A Kinshasa Les services de la Primature annoncent que la Première Ministre Judith Suminwa  procède au lancement officiel de la rentrée scolaire 2024-2025 au Lycée Lamba Ntumua à Kimpese, dans le territoire de Songololo, au Kongo Central. 

Dans la majorité d’écoles visitées ce matin par nos reporters, on signale la présence massive des élèves ainsi que des autorités. Dans d’autres écoles, par contre, les élèves ne se sont pas présentés à la suite de l’appel à la grève lancé le week-end par certains syndicats des enseignants.

Au collège Boboto, au lycée Bosangani en passant par l’Institut de la Gombe, dans la commune qui porte le même nom,  le constat est le même : Les élèves ainsi que les autorités sont au rendez-vous pour ce premier jour de la rentrée scolaire. Des parents qui ont accompagné leurs enfants se réjouissent pour cette rentrée effective.

Au collège Boboto par exemple, le directeur des études sortant,  le père Liévin s’adressant aux élèves et aux enseignants, leur recommande de faire preuve de  discipline qui a toujours été de mise dans cet établissement :

« Tous les acteurs de l’éducation au collège Boboto sont donc appelés à être disciplinés et travailleurs pour que l’excellence humaine soit effective en parole, en pensée et en action »

Situation similaire au collège saint Ignace, à Cité Verte. Ici, tout se passe comme prévu. Tous les acteurs de l’éducations ont répondu présents au rendez-vous. Père Eden Muke, préfet du collège, explique la situation :

« Ici tout se passe bien comme il a été prévu dans le calendrier 2024-2025 que la rentrée devait avoir lieu aujourd’hui. Nous sommes bel et bien là, les enfants sont là et les enseignants sont là, donc il y a effectivité. Nous avons eu notre réunion préparatoire le vendredi passé, j’ai instruit mes agents d’être là parce que nous n’avons pas reçu officiellement un communiqué qui nous interdit de reprendre les activités aujourd’hui »

Au complexe scolaire Kindele dans le Mont Amba, les élèves ne sont pas nombreux comme d’habitude. Selon le surnuméraire de cette institution publique, les parents ont prêté oreille aux nombreux messages distillés dans les réseaux sociaux qui annonçaient la grève des enseignants dans les institutions publiques.

radiookapi.net/CC

 
 


Critiqué par une frange de l'opposition pour sa proposition de dialogue entre les forces politiques et sociales sur le thème : « vérité, réconciliation et cohésion nationale », l'opposant Martin Fayulu a réagi ce lundi 02 septembre 2024, pour expliquer ce que lui entend par ces pourparlers.

Dans un message relayé sur son compte X ce lundi 02 septembre 2024, le président national de l'ECIDé fait savoir que son appel à un dialogue n'a pas pour finalité de créer un gouvernement de transition.

« Les parties prenantes congolaises doivent se mettre autour d'une table, sous la facilitation de nos pères spirituels. Thème de la rencontre : Vérité-Réconciliation - Cohésion nationale. Il ne s’agit pas de recréer un gouvernement de transition du type 1+4 ou « Union sacrée », a-t-il écrit.

À l'en croire, il sera question pour les parties prenantes de répondre aux questions ci-après :

- Comment pouvons-nous actionner l'article 63 de la Constitution et recouvrer notre intégrité territoriale ?

- Que faire pour résoudre les problèmes internes de mal gouvernance, de corruption, de détournement des deniers publics et des droits humains ?

- Comment réformer nos institutions, notamment le processus électoral, afin de garantir des élections crédibles, transparentes, impartiales et apaisées ?

Signalons que cette démarche a été rejetée en bloc par le regroupement politique de Moïse Katumbi et celui de Joseph Kabila qui ne jurent que sur le départ de Félix Tshisekedi à la tête du pays.

Dès son retour au pays, Martin Fayulu a tenu un meeting populaire dans la commune de N'djili, à Kinshasa, où il avait lancé un appel au dialogue de cohésion nationale pour « sauver l'intégralité territoriale » de la République démocratique du Congo.

Roberto Tshahe



Le Gouvernement congolais consacre ce lundi 2 septembre à l’enterrement de 200 corps de personnes déplacées de guerre au cimetière du GENOCOST, au Nord-Kivu dans le territoire de Nyiragongo.

Une cérémonie des derniers hommages à la mémoire de ces personnes mortes dans diverses circonstances s’est tenue au stade de l’Unité de Goma, où ces corps sont exposés depuis ce lundi matin.

Sur le seul axe des sites de Kanyarutshinya, plus de 1300 personnes déplacées ont déjà été enterrées ces derniers mois. La situation est similaire pour tous les autres sites, témoigne l’un des représentants des personnes déplacées.

D’autres témoins ont exigé la restauration de la paix dans la région.

Deux cents corps de personnes déplacées, ayant trouvé la mort dernièrement, les unes à la suite de famine, les autres de maladies et d’autres encore d’actes de criminalité dans les sites de déplacés, avaient été gardés jusque-là dans différentes morgues à travers la ville de Goma.

Une délégation des membres du Gouvernement et du Parlement est présente à Goma autour du gouverneur.

Après cette cérémonie des derniers hommages tenue ce lundi dans la matinée au stade de l’Unité, ces corps qui seront enterrés en début d’après-midi au cimetière du GENOCOST à Kibati.

radiookapi.nert/CC



L'opposant congolais Seth Kikuni vient d'être interpellé par les éléments se réclamant de l'ANR -Agence nationale des Renseignements-, à Kinshasa, capitale de la RDC -République démocratique du Congo-.

L'information est confirmée par l'opposant Alain Bolodjwa.

"Ils l’ont brutalisé, sa chemise a été déchiré", fait remarquer son porte-parole présent au moment de l’interpellation.

D'après quelques sources dignes de foi, le candidat perdant à la présidentielle de 2018 serait interpellé pour ses récents propos tenus à l'encontre du pouvoir en place, à l'issue de leur rencontre avec le président de la CENCO -Conférence épiscopale nationale du Congo-, dans le Grand Katanga.

Grevisse Tekilazaya 



Contrairement au vice-ministre de la Justice Samuel Mbemba, qui s'est limité à faire état de deux morts, en termes de bilan des événements survenus la nuit du dimanche à ce lundi 2 septembre, à l'ex- prison centrale de Makala, le Vice-premier ministre en charge de l'Intérieur, Jacquemin Shabani, lui, a confirmé qu'il y a eu des dégâts humains et matériels importants, sans toutefois dévoiler le nombre exact des personnes ayant perdu la vie.

A l'en croire, il y a eu des morts et des blessés et surtout des dégâts matériels au niveau de l'administration de la prison.

Félicitant les services de sécurité qui ont maîtrisé la situation d'une invasion ratée, le patron de l'Intérieur et Sécurité promet de revenir avec un bilan officiel assez détaillé sur ces malheureux incidents.

A noter, par ailleurs, que les images faisant les tours des réseaux sociaux montrent plus d'une dizaine de morts.

Fadi Lendo 



Rentrée scolaire 2024-2025 : le syndicat des enseignants annonce une grève générale dès ce lundi suite au non-respect des revendications par le Gouvernement !

Le SYECO -Syndicats des enseignants du Congo- a, ce vendredi 30 août 2024, au cours d'une réunion du son comité national, annoncé une grève nationale à partir du 2 septembre 2024, date prévue pour la rentrée scolaire 2024-2025 en RDC -République démocratique du Congo-.

Il convient de souligner que cette décision intervient après la restitution des travaux de la commission paritaire gouvernement-banc syndical à Bibwa.

Les enseignants ont revendiqué, pendant ces assises de huit jours ouvrables, un barème salarial minimum de 1.500.000 Franc congolais, équivalent à 500 dollars américains.

Le SYECO dénonce la mauvaise foi manifeste des autorités à accéder à leurs revendications.

Il sied de souligner que le Gouvernement a seulement augmenté de 100.000 Francs congolais, soit de 36$, l'enveloppe salariale des enseignants, d'après les récentes conclusions de Bibwa.

Notez, toutefois, que le SYECO se dit ouvert à toutes les rencontres éventuelles avec le Gouvernement, tendant à prendre en compte les revendications des enseignants.

Fadi Lendo 



Une panique généralisée s'est observée ce lundi 02 septembre 2024, aux alentours du CPRK -Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa-, ex- prison centrale de Makala, suite à la tentative d'évasion des prisonniers. Les crépitements de balles ont commencé à résonner avec intensité, à partir de 01heures du matin. 

Le tronçon Selembao et Bandal, sur l'avenue de Libération (ex- 24 novembre), était impraticable jusqu'à 06h00. Les militaires ont poursuivi les fugitifs jusqu’aux avenues de communes de Bandalungwa, Selembao, Bumbu et Ngiri Ngiri (leur dernier retranchement). Plusieurs décès signalés du côté des prisonniers d'après quelques médias.

Le Gouvernement a appelé la population au calme par le biais de son porte-parole, Patrick Muyaya Katembwe.

"Les Forces de sécurité sont sur place. La population kinoise invitée au calme", a-t-il déclaré sur son compte Twitter.

Pour rappel, une évasion spectaculaire des détenus était enregistrée, le 17 mai 2017, au centre pénitentiaire de Kinshasa. Des militaires affectés sur cet établissement avaient ouvert le feu. Mais ces coups de feu n’avaient pas dissuadé des détenus à prendre le large.

Des éléments de la Police dépêchés dans l’urgence avaient bouclé le quartier où se situe cette maison pénitentiaire.

Le ministre de la Justice de l’époque, Alexis Thambwe Mwamba, avait évoqué une attaque des «miliciens de Bundu dia Kongo», qui a permis à une cinquantaine de prisonniers de s’évader de la prison.

Ne Muanda Nsemi, leader de ce mouvement politico-religieux, s’était échappé avec d'autres détenus.

Gratis Makabi



Le Vice-Premier ministre chargé de l'Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, est arrivé mardi après-midi dans la ville de Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba, à l'occasion des travaux de la première session de la commission permanente mixte défense et sécurité RDC-Angola, ouverts samedi 17 août 2024 par son directeur de cabinet.

Au pied de l'avion, le chef de la sécurité nationale a été accueilli par les quatre gouverneurs des provinces (Kongo Central, Kasaï Central, Kwango et Lualaba) qui partagent une frontière avec l'Angola. Jacquemain Shabani va, dans les heures qui suivent, lancer officiellement les opérations de marquage d'armes afin de garantir leur traçabilité, a appris ACTUALITÉ.CD auprès du service de communication du VPM de l'Intérieur.

En effet, cette opération, qui sera lancée conjointement par le Vice-Premier ministre de l'Intérieur congolais et le président de la réunion ministérielle de la Commission nationale de contrôle des armes légères et de petit calibre (CNC-ALPC), constitue un processus visant à faciliter la traçabilité de toutes les armes circulant sur le territoire congolais, tant au sein de la Police nationale congolaise (PNC) que des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), voire celles détenues par les civils. Cette initiative a pour objectif de réduire les violences armées dont la population congolaise est régulièrement victime, précise la cellule de communication.

Ce cadre va également faciliter le renforcement de la gestion des armes détenues par les forces de défense et de sécurité sur toute l'étendue du territoire national.

Après son arrivée à l'aéroport international de Kolwezi, Jacquemain Shabani s'est dirigé vers le gouvernorat de la province du Lualaba où il a présidé le Conseil supérieur de la sécurité, réunissant les officiers supérieurs de la police, des FARDC, les chefs de corps des services, les maires des villes, les bourgmestres ainsi que les administrateurs des territoires de ladite province, y compris les chefs de secteurs.

Il convient de noter que la cérémonie officielle de lancement des opérations de marquage d'armes aura lieu ce mercredi, dans la ville de Kolwezi.

Samyr LUKOMBO

 
 

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Ali Kalonga

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