La ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté, Raïssa Malu, a signé le vendredi 29 août un protocole d’accord avec Expertise France pour la mise en œuvre du projet « Pour Elles : Sport et Culture ».

Ce programme, d’un montant global de 11,5 millions d’euros, est financé par l’Agence française de développement (AFD), la Banque mondiale et la Banque de Développement. Il sera déployé sur une période de quatre ans et portera principalement sur la réhabilitation et l’aménagement de terrains de proximité dans plusieurs communes de Kinshasa.

L’initiative vise à faciliter l’accès des filles et des jeunes femmes aux activités sportives et culturelles, en mettant à leur disposition des espaces adaptés et sécurisés. Elle s’inscrit dans une démarche de promotion de l’égalité des chances, d’inclusion sociale et de valorisation des talents par l’éducation, le sport et la culture.

Selon le ministère de l’Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté, ce partenariat traduit la volonté du gouvernement congolais de renforcer les infrastructures locales tout en encourageant la participation active des jeunes femmes dans des domaines souvent limités par des contraintes sociales et culturelles.

Nancy Clémence Tshimueneka



Félix Tshisekedi a reçu ce samedi à Kinshasa Jean-Philippe Anvam, représentant de Monacosat, principal opérateur satellitaire de la principauté de Monaco, pour faire le point sur le projet d’acquisition par la RDC d’un satellite, a rapporté la présidence congolaise.

Accompagné des ministres Augustin Kibasa de l’Économie numérique et José Mpanda Kabangu des Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC), M. Anvam a présenté l’état d’avancement du projet destiné à réduire la fracture numérique en RDC.

« Réduire la fracture numérique en RDC grâce au déploiement d’un satellite congolais est une initiative qui ambitionne de faciliter l’accès à internet à haut débit sur l’ensemble du territoire, en particulier dans les zones rurales et enclavées où les infrastructures de télécommunication demeurent insuffisantes », a souligné M. Anvam.

Le représentant de Monacosat a ajouté que l’acquisition du satellite permettra de renforcer la cybersécurité, de développer l’enseignement à distance, d’améliorer la télémédecine et de stimuler la croissance de l’économie digitale. Selon M. Anvam, cité par la présidence congolaise, une banque a déjà mobilisé les fonds nécessaires, estimés à 400 millions de dollars américains.

Le projet satellitaire s’inscrit dans le cadre d’un protocole d’accord signé en novembre 2024 entre la RDC et la Principauté de Monaco. « Dans le cadre de la coopération numérique, les ministres des PTNTIC et celui de Monaco ont signé un protocole d’accord avec Monacosat portant sur la mise en œuvre d’un projet satellitaire », rappelle le communiqué officiel. La collaboration vise à éliminer la disparité d’accès aux outils numériques dans les zones rurales et difficiles d’accès.

« Considérant la position géostratégique de la RDC en Afrique centrale, et sa possibilité de générer davantage de valeur économique en se positionnant en tant que fournisseur des capacités satellitaires pour ses voisins régionaux, Monacosat se réjouit de voir ce projet se matérialiser pour le développement du pays et de l’Afrique », ajoute la source.

Le projet a pour objectifs de numériser les services publics, d’améliorer l’accès aux technologies de l’information et de la communication dans les domaines de la santé et de l’éducation, et de couvrir les zones rurales. « Cette coopération vient rattraper le retard d’implémentation du backbone national estimé à près de 50 000 kilomètres », souligne le communiqué.

Le ministre Kibasa Maliba a promis de mettre tout en œuvre pour assurer le suivi du projet et la constitution d’une équipe dédiée à son bon aboutissement.

En juin 2025, le président Tshisekedi avait insisté sur la nécessité d’accélérer les projets de connexion satellitaire, tels que l’accord avec Monacosat ou le déploiement de Starlink, dans le cadre du plan national du numérique Horizon 2025, afin de contourner les contraintes d’infrastructures physiques et combler le retard accumulé dans le secteur numérique.

actualite.cd/CC



A la veille de la rentrée scolaire prévue le 1er septembre 2025, les enseignants des territoires de Masisi et Rutshuru au Nord-Kivu annoncent leur volonté de reprendre les cours pour une période de deux semaines, sous réserve que le gouvernement prenne des mesures pour régler leurs arriérés de plus de sept mois. Passé ce délai, ils menacent d’entamer un mouvement radical de grève.

L’intersyndicale des enseignants, Force Syndicale Nationale (Fosynat), a fait cette déclaration le samedi 31 août, déplorant la précarité dans laquelle vivent ces éducateurs. Exaucé Bandu, porte-parole du syndicat, souligne la situation dramatique des enseignants qui peinent à subvenir aux besoins de leurs familles et même à préparer la rentrée scolaire de leurs propres enfants : « C’est une désolation très grave qu’un agent de l’État, comme un enseignant formateur, manque un cahier ou un uniforme pour son enfant. C’est une honte ».

Ces enseignants regrettent l’absence de réponse du gouvernement malgré leurs multiples appels ces derniers mois, et dénoncent un manque d’intérêt flagrant de la part de l’État, en particulier de la ministre de l’Éducation. Ils rejettent également le paiement de leurs salaires via la Caritas, qu’ils accusent de détourner leurs fonds, et réclament une réforme du mode de paiement.

La crise des salaires impayés s’inscrit dans un contexte sécuritaire difficile et logistique compliqué, avec des conséquences directes sur la qualité de l’enseignement et la motivation des enseignants.

Les syndicats appellent le gouvernement à une action rapide pour éviter un blocage total du système éducatif dans ces territoires et à garantir des conditions de travail dignes aux enseignants, condition indispensable pour assurer une bonne rentrée scolaire.

radiookapi.net/CC



Le Chef de l’État de la République démocratique du Congo s’est dit favorable à l »organisation d’un dialogue national sur la crise sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), mais « sans les Congolais inféodés aux pays étrangers », lors du 2ème Congrès de sa plateforme politique,  samedi à Kinshasa, selon un communiqué.

« Je suis favorable au dialogue, mais pas avec des Congolais soumis aux influences de puissances étrangères, des Congolais inféodés aux pays étrangers. Il n’arrivera jamais de dialogue en dehors de ma propre initiative », a déclaré  Félix Tshisekedi, cité dans le communiqué publié sur le compte X de l’ Union sacrée de la Nation (USN), la plateforme politique présidentielle.

 « Le dialogue ne se fera qu’à mon initiative. Les Congolais n’ont pas besoin de prendre les armes, retarder le développement de notre pays » ,a-t-il  renchéri.

Bien que favorable à ce genre de rencontre  nationale, Félix Tshisekedi a rejeté toute médiation étrangère.

« Quand nous resterons entre Congolais, nous allons pouvoir définir nous-mêmes le mode de vie et de marche de notre République », a-t-il soutenu.

En outre, Félix Tshisekedi a également déploré la persistance des violences armées dans l’est du pays, estimant que la réconciliation nationale est une voie essentielle pour la paix et le développement.

Par ailleurs, le Chef de l’État a émis le vœu de voir l’Union sacrée de la Nation se consolider comme une véritable machine politique, en laquelle le peuple congolais peut placer sa confiance pour son avenir.

Il y a deux jours, le Gouvernement congolais, à travers son porte-parole, Patrick Muyaya, a refusé  de répondre  favorablement  à l’invitation de l’ancien président sud-africain, Thabo Mbeki, pour un dialogue entre acteurs politiques congolais.

« D’abord, c’est une main mal placée pour penser pouvoir parler ou contribuer au retour de la paix en RDC. Nous nous souvenons tous des déclarations qui ont été tenues par le président Mbeki, des déclarations malheureuses qui ont illustré une forme de méconnaissance de la crise actuelle », avait-il dit, estimant que c’est une initiative informelle qui ne peut nullement intéresser la RDC qui est déjà engagée dans un processus.

Le Gouvernement  congolais poursuit les échanges en bilatéral avec le Rwanda à Washington aux États-Unis d’Amérique, et dans un autre processus avec le M23-AFC, supplétif de Kigali, à Doha au Qatar.

Des confessions religieuses regroupées autour de la plate-forme   ECC-Cenco avaient encouragé le Président de la République, en tant que garant de la Nation, à convoquer ce dialogue, en vue de la restauration de la paix.

ACP/C.L./CC



Un appel au respect de la résolution 2773 du conseil de sécurité de l’ONU avant toute concertation entre la population de la République démocratique du Congo (RDC) a été lancé vendredi, par un lobbyiste international, lors d’un entretien avec l’ACP.

« Tout dialogue ou concertation entre Congolais doit respecter la Constitution de la RDC, la résolution 2773 du Conseil de sécurité de L’ONU, le droit international et les Chartes des Nations Unies. La reconnaissance de l’agression de la RDC par le Rwanda », a déclaré Roland Ngoie, lobbyiste international.

Selon lui, avant tout dialogue ou concertation, le gouvernement congolais doit d’abord terminer les contrats miniers avec les États-Unis (USA), Doha avec le groupe Rebelle M23, AFC /Rwanda.

« Le lieu de dialogue ou concertation doit être à Kinshasa, en RDC. Le document préparatoire de ce dialogue ou concertation doit être conduit par la Présidence de la République pour choisir les participants. C’est le gouvernement qui doit proposer les Termes de référence (TDR) », a dit Roland Ngoie.

Ce lobbyiste international a, par ailleurs, souligné que les organisations africaines ne sont pas crédibles pour régler les problèmes africains.

« Pour preuve, la SADC a signé un accord avec un groupe armé terroriste M23-AFC /Rwanda dans un pays de ses membres. Des militaires des membres de la SADC ont salué des miliciens de ce groupe avec le respect dû aux militaires d’une armée régulière. Nous trouvons tout ça normal. Quelles sont les dispositions de la charte de cette organisation qui lui permettent de reconnaître un mouvement rebelle dans un pays membre ? », s’est-il interrogé.

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté à l’unanimité, le vendredi 22 août dernier, la résolution ‘’2773’’  qui « condamne fermement » l’offensive du mouvement rebelle du « 23 mars » (M23) dans l’Est de la RDC, avec le soutien de la Force de défense rwandaise, lors d’une séance.

Cette résolution a condamné également les avancées que ce groupe rebelle réalise dans les provinces du Nord-Kivu et Sud-Kivu, dans l’est du pays, avec le soutien du Rwanda, pays agresseur.

ACP/C.L./CC



En pleine préparation de son concert prévu ce samedi 30 août 2025 au stade Primeiro de Agosto de Luanda, Fally Ipupa continue de faire parler de lui. L’artiste congolais a récemment livré une nouvelle déclaration franche au sujet de son entourage et de certaines relations passées.

« Je confirme que j’ai des ex-amis qui sont devenus des jaloux, mais je m’en fous un peu de ça », a déclaré le chanteur, connu pour son franc-parler.

Avec cette phrase directe, Fally Ipupa montre qu’il préfère rester concentré sur sa carrière et ne pas se laisser atteindre par les critiques.

La star de la rumba congolaise et du ndombolo connaît une ascension fulgurante depuis plusieurs années, multipliant les concerts à travers le monde et s’imposant comme l’une des plus grandes figures de la musique africaine. Malgré son succès, il fait face, comme de nombreuses célébrités, à des tensions et des jalousies dans son entourage.
 


La campagne agricole 2025-2026 dans toutes les vingt-six provinces de la République démocratique du Congo (RDC) a été lancée jeudi par le Président congolais, lors d’une cérémonie, dans la commune de Maluku, dans la zone agricole de Menkao, à une cinquantaine de kilomètres du centre-ville de Kinshasa, la capitale, d’après la Présidence congolaise.

« En présence de plusieurs membres du gouvernement, du personnel agricole, des planteurs et des agriculteurs, le Chef de l’État a remis un lot important de tracteurs et de matériel aratoire destiné aux 26 provinces du pays. La  saison agricole 2025-2026 est porteuse d’espoir pour les animateurs du secteur au regard des moyens matériels et financiers engagés par le gouvernement afin de lutter contre l’insécurité alimentaire », a déclaré la source.

Dans son allocution de circonstance, le ministre d’État en charge de l’Agriculture et sécurité alimentaire, Muhindo Nzangi, s’est félicité de constater que le gouvernement de la République a affecté 10 % du budget national au secteur de l’agriculture, ce qui correspond à l’engagement de Maputo pour une autosuffisance alimentaire.

En plus des engins agricoles, le ministre Muhindo Nzangi s’est fixé 5 grands objectifs pour booster son secteur, notamment la disponibilité des semences, des fertilisants et pesticides de qualité ainsi que la valorisation des agents de l’agriculture.

Les agronomes et planteurs ont félicité le Président de la République pour la mise en application de sa vision de faire de la République démocratique du Congo (RDC) une puissance agricole.

« Il est temps que le sol prenne la revanche sur le sous-sol », ont-ils rappelé tout en fustigeant l’insécurité grandissante dans leur zone agricole. Réputé pour ses terres arables à perte de vue, le plateau de Bateke constitue le principal grenier de la ville de Kinshasa dans la production de plusieurs produits de grande consommation. L’activisme de la milice Mobondo provoque une insécurité qui ne favorise pas la bonne production.

Présent à cette activité, le vice-ministre de l’Intérieur chargé des Affaires coutumières, Mwami Ndeze, a promis l’accompagnement de l’autorité coutumière pour la pacification de la zone agricole de Menkao.

Quant au représentant de la Banque africaine de développement (BAD), il a rassuré de l’accompagnement de son institution financière au secteur agricole de la RDC avec un portefeuille important. La RDC, a-t-il dit, est le plus grand bénéficiaire du Fonds africain de développement (FAD).

Lors du dernier Conseil des ministres, Muhindo Nzangi avait précisé que l’organisation de la campagne agricole 2025-2026 dans 26 provinces de la République démocratique du Congo (RDC) figure parmi des activités stratégiques ciblées par le Gouvernement dans le cadre de l’amélioration de la production agricole en RDC.

Il y a aussi la relance de la production semencière avec un accent particulier sur les cultures essentielles intervenant dans l’alimentation.

« Les objectifs visés sont notamment d’améliorer la productivité des exploitations semencières de manière à ce que les semences en quantité de bonne qualité, à moindre coût et à la disposition des agriculteurs pour la production des produits de masse », avait soutenu le ministre.

ACP/CC



Une interruption de la fourniture d'eau potable est annoncée pour ce samedi dans 14 communes de Kinshasa, en République démocratique du Congo, par la Régie de distribution d’eau de Kinshasa-Est (REGIDESO).

Dans un communiqué rendu public jeudi 28 août, la REGIDESO indique que cet arrêt fait suite aux travaux de réparation des batardeaux du barrage de captage d'eau brute sur la rivière N'djili.

« La REGIDESO S.A, direction régionale de Kinshasa-est informe, ses abonnés de la ville de Kinshasa desservis par son usine de traitement d'eau potable de N'djili, qu'un arrêt sera observé ce samedi 30 août 2025 à partir de 8 h 00' jusqu'à la fin des travaux. Cet arrêt fait suite aux travaux de réparation de batardeaux du barrage de son captage d'eau brute sur la rivière N'djili, ouvrages endommagés lors des dernières pluies diluviennes survenues au mois d'avril dernier et de pose d'une vanne murale d'isolement des décanteurs du module 3 par l'entreprise CHEC », a-t-on lu.

Les quartiers et communes concernés par cette panne d’eau sont N'djili, Masina, Kimbanseke, Kisenso, Matete, Limete, Lemba, Makala, Kinshasa, Barumbu, Lingwala, Selembao, Bumbu, Ngiri-Ngiri, Salongo, Righini, Livulu, UNIKIN, Gombe, Basoko, Matonge, Kauka, Yolo, Kimbangu et Mombele.

Face à cette situation, la REGIDESO recommande aux abonnés concernés de se constituer des réserves d’eau. Par ailleurs, l’entreprise publique assure que le service sera rétabli dès la fin des travaux.

Raphaël Kwazi

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles