Les Léopards dames ont composté leur billet pour le deuxième tour des éliminatoires de Coupe d’Afrique des Nations féminine (CAN) Maroc 2026 le mercredi 26 février 2025 devant les Mares du Botswana grâce à un résultat nul et vierge de(0-0).

L’essentiel a été fait tout de même dans une explication qui aura été quasiment à leur portée. Trop égoïstes, Ruth Kipoyi, Flavine Mawete, Naomie Kabakaba n’ont pas transformé 5 mouches offensives obtenues en première et deuxième période. Kipoyi s’est montrée moins altruiste sur une belle action à laquelle Gloria Mabomba avait senti l’appel dans l’axe, l’attaquante d’Al Narss Ladies va préférer finir seul son chevauchement sur la droite.

Ultra récidiviste, dans les derniers quarts d’heure du match (84’) Kipoyi sera bien trouvée sur la gauche, pour au finish écraser son tir alors qu’il y avait plein de solutions dans l’axe. Visiblement, l’ancienne pensionnaire de Galasataray Pétrole Ofisi Kadin Futbol Takimi était devenue agaçante avec ces multiples gâchis en dépit de son débauche d’énergie dans les phases de pressing. « Des joueuses comme Kipoyi peuvent toujours apporter du danger à tout moment. Physiquement, elle était très forte », a justifié à la presse, Lamia Boumhedi, son choix de la garder grappiller toutes les minutes.

Kabakaba, malchanceuse verra aussi son coup de casquette décroisé finir sa course au montant gauche. Ce sera d’ailleurs elle, qui va être à la base du penalty controversé loupé un peu plus tôt à l’heure de jeu par Marlène Kasaj. La milieu centrale du FCF Mazembe verra le décor à la 56'. Son intérieur du pied trop appuyé, la dorsale 8 n’aura su profiter pour mettre les siennes au large. Ce deuxième acte Lamia Boumhedi, aura vu de toutes les couleurs la maladresse et l’inefficacité devant le but de ses pouliches.

Des Léopards sans griffes offensivement, de mauvais jour n’auront guère profiter de leur suprématie tout azimut dans la moitié du terrain avec un bloc bas bien structuré qui a donné du fil à retordre aux Botswanaises qui s’en ont pas sorties immaculées comme lors du match aller où elles s’étaient procurées toute une kyrielle des situations dangereuses bien enrayées par Fideline Ngoyi de grand jour. « L’organisation défensive était mieux que le match aller. Après l’analyse du match aller, il y avait beaucoup d’espaces. Le bloc n’était compact. On a essayé de régler ce problème, les filles ont bien appliqué cette organisation défensive », s’est félicitée la marocaine.

La dynamique enclenchée par la coache du FCF TP Mazembe à cinq mois de la participation des fauves à leur troisième CAN féminine au Maroc est non négligeable. Cette trêve internationale à laquelle, elles se tirent avec la meilleure moisson : une victoire, un nul et qualification lave l’affront d’une année 2024 calamiteuse en résultats (6 défaites en six matchs amicaux). Lamia, nommée en toute urgence à la dernière minute assistante 1, a rempli convenablement sa part du marché suite au refus catégorique de Papy Kimoto de reprendre les commandes de l’équipe sans un contrat dûment signé.

L’Award CAF 2024 de la meilleure entraîneuse africaine 2024 pour qui la mission à très court terme était de sauver « la situation de la sélection » va, en cas d’une promotion au poste de sélectionneuse principale, revenir à la charge en avril avec une perspective ambitieuse de roder des joueuses binationales que locales en situation pour composer avec certaines d’entre elles en juillet - août au Royaume Chérifien.

« Je suis venue à la dernière minute pour sauver la situation de l’équipe nationale. C’était juste pour ce stage, ces deux matchs ! J’étais arrivée la dernière au Botswana. Louange à Dieu, j’ai bien fait mon rôle, l’équipe est qualifiée », informe t-elle. « La plupart des joueuses, je ne les connais pas. Il faut tout simplement renfoncer l’équipe. Il faut chercher d’autres joueuses. Il y a des congolaises qui jouent partout en Europe; en France, en Belgique. J’espère que les scouts de la FECOFA vont travailler sur ça », espère t-elle.

En octobre, ces Léopards dames se devront de sortir leurs griffes face aux ogres sud-africaines, championnes d’Afrique en titre en double confrontation fatidiques afin de tenter valider un deuxième billet de suite pour le Maroc en 2026.

Jenovic Lumbuenadio

Page 17 of 505

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles