Le ministère de la Justice de la République démocratique du Congo annonce, ce dimanche 28 septembre, la suspension, pour une durée de cinq semaines, de la délivrance des permis de culte, des certificats de nationalité et des documents de personnalité juridique.

Cette décision fait suite à la découverte de pratiques jugées inacceptables, notamment des faits de corruption, le trafic de documents sensibles et l’existence d’un réseau parallèle.

Selon la cellule de communication du ministère, cette mesure vise à assainir le système et à garantir l’intégrité des services publics. Le ministre de la Justice, Guillaume Ngefa, précise qu’une enquête et un audit approfondis seront menés pour établir les responsabilités et mettre en place des mécanismes durables.

« Il s’agit de restaurer la confiance des citoyens dans les institutions et d’assurer un service de qualité aux Congolais », a affirmé le ministre.

Cette suspension intervient dans un contexte où les abus liés à la délivrance de documents officiels ont souvent été dénoncés par la société civile et les usagers.

radiookapi.net/CC



Un appel a été lancé, samedi, au gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) à soutenir les recherches menées sur la conservation de la mangue et sa validation sur le marché, par une chercheure, lors de la remise de prix aux femmes scientifiques à l’Université de Kinshasa (Unikin).

«Un travail de transformation des fruits est déjà réalisé sur cet aspect .La RDC,  avec environ 260 mille tonnes de production de mangue par an, est l’un de grands pays producteurs de mangue dans le monde. 

Parmi toutes ces productions, notre pays n’est pas classé parmi les pays africains exportateurs de la mangue ; d’où un appel à utiliser les résultats de recherche que nous allons réaliser sur la transformation de fruits », a dit Lydie Mbinza, doctorante à la faculté des Sciences et technologies de l’Unikin .

Lors du concours «Ma thèse en 180 secondes», organisé par l’Unikin en collaboration avec l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (Ares), dans son programme AI 2022-2027 à l’occasion de cette  remise des prix aux femmes chercheures, elle a également évoqué la nécessité de consommer et de transformer autrement la mangue et d’autres fruits en RDC à partir des résultats proposés par les scientifiques.

La chercheure Mbinga a, en outre, signifié que les solutions apportées sur les différentes productions  de fruits et leurs conservations en RDC devront contribuer à éviter la pourriture de fruits sous les arbres ; or la mangue, par exemple, est un fruit porteur des vitamines, d’antioxydants  pour notre santé. 

ACP/UKB/CC 



La séance plénière de ce vendredi 26 septembre à l’Assemblée nationale a été marquée par des tensions autour de la réhabilitation du questeur et du questeur adjoint ainsi que du rapporteur et du rapporteur adjoint, suspendus après des pétitions déposées contre cinq membres du Bureau.

Plusieurs élus accusent le président du bureau, Jean-Claude Tshilumbayi, d’avoir validé le rapport de la Commission spéciale qui recommandait leur réintégration, malgré le rejet exprimé par une majorité de députés lors du vote. 

« Les députés ont rejeté le rapport, mais le président a voté pour. Il l’a soumis une deuxième fois, le oui est resté minoritaire et il a tout de même déclaré le rapport validé », a dénoncé le député Crispin Mbindule, qui dit n’avoir « jamais vécu un vote pareil » en 15 ans de mandat.

Selon Crispin Mbindule, les signataires du rapport rejeté comptent se concerter dans les prochains jours afin d’annoncer de nouvelles mesures.

Ce climat de méfiance intervient après la démission de Vital Kamerhe, ancien président de l’Assemblée nationale, et de la rapporteure adjointe Dominique Munongo, tous deux visés par des pétitions dénonçant incompétence et détournements. 

MD



La ministre de l’Enseignement supérieur, universitaire, recherche scientifique et innovations suspend la cérémonie et l’octroi du titre honoris causa dans les établissements publics et privés. Marie-Thérèse Sombo estime que ce diplôme est attribué au mépris du prestige et de l'image qu'il incarne, dans le non-respect des critères et de la procédure.

Dans un communiqué officiel, le cabinet de l’Enseignement supérieur révèle que depuis un moment, le décernement de ce titre aux différentes personnalités fait  l’objet d’irritation de la communauté universitaire et de l'opinion publique. 

« …La Prof. Dr Sombo Ayanne Safi Mukuna Marie-Thérèse, me charge de porter à la connaissance de la communauté universitaire, en général, et des chefs d'établissements publics et privés, en particulier, de la suspension de l'octroi du titre de honoris causa et de l'organisation de la cérémonie y afférente par les établissements publics et privés de l'Enseignement, Supérieur et Universitaire de la République Démocratique du Congo … Ce titre est malheureusement attribué au mépris du prestige et de l'image qu'il incarne réellement au point d'irriter la sensibilité de la communauté universitaire et de l'opinion publique », peut-on lire.

Le ministère de l’ESU dit travailler sur l’élaboration d’un cadre réglementaire par les services spécialisés, « afin de pallier le vide existant sur les conditions, les critères et la procédure d'octroi de ce titre, tout en incluant le processus de désignation des personnalités le méritant, suivant un formalisme rigoureux d'attribution des prix scientifiques, du Doctorat Honoris Causa et d'autres distinctions honorifiques ». 

Durant les cinq dernières années, le titre honoris causa a été attribué en cascade aux acteurs politiques en reconnaissance de ce qu’ils ont fait pendant l’exercice de leurs fonctions et, ce, sur fond des contestations de l’opinion publique.

Samyr LUKOMBO



La Direction générale de l’ICCN -Institut congolais pour la conservation de la nature- a tiré la sonnette d’alarme sur la recrudescence du trafic d’espèces sauvages protégées et la circulation de faux permis CITES, utilisés pour l’exportation frauduleuse d’animaux menacés.

Selon un communiqué publié, ce 26 septembre 2025, l’alerte est partie des autorités compétentes de la Corée du Sud et de la Thaïlande, qui ont détecté un modèle de faux permis CITES (Ndlr : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction) destiné à couvrir l’exportation de lézards armadilles (Cordylus cataphractus). Le document falsifié, émis au nom d’une société fictive installée à Kinshasa, ne correspond à aucun modèle  officiel en vigueur en RDC.

L’ICCN estime que ces pratiques sapent la crédibilité du pays dans la mise en œuvre de la Convention CITES et compromettent les efforts de traçabilité des mouvements d’espèces protégées.

Plusieurs cas récents illustrent cette recrudescence inquiétante du trafic d’espèces protégées. On note notamment l’arrestation, au Katanga, de lions importés d’Afrique du Sud ; la saisie de primates en provenance de Buta, actuellement en quarantaine à Kisangani ; ainsi que des rumeurs persistantes faisant état de ventes de bonobos et de transferts clandestins de chimpanzés depuis Lisala, Inongo et Mbandaka. À cela s’ajoutent des commandes suspectes concernant des léopards et d’autres espèces menacées.

Ces actes, souvent orchestrés par des réseaux transnationaux, mettent en péril la biodiversité exceptionnelle de la RDC et ternissent son image sur le plan international.

Face à cette situation, l’ICCN appelle à une vigilance accrue de tous les services frontaliers (terrestres, aériens, fluviaux et lacustres) et exige une meilleure coordination interinstitutionnelle entre autorités douanières, policières, judiciaires et environnementales.

Malgré les défis sécuritaires persistants dans certaines régions, la République démocratique du Congo réaffirme son engagement à honorer ses obligations internationales en matière de conservation et à lutter contre le trafic illicite des espèces sauvages.

La Direction générale de l’ICCN a également exprimé sa gratitude envers ses partenaires pour leur collaboration, tout en invitant toutes les parties prenantes à redoubler d’efforts pour préserver ce patrimoine naturel commun.

Prosper Buhuru 



Jean-Claude Tshilumbayi a officiellement pris l’intérim de la présidence de l’Assemblée nationale ce jeudi 25 septembre, lors de la cérémonie de remise et reprise organisée au Palais du Peuple entre lui et Vital Kamerhe, président démissionnaire.

À cette occasion,  Tshilumbayi n’a pas tari d’éloges envers son prédécesseur.

 « Vital Kamerhe est un personnage marqué par une grande expérience parlementaire », a-t-il déclaré. 

Il a également  affirmé garder de « très bons souvenirs » de leur collaboration. 

Le 1er vice-président a aussi promis de « préserver l’héritage laissé par Vital Kamerhe », de défendre « l’image de l’institution » et d’œuvrer pour « l’intérêt supérieur de la République ».

De son côté, Kamerhe a indiqué quitter ses fonctions « avec beaucoup de souvenirs » de son passage à la tête de la Chambre basse. 

Il a appelé son successeur à « défendre avec fermeté le Président de la République, les valeurs de la République et les intérêts du peuple congolais ».

Cette cérémonie solennelle, tenue en présence des députés, du secrétaire général de l’Assemblée nationale et de plusieurs personnalités, marque le départ de Vital Kamerhe de la présidence de ce Bureau, alors qu'il aurait pu attendre l'élection du nouveau président définitif. 

MD



La commission spéciale chargée d’examiner les pétitions visant cinq membres du Bureau Kamerhe a présenté, ce vendredi 26 septembre, son rapport devant la plénière de l’Assemblée nationale.

Lundi dernier, cette commission avait été déchargée des dossiers de Vital Kamerhe et de Dominique Munongo, tous deux ayant présenté leur démission. Restait alors à statuer sur le sort de trois autres membres : Jacques Djoli (rapporteur), Chimène Polipoli (Questeure) et Grâce Neema (Questeure adjointe).

Après avoir auditionné les pétitionnaires ainsi que les intéressés, la commission dirigée par le député Kazadi a conclu à l’absence de fondement des accusations. Elle a recommandé à la plénière de déclarer les pétitions recevables, mais non fondées, au regard des réponses et éléments de preuve fournis par les mis en cause.

À l’issue d’un vote à main levée conduit par le président de séance, Isaac Jean-Claude Tshilumbayi, la plénière a adopté les conclusions de la commission. Ce vote a eu pour effet immédiat la réhabilitation de Djoli, Polipoli et Neema dans leurs fonctions respectives au sein du Bureau de l’Assemblée nationale.

Dans les prochains jours, la chambre basse du Parlement va s’apprêter à remplacer Vital Kamerhe et Dominique Munongo qui ont volontairement démissionné de leur poste respectif.

actualiye.cd/CC



Profitant de son séjour en terres américaines en marge de la 80e Assemblée générale des Nations-Unies, le Président de la République démocratique du Congo Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo des échanges fructueux, dans la soirée de ce jeudi 25 septembre 2025, avec des représentants du Congrès américain dans un contexte plus restreint afin de trouver des solutions aux problèmes que connaît son pays.

D'après les informations reléées par nos confrères du magazine XTRAfrica Media Group, le Président Congolais Félix Tshisekedi a eu un entretien fructueux à New York, avec trois membres influents du Congrès américain ; Gregory Meeks, Sheila Cherfilus-MacCormick et Jonathan Jackson. Un entretien dont les discussions ont tourné essentiellement autour de la quête des solutions justes et pacifiques aux problèmes sécuritaires dans l'Est du pays où les rebelles de la coalition M23-AFC soutenus par le Rwanda sèment terreur et désolation dans les provinces du Nord et Sud-Kivu depuis le début de l'année 2025 courant ; causant massacres des populations et des millions de personnes déplacées.

Mettant les intérêts de la population congolaise au premier plan, Félix Tshisekedi a en outre discuté avec ses hôtes, la question liée aux minéraux critiques essentiels de l'Afrique centrale. Une question qui a préoccupé les parties aux discussions qui ont souligné l'importance de construire des chaînes d'approvisionnement qui profitent au peuple congolais et soutiennent la croissance économique régionale et celle de la République démocratique du Congo en particulier.

Au sortir de ces échanges, la Congresswoman Sheila Cherfilus-MacCormick, s'est félicité de rencontrer le Président Tshisekedi afin de trouver des solutions sur des questions importantes qui engagent les États-Unis d'Amérique et la région de Grands Lacs. « Ce fut un honneur de m'asseoir avec S.E. le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, aux côtés de mes collègues le représentant Jonathan Jackson et le représentant Gregory Meeks, alors que nous travaillons à forger une nouvelle ère d'opportunités entre l'Afrique et les États-Unis. C'est plus qu'une simple conversation, c'est un appel à l'action », a-t-elle déclaré.

Pour la Congresswoman américaine, ces fructueux entretien marque le début d'un pont entre le continent africain et les États-Unis d'Amérique, pour un avenir prospère. « Nous nous engageons à briser les barrières, à favoriser l'autonomisation économique et à construire un avenir où les deux continents prospèrent ensemble. Il est temps de faire le pont entre ces mondes », a-t-elle conclu.

Don Benjamin Makolo 

A Propos

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Ali Kalonga

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