Il a réussi un challenge que tout le monde redoutait : réformer l’Union nationale de la presse du Congo. Ainsi, les journalistes, venus de toute la République, ont lors du 10e congrès, révisé les statuts, le règlement intérieur, le code d’éthique et de déontologie professionnelle de leur organisation, la dotant même d’un manuel de procédures. Du nouveau pour confirmer la renaissance effective de l’Union. Muyaya a tenu bon et voilà qu’il peut se flatter d’avoir réussi sa mission.

Il l’a fait enfin. Deux ans après avoir obtenu l’organisation des états généraux de la communication et médias, Patrick Muyaya, soucieux de l’assainissement de la profession, a su, une fois de plus, rassembler les acteurs majeurs de la presse pour cogiter et réformer l’UNPC. Une preuve de sa détermination à doter la presse congolaise d’un cadre légal plus moderne et plus protecteur pour les journalistes et les médias. Son combat a abouti jeudi soir avec l’adoption des textes révisés par les participants après un débat houleux. Les nouveaux instruments juridiques vont désormais épargner l’UNPC de ses problèmes récurrents et surtout des conflits interminables.

– L’Union doit gagner –

Le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya avait rappelé mardi aux journalistes, à l’ouverture des travaux, l’importance de préserver l’unité et la cohésion au sein de la corporation. Dans son discours, le porte-parole du gouvernement a insisté sur le rôle central des professionnels des médias dans la construction de la démocratie et dans les efforts pour le développement.

A l’occasion, il avait réaffirmé l’engagement du gouvernement pour le changement de l’écosystème des médias en RDC. Muyaya ne peut qu’encourager les nouveaux animateurs capables de porter la nouvelle vision de la corporation dans l’objectif de mettre de l’ordre dans le métier du journalisme.

Tous les jours finissent par arriver. Et ce jour tant voulu et tant attendu, vient marquer le dénouement d’une longue marche vers la refondation de notre profession. La tenue de ce congrès doit vous permettre de vous interroger sur votre rôle dans l’encadrement et le devenir de notre profession. C’est sur vos épaules que retombent la responsabilité de donner les réponses aux autres questions vitales qui vont nous permettre de réaliser la salubrité médiatique conformément à l’engagement que nous avons pris devant le président de la République à l’occasion des états généraux de la communication et médias , avait-il expliqué.

– Muyaya pour l’émergence d’une presse indépendante, libre et forte –

Le ministre Muyaya est de toutes les précautions professionnelles. A la tribune devant les congressistes, il a insisté pour que les journalistes fassent renaître la profession dans son âme, afin que celle-ci puisse jouer pleinement son rôle de quatrième pouvoir et poumon de la démocratie.

– Muyaya veut redorer le blason terni de la profession –

Muyaya, 41 ans, a promis d’appuyer l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) en tant qu’organe d’autorégulation de la presse en RDC. Avec lui, il est désormais question de renforcer la structure en tant que tribunal des pairs. Il souhaite ainsi voir le nouveau comité élu redonner tout le sens à la carte professionnelle de presse, de publier de manière régulière l’annuaire des journalistes congolais et d’initier des projets pour le développement structurel et scientifique de la presse. Le soutien du ministre de tutelle vient ainsi consolider cette maison de la presse pour la plus grande fierté de la profession.

– Loi Muyaya, œuvre historique d’un jeune ministre avisé –

Bien avant de réformer l’UNPC, Patrick Muyaya Katembwe a relevé un de plus grands défis de son règne. Le ministre de la Communication et médias a doté le pays d’une loi novatrice dans le secteur des médias. Il avait défendu avec brio le texte le mardi 4 avril 2023 devant les députés, démontrant toutes les innovations.

Après un exercice démocratique au sein de la Chambre basse du Parlement, la loi Muyaya a été adoptée. Une loi qui ouvre une nouvelle ère dans le secteur de la communication et médias en République démocratique du Congo. Le texte tire sa substance de l’article 24 de la Constitution de la République démocratique du Congo. Il comprend 141 articles articulés autour de cinq titres à savoir des dispositions générales, des catégories des entreprises de presse, du droit du public à l’information, des sanctions et des dispositions transitoires et finales.

Esprit brillant, parcours élogieux, Muyaya avait promis de marquer de l’empreinte de sa jeunesse et de sa fougue le ministère de la Communication et médias. Aujourd’hui, c’est un rêve réalisé. Dès son entrée au gouvernement Sama, puis sa reconduction dans l’équipe Suminwa, le jeune leader a pu se distinguer par son travail, surtout avec son style de communication accrocheur.

Rich Ntumba

 
 
 
 


Lors du 10ème congrès de l’Union nationale de la presse congolaise (UNPC), qui a vu l’élection de Kamanda wa Kamanda Muzembe à sa présidence vendredi, un autre poste a aussi été pourvu. Rachel Kitsita s’est en effet vue confier la fonction de trésorière.

Ancienne journaliste de Tropicana TV, Actualité.cd et patronne du site Actu 30, Rachel Kitsita a remporté le vote avec 90 voix. Elle occupera donc un poste-clé au sein de cette institution majeure de la défense de la liberté de la presse en RDC.

Son élection marque la reconnaissance de son engagement en faveur d’un journalisme d’investigation et d’un média indépendant au service des citoyens. Sa riche expérience au sein de différents médias sera un atout pour la gestion de l’UNPC.

Sous la houlette de Kamanda wa Kamanda Muzembe et avec le soutien de Rachel Kitsita, l’Union nationale de la presse congolaise pourra poursuivre sa mission de défense des médias et des valeurs démocratiques. Les deux nouveaux dirigeants ont la lourde tâche de représenter au mieux la profession.
 
 


La République démocratique du Congo et l'Espagne entendent redynamiser leur coopération dans le domaine de la sécurité et de la défense. C'est dans ce cadre que le vice-premier ministre de la Défense nationale et anciens combattants, Guy Kabombo Muadiamvita, séjourne dans ce pays d'Europe.

Ce membre du Gouvernement Suminwa a été reçu, mercredi dernier, par la ministre espagnole de la Défense, Maria Margarita Robles Fernandez. Dans les échanges, le vice-premier ministre de la Défense de la RD-Congo a émis le voeu de partager des connaissances sur les meilleures pratiques en matière de défense et de renforcer les capacités de la Force navale congolaise. Il a aussi exploré les nouvelles opportunités en termes d'acquisition des équipements militaires.

Dans le cadre toujours de sa mission officielle, Guy Kabombo Muadiamvita a visité, jeudi 19 septembre 2024, quelques infrastructures militaires espagnoles, notamment la base militaire de Valladolid et l'Académie royale à Vigo.

À en croire le ministère de la Défense nationale et anciens combattants, Guy Kabombo Muadiamvita est déterminé à matérialiser la vision du chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, commandant suprême des Forces armées de la RD-Congo, visant la remontée en puissance de l'armée congolaise.

Prince Mayiro



Le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a reçu, le jeudi 19 septembre 2024 à la Cité de l’Union Africaine, Téte Antonio, ministre angolais des Affaires étrangères.

Ce dernier, d’après une dépêche de la cellule de communication de la Présidence, était porteur d’un message du Président João Lourenço concernant le processus de paix sur l’Est de la République Démocratique du Congo.

« Cette visite intervient à la suite de la rencontre qui a eu lieu entre les ministres des Affaires étrangères de la RDC, de l’Angola et du Rwanda », a indiqué l’émissaire angolais cité par notre source.

Dans la foulée, il a souligné que les résultats de leurs travaux doivent être transmis à leur différente hiérarchie.

« Nous nous sommes réunis à Luanda pour travailler sur ce processus. Tout processus ayant des niveaux, après avoir travaillé, les choses doivent monter jusqu’à notre hiérarchie », a fait savoir le ministre Téte.

En outre, Le ministre angolais a réitéré l’engagement de Joâo Lourenço à œuvrer aux côtés du peuple congolais en faveur de la restauration de la paix, du développement économique et des relations bilatérales entre la République démocratique du Congo et l'Angola.

Jephté Kitsita



Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a recommandé à la nouvelle équipe dirigeante de l'UNPC -Union nationale de la presse du Congo- de travailler étroitement avec le CSAC -Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication-, afin de mener à bien le nettoyage du secteur de la presse en RDC -République démocratique du Congo-.

Il l'a dit à l'issue des travaux du 10ème congrès de la corporation des journalistes de la République démocratique du Congo, organisé du 17 au 20 septembre, au centre catholique Nganda, à Kinshasa, la capitale. 

"Comme partenaire, je voudrais vous faire quelques recommandations, notamment celle d'être d'abord à l'écoute de vos sociétaires, et, par la suite, de travailler étroitement avec le Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication, qui se charge de la régulation, parce que nous, nous devons être en mesure, nous les institutions, de jouer les rôles qui nous sont reconnus par les lois et les textes, à travailler en coalition, nous assurer que nous avons commencé le travail de nettoyage de la profession, mais aussi que nous avons commencé d'améliorer les conditions de travail des membres de la profession", a déclaré Patrick Muyaya.

Notons que la nouvelle équipe de l'UNPC sera pilotée par Kamanda Wa Kamanda Muzembe, correspondant retraité de la RFI -Radio France international-. Ce dernier se fera secondé par Cyril Kileba, élu premier vice-président. Le secrétariat général sera assuré par Jespy Zegbia Wembulu.

Grevisse Tekilazaya 



Fini l'intérim assumé par Blanchard Botho Lisasi. Les Plantations et Huileries du Congo(PHC), l'un des piliers de l'économie de la RDC, a un nouveau président du conseil d'administration, en la personne de Jean Mutuabu Luabeya, qui a présenté jeudi 19 septembre 2024, dans les installations de cette société à Kinshasa, à l'issue de la décision du conseil d'administration tenu le 12 du mois en cours et approuvée par les actionnaires lors de l'assemblée générale ordinaire qui s'est déroulée hier jeudi. 

M. Jean Muntuabu, qui s'engage à travailler de concert avec l'équipe dirigeante et les différents actionnaires majoritaires du PHC, veut continuer à bâtir l'avenir de cette société sur les fondations solides mises par ses prédécesseurs.

« Avec 10.000 employés, PHC est une entreprise emblématique et un pilier majeur du secteur agricole en RDC depuis 113 ans. En travaillant aux côtés de l’équipe dirigeante, de nos partenaires et des actionnaires majoritaires, nous allons continuer à bâtir l’avenir de PHC sur les fondations solides posées par mes prédécesseurs. Je remercie le Conseil d'Administration et les actionnaires pour leur confiance et je m'engage à mener mon mandat avec intégrité et transparence », s'est-il enthousiasmé tout en reconnaissant le choix porté sur sa personne par le conseil d'administration.

La directrice générale, Monique Gieskes, se réjouit de collaborer avec le nouveau PCA. Elle exprime sa conviction quant à l'expertise, à l'expérience et à la vision stratégique de Jean Muntuabu pour une valeur inestimable aux PHC.

Nous sommes ravis d'accueillir Monsieur Jean Muntuabu Luabeya en tant que Président du Conseil d'Administration. Nous restons convaincus que son expertise, son expérience et sa vision stratégique apporteront une valeur inestimable à PHC. En tant que plus grand producteur d'huile de palme durable en RDC et plus grand employeur privé dans cette filière avec 10.000 contrats directs, PHC joue un rôle clé dans l’essor de l'industrie agricole nationale et contribue significativement à la croissance économique du pays. Nous nous réjouissons de collaborer étroitement avec lui pour continuer à renforcer notre position de premier producteur d’huile de palme en RDC et consolider notre empreinte sociale pour le bien-être du peuple congolais en général. Sa nomination est aussi une étape importante pour PHC, et je suis convaincue qu'avec son leadership, nous allons atteindre de nouveaux sommets», a déclaré la DG. 

La prise des fonctions de Jean Muntuabu Luabeya a eu lieu en présence de Wale Adeosun, président de Kuramo capital management et actionnaire majoritaire de PHC. Il salue la nomination de M. Jean Muntuabu qui, pour lui, marque une étape importante pour la société des Plantations et Huileries du Congo, et va renforcer sa collaboration avec la RDC pour le bien-être des Congolais.

« La nomination de Monsieur Jean Muntuabu Luabeya marque une étape importante pour PHC et nous félicitons le président de la République, le ministre du portefeuille et toutes les autorités congolaises pour cette désignation conforme aux statuts de la société. PHC a toujours été un partenaire incontournable du gouvernement congolais. Les initiatives en matière de santé, d'éducation, d’accès à l’eau potable et de développement infrastructurel avec l’aménagement des routes de desserte agricole ont un impact remarquable sur le vécu des communautés. En tant qu'actionnaires majoritaires, avec la désignation de Monsieur Jean Muntuabu Luabeya, nous nous réjouissons du fait que notre collaboration continue de se renforcer avec l’Etat congolais, et nous espérons que ce partenariat privilégié se poursuivra pour le bien-être de tous », a-t-il dit.

La nomination du nouveau PCA, Jean Muntuabu Luabeya, est conforme aux statuts de la société ainsi qu'à la loi l'organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires(OHADA) qui régit les sociétés commerciales.

Le Cursus de Jean Muntuabu Luabeya 

Monsieur Jean Muntuabu Luabeya, fort de 30 années d'expérience professionnelle tant en République Démocratique du Congo qu'à l'international, apporte à Plantations et Huileries du Congo (PHC) une expertise avérée en gestion et gouvernance.

Pour rappel, Monsieur Jean Muntuabu Luabeya a entamé sa carrière en 1993 en tant que responsable d’intendance à la Primature de la RDC. En 2001, il a rejoint le ministère de l’Économie nationale comme Attaché d’Études, où il a joué un rôle clé dans l'élaboration des politiques économiques prudentes en analysant les indices de prix à la consommation.

En 2020, il a été nommé Conseiller au Conseil Économique et Social de la Présidence de la RDC. En 2024, il ajoute une nouvelle corde à son arc étant élu Sénateur de la Province du Kasaï Central en 2024.

À la tête du Conseil d'Administration de PHC, Monsieur Jean Muntuabu Luabeya s'inscrit dans la continuité pour consolider et renforcer la position de la société en tant que leader de l'huile de palme durable en RDC. Il place son mandat sous le signe d’une vision renouvelée visant à soutenir la croissance et l'impact positif de PHC dans le secteur agricole mais aussi dans la sécurisation des investisseurs et de leurs actifs en RDC.

À propos de PHC 

PHC est un pilier de l’économie nationale et le plus grand employeur privé en RDC, avec plus de 10 000 employés sous contrat direct. Entre 2021 et 2024, l’entreprise a recruté 3 500 nouveaux employés, contribuant ainsi, de manière significative, à la réduction du chômage dans le pays. Depuis que l’actionnaire majoritaire, Kuramo Capital Management, a mis en place un nouveau leadership congolais en 2021, PHC s’est engagée sur une voie de croissance durable, axée sur la prospérité partagée et la responsabilité sociale. Avec une croissance annuelle moyenne de 20 % et des projets ambitieux en développement, PHC est bien placée pour continuer à être un leader dans le secteur de l'huile de palme en Afrique.

Par ailleurs, PHC s’engage à améliorer les conditions de vie des communautés locales en investissant dans la santé, l’éducation et les infrastructures. La société dispose d’un vaste réseau de 4 hôpitaux modernes, dotés d’une capacité d’accueil de 460 patients, ainsi que de 3 centres de santé et 18 dispensaires pour les soins de première nécessité. PHC a également construit et équipé 24 écoles primaires, accueillant plus de 7 000 enfants, et installé 71 forages pour fournir de l'eau potable aux communautés environnantes. La production d’huile de palme de PHC est repartie sur ses 3 sites d’opération situés dans le Nord-Est de la RDC notamment à Boteka (Province de l’Equateur), Yaligimba (Province de la Mongala) et Lokutu (Province de la Tshopo).

Samyr LUKOMBO



Kamanda Wa Kamanda Muzembe a été élu ce vendredi président de l'Union nationale de la presse du Congo (UNPC), s'imposant comme le nouvel homme fort d'une profession en quête de réforme. Devant des centaines de partisans réunis à Kinshasa, Kamanda a promis de restaurer l'image du journalisme congolais, miné par des problèmes de gouvernance, de précarité et de manque de respect de la déontologie.

Dans un discours empreint d’émotion, il a affirmé : « Je m’engage à défendre une profession qui, aujourd’hui, n’est plus celle que nous avons connue lorsque nous sommes entrés dans le métier. Il faudra rehausser la corporation et redonner ses lettres de noblesse aux journalistes congolais. »

Réformes ambitieuses

Kamanda Wa Kamanda, connu pour son franc-parler, a annoncé une série de réformes visant à améliorer les conditions de travail des journalistes et la viabilité des entreprises de presse. Il a insisté sur la nécessité de créer de « véritables entreprises de presse », capables de payer convenablement leurs employés et d’assurer leur sécurité sociale.

« Nous devons avoir des entreprises de presse viables, qui sachent rémunérer leurs employés, garantir leur sécurité sociale, et leur offrir une retraite honorable », a-t-il martelé, évoquant les conditions difficiles dans lesquelles opèrent de nombreux professionnels des médias en RDC.

Le nouveau président de l’UNPC s’est également engagé à renforcer la formation continue des journalistes, soulignant l’importance d’élever le niveau des compétences au sein de la profession. « Des formations seront organisées au pays et à l’étranger, ouvertes à tous, sans discrimination », a-t-il précisé, ajoutant que les standards internationaux devront être appliqués pour garantir une information rigoureuse et de qualité.

Protection des journalistes

Kamanda Wa Kamanda a également placé la sécurité des journalistes au cœur de son programme. Il a promis de lutter contre les arrestations arbitraires et les intimidations dont sont souvent victimes les professionnels des médias dans l’exercice de leurs fonctions. Il a évoqué la mise en place d’une assistance judiciaire gratuite pour tout journaliste en difficulté.

« Je serai le plus présent à vos côtés. Mon numéro est à votre disposition. En cas de problème, n’hésitez pas à m’appeler, je serai là pour vous, et rien que pour cette profession à laquelle j’ai consacré toute ma vie », a-t-il assuré.

Il a également plaidé pour l'adoption d'une loi qui conférerait au journaliste un statut particulier en République Démocratique du Congo, afin de protéger leurs droits et de garantir l’exercice libre de leur profession.

Hommages et remerciements

Durant son discours, Kamanda Wa Kamanda a tenu à remercier ses soutiens, rendant un hommage particulier à Moïse Musangana, un concurrent qui s’est retiré de la course. « Je remercie mon ami Musangana de m’avoir laissé la voie. C’est un homme de grande valeur que j’ai toujours respecté », a-t-il déclaré.

Il a également salué Modeste Shabani, candidat qui a dirigé l’UNPC par intérim après le décès soudain de Boucar Kasonga Tshilunde, ancien président de l’UNPC. « Je n’oublie pas Boucar Kasonga Tshilunde, un ami et un frère, dont le départ brutal m’a poussé à reprendre le flambeau et à me porter candidat », a confié Kamanda avec émotion.

Une profession en crise

L'élection de Kamanda intervient à un moment crucial pour la presse congolaise. Le secteur est en proie à de multiples défis, notamment la précarité des journalistes, les pressions politiques, les arrestations arbitraires et un cadre légal souvent flou.

Kamanda a fait campagne sur une plateforme de réformes structurelles, promettant de restaurer l’autorité et la crédibilité de l’UNPC, jugée affaiblie par des querelles internes et des conflits persistants entre ses membres.

« Il faut assainir notre profession. Que seuls ceux qui remplissent les qualités de journaliste puissent exercer le métier. Nous allons œuvrer en faveur de l’unité, de la cohésion et de la solidarité pour tourner la page des divisions qui ont fragilisé notre corporation », a-t-il insisté.

En plaidant pour un retour à une presse éthique, il a souligné que la carte de presse sera désormais un outil essentiel pour garantir le respect et la protection des journalistes dans l'exercice de leur profession.

Perspectives et défis

L'élection de Kamanda Wa Kamanda ouvre une nouvelle ère pour l'UNPC, mais les défis sont immenses. La presse congolaise, souvent qualifiée de « quatrième pouvoir », peine à jouer pleinement son rôle en raison des pressions politiques, économiques et judiciaires. Le nouveau président a promis de placer le bien-être social et professionnel des journalistes au centre de ses préoccupations.

Avec l’expérience qu’il a acquise sur le plan international, notamment à Africa numéro 1 et à Radio France Internationale (RFI), Kamanda entend insuffler un nouvel élan à la presse congolaise en alignant les pratiques locales sur des standards internationaux.

« Ensemble, nous construirons une UNPC forte, solide et respectée. Ensemble pour une UNPC bâtie sur des idées novatrices ! », a-t-il conclu, sous les acclamations de ses partisans, avant de quitter l’estrade.

actualite.cd/CC



Les travaux de 10ème congrès de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), principale instance d’autorégulation des médias en République démocratique du Congo, se sont tenus du 17 au 19 septembre à Kinshasa. Kamanda Wa Kamanda Muzembe a été élu président. Organisé dans un contexte de crise persistante dans le secteur médiatique, ce congrès a été placé sous le signe de la renaissance. 

Lors de la cérémonie de clôture, Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des Médias, a salué l'organisation des élections, soulignant le chemin parcouru pour atteindre cet aboutissement. Muyaya a particulièrement félicité le comité sortant, dirigé par Modeste Shabani, pour avoir réussi à organiser un congrès rassembleur dans un délai si court, tout en reconnaissant qu'il restait des choses à améliorer. 

« Au début, il était difficile de penser que nous pouvions nous réunir, mener ce processus et le conclure de manière aussi exemplaire », a déclaré le ministre, mettant en avant la transparence et la participation démocratique qui ont caractérisé les élections.

Il a également souligné que le travail accompli pour réformer les textes de l'UNPC, qui servent désormais de boussole au nouveau comité, représente une étape clé vers la consolidation de l'union et de la profession.

Cap sur la réforme

Le ministre a appelé le nouveau comité directeur à poursuivre sur cette lancée, insistant sur la responsabilité de maintenir la dynamique de « Renaissance » amorcée au cours du congrès. « Ce n’est pas seulement la victoire de Kamanda Wa Kamanda et de son équipe, mais celle de toute la profession », a-t-il affirmé.

La prochaine étape, selon le ministre Muyaya, sera l’adoption d’un projet de loi portant sur le statut des journalistes, déjà en discussion au sein du gouvernement. Ce texte devrait offrir un cadre légal renforcé pour protéger et réguler l'exercice du journalisme en RDC. « Nous travaillons avec toutes les institutions pour assurer que le paysage médiatique soit assaini, et que les journalistes puissent exercer dans des conditions améliorées », a-t-il ajouté.

Muyaya a également rappelé l’importance de la coopération avec le Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC), qui joue un rôle clé dans la régulation des médias en RDC.

Défis et responsabilités

En conclusion, le ministre a encouragé le nouveau comité directeur à être à l’écoute des préoccupations des journalistes et à œuvrer pour renforcer la cohésion et l’intégrité de la profession. « Vous avez été élus dans un contexte difficile, mais c'est une grande responsabilité que vous portez désormais », a-t-il averti, avant de rendre hommage aux doyens de la profession, tels que Kibambi Shintwa et Malembe Tamandiak, pour leur rôle dans l’assainissement du secteur.

Le nouveau président de l'UNPC, Kamanda Wa Kamanda Muzembe, aura pour mission de réformer la profession et de relancer l'image de la presse congolaise, tout en veillant à ce que les journalistes puissent jouer pleinement leur rôle de « quatrième pouvoir » dans le pays.

actualite.cd/CC

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