La Cour pénale internationale (CPI) a appelé toute personne détenant des preuves sur les crimes commis à Goma, capitale-martyre du Nord-Kivu dans l’Est de la République démocratique du Congo), au partage d’informations, en vue de traduire les auteurs en justice, dans un communiqué mercredi. 

« Le bureau du procureur appelle toutes les parties concernées, victimes et témoins, organisations nationales et internationales, groupes de la société civile, les autorités nationales à partager avec le bureau toute preuve qu’ils ont recueillie en relation avec les allégations de crimes internationaux », commis à Goma, a-t-on lu dans le communiqué publié sur le site officiel de cette instance internationale.

« Des sources crédibles, indiquent que de milliers de personnes ont été blessées et tuées autour de Goma après l’incursions de rebelles M23 et leurs alliés », a poursuivi la même source, précisant que cet un appel à témoin de toute personne détenant de preuves et informations qui va renforcer l’enquête du bureau du procureur.

La CPI a également rappelé, à travers le même communiqué, que le bureau du procureur a ouvert un dossier depuis octobre 2024, et qu’elle continue son enquête, qui inclue les derniers événements autour de la ville de Goma, qui est un drame humanitaire sans précédent au 21ème siècle.

Depuis 2022, l’armée rwandaise sous le couvert du mouvement terroriste M23 en collaboration avec l’Alliance fleuve Congo (AFC) dirigé par l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) Corneille Nangaa, appuyé par le Rwanda a attaqué la RDC et qu’actuellement, les Forces armées de la RDC livrent une lutte acharnée contre ces agresseurs dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud Kivu.

En cinq jours, pour prendre pieds à Goma, les miliaires rwandais ont tué au moins 3.000 civils. Ce decompte ne concerne pas les bords du lac Kivu ni les morts de la prison de Munzenze, des femmes et des enfants qui se cachaient à cet endroit.

ACP/C.L./CC



L’ex-ministre du Numérique, le professeur Désiré-Casimir Kolongele Eberande a été nommé, conseiller spécial du Président Félix Tshisekedi en matière de sécurité, en République démocratique du Congo (RDC), aux termes d’une série d’ordonnances lues mercredi soir à la télévision nationale.

« Est nommé conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, Monsieur Désiré-Casimir Kolongele Eberande. Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires à la présente ordonnance », a-t-on lu.

Il remplace à ce poste, le professeur  Jean-Louis Esambo qui occupait ce poste depuis août 2023, succédant à François Beya Kasonga.

Originaire de la province du Kwilu, Désiré-Casimir Eberande Kolongele avait  déjà occupé, par le passé, le poste de directeur de cabinet adjoint de Tshisekedi en charge des questions juridiques. Il a  aussi assumé l’intérim de directeur de cabinet après l’arrestation de Vital Kamerhe. Désiré-Casimir Kolongele Eberande est docteur en droit de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chercheur en droits OHADA et congolais des affaires et en criminalité économique. Il est professeur aux Universités de Kinshasa et Catholique du Congo. Il dirige le Centre d’expertise juridique et d’actualité du droit des affaires en RDC (Cejada).

Dans une autre ordonnance, le Président de la République a nommé Charles Mbutamuntu, directeur général adjoint de la  compagnie aérienne Air Congo SA. Par ailleurs , dans une autre série d’ordonnances, le Chef de l’Etat a nommé Mme Rosette Mosi Nyamale, Monsieur  Jean  Neron Ngandu Ilunga et François Nkuna, respectivement ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la RDC auprès de la République fédérative du Brésil, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la RDC auprès de la République de Djibouti et ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire  auprès de la République du Thaïlande.

Les précités bénéficieront pour la durée de leurs fonctions les indemnités et avantages prévus par l’ordonnance portant règlement d’administration relatif au corps des diplomates de la République, a précisé l’ordonnance. 

ACP/CC



Certains Gomatraciens ont commencé à vaquer à leurs occupations, après une semaine de combats à Goma, entre les FARDC -Forces Armées de la République démocratique du Congo- et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda.

D'après un habitant de Goma interrogé par la Radio Okapi, la vie reprend petit à petit son cours normal, dans plusieurs coins de la ville, sauf dans la partie Nord. La connexion internet aussi est rétablie dans toute l'étendue du territoire.

"Ce dimanche, par exemple, quelques détonations d’armes sporadiques ont été entendues seulement dans la partie nord de la ville, où il y aurait encore quelques poches de résistance. J’ai essayé de relier quand même le centre-ville, je suis passé par l’aéroport. Le chemin était en tout cas calme, fréquenté. Il y a aussi retour de la circulation des engins, des locomotives de MONUSCO au centre-ville Birere. Il y a quand même les vendeurs et vendeuses des vivres qui avaient pris le courage de rouvrir, mais les magasins ce n’était pas le cas. La ville était quand même timide", a-t-il déclaré.

Rappelons que le ministre de la Santé, Roger Kamba, a indiqué le week-end dernier qu'il y a eu carnage humanitaire à Goma. En l'espace de 4 jours, l'on dénombre 773 morts et 2880 blessés, jusque-là répertoriés par les structures sanitaires officielles.

Le Chef de l'État congolais, Félix Tshisekedi, a condamné de nouveau la passivité de la Communauté internationale et de l'Union africaine face à l'agression rwandaise sur le sol congolais. Dans son message à la Nation, le Chef de l'État a invité le peuple congolais à l'unité et à la vigilance. 

Le Président Tshisekedi a aussi lancé un appel aux jeunes, pour l'enrôlement au sein de l'Armée. Il a, à cette même occasion, instruit le Gouvernement pour la réduction du train de vie des institutions.

Gratis Makabi

 


Certains Gomatraciens ont commencé à vaquer à leurs occupations, après une semaine de combats à Goma, entre les FARDC -Forces Armées de la République démocratique du Congo- et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda.

D'après un habitant de Goma interrogé par la Radio Okapi, la vie reprend petit à petit son cours normal, dans plusieurs coins de la ville, sauf dans la partie Nord. La connexion internet aussi est rétablie dans toute l'étendue du territoire.

"Ce dimanche, par exemple, quelques détonations d’armes sporadiques ont été entendues seulement dans la partie nord de la ville, où il y aurait encore quelques poches de résistance. J’ai essayé de relier quand même le centre-ville, je suis passé par l’aéroport. Le chemin était en tout cas calme, fréquenté. Il y a aussi retour de la circulation des engins, des locomotives de MONUSCO au centre-ville Birere. Il y a quand même les vendeurs et vendeuses des vivres qui avaient pris le courage de rouvrir, mais les magasins ce n’était pas le cas. La ville était quand même timide", a-t-il déclaré.

Rappelons que le ministre de la Santé, Roger Kamba, a indiqué le week-end dernier qu'il y a eu carnage humanitaire à Goma. En l'espace de 4 jours, l'on dénombre 773 morts et 2880 blessés, jusque-là répertoriés par les structures sanitaires officielles.

Le Chef de l'État congolais, Félix Tshisekedi, a condamné de nouveau la passivité de la Communauté internationale et de l'Union africaine face à l'agression rwandaise sur le sol congolais. Dans son message à la Nation, le Chef de l'État a invité le peuple congolais à l'unité et à la vigilance. 

Le Président Tshisekedi a aussi lancé un appel aux jeunes, pour l'enrôlement au sein de l'Armée. Il a, à cette même occasion, instruit le Gouvernement pour la réduction du train de vie des institutions.

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Une bande dessinée intitulée « Fin de courses 2012-2018 » de caricaturiste congolais  Tembo Muyindo Kash qui décrypte la situation sociopolitique de la République démocratique du Congo (RDC) a été présentée, samedi, aux Editions « Miezi » à Kinshasa.

«Cette bande dessinée décrypte la situation du pays caractérisée par quelques évènements marquant la scène socio-politique congolaise dans un angle humoristique avec des messages importants à découvrir derrière les rires. Mon recueil de caricatures illustre l’histoire sociopolitique de la République démocratique du Congo pendant une période bien définie», a déclaré Kash Tembo, auteur du recueil. 

« Cette présentation s’inscrit également  dans le cadre de la reprise de l’année littéraire ici pour renforcer les liens avec mes partenaires, l’écrivain Christian Gombo Tomokwabini, responsable de l’entreprise +Lire est un Aliment pour l’Esprit+ (LAESH) et les éditions « Miezi » a-t-il ajouté. Il a fait savoir que, ce recueil de caricatures est composé de 230 pages.

Publié en 2023, l’œuvre a été préfacée par le chef de l’Etat. Elle traite de l’actualité socio-politique de la RDC entre les années 2012 jusqu’à 2018. « Vous allez découvrir à travers la bande dessinée comment la formation du 1er  gouvernement après les élections de 2011, la guerre, les marches des gens qui revendiquaient la tenue des élections, la hausse de prix, les négociations, la situation de la femme et le droit de l’homme. C’est vraiment une tranche de notre histoire évoquée pendant cette période», a indiqué Kash Tembo.

Devant une panoplie d’invités, le caricaturiste congolais a saisi l’occasion pour lancer un appel au soutien à la production des bandes  dessinées en RDC. « Soutenons cette discipline artistique qui est la bande dessinée. Car elle donne un enseignement et apporte un savoir rapide par rapport à ce qu’on apprend à l’école pendant 12 ans. En lisant les bandes dessinées, l’enfant arrive à connaître suffisamment les choses », a-t-il fait savoir.

Parlant de l’actualité marquée par la situation sécuritaire dramatique dans les provinces du Nord et du Sud Kivu, dans l’Est du pays, le caricaturiste a déploré la guerre dont la RDC est victime. « La situation est suffisamment grave. Je souhaiterais même qu’on déclare l’état d’urgence dans l’Est du pays pour bien faire les choses et régler l’affaire définitivement puisque ça dure depuis 30 ans. Il faut que le gouvernement prenne des mesures sérieuses pour mettre fin à cette guerre économique, qu’on nous a imposé à cause de nos richesses », a dit Tembo Kash.

Et de poursuivre : « Cette guerre  a emporté les feu présidents Mobutu et Laurent Désiré Kabila. L’ancien président Joseph Kabila l’a subi et le chef de l’Etat actuel  Félix Antoine Tshisekedi en est aussi victime. Et si on n’y prend garde, le prochain président en subira aussi ». Designer publicitaire, peintre, caricaturiste et bédéiste international, Tembo Muyindo Kashauri alias Kash est également  journaliste, éditeur, et auteur de six livres, notamment : « Vanity » , « Stephen King » , « Sociologie du Journalisme » , « Fin de course » , et autres.

ACP/CC



Un appel en désespoir de cause pour le rapatriement de la dépouille de l’artiste Antoine Nedule Monswet connu sous le nom de scène Papa Noël décédé en novembre 2024, a été lancé dimanche aux ministères de la Culture et des arts de la République démocratique du Congo et de la République du Congo, a indiqué un ancien ministre de la Justice joint au téléphone.

« J’interviens, ici en ami de Papa Noël et en homme de culture pour adresser, en désespoir de cause, un SOS aux ministères de la culture et des arts de la République démocratique du Congo et de la République du Congo, de bien vouloir aider la famille de Papa Noël et le monde de la culture des deux Congo, à procéder aux obsèques en France de l’illustre disparu et de faciliter par conséquent le rapatriement du corps et assurer de l’enterrement à Kinshasa », a déclaré  M. Ouabari Mariotti, ancien ministre de la Justice de la République du Congo.

« De père originaire de la République du Congo et de mère de la République démocratique du Congo, Papa Noël avait choisi, en ses dernières volontés d’être inhumé, dans un des cimetières de Kinshasa », a-t-il fait savoir.

Selon M. Ouabari Papa Noël était une figure musicale des deux rives, connues au plan mondial pour la richesse de leur culture et l’addition de leurs peuples pour la Rumba. « Il ne pourrait être laissé persister ce qui apparaît devant l’opinion, comme l’abandon de sa dépouille, pour une affaire de ressources financières. Personne ne croit en la sécheresse des caisses publiques des deux Congo   pour une obligation d’un tel niveau de frais », a-t-il renchéri.

Par ailleurs, cet appel à l’aide aux gouvernements de la RDC et de la République du Congo est fait dans la mesure où Antoine Nedule, mérite les honneurs des  deux pays qu’il a aimés. Le guitariste Antoine Nedule est décédé le 11 novembre 2024, à l’hôpital de la Région parisienne et le corps est toujours en conservation dans une morgue en France.

ACP/CC



Un message de solidarité et d’hommage aux soldats des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) a été lancé par Solina Kern, chanteuse de la musique urbaine lors d’un entretien dimanche à Kinshasa.

« J’exprime ma solidarité à nos forces loyalistes face à la situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC, pays de mes ancêtres. Mes hommages et encouragements aux  vaillants militaires des Forces armées congolaises (FARDC) qui sont mobilisés aux fronts pour défendre la patrie », a déclaré la chanteuse Solina Kern.

« Notre territoire, c’est notre fierté, notre souveraineté. Ensemble avec le pays. RDC toujours dans nos cœurs. Tous pour la patrie », a-t-elle conclu. Née de père allemand et de mère congolaise, Solina Julie Kern appelée affectueusement « Popy nationale » par les fans, séjourne à Kinshasa dans le cadre de la promotion de son nouveau tube intitulé « Kiole ».

L’œuvre musicale est disponible en version vidéo dans toutes les plateformes de téléchargement depuis le 18 décembre 2024. Considérée par les médias en RDC comme une étoile montante de la nouvelle génération de la musique urbaine en Afrique, Solina Kern chante en lingala, français, espagnol et en anglais. 

Réputée  comme une bête de scène à Kinshasa,  la jeune chanteuse germano-congolaise fait l’apologie de la paix, de l’amour et de l’humaniste, à travers sa musique, qui est très appréciée par les mélomanes de l’Afro-beat. 

ACP/CC



Les rebelles du M23 avec leurs alliés du Rwanda se livrent au pillage du patrimoine des entreprises et établissements publics de l’Etat à Goma (Nord-Kivu), ont dénoncé samedi 1er février les responsables de ces sociétés à Radio Okapi.

Selon des sources locales, les rebelles ont pillé samedi bureau du Fonds de promotion de l’Industrie (FPI), où ils ont emporté une camionnette et le coffre-fort. Ils ont également emporté deux véhicules Land Cruser de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). 

Des responsables des entreprises publiques dénoncent ce comportement.  L'un d'eux a déclaré: 

"Nous avons assisté à un pillage au niveau du bureau provinciale du Fonds de promotion de l’industrie où les camionnettes du M23 sont entrées dans l’enceinte du FPI. Ils ont cassé la grande porte, ils sont montés au-dessus, ils ont cassé la porte de la caisse, ils ont emporté avec eux le coffre-fort pour une destination inconnue. A l’intérieur, il y avait 7500 dollars et 4 millions de francs congolais. Cet argent, qui a été gardé pour une collation ou une prime des agents, est parti. Également la camionnette du FPI a été emportée. Aujourd’hui, on ne sait où est ce qu’on l’a emmenée". 

Selon lui, beaucoup de responsables des entreprises publiques vivent en cachette. Ils "ne peuvent même pas sortir de leurs cachettes de peur qu’ils soient tués lâchement comme on a tué plusieurs".

La même source appelle la communauté tant internationale que nationale à intervenir pour stopper "le carnage" en cours à Goma.

Dans un communiqué publié samedi 1er février, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a aussi dénonce le pillage de son siège et de  ses entrepôts  contenant des kits électoraux dans la ville de Goma par l’armée rwandaise et  ses supplétifs du M23.

radiookapi.net/CC

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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