La Mission d’organisation des Nations-Unies pour la stabilité au Congo (MONUSCO) a totalisé 25 ans en République démocratique du Congo, depuis son arrivée en 1999.

Dans une interview accordée à 7SUR7.CD en ville de Beni le samedi 30 décembre, la porte-parole de la MONUSCO en RDC, Khady Ndeye Lo, a estimé que le bilan de la mission onusienne est positif, d’autant que les Casques bleus ont su restaurer la paix dans les provinces où ils ont été affectés.

"(...) À l'époque à 1999, la MONUSCO a constaté la présence de plusieurs groupes armés nationaux et étrangers sur toute l'étendue du territoire congolais. Ces groupes armés constituaient une menace directe pour la sécurité et la paix. À travers une combinaison d'action militaire et civile et d'initiation civile, la MONUSCO est parvenue, avec la collaboration avec son partenaire l'État Congolais, à restaurer la paix dans la quasi-totalité des provinces dans lesquelles elle était déployée", a-t-elle déclaré.

Dans la foulée, la porte-parole de la MONUSCO en RDC indique que la mission onusienne est engagée dans une réflexion approfondie avec les autorités du pays pour les dernières phases de son départ.

“Les succès de la MONUSCO qui ont donc permis de se désengager de la majorité des provinces sont aussi les succès de l'État congolais parce que la MONUSCO seule ne peut pas réussir. Il lui faut la collaboration constrictive des autorités nationale et provinciale. Désormais, la MONUSCO n'est présente qu'en Ituri et au Nord-Kivu où la situation ne permet pas encore son départ. Mais elle est engagée dans une réflexion approfondie avec les autorités du pays pour les dernières phases de son départ", a-t-elle indiqué.

Il convient de rappeler que la MONUSCO est arrivée en République démocratique du Congo en 1999, sous le nom de “MONUC”. Mais, 25 ans après, des voix s'élèvent du côté des groupes de pressions, ainsi que de la classe politique, pour exiger son départ du territoire congolais.

Bantou Kapanza Son, à Beni



Lundi dernier, à Kinshasa, lors de sa rencontre avec les agents et cadres du ministère des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba a annoncé l'entrée en vigueur du contrat entre la République démocratique du Congo et la firme allemande Dermalog pour la délivrance des passeports « modernes, sécurisés et conformes aux normes internationales » en République démocratique du Congo.

La ministre d'État en a profité pour annoncer également la mise en œuvre d'un projet visant à doter la République démocratique du Congo de sa propre capacité à produire les passeports.

« Pour le projet de nouveaux passeports, je suis heureuse de vous annoncer que le contrat 
Dermalog est désormais entré en vigueur et que nous serons bientôt en mesure de délivrer des 
passeports modernes et sécurisés, conformes aux normes internationales. En parallèle, nous 
avançons sur un projet stratégique visant à doter la République Démocratique du Congo de sa propre capacité de production de passeports, un jalon important pour notre souveraineté », a-t-elle déclaré.

Le contrat entre la RDC et le consortium des sociétés du Groupe Semlex pour l’implémentation d’un système d’identification biométrique national intégrant la production des passeports électroniques biométriques en mode Build, Operate and Transfert (BOT) avait pris fin le 11 juin 2020.

Pour la poursuite de la délivrance des passeports , le gouvernement avait pris l’option de ne plus renouveler ce contrat dont les clauses n’ont pas été respectées par ce consortium. L'exécutif national avait reconduit Locosem pour la production de ce document en attendant de trouver un autre producteur. Mais , entre-temps, la délivrance des passeports est devenue un casse-tête pour les congolais. Il faut des semaines , voire des mois pour obtenir ce document nécessaire pour les déplacements aux niveau national et international.

Prince Mayiro



Le Laboratoire Kontempo invite à une immersion dans un univers où l'art, la poésie et la philosophie se rencontrent pour questionner les récits qui construisent le monde. À travers l'exposition "Kokende Liboso Eza Kokoma Te" (Aller de l'avant ne signifie pas d'être arrivé), les artistes invités proposent une réflexion profonde sur les liens entre les traditions orales, les cosmologies africaines et les pratiques artistiques contemporaines.

Ce projet ambitieux, en collaboration avec l'écrivain et curateur Dzekashu MacViban, vise à décloisonner les disciplines et à créer un espace de dialogue entre l'art visuel, la poésie, la performance et la théorie. En s'appuyant sur le proverbe lingala "Kokende Liboso Eza Kokoma Te", qui souligne l'importance de la progression constante et de la construction collective, les artistes explorent les notions de temps, d'espace et d'identité.

Face à l'absence de documents écrits sur l'histoire de l'art contemporain à Kinshasa, les artistes se tournent vers les récits oraux, les proverbes et les cosmologies africaines pour construire de nouvelles narrations. Ces récits, souvent transmis de génération en génération, offrent une vision unique du monde et permettent de décoloniser les discours sur l'art et la culture.

L'exposition se déploiera dans différents lieux de la ville de Kinshasa, du centre culturel Mokili Na Poche à l'Institut Français, en passant par l'Académie des Beaux-Arts et la Plateforme Contemporaine. Ce parcours urbain permettra aux visiteurs de découvrir une diversité de pratiques artistiques et de s'immerger dans l'univers créatif des artistes invités.

En plus de l'exposition, le projet comprendra une série d'événements discursifs, de performances et d'ateliers qui permettront au public de participer activement à la réflexion. Ces rencontres seront l'occasion de discuter des enjeux liés à la théorisation de l'art contemporain en Afrique, de la place des traditions orales dans la création artistique et de l'importance de soutenir les artistes émergents.

Si cette sixième édition du Labo Kontempo s’étendra du 10 décembre 2024 au 7 février 2025, une série de réflexions et d’échanges est prévue ce mois décembre. Le 10, Botembe Moseka animera un Artist talk sur « Comment les histoires nous définissent ? » et Prisca Tankwey fera une « Analyse de la société kinoise à travers la prière ». Le 12, Athou Molimo Bongonda alias Spiritus et Maman Sydonie feront un « Dialogue entre les pratiques ancestrales et la performance artistique » et Paulvi Ngimbi s’étendra sur la « Poésie érotique dans la religion chrétienne ».

Le 14, Papa Mfumu’eto 1er et Sim Simaro discuteront sur le « Le texte comme prétexte » et le duo Mukenge/Schellhammer parleront « De l’intraduisible à l’esthétique transnationale ».

Laboratoire Kontempo est un projet fondé par l'artiste congolais Chris Mukenge et l’artiste allemande Lydia Schellhammer à Kinshasa en 2019. L’accent est mis sur un échange entre les perspectives locales de Kinshasa sur des sujets qui sont discutés au niveau international, mais qui ont une influence directe sur la vie quotidienne et les courants artistiques. Ces sujets incluent les stéréotypes dans la perception de l’Afrique et des cultures africaines, les réalités postcoloniales et leurs dynamiques de pouvoir et les hiérarchies linguistiques, intellectuelles et épistémiques.

« Kontempo » est un néologisme qui a émergé dans la scène artistique indépendante de Kinshasa, au début des années 2000, en contre-narration du discours académique et de l’influence occidentale de l’art. « Kontempo » est vu actuellement comme un nouveau code et une réinterprétation du terme « art contemporain » à Kinshasa.

Kuzamba Mbuangu



Le bureau de l’Assemblée nationale n’a toujours pas programmé la plénière pour l’examen de la motion de défiance contre le ministre des Infrastructures et Travaux publics, Alexis Gisaro, alors que celle-ci a été introduite depuis le 22 novembre dernier. Dénonçant ce retard, le député national Willy Mishiki le qualifie « de violation flagrante » de la constitution et du règlement intérieur de la chambre basse du Parlement.

Ce député l’a fait savoir dans une correspondance adressée au bureau de cette institution, au nom de 123 députés « acquis au changement ».
Dans cette correspondance, l’élu de Walikale menace des sanctions le bureau de l’Assemblée nationale pour violation de l’article 235 du règlement intérieur de la chambre, si celui-ci ne convoque pas la plénière ce mercredi, pour statuer sur la motion de méfiance contre le ministre des Infrastructures.
Cette motion de défiance, signée par 58 députés, a été introduite depuis le 22 novembre.  Elle est l'initiative de quelques députés de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). 

Mais voilà, plus de 10 jours après, elle n’est toujours pas examinée, alors que la constitution et le règlement intérieur de l’Assemblée nationale accordent seulement un délai de 48 heures, dénonce le député Willy Mishiki.

Emboitant le pas à son collègue Willy Mishiki, le député Gary Sakata, pour sa part, a décrié des pratiques contraires à l’esprit et à la lettre du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

Pendant ce temps, les députés du MLC et de AFDC-A ont déjà retiré leurs signatures de cette motion sur recommandation de leurs leaders politiques. 
Parmi les raisons évoquées pour ce désistement, il y a notamment le fait que ces députés n'ont pas reçu le mot d'ordre de leurs autorités morales.
Cependant, si les signatures sont réduites à moins de 50, la motion sera rejetée purement et simplement par le bureau de l'Assemblée nationale et ce, conformément au règlement intérieur.

radiookapi.net/CC



A l’initiative du Président angolais, Joao Lourenco, Luanda va abriter le 15 décembre le Sommet tripartite Angola-RDC-Rwanda au niveau des chefs d’Etat. 

Ces assises entrent dans le cadre des efforts en cours visant à trouver une solution durable au conflit armé qui déchire l’Est de la RDC.  

Sur le terrain, des affrontements se poursuivent malgré le cessez-le-feu convenu à Luanda par le Rwanda et la RDC. 

De violents combats ont encore éclaté dans la nuit de dimanche à ce lundi 2 décembre entre les FARDC et les rebelles du M23 à Matembe et Hutwe, deux villages situés dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu.

La semaine dernière, la RDC et le Rwanda avaient approuvé un document, appelé "Concept d’Operations (CONOP)", un instrument qui guidera la mise en œuvre du Plan harmonisé pour la neutralisation des FDLR.

Ce document, approuvé lors de la 6e réunion ministérielle sur le processus de paix dans l’Est de la RDC, est aussi appelé à faciliter le désengagement des forces de défense du Rwanda. 

radiookapi.net/CC



C’est une décision majeure qui fait date dans l’histoire. Lundi 2 décembre, la Cour d’appel de Bruxelles a condamné l’État belge pour les traitements inhumains infligés aux enfants métis de la colonisation.

Cinq femmes – Léa, Monique, Noëlle, Simone et Marie-José – ont porté plainte contre la Belgique, dénonçant la politique coloniale qui les a arrachées à leurs familles maternelles africaines avant l’âge de 7 ans, pour les placer de force dans des institutions religieuses.

Après une première décision de justice estimant que les faits étaient prescrits, la Cour d’appel a finalement donné raison aux plaignantes. Selon les magistrats, non seulement ces actes ne peuvent pas être prescrits, mais ils constituent en outre des « crimes contre l’humanité » en vertu du droit international.
 
La Cour s’est notamment appuyée sur les procès de Nuremberg, qui avaient déjà établi l’enlèvement d’enfants comme un crime contre l’humanité. Elle a ainsi reconnu que la politique raciale de l’État colonial belge, visant à séparer ces enfants métis de leurs origines africaines, était à l’origine de ces traitements inhumains.

Cette décision historique ouvre la voie à une reconnaissance officielle des responsabilités de l’État belge dans ces pratiques odieuses. Elle permet également aux cinq femmes métisses d’obtenir une indemnisation financière, en réparation des traumatismes subis.

Au-delà de l’aspect judiciaire, ce jugement marque un tournant majeur dans la prise en compte des séquelles de la colonisation. Il témoigne de la volonté de la justice belge de faire enfin la lumière sur ces pages sombres de l’histoire, trop longtemps occultées.

Un pas important vers la réparation et la réconciliation, même si le chemin reste encore long pour panser les blessures laissées par ces pratiques inhumaines. La Belgique devra désormais assumer ses responsabilités et s’engager résolument dans un processus de reconnaissance et de réparation.

mbote/CC



Reçu en pompe ce dimanche 1er décembresur le plateau de B-one musicle chanteur congolais Innoss'b a annoncé sa prestation au Burundipour cette fin de l'annéePrès de 5000 personnes sont attendues à ce rendez-vous.

Ce concert dont 10 tables sont déjà réservées par l'homme d'affaires Patient Musaka va réunir un monde très diversifié, a-t-il indiqué. "Déjà 10 tables sont réservées. Une table est estimée à 20.000 USD, soit un total de 200.000 USD pour les 10 tables. C'est grâce à Patient Musaka", a annoncé Innos'b.

Cette prestation, a-t-il poursuivi, aura lieu au  prestigieux parking d'un hôtel à Bujumbura, capitale burundaise.

Au total, Innoss'b prévoit trois productions pour cette fin d'année. Le géniteur d'Afro Congo a annoncé son deuxième album pour l'année 2025.

Grevisse Tekilazaya



Ils sont au total 25 présumés criminels appréhendés à Malueka City, Bideda et Kimbwaladans la commune de Ngaliema. Ces arrestations font suite à l'opération spéciale menée par le commissariat urbain de la PNC -Police nationale Congolaise- de Pompage.

Dans ce groupe, indique une dépêche de la Police, figurent des ravisseurs des motos, des voleurs et de présumés violeurs.

Devant la presse, le commissaire supérieur adjoint Jean Marie Kiet, commandant du commissariat urbain de la Police de Pompage, a fait savoir que c’est suite à des multiples plaintes de la population, que cette opération ciblée a été réalisée. Cette action n'a été possible que grâce aux instructions du commissaire provincial de la Police, le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba, pour sécuriser la population et ses biens.

Ces éléments de Force de l’ordre ont saisi une moto auprès de ces braqueurs et une cisaille pour fer à béton, que les malfaiteurs utilisent pour commettre leurs forfaits.

Les présumés malfrats seront jugés en procédure de flagrance, a déclaré le commissaire supérieur adjoint, Jean Marie Kiet.

Grevisse Tekilazaya 

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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