La Société civile révolutionnaire appelle les autorités à ouvrir une enquête ainsi que des poursuites judiciaires contre les représentants de la CENCO -Conférence épiscopale nationale du Congo- et de l'ECC -Église du Christ au Congo-, aperçus mercredi 12 février, à Goma, avec les rebelles autour d'une table de discussion, à propos d'un probable dialogue.
Le président de cette structure, Me Ferdinand Kitenge, parle de la haute trahison de la part de ces pères spirituels. Me Kitenge s'étonne que les évêques aient enclenché une action sans avoir le quitus du Chef de l'État ni celui du peuple congolais.
Plusieurs autres partis au pouvoir ont également exprimé leur indignation à la suite de cette initiative des évêques catholiques et révérends protestants. C'est notamment le cas de l'ADNAC -Alliance des démocrates nationalistes congolais-. Son président, Adrien Poba, pense que les terroristes du M23-AFC ne sont pas des interlocuteurs valables.
A l'issue de leur échange, faut-il le rappeler, la délégation CENCO-ECC a loué l'engagement des rebelles pour la cessation des hostilités. Cette démarche, a indiqué Mgr N'shole, s'inscrit dans la logique de privilégier la paix.
Grevisse Tekilazaya