Dans le but de rendre possible la relance des entreprises publiques de la RDC, le ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa préconise un marché interentreprises entre les sociétés de l’État.

Cette innovation, actée par le gouvernement de la République, va permettre d’accroître les chiffres d’affaires des entreprises publiques et de renforcer leur contribution à la croissance économique du pays.

Lors de sa récente visite d’inspection dans les installations de l’ONATRA, le patron du Portefeuille a rappelé que les entreprises de l’État ont à la fois des besoins et des offres, d’où l’importance de cette collaboration.

« Nous avons considéré que les entreprises du Portefeuille sont à la fois un marché interne interentreprises. Lorsque l’ONATRA a besoin du carburant, il devra l’acheter auprès de COBIL, de SONAHYDROC.  Lorsque la SNEL a besoin d’être assurée, elle doit aller à la SONAS ; lorsque les entreprises veulent épargner leurs avoirs, elles doivent aller à la CADECO … C’est un marché qui existe au sein des entreprises de l’État qui ont des besoins, mais qui ont en même temps des offres », a-t-il dit.

Jean-Lucien Bussa a par ailleurs rassuré qu’il travaille sur plusieurs dossiers pour relancer des entreprises du portefeuille de l’État et matérialiser la vision du président Tshisekedi.

« Le président de la République, chef de l’État, place les entreprises de l’État au cœur du développement économique du pays. Contrairement à certaines idées reçues, les entreprises de l’État sont l’autoroute du développement économique du pays lorsqu’elles sont bien tenues.  Et comme ministre du Portefeuille de l’État, ma détermination est de remettre les entreprises de l’État au cœur du développement comme l’a indiqué le président de la République », a-t-il renchéri.

Dans la foulée, le ministre du Portefeuille a insisté sur le fait que les entreprises de l’État ne doivent pas être considérées comme une charge, mais plutôt comme un des leviers et un pan important de l’économie de la RDC, tenue par les Congolais eux-mêmes.

Pour paraphraser le chef de l’État, le ministre Bussa a soutenu qu’il faut les replacer dans la dynamique de la croissance de l’économie, du développement social et dans la dynamique de la création d’emplois.

Christian Dimanyayi



Plus ou moins 2500 lauréats, venus de différentes provinces, pour le concours des magistrats organisé  par le Conseil supérieur de la Magistrature, restent bloqués à Kinshasa et abandonnés à leur triste sort vivant ainsi dans des conditions infra-inhumaines dans leurs familles d'accueil respectives. Certains d’entre eux ont exprimé leur désarroi dans une interview accordée, jeudi 15 août 2024, à la Rédaction de 7SUR7.CD.

« Nous sommes appelés de toutes les provinces de la République démocratique du congo, car le concours était national, nous sommes au nombre de 2500, nous étions 5000, ils avaient divisé en deux groupes dont le premier était nommé depuis juin 2023 et pris en charge le mois suivant, nous sommes programmés même dans le budget2024, et cela, depuis septembre 2023, nous sommes tous bloqués ici à Kinshasa attendant la nomination par le chef de l'État, mais jusqu'à prés, on ne sait pas à quel niveau ça bloque… Le chronogramme qui était rendu par le Conseil supérieur de la magistrature, prévoyait notre nomination au mois d'avril, malheureusement celui-ci est resté lettre morte », a dit l'un d'eux qui s'est confié sous couvert d'anonymat.

Selon un autre, toujours sous couvert d'anonymat, l'appel à Kinshasa consistait juste à passer au contrôle des documents universitaires avant leurs nominations par le chef de l'État, et c'est depuis octobre 2023.

« Bon nombre d'entre nous ont laissé en province maris, femmes et enfants, d'autres ont certainement  leur travail suite à une absence longue, nous menons une vie très chère et difficile dans nos familles d'accueil. Nous traversons une période très difficile. Certains d'entre nous totalisent déjà 11 mois ici à Kinshasa, vivant dans des conditions inhumaines. Nous voulons à ce que, par votre biais, que toutes les autorités soient informées de la situation, plus surtout le chef de l'État, première ministre, ministre de la Justice, Finances, Budget et toutes les autres, y compris les députés et sénateurs », a-t-il ajouté.

Pour rappel, le président Tshisekedi appelait de tous ses vœux, lors d'un conseil des ministres en septembre 2022, l’organisation de ce concours.

À en croire le chef de l'État, l'objectif est de combler l'insuffisance des magistrats dans les offices de parquet et juridictions à travers le pays et ainsi résorber le besoin du peuple dans la quête de la justice.

MD



Dix-neuf zones de santé sur les vingt-trois que compte la province de la Tshopo sont touchées par l’épidémie de monkeypox.

Cette épidémie a été déclarée mercredi 14 août, comme une urgence de santé publique de portée internationale par le Directeur général de l’OMS.

Le Dr Philippe Libande, chef de bureau information sanitaire, recherche et communication de la Division provinciale de la santé de la Tshopo, révèle que depuis le mois de janvier à ce jour, plus de 700 cas ont été notifiés dans l’ensemble des zones affectées.

Il l’a affirmé jeudi 15 août en marge de la formation des prestataires des soins de santé sur la prise en charge des malades. 

« Les dernières données que nous avons, c'est au-delà de 700 cas avec une létalité d'au moins 4,2%. Actuellement nous avons 31 décès qui sont déjà enregistrés et plus de 740 cas déjà connus depuis le début de l'année. Mais nous devons signaler que ce sont des données un peu sous-estimées puisque dans les aires de santé ou zones de santé, la population ne déclare pas toute la situation », a expliqué Dr Philippe Libande.

Il note que seuls les chiffres de ceux qui sont passés par les structures de santé sont pris en compte, est qu’en réalité, la situation est inquiétante dans la province de la Tshopo.

Le Gouvernement de la RDC veut s’appuyer sur la sensibilisation de la population, la prévention et le traitement, pour vaincre l’épidémie de Monkeypox (Mpox).

Selon le ministre de la Santé, hygiène et prévoyance sociale, Roger Kamba, la clé pour vaincre l’épidémie de Mpox ou la variole de singe en République démocratique du Congo, réside dans l’implication de tous.

radiookapi.net/CC



L'artiste musicien Fally Ipupa a livré un concert VIP, dans la soirée du jeudi 15 août 2024, au Jardin de Serena Hôtel de Goma. Il est monté sur le podium à 23h23', pour y quitter à 01h48'.

Au début de sa prestation, le chanteur de 46 ans a rendu un vibrant hommage à son ami "Y’a Nene Anangi", qui est mort dans un accident de circulation il y a quelques mois, et promet de construire une école avec sa fondation, pour les déplacés de guerre portant le nom de Y’a Nene. 

Malgré la perturbation du programme du concert, celui qu'on appelle affectueusement "Aigle" a réussi à faire plus de deux heures de spectacle sans arrêt. Il a interprété 21 chansons et plusieurs génériques issues majoritairement de ses deux derniers albums "Tokoss 2" et "Formule 7"

Il est à noter que Fally Ipupa va livrer un concert public, ce vendredi au Village Ihusi de Goma, avant de prendre la direction de Bukavu, où il va livrer un double concert au stade Collège Alfajiri, le samedi 17 et dimanche 18 août prochain.

 Gratis Makabi



L'international footballeur congolais de Brentford FC, Yoane Wissa, a reçu un trophée pour avoir dépassé la barre de 100 matchs en Premier League anglaise.

Arrivé chez les Bees en 2021, en provenance de Lorient, l'attaquant de 27 ans a inscrit 26 buts et délivré 7 passes décisives en 102 apparitions en division d'élite anglaise. Il a marqué 12 buts et délivré 3 passes décisives la saison dernière.

Quelques semaines plus tôt, Yoane Wissa a remporté le prix du "meilleur but" de la saison de Brentford FC, grâce à sa magnifique retournée acrobatique face à Chelsea FC, le 02 mars 2024, au stade Gtech Commununity Stadium, dans le cadre d'un match de Premier League anglaise. Il a reçu son trophée, lors d'une soirée de gala organisée par la formation londonienne, le mercredi 15 mai dernier. Ce but a été aussi nominé "meilleur but" du mois de mars, en Premier League, aux côtés de ceux marqués par Phil Foden de Manchester City, et Marcus Rashford de Manchester United.

Il est à noter que Yoane Wissa et Brentford vont recevoir Crystal Palace, ce dimanche 18 août, au Gtech Community Stadium. La rencontre est prévue à 14h00, heure de Kinshasa.

Gratis Makabi

 


Alors que la variole de singe a été déclarée "une urgence de santé publique internationale" et en même temps "une urgence de santé publique sur le continent" par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Centre Africain pour la surveillance et la prévention des maladies (CDC Africa) au regard de la flambée des cas, le gouvernement de la République Démocratique du Congo tient à apaiser l'opinion nationale qui semble inquiète. 

"C'est vrai que l'OMS a déclaré une épidémie de portée internationale tout simplement à cause du nombre de pays qui ont été touchés premièrement, deuxièmement à cause du nombre de cas qui a augmenté récemment" a indiqué le ministre de la santé, Roger Kamba lors d’un briefing de presse jeudi avant d’expliquer:

"Africa CDC a effectivement déclaré aussi une urgence de portée continentale, Africa CDC l'a fait parce qu'on est arrivé à 17 pays qui sont touchés. Dès lors qu'on voit que le virus commence à se propager au niveau de l'Afrique, en ce moment là on a intérêt effectivement à alerter tout le monde pour que cette épidémie ne devienne pas incontrôlable. La transmission sexuelle est assez dangereuse dans la mesure où on ne voit pas beaucoup les symptômes. Donc il faut que les gens se réveillent et comprennent que les mesures de précaution à prendre doivent être maintenant répandues pour que les gens ne se trompent pas et qu'ils aient pas des rapports non protégés ou des rapports avec des personnes qu'on ne connaît pas dans la mesure où les risques de transmission est grande dans ces conditions là", a-t-il ajouté. 

Le gouvernement appelle à une mobilisation générale afin d'arrêter la propagation de Monkeypox.

"Il faut que tout le monde soit mobilisé et c'est pour cela qu’on dit c'est une déclaration de portée continentale pour Africa CDC, de portée internationale pour l'OMS pour que tout le monde se mobilise. Cette maladie évolue chez nous sous forme endémique, c'est-à-dire par spot depuis très longtemps mais on voyait bien que tant que ça ne touche pas certains pays et bien il n'y a pas des réactions. Et donc là c'est pour dire à tous les pays, n'attendez pas qu'une maladie se généralise pour que vous puissiez réagir".

En effet, les chiffres sont alarmants sur le continent : 17 541 cas de Mpox dont 517 décès ont été reportés dans 13 pays africains en 2024 à savoir, Afrique du Sud, Kenya, Rwanda, Ouganda, RDC, Burundi, RCA, Congo Brazzaville, Cameroun, Nigéria, Ghana, Côte d’Ivoire, Libéria. Ceci représente un accroissement de 160% comparativement à l’année 2024. La RDC est le pays qui a le plus de cas rapportés à ce jour avec 96% des cas et 97% des décès. À ce jour, 15.664 cas potentiels et 548 décès ont été rapportés, principalement dans les provinces de l’Equateur, Sud-Kivu, Sud-Ubangi, Sankuru, Tshuapa, Mongala et Tshopo. Dans sa stratégie, le gouvernement via le ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale veut s’appuyer sur la sensibilisation de la population, la prévention et le traitement, pour vaincre l’épidémie de Monkeypox (Mpox).

Clément MUAMBA



Le match aller du premier tour des préliminaires de la Ligue des champions de la Confédération africaine de football (CAF), entre Ngezi Platinum du Zimbabwe et Maniema union de la République démocratique du Congo (RDC), prévu samedi 17 août, au National Heroes Stadium à Lusaka, est considéré comme la première expérience du représentant de la RDC dans cette compétition.

Car, jamais auparavant dans les annales du football africain, Maniema Union ne s’était inscrit dans cette compétition.

Créée en 2005 par son tuteur, le  Général Gabriel Amisi Kumba, alors président de l’Association Sportive Vita club de Kinshasa, capitale de la RDC, ce n’est qu’en 2024 que Maniema Union, en néophyte, prendra connaissance du circuit, à la faveur de sa 2ème place, à l’issue des play-offs du Championnat 2023-2024, de la Ligue nationale de football (Linafoot).

                 Néophyte à l’ombre d’un connaisseur

Comme on le sait, bien que nouveau à la Ligue des champions de la Caf, Maniema Union y participe à l’ombre de son tuteur, le Général Gabriel Amisi Kumba, un homme d’expérience avérée dans la gestion des équipes de football.

C’est fort de plusieurs années d’expérience que Gabriel Amisi a fait de son équipe, un des cadors du pays, aux côtés de Mazembe, V.Club, Lupopo, Daring club Motema Pembe et d’autres grands noms du football national, avec lesquels il rivalise, quand bien même Maniema traîne à goûter aux délices d’un titre national, à la Linafoot.

A ce titre, rien n’est fait au hasard. Le recrutement des entraîneurs qui y ont défilé et celui des joueurs de qualité, sont faits en fonction des ambitions.

         4ème tentative africaine de Maniema union

Si la double confrontation (Ngezi Platinum-Maniema Union et Maniema Union-Ngezi Platinum) constitue le premier essai des Unionistes de Kindu au circuit continental de la Ligue des Champions de la Caf, cette participation s’avère être la 4ème présence de cette formation congolaise au niveau de la Coupe de la Caf.

De 2008 à 2019, la formation congolaise y est  déjà engagée à trois reprises pour un total de 6 matches livrés équivalant à 3 éliminations au tour préliminaire.

Maniema Union : un habitué des éliminations précoces

Le premier essai africain de Maniema Union, selon les archives de l’Agence congolaise de presse,  remonte en 2008 à la Coupe de la Caf.
Ce club  avait obtenu son visa qualificatif, cette année-là, en vertu de son statut de vainqueur de la Coupe du Congo de football, à l’issue de la finale de 2007 de cette compétition,  remportée devant Saint Eloi Lupopo de Lubumbashi sur le score de 2-1.

Lors de sa première admission à la Coupe de la Caf, le club unioniste s’est retrouvé sur la trajectoire de la formation équato-guinéenne d’Akonangui, battue par 3-0, à domicile, au match aller du premier tour des préliminaire, avant de tenir cet adversaire en échec, en déplacement, sur un nul blanc.

Les résultats de cette double opposition avaient été synonymes de l’orientation de Maniema Union sur le chemin des Astres Football club de Douala, du Cameroun.

Maniema Union qui a été contraint au nul de 0-0, au bercail, est allé tomber en déplacement par 2-0.

Cette  défaite a été un arrêt de mort pour Maniema Union, du coup éliminé, sous la houlette de Guillaume Ilunga, son entraîneur.

Maniema Union vainqueur de la Coupe du Congo en 2017

Pour sa 2ème participation à la C² africaine en 2017, Maniema Union s’y était qualifié en raison de son titre de vainqueur de la  finale de la Coupe du Congo, acquis devant la même formation de Saint Eloi Lupopo, par 4-1 aux tirs au but, après le score de 1-1 à la fin du temps réglementaire.

Engagé à la Coupe de la Caf en 2018, Maniema Union s’était fait éjecter de la course sur deux nuls devant USM Alger d’Algérie par 2-2 à Kindu et de 1-1, dans la capitale algérienne.

USM Alger s’est finalement qualifié au 1er tour des préliminaires, à la faveur de ses deux buts marqués, à l’extérieur et qui ont compté double.
Pour la 2ème fois, Maniema Union n’est pas allé au-delà de cette étape.

2019 : la répétition des deux premières expériences

En 2019, Maniema Union est africain comme l’un des deux représentants de la RDC, au regard de sa position en ordre utile au classement du championnat de la LINAFOOT.

Si ce club de Kindu est malheureux à ses deux premières tentatives, le signe indien lui  est collé à la peau, si bien que cette équipe est encore éliminée au tour préliminaire de la Coupe de la Caf par 1-4 aux tirs au but à Kindu au match retour,  après un nul de 1-1 tout comme au match aller, contre l’AS Pélican du Gabon.

Les Congolais, férus du football, émettent le vœu de voir cette équipe de Maniema union, franchir le rubicond et aller plus loin dans la prestigieuse compétition qu’est la Ligue des Champions de la Caf.

ACP/CC


L’artiste Gaz Mawete a éclairci l’opinion sur ses relations avec Ferre Gola, expliquant qu’ils ne sont pas en froid malgré que celui-ci ne l’appelle pas comme le fait Fally Ipupa.

Ce qu’il faut dire, c’est que Agara Binana est beaucoup plus proche de Fally Ipupa avec qui il a tissé de très bons rapports. Ce qui pourrait faire penser qu’il est ennemi de Jesus de nuance.

Interrogé à ce sujet au cours d’une conférence de presse, l’auteur de « Pika » a déclaré : « Ferre Gola c’est mon grand frère, sauf qu’il ne m’a pas encore appelé comme mon vieux Dicap m’appelle (…) il est mon vieux, je chante ses chansons, j’aime ce qu’il fait. Mais l’affinité ne se force pas. Si le courant passe bien avec quelqu’un, ça passe bien. Si le courant ne passe pas bien, cela ne veut pas dire qu’on est en embrouille »
 
Gaz Mawete à témoigné son respect vis-à-vis du Padre. « Ferre Gola, beaucoup de respect ! Le Padre ! Nica Boronina ! », a-t-il clamé tout haut.
 
mbote/CC


Le président de la République Félix Tshisekedi a reçu ce jeudi 15 août 2024 à Kinshasa, l'ancien Premier ministre Kenyan Raila Odinga.

D’après la présidence de la République qui a dévoilé l’information via sa page X, ce dernier est venu solliciter le soutien de la RDC à sa candidature au poste de secrétaire général de l'UA.

D’après la même source, Raila Odinga et Félix Tshisekedi ont aussi évoqué divers sujets notamment la sécurité, le développement et le changement climatique. 

En cas de victoire, Raila Odinga s'engage à prendre toutes les dispositions et agir pour que les armes se taisent en vue d'une paix durable dans l'Est de la République démocratique du Congo.

Jephté Kitsita



Le livre «Étude comparative du système répressif de la tentative de viol en droits congolais et belge» de Zoé Ipondo Agapao, disponible dans les bibliothèques  de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, a souvent attiré  l’attention des juristes et étudiants des facultés de droit au cours de leur visite dans les salles de lecture.

«L’ouvrage ‘‘Étude comparative du système répressif de la tentative de viol en droits congolais et belge’’ qui est  disponible dans les bibliothèques  de Kinshasa propose une analyse approfondie des différences fondamentales entre les systèmes juridiques congolais et belge en matière de répression de la tentative de viol», a expliqué l’auteur contacté par l’ACP.

La tentative de viol est sanctionnée de la même peine que l’infraction consommée au regard de l’article 4 du code pénal congolais. Ici le  législateur congolais a adopté une approche rigide qui ne fait pas de distinction entre la tentative et la réalisation complète de l’acte criminel.

Cette disposition souligne la sévérité du système pénal congolais en matière de crimes sexuels, où l’intention criminelle est jugée aussi répréhensible que l’exécution du crime lui-même.

Une approche plus nuancée en droit belge

À l’inverse, le droit belge fait preuve d’une certaine souplesse. Lorsqu’une tentative de viol n’aboutit pas à l’accomplissement de l’acte, des circonstances atténuantes peuvent être accordées, atténuant ainsi la sévérité de la peine. Cette approche repose sur le principe de proportionnalité, qui prend en compte non seulement l’intention mais aussi l’issue des actions entreprises par l’accusé.

L’étude comparative effectuée dans cet ouvrage met en lumière les disparités entre ces deux régimes répressifs. « Si le droit congolais impose une sanction rigoureuse sans considération des nuances dans l’exécution de l’acte criminel, le droit belge tend à privilégier une justice proportionnée aux faits », a précisé Zoé Ipondo Agapao.

L’auteur a proposé une réflexion sur la nécessité d’une réforme du système répressif congolais, en suggérant l’introduction du principe de proportionnalité des peines pour la tentative de viol.

En conclusion, «Étude comparative du système répressif de la tentative de viol en droits congolais et belge» a invité le législateur congolais à envisager une révision de l’article 4 du code pénal, afin d’y intégrer des circonstances atténuantes, en adéquation avec le principe de proportionnalité.

Cette suggestion vise à harmoniser la répression de la tentative d’infraction avec la gravité des faits réels, un principe déjà appliqué dans plusieurs autres juridictions, dont la Belgique.

Ce livre constitue une ressource précieuse pour les professionnels du droit, en offrant non seulement une analyse comparative approfondie, mais également des pistes de réflexion pour améliorer le cadre législatif en République Démocratique du Congo.

Ce nouvel ouvrage constitue un apport majeur pour tous ceux qui s’intéressent à la justice pénale internationale et aux réformes juridiques.

ACP/C.L./CC

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