Le décès du Pape François, lundi 21 avril, marque le début d’une période de neuf jours de deuil pour l’Église catholique. Cette période de deuil et de transition est encadrée par des traditions séculaires qui assurent la continuité de l’institution jusqu’à l’élection d’un nouveau souverain pontife. Mais comment l’Église catholique s’organise-t-elle pour gérer cette période délicate ? Éléments de réponse dans cet article.

Dès l’annonce du décès du Pape François, le cardinal irlandais Kevin Farrell, camerlingue de l’Église catholique depuis 2019, a pris les rênes de l’administration de l’Église. Il a notamment présidé le rite de la constatation de la mort et de la mise en bière du pape dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.

Le camerlingue est chargé de superviser les affaires logistiques et administratives de l’Église pendant cette période. Cela inclut la gestion des biens du Saint-Siège, la sécurité du conclave, et la coordination des préparatifs pour l’élection du nouveau pape. Cependant, son rôle reste limité : il ne peut pas prendre de décisions doctrinales ou modifier les structures de l’Église, conformément au Code de droit canonique.

Un collège de cardinaux pour élire le nouveau pape

Pendant cette période de transition, l’Église catholique est gouvernée collectivement par le collège des cardinaux. Ce dernier se réunit en « congrégations générales », présidées par le doyen des cardinaux, actuellement le cardinal Giovanni Battista Re. Ces réunions permettent aux cardinaux de discuter des affaires courantes de l’Église et de préparer l’élection du nouveau pape.

Le doyen des cardinaux joue un rôle important dans cette transition. Il préside les discussions, veille à ce que les règles du conclave soient respectées, et, après l’élection, demande au nouveau pape élu s’il accepte ses fonctions et quel nom il souhaite porter. Le doyen participe également au vote du pape, mais il ne peut pas imposer ses choix, car chaque cardinal électeur dispose d’une voix égale.

L’un des moments forts de cette période de transition est le conclave, au cours duquel les cardinaux électeurs se réunissent pour désigner le nouveau pape.

Le conclave se tient à huis clos dans la chapelle Sixtine, et les cardinaux électeurs, âgés de moins de 80 ans, y participent. Le camerlingue, bien qu’il supervise les aspects logistiques, ne préside pas les sessions de vote. Une fois le nouveau pape élu, l’annonce officielle, connue sous le nom de « Habemus Papam », est faite par le cardinal protodiacre, Dominique Mamberti, depuis le balcon de la basilique Sain.

radiookapi.net/CC



Ce soir, l’Accor Arena de Paris vibrera au rythme du concert « Solidarité Congo », un événement d’envergure qui rassemble plusieurs grandes figures de la musique africaine. Ce rendez-vous musical, organisé en soutien aux victimes des conflits dans l’Est de la République Démocratique du Congo, bénéficie d’un large soutien du public et d’une forte médiatisation.

Parmi les têtes d’affiche annoncées, on retrouve des noms bien connus comme Fally Ipupa, Gims, Youssoupha, et Moïse Mbiye, unique représentant du gospel lors de cette soirée de solidarité. L’objectif est clair : mobiliser la diaspora, sensibiliser l’opinion internationale, et récolter des fonds pour venir en aide aux populations meurtries.

Malgré la noblesse de la cause et l’engouement autour de l’événement, une ombre plane sur ce casting prestigieux : l’absence remarquée de certaines grandes figures de la musique congolaise, telles que Innoss’B, Ferré Gola, Koffi Olomide et Werrason.

Ces artistes, tous emblématiques de la culture congolaise et souvent impliqués dans des actions artistiques ou humanitaires, notamment en faveur des populations de l’Est, ne figurent pas sur la liste des participants. Une situation qui fait jaser dans les milieux culturels et sur les réseaux sociaux, où certains s’interrogent sur les critères de sélection des artistes.

Selon des voix critiques, le choix du line-up aurait été “taillé sur mesure” pour mettre en avant certains profils au détriment d’autres, créant un malaise et une impression d’exclusion au sein même de la grande famille artistique congolaise. Pour un événement qui se veut unificateur, ces absences suscitent un débat sur la représentativité et l’inclusivité dans les grandes initiatives culturelles à portée humanitaire.

Malgré tout, le concert « Solidarité Congo » reste une initiative à saluer, notamment pour son objectif louable et son impact attendu. Mais il rappelle aussi que la solidarité nationale ne devrait pas être sélective. La diversité des voix congolaises, dans toutes ses sensibilités artistiques, mérite d’être pleinement représentée lorsqu’il s’agit de défendre une cause qui touche l’âme de la nation.

Ordi Mande



Un mois après sa sortie de l'hôpital pour une pneumonie infectieuse, le pape François est mort à l'âge de 88 ans, a annoncé le Saint-Siège ce lundi 21 avril 2025. Il est apparu en public pour la dernière fois dimanche, lors de la célébration de Pâques, place Saint-Pierre au Vatican, pour un bain de foule surprise.

« Chers frères et sœurs, c'est avec une profonde tristesse que je dois annoncer le décès de notre Saint-Père François, a annoncé le cardinal Kevin Farrell sur la chaîne de télévision du Vatican. À 7h35 ce matin, l'évêque de Rome, François, a rejoint la maison du Père. »

Le pape François avait quitté l'hôpital Gemelli de Rome le 23 mars, après une convalescence de cinq semaines en raison d'une double pneumonie. Il était apparu en public seulement deux fois depuis : lorsqu'il a quitté l'hôpital et lors de la célébration Urbi et Orbi, pour fêter Pâques, le 20 avril 2025. Aux deux occasions, il avait prononcé seulement une phrase, en remerciant et en bénissant les fidèles réunis.

Ce dimanche 20 avril, avant les célébrations de Pâques, il a également rencontré le vice-président américain J.D. Vance lors d'un court entretien. Cet échange avait aussi pour but d'apaiser les tensions concernant la politique d'immigration de l'administration Trump.

Le souverain pontife avait été élu en 2013 après la démission de Benoît XVI. Tout au long de son pontificat, le premier latino-américain à prendre la tête de l'Église catholique a œuvré à moderniser l'institution et a martelé l'importance de la solidarité, notamment envers les migrants.
 
RFI/CC


Ferdinand Kambere, secrétaire permanent du Parti du peuple pour la reconstruction et le développement (PPRD) de Joseph Kabila, a réagi ce dimanche 20 avril, aux décisions des ministres de la Justice, Constant Mutamba, et de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, suite à la rumeur de la présence de l’ex-président Joseph Kabila à Goma, ville actuellement sous contrôle du M23.

Il accuse le régime Tshisekedi de « fabriquer des histoires rocambolesques » pour manipuler l’opinion publique, masquer ses propres exactions et intimider l’opposition.

Dans un entretien exclusif accordé à Radio Okapi, ce cadre éminent du PPRD a déclaré : « Le ministre de l’Intérieur, censé être bien informé, se trompe lourdement : qui a vu Kabila de ses propres yeux à Goma ? Qui a vu des photos de lui dans cette ville ? Nous déplorons qu’un gouvernement entier prenne des décisions basées sur des rumeurs qu’il a lui-même créées, visant un parti d’opposition et une personnalité sans aucune preuve. C’est regrettable que notre pays soit tombé si bas et que l’UDPS combatte et tue la démocratie en RDC. »

Concernant l’ouverture de poursuites judiciaires contre Joseph Kabila et ses supposés complices accusés de soutenir le M23, la saisie de ses biens mobiliers et immobiliers, la suspension des activités du PPRD sur tout le territoire national, ainsi que les restrictions de déplacement imposées à certains cadres du parti, Ferdinand Kambere dénonce des actes illégaux propres à un régime dictatorial et totalitaire : « Tshisekedi veut instaurer une République à pensée unique. »

Selon lui, cette persécution du PPRD est la conséquence de son refus de participer aux consultations politiques initiées par le président de la République en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale : « Nous ne nous laisserons pas intimider », a-t-il affirmé.

Il a rappelé que Joseph Kabila avait annoncé il y a quelques jours son intention de retourner au pays pour contribuer, en tant que Congolais, à la construction de la paix. « C’est une infraction ? » s’est-il interrogé, soulignant que toute cette histoire inventée autour de la présence de Kabila à Goma vise à masquer l’échec du régime et à justifier les intimidations contre le « Rais », sa famille et ses biens.

radiookapi.net/CC



A travers une série d’Arrêtés signés en date du 18 avril 2025,  dont référencées ci-dessous, Son Excellence Daniel BUMBA LUBAKI, Gouverneur de la Ville de Kinshasa, vient finalement de  nommer ses oiseaux rares qu’il place à la tête des différentes administrations de la Ville de Kinshasa, sur lesquels il compte s’appuyer pour la réussite de son mandat. Il s’agit de personnes dont les noms et fonctions sont repris dans les Arrêtés ci-après : 

1. Arrêté provincial n°  SC/061/CAB/GVK/DBL//2025 du 18 avril 2025 du portant nomination d’un directeur général et des directeurs généraux adjoints de l’Autorité de Régulation et de gestion de publicité de  Kinshasa, « ARGPK » en sigle, sont nommés :

Monsieur LOBO KASONGO Graciel : Directeur Général ;

Monsieur LONGBY Jean dieu : Directeur général adjoint en charge des questions Techniques

Monsieur KABUIKI LUKOKI Bob : Directeur Général adjoint en charge des questions Administratives et Financières.

10. Arrêté provincial n°  SC/0068/CAB/GVK/DBL//2025 du 18 avril 2025 du portant nomination d’un directeur général et des directeurs généraux adjoints  de la Régie de Gestion des Déchets   de Kinshasa, « REGEDEK » en sigle, sont nommés :

➢ Monsieur MUISSA LILONGA Jean Claude : Directeur général ;

➢ Monsieur KANDE TSHIETELA Djodjo : Directeur général adjoint en charge des questions techniques ;

➢ Monsieur DIANSOSA NDOLUMINGU Olivier : Directeur général adjoint en charge des questions administratives et financières.

2. Arrêté provincial n°  SC/0063/CAB/GVK/DBL//2025 du 18 avril 2025 du portant nomination d’un Directeur général et des Directeurs généraux adjoints  de la Direction de Gestion des Marchés de Kinshasa, « DGMK » en sigle, sont nommés :

➢ Monsieur MUBENGA LUMBALA Paty : Directeur général ;

➢ Monsieur KIBANGA SWANG Roger : Directeur général adjoint chargé des questions techniques

➢ Monsieur MPWEME MUNUYE Junior : Directeur général adjoint chargé des questions administratives et financières.

3. Arrêté provincial n°  SC/0064/CAB/GVK/DBL//2025 du 18 avril 2025 du portant nomination d’un Directeur général et des Directeurs généraux adjoints  de la Régie de Gestion Immobilière de la Ville de Kinshasa, « RIMMOKIN » en sigle, sont nommés :

➢ Monsieur BIDI MBOLO Olivier Junior : Directeur général ;

➢ Monsieur MPASHI ISANGA Joseph : Directeur général adjoint chargé des questions techniques, juridiques et administratives ;

➢ Madame MASUJU FANNY Silvie : Directrice adjointe en charge des questions financières.

4. Arrêté provincial n°  SC/0065/CAB/GVK/DBL//2025 du 18 avril 2025 du portant nomination d’un Directeur général et des Directeurs généraux adjoints  du Fonds d’Assainissement de Kinshasa, « FONAK » en sigle, sont nommés :

➢ Monsieur MABAYA KASHIT Jack : Directeur Général ;

➢ Madame AMBOHEKI KATOKO Lisette : Directrice adjointe Chargée des questions techniques et juridiques ;

➢ Monsieur MBOKOSO AMOUS KEMPAY Honoré : Directeur adjoint chargé des questions administratives et financières.

5. Arrêté provincial n°  SC/0066/CAB/GVK/DBL//2025 du 18 avril 2025 du portant nomination d’un Directeur général  de la Régie des Fourrières et de Contrôle Technique des véhicules de  Kinshasa, « RFCK » en sigle, sont nommés :

➢ Monsieur MAFOLO KASINZI Kajos : Directeur Général ;

6. Arrêté provincial n°  SC/067/CAB/GVK/DBL//2025 du 18 avril 2025 du portant nomination des Directeurs de l Autorité de Régulation et de gestion de publicité de  Kinshasa, « ARGPK » en sigle, sont nommés :

➢ Monsieur TANGOLA MPAMIKENDA Claude : Directeur technique et opération ;

➢ Monsieur BIPENDU MPUNGA Didier : Directeur de l’administration et ressources humaines ;

➢ Monsieur KABANGU KALALA Serge : Directeur des recouvrements et des finances ;

➢ Monsieur LOKO MPUTU TUEMA Dédé : Directeur du contrôle et contentieux.

7. Arrêté  n° SC/ 0069   /CAB/GVK/DBL/IML/2025 du  18 avril 2025  portant nomination du commandant spécial, chef du corps et de deux commandants adjoints de la Brigade Spéciale pour la Protection de l’Environnement et du Bien-Etre Social de la Ville de Kinshasa, « BSPE/BESK » en sigle, sont nommés :

➢ Madame BIKELA MUNDELE Mimie : Commandant Spécial ;

➢ Monsieur KABEYA MBAYA Albert Michel, Commandant Adjoint chargé des Opérations.

➢ Monsieur ILUNGA BETU BAKA José :  Commandant Adjoint chargé de l’Administration et ​​​des Finances.

8. Arrêté provincial n°  SC/0070/CAB/GVK/DBL//2025 du 18 avril 2025 du portant nomination d’un Directeur général et des Directeurs généraux adjoints  de la Régie  de Contrôle d’Estampillage  de Kinshasa, « RCEKIN » en sigle, sont nommés :

➢ Madame KALENGA MIOTO Bijoux : Directrice générale ;

➢ Monsieur MUISSA MBELA Anange : Directeur général chargé des questions techniques, juridiques et administratives ;

➢ Monsieur IYELI MOLANGI Daniel : Directeur général chargé des questions financières.

11. Arrêté provincial n°  SC/0071/CAB/GVK/DBL//2025 du 18 avril 2025 du portant nomination d’un directeur général et des directeurs généraux adjoints  de la Régie d’Assainissement de Kinshasa, «RASKIN » en sigle, sont nommés :

➢ Monsieur LUWAWA NTENDY Hugues : Directeur général ;

➢ Monsieur MUKOKO MUDIPANU Le Fils Benoit : Directeur général adjoint en charge des questions techniques ;

➢ Madame LUMBU  KUKIEL EDUG Eden : Directeur général adjoint en charge des questions juridiques, administratives et financières.

9. Arrêté Provincial n°  SC/0074/CAB/GVK/DBL//2025 du 19 avril 2025 portant nomination d’un Directeur Général et des Directeurs Généraux Adjoints de la Régie d’Eclairage Public de Kinshasa, « REPK » en sigle, sont nommés :

Monsieur MOMBENGA GBOKOYO Dho : Directeur Général ;

Monsieur MUTOMBO TSHIKUANYA David : Directeur Général Adjoint en charge des questions Techniques

Madame BAHATI MUTINGWA Parfaite : DirectriceGénérale Adjointe en charge des questions Administratives et Financières.

10. Arrêté Provincial n°  SC/0075/CAB/GVK/DBL//2025 du 19 avril 2025 portant nomination d’un Directeur Général et des Directeurs Généraux Adjoints au sein de la Brigade Anti-Fraude de Kinshasa, sont nommés :

➢ Monsieur NDIAKUILE MUKENDI Bienvenu : Directeur Général ;

➢ Monsieur BOSSOLO W’OKETSHU : Directeur Général Adjoint en charge des questions Techniques;

➢ Monsieur ZELEDA NGAWIANA Jean Louis : Directeur Général Adjoint en charge des questions Administratives et Financières ;

11. Arrêté Provincial n°  SC/0076/CAB/GVK/DBL//2025 du 19 avril 2025 portant nomination des Directeurs Généraux Adjoints  de la Régie des Fourrières et de Contrôle Technique des Véhicules de Kinshasa,« RFCK» en sigle, sont nommés :

➢ Monsieur TSHIMANGA KALOMBO David: Directeur Général Adjoint en charge des questions Techniques ;

➢ Monsieur ENKANDO LIKANKENYA Gustave : Directeur Général Adjoint en charge des questions Administratives et Financières.

actualite.cd/CC



La question de la responsabilité pénale de Joseph Kabila, ancien président de la République démocratique du Congo (RDC), suscite un débat intense parmi les juristes et les citoyens. Selon Me Katolo Arsene Litsha, avocat au barreau de Kinshasa/Matete, il est tout à fait possible que Kabila soit poursuivi par la justice pénale.

« Oui », répond un juriste. Il souligne que « le juge peut lui retirer son statut et ses immunités en vertu de la loi ». Cette position repose sur le principe fondamental que « nul ne peut être soustrait à son juge naturel ». Kabila, bien que sénateur à vie, n’échappe pas à l’application de la loi.

Me Litsha met en garde : « Si aujourd’hui, il est le seul sénateur à vie au Congo, demain nous en aurons deux, et ainsi de suite ». Cette affirmation souligne l’importance de ne pas créer une classe d’individus intouchables, même au sommet de l’État.

Il insiste sur le fait que « les actes commis sous couvert d’immunité officielle ne peuvent rester impunis, quelle qu’en soit la raison ». La justice doit s’appliquer à tous, sans distinction, et les anciens dirigeants ne doivent pas bénéficier d’une protection indéfinie.

En ce qui concerne la compétence judiciaire, Me Litsha précise que « son juge naturel ne peut lui échapper ». La Cour constitutionnelle, selon lui, conserve sa compétence pénale même après l’expiration du mandat d’un président. Ainsi, « un ancien président de la République peut être poursuivi et jugé devant la Cour constitutionnelle, qui se limitera à prononcer les peines prévues par la loi ».

Cette position soulève des questions cruciales sur l’équité, la justice et la responsabilité des dirigeants en RDC. Le débat sur les immunités et la responsabilité pénale des anciens chefs d’État continue d’être un sujet essentiel dans la quête de justice dans le pays.

LePotentiel/CC

 



En RDC, le gouvernement de Kinshasa déclare disposer de nombreux éléments prouvant que l’ancien président Joseph Kabila soutient l’AFC-M23, un mouvement rebelle qui occupe illégalement plusieurs villes du pays. Le vice-Premier ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a affirmé, le dimanche 21 avril 2025, que l’ex-président congolais est le commanditaire de l’AFC dirigée par Corneille Nangaa.

« Nous disposons d’une multitude d’informations et de faits », a déclaré le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur. Ces propos soulèvent des questions concernant les liens présumés de l’ancien président avec des groupes controversés.

Jacquemain Shabani, une figure politique et haut-cadre de l’Union pourladémocratieet le progrès social ( UDPS), a ajouté : « L’ancien président de la République entretient des liens, non seulement avec le M23, mais également avec l’Armée rwandaise. » Ces allégations, si elles sont prouvées, pourraient avoir des implications significatives pour la stabilité de la région.

De plus, il a été rapporté que Joseph Kabila « a séjourné à plusieurs reprises à Kigali », renforçant les suspicions sur ses relations avec le Rwanda.

À Kinshasa, la situation politique de Kabila ne s’est pas améliorée. Son parti, le PPRD, a été suspendu « sur toute l’étendue du territoire national », témoignant de la pression croissante sur son leadership.

En outre, des poursuites judiciaires ont été engagées à son encontre, marquant une étape importante dans la quête de justice en République Démocratique du Congo.

Ces développements soulèvent des questions cruciales sur l’avenir de Joseph Kabila et son rôle dans la politique congolaise. Les autorités continueront à suivre de près ces affaires, alors que la population espère des réformes et des comptes.

LePotentiel/CC



 Le Conseil des ministres présidé vendredi  par le Président de la République démocratique du Congo,   à Lubumbashi (sud-est du pays), a été informé  de la projection à Kinshasa d’un forum national sur le journalisme face à l’intelligence artificielle, a appris l’ACP dimanche d’un document officiel.

« Il est prévu la tenue d’un Forum National sous le thème : « le journaliste Congolais face au défi de l’Intelligence Artificielle : information et désinformation en ce temps d’agression rwandaise », a annoncé Patrick Muyaya,  ministre de la Communication et médias, en marge de la commémoration   de la Journée mondiale de la liberté de la presse,  prévue le 3 mai prochain,   d’après le compte-rendu rendu de la 40ème réunion,  consulté par l’ACP.

« Ce forum permettra aux participants d’échanger sur les défis actuels du secteur des médias et leur rôle dans la consolidation démocratique », a-t-il renchéri, selon ce document, avant de préciser les contours organisationnels de cette manifestation  destinée  à la presse congolaise.

« Organisé à l’initiative des organisations professionnelles des médias, ledit forum rassemblera acteurs publics, privés et internationaux autour des enjeux liés à la liberté de la presse, en mettant l’accent sur la sécurité des journalistes, la lutte contre la désinformation, et la documentation des violations en zones sous occupation rwandaise« , a-t-il expliqué.

Au niveau  international,  le thème  retenu est : « informer dans un monde complexe : l’impact de l’Intelligence artificielle sur la liberté de presse et des médias », a signalé  la source.

ACP/C.L./CC

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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