Jacky Ndala libéré



L'opposant Jacky Ndala a quitté la prison de Makala samedi 20 septembre à 16h00 (15h00 GMT) en application d'une décision du Tribunal de grande instance de Kinkole à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, qui lui a accordé une liberté provisoire, une décision privilégiée par le ministre, Guillaume Ngefa, at-on informé de source judiciaire.

Pour des raisons de dégradation de sa santé, la justice avait décidé son transfert au Sanatorium de Makala avant que cette décision ne tombe.

Détenu depuis le 28 novembre 2024, l'opposant était condamné à 2 ans et 6 mois pour propagation de faux bruits.

ACP/CC



Des bousculades ont éclaté ce vendredi 19 septembre dans la matinée au centre d’obtention des permis de conduire, situé sur le site de la Gombe, près du rond-point SOCIMAT à Kinshasa. Une forte affluence de demandeurs a provoqué une cohue parmi les requérants venus passer le test écrit ou pratique, ou effectuer la capture biométrique.

Certains affirment avoir attendu jusqu’à deux jours sans être pris en charge, ce qui suscite colère et indignation. Des requérants, énervés et agacés, ont forcé le portail du site, provoquant une confusion à l’intérieur du centre.

Plus d’une centaine de personnes, arrivées dès 6 heures du matin, se sont vu refuser l’accès à l’enceinte du centre par les agents chargés de la sécurité. Ces derniers tentaient d’organiser une entrée coordonnée et ordonnée afin de préserver l’ordre et d’éviter des troubles.

Cependant, cette procédure n’a pas fait l’unanimité parmi les requérants. Pris de colère, plusieurs d’entre eux, dont des femmes, ont forcé l’entrée, se heurtant aux gardiens, ce qui a entraîné des bousculades pendant un certain temps.

Entre impatience et colère

Certains requérants rapportent avoir passé 48 heures au centre sans être servis, alimentant colère et frustration. D’autres précisent avoir réussi à passer les tests écrit et pratique, sans toutefois pouvoir effectuer la capture biométrique, dernière étape indispensable pour obtenir le permis.

Ainsi, ceux ayant patienté plusieurs jours souhaitaient être prioritaires, mais les nouveaux arrivants ont contesté, estimant que les premiers venus devaient être les premiers servis.

La police a été déployée pour rétablir l’ordre et maîtriser les manifestants, mais jusqu’en début d’après-midi, la tension restait perceptible, selon des témoins.

L’accès au formulaire d’identité, un casse-tête

La colère des manifestants est également alimentée par des accusations de corruption. Certains agents seraient soupçonnés de demander des sommes importantes aux requérants pour leur garantir un traitement prioritaire.

Cette situation est aggravée par la difficulté à se procurer la fiche d’identité, préalable au processus d’obtention du permis de conduire. Cette fiche n’est désormais disponible que dans les agences de la Raw Bank, selon les témoignages des requérants. Auparavant, ce document pouvait s’obtenir directement au guichet de la banque situé à l’intérieur du centre.

Liza, une requérante, confie avoir attendu 48 heures à la Raw Bank pour enfin obtenir cette fiche. « Pendant que j’attendais, un agent de sécurité commis à la banque m’a informée que si je donnais 150 dollars à un membre du personnel, je pourrais obtenir rapidement la fiche. Cela m’a encore plus énervée », rapporte la jeune femme.

La récente annonce d’un contrôle du nouveau permis biométrique à Kinshasa par les autorités expliquerait cet engouement soudain dans les centres de délivrance.

radiookapi.net/CC



L’artiste congolais Gally Garvey poursuit son ascension et confirme son ambition de marquer la rumba congolaise. Connu jusqu’ici comme un talent de la scène urbaine, il s’apprête à franchir une nouvelle étape avec la sortie de son prochain single intitulé “Sorcellerie”, prévue pour le 26 septembre.

Depuis quelque temps, Gally a exprimé ouvertement son désir de se positionner dans ce style musical emblématique. Déjà, son titre “Amour” en collaboration avec Koffi Olomidé avait marqué un tournant dans sa carrière, révélant son potentiel à embrasser les sonorités de la rumba. Avec “Sorcellerie”, il entend pousser encore plus loin ses limites et affirmer son identité dans ce registre légendaire.

Porté par une voix envoûtante et un sens aigu de la mélodie, Gally Garvey veut prouver qu’il peut jongler avec les styles tout en restant fidèle à ses racines musicales. Pour lui, ce nouveau single représente plus qu’une sortie : c’est un pari artistique et une déclaration d’intention face au public.

Alors que la rumba continue de séduire les nouvelles générat.ions tout en gardant son prestige historique, Gally Garvey semble déterminé à y inscrire son nom parmi les figures montantes. Le rendez-vous du 26 septembre s’annonce donc comme un moment décisif dans sa carrière.

Ordi Mande



Des constructions établies sur l'emprise de l'avenue Bypass dans la commune de Makala à Kinshasa ont été démolies, ont constaté vendredi 19 septembre des reporters de Radio Okapi.

Toutes les maisons d'habitation et de commerce construites le long de l'école Armée du Salut ont été détruites. Conséquence, plusieurs familles n'ont plus d'abris.

Certaines salles de classe ont perdu des pans des murs. Les élèves sont momentanément délocalisés vers d'autres locaux.

Sur place, des meubles, des briques et autres matériaux de construction jonchent le sol. Une aubaine pour les amateurs du recyclage.

De nombreuses familles sont en larmes. Elles ont perdu soit leur abri ou soit leur gagne-pain.

Selon les témoins, les occupants ont été avertis deux semaines plus tôt par les services de la ville. Cependant, certains y sont restés, ne sachant où aller.

Des avis sont partagés à propos de cette opération sous l'égide du ministère provincial de l'environnement. Des habitants saluent cette décision. Pour eux, « les gens doivent avoir des limites sur les propriétés de l'État  ».

D'autres dénoncent une injustice dans cette démolition, affirmant que certains commerces des expatriés ont été épargnés. Ils réclament un traitement équitable pour tous.

D'après des sources locales,  ces démolitions  qui ont commencé samedi dernier, vont continuer pour dégager cette avenue.

radiookapi.net/CC



Le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a été auditionné ce vendredi 19 septembre par la Commission spéciale et temporaire mise en place pour examiner les pétitions déposées contre cinq membres du bureau de la Chambre basse du Parlement. Cette commission, présidée par le député Peter Kazadi, a entamé ses travaux deux jours plus tôt.

Après avoir entendu les députés pétitionnaires exposer leurs griefs, la commission a convoqué les membres du bureau concernés. Pour cette première journée, Vital Kamerhe et le rapporteur Jacques Djoli ont été entendus à huis clos.

Les pétitionnaires reprochent aux membres du bureau une mauvaise gestion administrative et financière de l’Assemblée nationale, sans que les détails des accusations ne soient rendus publics pour l’instant.

Les conclusions de la commission spéciale sont très attendues, car elles pourraient déboucher sur des sanctions ou des réaménagements au sein du bureau.

radiookapi.net/CC



Les avocats des parties civiles, représentant notamment la République, l’Ituri, le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, ont soutenu que Joseph Kabila serait de nationalité rwandaise, citant les déclarations de plusieurs personnalités politiques telles que Jean-Pierre Bemba, Moïse Katumbi, Willy Mishiki, feu Ngoy Mukena, ainsi que l’écrivain Va Lengi Ngemi.

« Il n’y a aucun doute que Kabila est un Rwandais et qu’il a gouverné le pays comme espion », a affirmé Me Jean-Marie Kabengela, plaidant pour la requalification de l’infraction de trahison en espionnage.

Témoins absents, sécurité en cause

Les témoins annoncés par les parties civiles n’ont pas pu comparaître, invoquant des contraintes sécuritaires majeures. Malgré cette absence, les avocats ont maintenu leurs demandes : une indemnisation de 33 milliards de dollars pour les préjudices causés par la rébellion de la coalition AFC/M23, et la confiscation des biens de l’ancien chef de l’État.

Le ministère public, quant à lui, a réitéré son réquisitoire, sollicitant la condamnation à la peine de mort pour Joseph Kabila, accusé de complicité avec les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda.

Le verdict de la Haute Cour militaire est attendu dans dix jours.

radiookapi.net/CC



Dans une déclaration solennelle lue ce vendredi 19 septembre par le porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le général Sylvain Ekenge, l’armée nationale a lancé un appel pressant aux militaires ayant fait allégeance à la rébellion AFC/M23 : quitter les rangs de l’ennemi et regagner les forces loyalistes.

S’adressant aux soldats portés disparus ou capturés à Goma et Bukavu, le général Ekenge a rappelé que leur statut de militaires de la République reste intact :

« Vous avez été formés pour servir la République et défendre la Patrie jusqu’au sacrifice suprême. N’accordez aucun crédit aux promesses de ceux qui veulent vous utiliser comme esclaves contre vos propres frères. »

Il a exhorté les militaires à ne pas trahir leur serment envers la nation, qualifiant tout acte de collaboration avec l’ennemi de sacrilège impardonnable.

Patriotisme et loyauté réaffirmés

Le général Ekenge a insisté sur la nécessité de retourner les armes contre les rebelles, en s’inspirant des soldats exfiltrés par le CICR depuis les installations de la MONUSCO à Goma, ou de ceux ayant déjà fui les rangs de l’AFC/M23.

« À la moindre occasion, faites tout pour tourner les canons contre l'ennemi, quitter ses rangs et rejoindre les FARDC.  Vos places dans les rangs des FARDC restent intactes et nous continuons à vous prendre en compte dans la base des données de l'armée. Nous vous encourageons à regagner par tous les moyens possibles les camps de la patrie », a-t-il conclu.

Contexte sécuritaire tendu

Cet appel intervient dans un contexte de fortes tensions dans l’Est de la RDC, où les combats entre les FARDC et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda continuent de faire rage.

Il intervient alors que la rébellion AFC/M23 a récemment présenté publiquement des militaires FARDC ayant terminé une formation et intégré ses rangs. Cette mise en scène vise à démontrer la capacité du mouvement à rallier des éléments de l’armée régulière, ce que les FARDC dénoncent comme une stratégie de manipulation et de division.

radiookapi.net/CC



L’OLPA -Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique- s’insurge contre l’arrestation et la détention du journaliste Job Dodo Mokanda, correspondant du média en ligne focus-actualite info, à Zongo, dans la province du Sud-Ubangi.

Selon l’ONG, le journaliste a été privé de sa liberté dans des conditions qualifiées de "cavalières", en violation de la législation congolaise et des instruments internationaux qui garantissent la liberté de la presse.

Job Dodo Mokanda avait été interpellé le 17 septembre après une convocation du Parquet près le Tribunal de paix de Zongo. Il faisait l’objet d’une plainte déposée par Philibert Engo Mbanza, responsable local du PNHF -Programme national d’hygiène aux frontières-. Ce dernier l’accuse de diffamation et de dénonciation calomnieuse, après la publication de deux articles pointant sa gestion controversée et des conflits avec ses collaborateurs. Le journaliste a passé deux jours à la prison centrale de Zongo avant d’être relâché, le 19 septembre, moyennant une caution.

Pour OLPA, cet épisode illustre une dérive inquiétante et appelle à mettre fin aux intimidations judiciaires contre les professionnels des médias.
 
 Prosper Buhuru

A Propos

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Ali Kalonga

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