Le professeur associé Oscar Vodu, recteur de l’Université de Lodja (UNILOD), située dans la province du Sankuru au centre de la République Démocratique du Congo, a annoncé, par une décision officielle, la perte de mandat de 38 assistants pour improductivité.

D’après cette décision consultée ce jeudi 28 août 2028 par 7SUR7.CD, les facultés de droit et de sciences économiques comptent à elles seules plus d’une dizaine d’assistants concernés par cette mesure.

Cette sanction fait suite au rapport de la commission chargée d’évaluer les membres du personnel scientifique ayant achevé leur mandat sans avoir produit de publication scientifique.

« Deux critères ont été analysés par la commission ; la productivité de publication ainsi que le délai, parce que le mandat d'un assistant est de deux ans, renouvelable une seule fois. Ce n'est pas Vodu qui ledit, c'est la loi. C'est ce que la commission a fait », a-t-il dit devant la presse locale, en rapport avec ce dossier.

Il convient de rappeler que quelques jours auparavant, la même université avait déjà exclu définitivement 14 étudiants, accusés de falsification des documents officiels, notamment des sceaux et des bordereaux bancaires.

Alain Saveur Makoba, à Kananga



En mission d’itinérance dans la province du Maniema, le vice-premier ministre, ministre de la Défense nationale et anciens combattants, Me Guy Kabombo Muadiamvita, a annoncé, jeudi 28 août, la construction prochaine d’un hôpital militaire moderne de référence à Kindu, dans le cadre du programme national de modernisation des infrastructures militaires.

Lors de sa visite à l’hôpital militaire de garnison de Kindu, le ministre a constaté un manque d’équipements de laboratoire et de produits de première nécessité. Il a immédiatement débloqué des moyens financiers pour y remédier, tout en promettant des investissements structurels pour améliorer durablement la prise en charge des militaires et de leurs dépendants.

Au cours de son itinérance, Me Kabombo Muadiamvita s’est également rendu dans les sites de cantonnement de Tomenga et Katako  afin d’évaluer les conditions de vie des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

Au camp Makuta, il a déploré la spoliation de terrains militaires et les expulsions de familles de militaires, contraintes d'habiter la cité à des prix élevés.

Morisho Tambwe, à Kindu



Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, a réuni ce mercredi 27 août, les bourgmestres des communes et chefs de quartiers de la capitale congolaise. Cette rencontre de remobilisation avait pour but de renforcer l’action des autorités locales autour de cinq axes prioritaires : la fluidité de la circulation routière, la sécurité, l’assainissement, la lutte contre les nuisances sonores et la sécurisation des sites fonciers.

À la veille de la rentrée scolaire, le gouverneur a demandé aux bourgmestres et chefs de quartiers de mettre en place des voies de déviation pour réduire les embouteillages causés par les travaux de réhabilitation et de construction des routes. Il a également exigé la production rapide d’un rapport détaillé sur l’état de toutes les artères de la ville, afin d’élaborer un plan d’action efficace.

Concernant la sécurité, Daniel Bumba a insisté sur la tenue régulière des comités locaux de sécurité, en format propre et mixte, pour améliorer la coordination. Il a encouragé la multiplication des descentes de terrain et la mise en place de patrouilles pédestres et motorisées, notamment dans les zones scolaires. L’objectif est de prévenir les risques, renforcer la confiance des populations et améliorer la collaboration entre les services de sécurité à travers un meilleur partage des informations.

Sur la question de la salubrité, l’autorité urbaine a rappelé la nécessité d’une action collective autour de la campagne “Balabala eza wenze te”, qui vise à éradiquer les marchés pirates le long des routes et l’occupation anarchique des emprises publiques. Le gouverneur a exigé l’éradication des marchés de fortune, ainsi que des bars et terrasses situés aux abords des établissements scolaires. Le cas de l’école japonaise de Kimbaseke a été cité comme illustration des perturbations causées aux élèves.

Daniel Bumba a également exhorté les bourgmestres et chefs de quartiers à intensifier la lutte contre les nuisances sonores, souvent décriées par les habitants. Enfin, il a insisté sur la sécurisation des sites fonciers et agricoles, en particulier dans les communes de la N’sele, Maluku, Mont-Ngafula, Masina et Ndjili, afin de protéger les espaces maraîchers et les terrains réservés aux projets énergétiques ou immobiliers.

actualite.cd/CC



Lors de son audience publique de ce jeudi 28 août, la Cour constitutionnelle s’est déclarée incompétente de statuer sur la requête de l'ancien Premier ministre, Matata Ponyo.

Condamné à 10 ans des travaux forcés, le 20 mai dernier, pour détournement de deniers publics, Matata a contesté cet arrêt pour inconstitutionnalité.

Cependant, la Haute Cour ne l'a pas suivi.

La Cour constitutionnelle avait condamné mardi 20 mai Augustin Matata Ponyo, à 10 ans des travaux forcés, à son inéligibilité pour 5 ans. Elle avait aussi ordonné son arrestation immédiate et la saisie de ses biens meubles et immeubles au prorata des fonds détournés.

L’ancien Premier ministre (2012 à 2016) et député national avait été reconnu coupable de détournements de 156.849.413 dollars américains avec l'ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo, des fonds destinés au développement du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo, dans l’est de Kinshasa, et de 89 millions de dollars américains avec le prévenu sud-africain Globler.

Actuellement, le condamné Matata Ponyo est en fuite.

radiookapi.net/CC



Le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya Katembwe, s'est exprimé sur l'invitation de plusieurs dirigeants, par la Fondation Thabo Mbeki, à la deuxième édition du dialogue africain sur la paix et la sécurité, prévue du 3 au 6 septembre 2025 en Afrique du Sud.

Lors d'un entretien accordé à la presse ce jeudi 28 août, le porte-parole du gouvernement congolais a jugé inopportune cette initiative prise par l'ancien président sud-africain et a indiqué que Kinshasa est déjà engagé sur trois pistes qui devraient le conduire à la paix.

« Il n’y a aucune autorité, ni le conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité, ni le président de l’Assemblée nationale, qui pourra participer à ces discussions. C'est une initiative informelle qui ne peut nullement nous intéresser, du fait que nous sommes déjà engagés dans un processus bilatéral avec le Rwanda et ses acolytes, à Washington et à Doha. Il y a aussi toutes les confessions religieuses qui se sont réunies et ont proposé une feuille de route, qui n'est plus celle qui devait être celle de l'ECC-CENCO au départ. Vous voyez que nous sommes déjà engagés sur trois pistes pour nous conduire à la paix, et nous n'avons pas besoin de pistes supplémentaires », a-t-il déclaré.

Pour rappel, la Fondation Thabo Mbeki a convié un panel impressionnant de personnalités congolaises, issues tant du pouvoir que de l’opposition, y compris d’anciens chefs d’État, des représentants de groupes armés et des leaders religieux. Selon elle, ce large éventail d’acteurs souligne la volonté d’inclure toutes les voix dans la recherche d’une paix durable.

Parmi les invités de marque figurent Eberande Kolongele, conseiller spécial du Président Tshisekedi en matière de sécurité, Vital Kamerhe, actuel président de l’Assemblée nationale, ainsi que l’ancien ministre de l’intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi. L’opposition est représentée par Martin Fayulu, président du parti politique ECiDé, Moïse Katumbi, leader d’Ensemble pour la République, et Joseph Kabila, ancien Président de la République.

D’autres personnalités ont été conviées, dont Corneille Nangaa, coordinateur de l’AFC/M23, ainsi que Thomas Lubanga, à la tête de la CRP. Des représentants religieux tels que la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo) et l’ECC (Église du Christ au Congo) ont également reçu une invitation, soulignant l’importance accordée à la médiation confessionnelle.

Gratis Makabi

 


Une lueur d'espoir se dessine peu à peu pour l'amélioration des conditions de vie des anciens combattants. Dans une salle archicomble de l'hôpital militaire des anciens combattants, le Ministre délégué près le Ministre de la défense nationale Eliezer Ntambwe a échangé, mercredi 27 août, avec les anciens combattants, veuves et orphelins militaires dans le cadre de sa mission d'itinérance.

Peu avant son allocution, la Secrétaire Générale aux anciens combattants, le Président de l'Union nationale des Anciens combattants du Congo et quelques représentants des organisations de femmes [ veuves ] ont brossé succinctement, à tour de rôle, les problèmes qui gangrènent leur secteur. 

Très attentif aux doléances et aux problèmes décriés, le Ministre délégué à la défense nationale a notamment annoncé le début bientôt d'un contrôle biométrique afin de procéder à l'identification de toutes les catégories concernées dans son secteur. Cette rencontre, première dans l'histoire de ce ministère, a en outre permis au Ministre délégué à la défense nationale Eliezer Ntambwe de revenir longuement sur la vision du Chef de l'État Félix Tshisekedi. Ce dernier, a-t-il indiqué, attend de solutions concrètes pour l'amélioration des conditions de vie de ceux qui ont servi sous les drapeaux.

Le Ministre délégué inscrit également dans le court terme la problématique relative aux soins de santé des anciens combattants, le rétablissement de l'électricité dans leur hôpital, la prise en charge de leur déplacement etc.

S'agissant du patrimoine appartenant aux anciens combattants, le Ministre délégué à la défense nationale a annoncé une descente dans la Commune de N'djili, où un conflit juridique oppose un ancien combattant et un Magistrat.

Enfin, le Ministre délégué a ouvertement exprimé son intention pour la construction dans les prochains jours d'une cité des anciens combattants. Toutes ces annonces faites ont été chaleureusement applaudis dans la salle. Sur son instruction, la parole a été accordée à quelques personnes pour plus d'éclairage.

Signalons que, cette rencontre intervient un jour après la visite du Ministre délégué près le Ministre de la défense nationale en charge des anciens combattants aux deux vétérans de la seconde guerre mondiale 1940-1945, dans la commune de Ngaliema. Il s'est, bien avant cette étape, rendu à l'institut technique Marthe Kasalu situé dans la cité des anciens combattants dans la même commune.

Grevisse Tekilazaya 

 


Alors que le verdict du procès de Constant Mutamba était attendu ce mercredi 27 août et que le décor était déjà planté, la Cour a annoncé son report à une date ultérieure. Les juges estiment ne pas être encore prêts à rendre leur arrêt.

La tension était palpable ce mercredi autour de la Cour de cassation, située dans la commune de Gombe à Kinshasa. La Police nationale congolaise a déployé un impressionnant dispositif sécuritaire en prévision du verdict dans le procès de l’ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba, poursuivi pour tentative de détournement de 19 millions USD.

À l’intérieur de la salle d’audience, les avocats de la défense, les proches du prévenu et de nombreux curieux avaient pris place dans l’attente du jugement. À l’extérieur, des dizaines de policiers maintenaient le périmètre de sécurité dans un calme relatif.

La veille, le procureur général avait publié un communiqué interdisant toute manifestation, notamment celles des personnes arborant des effigies ou scandant des slogans en faveur du prévenu. « Quiconque oserait menacer les magistrats sera arrêté par la police », a averti le ministère public.

Constant Mutamba est accusé d’avoir tenté de détourner 19 millions USD destinés à la construction d’une prison moderne à Kisangani. Le ministère public a requis :

  • 10 ans de travaux forcés,
  • 10 ans d’inéligibilité,
  • L’exclusion définitive des fonctions publiques,
  • La privation du droit à la libération conditionnelle.

De son côté, le prévenu a plaidé non coupable, dénonçant un « complot politique » visant à l’écarter de la scène nationale. Ses avocats ont demandé son acquittement au bénéfice du doute, contestant la solidité des preuves présentées.

radiookapi.net/CC



Le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, a entamé mardi 26 août, une mission de travail à Kinshasa, en RDC. Il affirme que la recherche de solutions à la crise des réfugiés rwandais et congolais est au cœur de ses préoccupations.

Cette visite intervient alors que les initiatives se multiplient pour résoudre la crise sécuritaire dans l'Est de la RDC, y compris celle de populations déplacées. Cette dynamique appelle à une coopération renforcée entre les différents acteurs étatiques de la région.

Pour ce haut fonctionnaire des Nations Unies, les conditions de vie extrêmement précaires de milliers de réfugiés, demandeurs d'asile et déplacés internes dans l'Est de la RDC ainsi que dans les pays voisins, exigent une action concertée afin de répondre à la crise humanitaire qu'elles engendrent.

Dans le but de s'assurer du bon retour et du succès des opérations en cours, Filippo Grandi mise sur l'expérience de son organisation pour une gestion efficace de cette crise des réfugiés en faveur de deux nations.

Depuis 2022, seules 13 772 personnes ont été rapatriées vers la RDC par le HCR, sur un total de 1 224 592 réfugiés congolais établis principalement au Rwanda, au Burundi et en Ouganda.

radiookapi.net/CC

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