À son arrivée ce jeudi 5 décembre 2025 à l’aéroport international de Ndjili, le président Félix Tshisekedi a été accueilli par une foule dense et enthousiaste.

Les Kinois, massés le long du parcours, ont ovationné le Chef de l’État congolais dès sa sortie d’avion. Dans un geste rare, il a sorti sa tête sur le toit de son véhicule pour saluer la population venue l’acclamer.

Cet accueil populaire intervient quelques jours après la signature à Washington de l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda, conclu sous la médiation des États-Unis.

Pour beaucoup de Congolais, ce texte pourrait marquer un tournant décisif dans la recherche de la paix à l’Est, meurtri par trois décennies de violences.

Dans les rues de Kinshasa, l’enthousiasme reflète une attente profonde : celle de voir la diplomatie se traduire en avancées concrètes sur le terrain.

Si l’accord est qualifié d’historique, sa mise en œuvre sera déterminante pour consolider une paix durable et inclusive.

Avec notre stagiaire de l’Unikin, Caroline Kaja



Le renforcement de la coopération en matière de sécurité, de défense et de promotion de la transformation locale des minerais congolais, figurent parmi les actions phares visées dans l’Accord économique entre la République démocratique du Congo (RDC) et les États-Unis d’Amérique (USA), d’après un communiqué de la Présidence consulté dimanche.

« Renforcer les possibilités de coopération en matière de sécurité, de défense et de protection des infrastructures critiques, de sauvegarde de l’intégrité territoriale et des réserves minérales stratégiques de la RDC, de promotion de la stabilité régionale et de soutien à la paix et à la sécurité en Afrique centrale, conformément au droit international applicable et aux cadres nationaux des deux Parties », a-t-on lu.

Les gouvernements des deux pays se sont engagés, selon la source, à « harmoniser le développement du secteur minier avec des secteurs complémentaires tels que l’énergie, les infrastructures et les transports, afin de soutenir la transformation locale et de renforcer la vision de développement à long terme de la RDC ».

D’après le communiqué, l’accord signé vise également à établir un partenariat stratégique « RDC-USA » à long terme, et à promouvoir la paix, la stabilité et le développement économique, à travers des investissements mutuellement avantageux.

« Promouvoir une coopération économique accrue entre les USA et la RDC en favorisant des investissements mutuellement avantageux et des opportunités de développement qui servent les intérêts stratégiques communs, soutiennent la croissance économique à long terme et contribuent à la prospérité des deux pays », a indiqué le texte.

La diversification du secteur minier congolais grâce à des investissements des ressortissants américains occupe une part importante de ce partenariat stratégique, selon l’accord.

« Faciliter un accroissement des investissements de ressortissants américains et de personnes alliées afin de diversifier le secteur minier de la RDC, d’améliorer la transparence et les normes du travail, et de promouvoir des flux de minéraux critiques sûrs, fiables et mutuellement avantageux à des fins commerciales et de défense entre les USA et la RDC », a précisé la source.

Les parties congolaise et américaine ont également convenu de mettre en place un mécanisme de coopération stratégique sur les minéraux critiques et autres ressources clés en République démocratique du Congo.

« En contrepartie, les États-Unis s’engagent à mobiliser financements publics et privés pour les projets ambitieux du Gouvernement congolais, à l’instar du corridor ferroviaire de Lobito, le Grand Inga, le raffinage local des minerais », a rapporté le communiqué.

Les ministres des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, et de l’Économie Daniel Mukoko, ont représenté le Gouvernement congolais à la cérémonie de signature de cet accord, tandis que le secrétaire d’État américain Marco Rubio et le conseiller spécial du Président Trump pour l’Afrique, Massad Boulos, ont représenté le Gouvernement américain. 

ACP/C.L./CC



« The game is over ». Le match semble terminé pour la paix dans l’Est de la République démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs africains, où se déroule « un conflit (meurtrier qui) n’a aucun sens », selon le président Joao Lourenço d’Angola. Même si on ne peut pas imaginer que le Président américain l’ait dit en ces termes, on peut à tout le moins s’interroger si l’incroyable succession des images et des symboles ce jeudi 04 décembre 2025 pouvait suggérer le contraire. Thérèse  Kayikwamba Wagner, ministre congolaise des Affaires étrangères, n’a pu que s’excuser malicieusement devant les journalistes de ne pas être en mesure d’interpréter le body language du président de la RDC.

Ce qui a sauté aux yeux, c’est que Donald Trump a frustré Paul Kagame,  de l’avis de maints observateurs, en donnant une accolade publique à Félix Tshisekedi et en multipliant avec lui des gestes d’intimité. Mais aussi et surtout en répondant à la journaliste angolaise Verras l’interrogeant sur la montée des violences au moment même de la signature de l’Accord, que  » l’affaire était entendue ».

On n’a pas besoin de plus de chiffres et de dates, l’engagement du leader du monde libre et du président de la première puissance mondiale fait foi. Pour le reste,  le serpent peut agiter la queue, sa tête est déjà  coupée !

Des bruits de couloir ont même suggéré que des instructions claires vont aider les protagonistes à ne point laisser quiconque humilier le président américain.

ACP/Bienvenue-Marie Bakumanya



Le ministère béninois de l’intérieur a affirmé dimanche que la riposte des forces armées a permis de garder le contrôle de la situation et de faire échec à la manœuvre d’un groupuscule de soldats qui ont engagé une mutinerie dans le but de déstabiliser l’État et ses institutions, ont rapporté les médias internationaux. 

« Face à cette situation, les Forces Armées béninoises et leur hiérarchie, fidèles à leur serment, sont restées républicaines. Leur riposte a permis de garder le contrôle de la situation et de faire échec à la manœuvre », a déclaré Alassane Seidou, ministre béninois de l’intérieur. 

« Il s’agit d’un groupuscule de personnes qui ont uniquement la télévision. L’armée régulière reprend le contrôle. La ville (Cotonou) et le pays sont totalement sécurisés », a-t-il ajouté.

Il a également précisé que le Gouvernement invite les populations à vaquer normalement à leurs occupations.

Par ailleurs,  l’armée béninoise a confirmé que tout étais sous contrôle et que ces militaires n’ont pas réussi à prendre le domicile du chef de l’État et la présidence de la République.  

La situation reste incertaine

Les voies d’accès à la présidence de la République sont bloquées par des chicanes. Des policiers sont postés devant et dévient la circulation. Des chars ont été également vu en train de rouler à vive allure en direction du boulevard de la Marina.

La situation demeure confuse pour les Béninois qui se posent de nombreuses questions auxquelles ils n’ont pas encore de réponses. 

La Cédéao condamné la tentative de coup d’État

La Commission de la Cédéao a fermement condamné la tentative de coup d’État militaire en République du Bénin et a menacé de déployer une force régionale pour défendre la Constitution et l’intégrité territoriale du pays.

La Commission de la Cédéao dit avoir pris connaissance « avec consternation » de la tentative de putsch, qualifiant l’action d’« anticonstitutionnelle » et de « subversion de la volonté du peuple béninois ».

L’organisation sous régionale a salué les efforts du gouvernement béninois et de l’armée républicaine pour maîtriser la situation, et a tenu les auteurs du complot « responsables, individuellement et collectivement, de toute perte en vies humaines et en biens causée par leur action ».

Plus significatif encore, la Cédéao a annoncé qu’elle soutiendrait « le gouvernement et le peuple par tous les moyens nécessaires, y compris le déploiement de la force régionale en attente », afin de défendre la Constitution du Bénin.

L’UA réaffirmé son soutien au président Patrice Talon

Le président de la Commission de l’UA a réaffirmé le soutien de l’organisation continentale au président Patrice Talon, aux autorités légitimes de la République du Bénin ainsi qu’au peuple béninois. 

« L’Union africaine se tient prête, en coordination avec les partenaires régionaux et internationaux, à accompagner le Gouvernement et le Peuple du Bénin vers le rétablissement complet de l’ordre constitutionnel et le renforcement des institutions démocratiques », a-t-il déclaré.

Mahmoud Ali Yousouf, a condamné « fermement et sans équivoque » la tentative de putsch survenue dimanche, soulignant que « toute forme d’ingérence militaire dans les processus politiques constitue une violation grave des principes et valeurs fondamentaux de l’Union africaine ».

Il a rappelé les cadres normatifs relatifs aux Changements Anticonstitutionnels de Gouvernement, notamment l’Acte constitutif de l’Union africaine, la Déclaration de Lomé, la Charte africaine de la démocratie et le Cadre d’Ezulwini, qui rejettent catégoriquement toute intrusion militaire dans la gouvernance.

Le président a appelé tous les acteurs impliqués dans la tentative de coup « à cesser immédiatement toute action illégale, à respecter pleinement la Constitution du Bénin et à regagner sans délai leurs casernes ».

Le chef de l’exécutif de l’UA a exprimé sa « profonde préoccupation face à la multiplication inquiétante des coups d’État et tentatives de coups d’État dans certaines parties de la région », avertissant que ces tendances « érodent la confiance des citoyens dans les institutions publiques, affaiblissent l’autorité de l’État et mettent en danger la sécurité collective ».

Mahmoud a réitéré la « position de tolérance zéro de l’Union africaine à l’égard de tout changement anticonstitutionnel de gouvernement, quel qu’en soit le contexte ou la justification ». Il a souligné que « l’UA demeure ferme et constante dans la défense de la gouvernance démocratique, de l’État de droit et de la volonté souveraine des peuples africains ».

ACP/C.L./CC



Fally Ipupa a teasé samedi dernier la chanson “Deux êtres”, un extrait de son huitième album solo intitulé “XX”. Cet opus très attendu marquera les 20 ans de carrière solo de l’artiste congolais.

Deux êtres”, un titre de rumba en français

“Deux êtres” est décrit comme une chanson de rumba chantée en français. Elle fera partie de la tracklist de l’album “XX”, sans que la date de sortie de ce single n’ait encore été communiquée.

Prévu pour 2026, “XX” – le chiffre romain pour “20” – célébrera les deux décennies de carrière solo de Fally Ipupa. Depuis ses débuts avec Droit Chemin en 2006, l’artiste s’est imposé comme une figure majeure de la musique congolaise moderne.

 

 

Un concert au Stade de France pour accompagner l’album

Fally Ipupa prévoit d’ailleurs un concert exceptionnel les 2 et 3 mai 2026 au Stade de France. Cet événement devrait être l’occasion pour lui de présenter en live les titres de son nouvel album, qualifié de “bon, chic et mystérieux” par l’artiste lui-même.

Avec “Deux êtres” et l’album “XX”, Fally Ipupa s’apprête à célébrer une étape majeure de sa carrière. Cet opus anniversaire, accompagné d’un show événement, devrait être l’occasion pour le public de (re)découvrir la maturité et l’expertise musicale du chanteur congolais.

mbote/CC



Photo de famille symbolique à Washington entre les présidents rwandais et congolais. Ils étaient conviés aux États-Unis par Donald Trump afin d’entériner ce que l’on appelle désormais « Les accords de Washington pour la paix et la stabilité ». Une cérémonie en présence de plusieurs autres chefs d'État du continent : Burundi, Kenya, Angola, Togo. Pour autant, la situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) reste tendue.

Près d’un an pour arriver à cette signature. Un an depuis l’échec de la rencontre de Luanda en Angola où les deux chefs d’État devaient déjà s’engager sur une déclaration commune. Désormais, il faut essayer de matérialiser ces accords de Washington sur le terrain, rapporte notre correspondante à Kinshasa, Paulina Zidi.

La désescalade militaire n’est pas encore une réalité. Pour preuve, de violents affrontements ont été signalés ces derniers jours dans la province du Sud-Kivu. Affrontements qui ont une nouvelle fois provoqué des mouvements de populations.

Mais dans les textes signés, il n’y a pas de mécanisme contraignant. Par exemple, il n’y a pas de sanction prévue en cas de non-respect des engagements et les deux pays conditionnent encore l’application de ces accords à des préalables : la neutralisation des FDLR côté Kigali et le retrait des troupes rwandaises de RDC côté Kinshasa. « Nous sommes vigilants, mais pas pessimistes », a néanmoins déclaré le président congolais alors que son homologue rwandais a prévenu : « si cet accord venait à échouer, ce serait de notre faute. C’est à nous, l’Afrique de travailler pour consolider cette paix ».

Trois types d'accords signés

Il n'y a pas eu d’accolade, pas de poignée de main entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Mais les deux hommes ont signé trois types d'accords à Washington qui forment l’architecture complète du processus.

Pour bien les comprendre, il faut imaginer trois étages. Le premier étage, c’est l’accord de paix. Il reprend les textes déjà paraphés ces derniers mois. Son objectif, c’est Donald Trump lui-même qui l’a rappelé, est de « mettre fin à l’un des conflits les plus anciens au monde ».

Selon lui, ce paquet sécuritaire inclut un cessez-le-feu permanent, le désarmement des forces non étatiques et des dispositions pour permettre aux réfugiés de rentrer chez eux. C’est la brique politique et militaire : celle qui doit mettre fin à la guerre entre la RDC et le Rwanda.

« Tout le monde va gagner beaucoup d’argent »

La deuxième étage, c'est le cadre d’intégration économique. Il s'agit du cœur économique du processus. L’idée est d’ouvrir, selon les mots de Donald Trump, « une nouvelle ère d’harmonie et de coopération » entre Kinshasa et Kigali, en s’attaquant à ce qui alimente le conflit depuis des décennies : l’opacité des chaînes d’approvisionnement en minerais critiques. Ce cadre vise donc à réorganiser ces chaînes de valeur de manière transparente, formelle et contrôlée.

Le troisième étage est quant à lui composé par les accords bilatéraux. Il y en a deux : un entre Kinshasa et Washington, et un autre entre Kigali et Washington. Donald Trump a résumé leur logique ainsi : « Il y a une richesse immense dans cette terre magnifique. »

RFI/CC



En marge des accords de paix entre la RDC et le Rwanda et des accords bilatéraux à caractère économique, il y a eu également un mémorandum d'entente passé presque inaperçu. C’est un texte sur la défense et la sécurité entre le Congo et les États-Unis. C’était une demande de Kinshasa. Quand la RDC et les États-Unis parlent d’un partenariat stratégique de long terme, chacun cherche à sécuriser ses priorités.

Du côté américain, l’enjeu, c’est l’accès aux minerais critiques, ceux qui alimentent aussi l’industrie de la défense. Du côté congolais, la doctrine est tout aussi claire : si l’accord contribue à sécuriser les États-Unis, alors il doit aussi sécuriser la RDC. C’est pour cette raison que Kinshasa a intégré, ces derniers mois, des experts en sécurité dans les négociations. Les États-Unis sont d’accord sur le principe, mais ils avancent prudemment.

C’est pour cela qu’il n’y a pas, pour l’instant, d’accord de défense signé. À ce stade, on en est à un mémorandum d’entente, un texte qui peut ouvrir la voie, plus tard, à un véritable accord de coopération, mais seulement si le système de défense congolais se soumet aux réformes attendues. Pour l’instant, ce mémorandum pose deux bases concrètes : l’échange de renseignements et un appui à la formation.

Renforcer la coopération sécuritaire

Jusqu’ici, l’ambassade des États-Unis finançait des programmes d’assistance et de formation professionnelle pour les FARDC, ainsi que des efforts pour former et équiper des centaines de policiers, ou construire des postes de police. Mais ce dispositif est appelé à évoluer avec un objectif final, celui de renforcer la coopération en matière de sécurité et de défense, et protéger les infrastructures critiques.

Un point est à garder en tête, en 2020, un protocole de coopération militaire avait déjà été signé, mais il n’avait pas réellement avancé. Cette fois-ci, l’idée est justement de tout structurer autour du partenariat stratégique, pour éviter que cela reste sans suite, explique un officiel congolais.

RFI/CC

 



La société indienne Padiyath health care sarl a été déboutée devant le Conseil d’État et, après plus d’une année de procès, la République démocratique du Congo a été rétablie dans ses droits. Selon la note d’information du ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, Samuel Roger Kamba, présentée en Conseil des ministres, ce verdict fait suite à la requête de cette société indienne qui contestait la décision de résiliation du partenariat prise par le gouvernement à la suite du rapport de l’Inspection générale des finances (IGF).

“Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a évoqué l’évolution de la situation de l’hôpital du Cinquantenaire de Kinshasa après la résiliation du contrat avec la société indienne Padiyath health care sarl suite aux conclusions et recommandations de l’Inspection générale des finances qui avait menée une mission d’évaluation de ce partenariat public et privé. Non satisfaite de cette décision, la société concernée l’avait attaqué en justice et après plus d’une année passée devant le Conseil d’État, ce dernier s’est prononcé en faveur de l’État congolais”, rapporte le compte rendu de la réunion tenue vendredi 5 décembre.

D’après le ministre de tutelle Samuel Roger Kamba, un comité de gestion provisoire a été mis en place à la suite du recours de la force publique pour faire respecter cette décision judiciaire

“Faute pour la société précitée d’exécuter volontairement la décision de la justice et sur réquisition du Procureur général près le Conseil d’État, la force publique a procédé à l’exécution forcée et un nouveau comité de gestion provisoire a été installé”, précise le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale.

Au mois d’octobre de l’année dernière, le gouvernement congolais a annoncé la résiliation du contrat de partenariat confiant la gestion de l’Hôpital du Cinquantenaire à la société indienne Padiyath health care sarl. Cette décision fait suite à une série de manquements contractuels jugés graves par les autorités congolaises.

Signé en 2013, le contrat prévoyait un apport initial de 40 millions de dollars de la part de Padiyath health care sarl, une somme qui n’a jamais été versée, selon un rapport de l’Inspection générale des finances. La société indienne est également accusée de ne pas avoir reversé les 5 % des recettes de l’hôpital, comme stipulé dans l’accord, et de n’avoir réalisé aucun des investissements prévus, notamment la construction de centres de cancérologie, de cardiologie interventionnelle et de télémédecine.

« Nous avons pris cette décision en raison des violations répétées des engagements contractuels », a déclaré Roger Kamba, ministre de la Santé publique. « Nous mettrons en place un comité de transition pour garantir la continuité des services pendant la période de préavis de six mois », a-t-il ajouté.

Ce comité inclura des représentants de la Présidence, de la Première ministre, du ministère de la Justice, ainsi que des experts de l’Inspection générale des finances.

Investissement majeur et enjeux de gestion

Construit en 2013 grâce à un investissement de 100 millions de dollars financé par la RDC et la coopération chinoise, l’Hôpital du Cinquantenaire est un établissement de référence dans la région. S’étendant sur 40 000 m², il compte 517 lits et abrite des unités spécialisées en médecine interne, pédiatrie, chirurgie et gynécologie, ainsi que des centres d’excellence en gastroentérologie, néphrologie et cardiologie.

Le partenariat avec Padiyath health care sarl, un opérateur qui gère 17 hôpitaux en Inde et un à Dubaï, visait à assurer un niveau de soins conforme aux standards internationaux. Toutefois, selon le ministère de la Santé, la société n’a pas respecté les normes comptables en vigueur en RDC et n’a pas fourni les rapports annuels obligatoires sur les activités de l’hôpital.

Transition et reprise en main par l’État

Un préavis de six mois a été accordé à Padiyath health care sarl pour organiser la transition. Durant cette période, toutes les décisions financières devront être validées par le comité de transition mis en place par le gouvernement. L’objectif est d’assurer la reprise en main de la gestion par l’État tout en garantissant la continuité des soins pour les patients.

La résiliation a reçu le soutien de la Première ministre Judith Suminwa, qui a validé la décision en juillet dernier, appuyant les conclusions de l’Inspection générale des finances. Le ministère de la Santé affirme sa détermination à renforcer la gestion des établissements publics afin d’améliorer la qualité des services de santé en RDC.

Clément MUAMBA

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