Profitant de son séjour en terres américaines en marge de la 80e Assemblée générale des Nations-Unies, le Président de la République démocratique du Congo Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo des échanges fructueux, dans la soirée de ce jeudi 25 septembre 2025, avec des représentants du Congrès américain dans un contexte plus restreint afin de trouver des solutions aux problèmes que connaît son pays.

D'après les informations reléées par nos confrères du magazine XTRAfrica Media Group, le Président Congolais Félix Tshisekedi a eu un entretien fructueux à New York, avec trois membres influents du Congrès américain ; Gregory Meeks, Sheila Cherfilus-MacCormick et Jonathan Jackson. Un entretien dont les discussions ont tourné essentiellement autour de la quête des solutions justes et pacifiques aux problèmes sécuritaires dans l'Est du pays où les rebelles de la coalition M23-AFC soutenus par le Rwanda sèment terreur et désolation dans les provinces du Nord et Sud-Kivu depuis le début de l'année 2025 courant ; causant massacres des populations et des millions de personnes déplacées.

Mettant les intérêts de la population congolaise au premier plan, Félix Tshisekedi a en outre discuté avec ses hôtes, la question liée aux minéraux critiques essentiels de l'Afrique centrale. Une question qui a préoccupé les parties aux discussions qui ont souligné l'importance de construire des chaînes d'approvisionnement qui profitent au peuple congolais et soutiennent la croissance économique régionale et celle de la République démocratique du Congo en particulier.

Au sortir de ces échanges, la Congresswoman Sheila Cherfilus-MacCormick, s'est félicité de rencontrer le Président Tshisekedi afin de trouver des solutions sur des questions importantes qui engagent les États-Unis d'Amérique et la région de Grands Lacs. « Ce fut un honneur de m'asseoir avec S.E. le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, aux côtés de mes collègues le représentant Jonathan Jackson et le représentant Gregory Meeks, alors que nous travaillons à forger une nouvelle ère d'opportunités entre l'Afrique et les États-Unis. C'est plus qu'une simple conversation, c'est un appel à l'action », a-t-elle déclaré.

Pour la Congresswoman américaine, ces fructueux entretien marque le début d'un pont entre le continent africain et les États-Unis d'Amérique, pour un avenir prospère. « Nous nous engageons à briser les barrières, à favoriser l'autonomisation économique et à construire un avenir où les deux continents prospèrent ensemble. Il est temps de faire le pont entre ces mondes », a-t-elle conclu.

Don Benjamin Makolo 



L'international footballeur congolais Chancel Mbemba figure dans l'équipe type de la première journée de la Ligue Europa, après sa performance XXL lors de la victoire de Lille face au club norvégien de Brann (2-1), dans la soirée du jeudi 25 septembre 2025, au Stade de Pierre-Mauroy.

Le défenseur de 31 ans a été élu l'homme du match avec une note de 8,2/10, ce qui a fait qu'il figure dans le onze de la C3 de l'UEFA. Il a remporté 100% de duels aériens et au sol, et il n'a commis qu'une seule faute à l'issue de cette rencontre.

Outre Chancel Mbemba, le latéral gauche congolais Joris Kayembe figure aussi dans l'équipe type de la Ligue Europa, après une prestation remarquable lors de la victoire de Genk sur la pelouse de Rangers Glasgow (1-0). Il a obtenu une note de 7,7/10, et a réussi à dispatcher 54 passes sur les 65 possibles.

Lille et Genk recevront respectivement l'AS Roma et Ferencvaros, jeudi 02 octobre prochain. Le premier match va se jouer à 17h45, et le second à 20h00, heure de Kinshasa.
 
Gratis Makabi


La République démocratique du Congo a marqué sa présence à la tribune onusienne, mercredi 24 septembre 2025, à l’occasion de l’ouverture de la session matinale du débat général de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations unies, à New York.

Représentant le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, la ministre d’État aux Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a eu l’honneur de présider la première session de ce débat de haut niveau.

Pendant que le Président Tshisekedi prenait part à une réunion du Conseil de paix et sécurité de l’Union Africaine, sa cheffe de la diplomatie assurait avec autorité et rigueur la police de prise de parole à l’Assemblée générale. À ce titre, elle a successivement invité des personnalités de premier plan, dont le Roi d’Espagne Felipe VI, le Président ukrainien Volodymyr Zelensky, le Prince Albert II de Monaco, ainsi que le Président iranien Massoud Pezzeshkin.

Cette séquence, qualifiée d’historique, illustre non seulement la montée en puissance de la RDC sur la scène internationale, mais également le leadership du Président Tshisekedi dans la promotion de la compétence féminine congolaise au plus haut niveau diplomatique.

La RDC s’apprête, par ailleurs, à franchir une nouvelle étape dans sa visibilité internationale. Dès janvier 2026, le pays siégera en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour le mandat 2026-2027. Cette élection ouvre également la voie à la participation active de la RDC aux grandes décisions mondiales et consacre son entrée officielle à la vice-présidence de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

En quelques heures seulement, Kinshasa a ainsi démontré la solidité de sa diplomatie et confirmé la place croissante qu’occupe la République démocratique du Congo dans le concert des nations.

Prosper Buhuru 



La deuxième réunion du mécanisme conjoint de coordination sécuritaire pour l'accord de paix de Washington signé entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda s'est tenue les 17 et 18 septembre 2025 dans la capitale américaine. Il était question pour les représentants de la République démocratique du Congo (RDC) et de la République du Rwanda, ainsi que des États-Unis, de l’État du Qatar, de la République du Togo (en tant que facilitateur de l’Union africaine) et de la Commission de l’Union africaine de faire avancer la mise en œuvre de l’Accord de paix signé sous les auspices des USA.

Selon le communiqué du département d'État américain consulté ce jeudi 25 septembre 2025, les membres du JSCM ont examiné la situation sécuritaire actuelle dans l’est de la RDC et ont échangé des renseignements et informations pour établir une compréhension commune de la situation sur le terrain. Cette vision partagée a été utilisée pour développer une approche par étapes en vue de mettre en œuvre le Concept d’opérations (CONOPS) pour la neutralisation des FDLR et de leurs groupes associés, ainsi que le désengagement des forces/la levée des mesures défensives par le Rwanda.

« Les gouvernements de la RDC et du Rwanda ont réaffirmé leurs engagements envers l’objectif final souhaité tel que défini dans le CONOPS, qui inclut : l’éradication de la menace des FDLR en RDC, la levée des mesures défensives du Rwanda, le rétablissement de l’autorité de la RDC et la restauration de la confiance entre la RDC et le Rwanda. Au cours de la réunion de deux jours, les parties ont négocié un Ordre opérationnel (OPORD) pour faire progresser le CONOPS. Les parties ont convenu de commencer la mise en œuvre de l’OPORD le 1er octobre 2025 », révèle le communiqué du département d'État américain.

Dans le même document, les gouvernements de la République Démocratique du Congo et du Rwanda ont exprimé leur gratitude aux États-Unis, au Qatar, à l’Union africaine et au Togo pour leur soutien constant et leur facilitation du processus de paix. Toutes les parties ont réaffirmé leur engagement à promouvoir une paix et une stabilité durables dans l’est de la RDC et dans la région des Grands Lacs.

Au lendemain de la chute de Goma et Bukavu et après l'échec du processus de Luanda, l’Accord de Washington et le processus de Doha sont les deux volets complémentaires des initiatives diplomatiques majeures visant à mettre fin aux conflits persistants dans l’Est de la RDC, en particulier ceux impliquant le Rwanda et les groupes armés comme le M23.

Après la signature de l'accord de Washington entre la RDC et le Rwanda sous les auspices des États-Unis d'Amérique, les discussions se poursuivent à Doha dans le but de compléter l’accord de Washington en abordant les dimensions internes du conflit, notamment la restauration de l’autorité de l’État sur l'ensemble du territoire et la réintégration des groupes armés.

Clément MUAMBA



Lors de son passage à l’émission Grosse Caisse sur Kin 24, le dimanche dernier, Robinho Mundibu n’a pas mâché ses mots pour critiquer certains artistes contemporains de la scène musicale congolaise.

« Ça sert à quoi d’avoir des albums mais être incapable de tendre ton micro et faire chanter le public », a-t-il déclaré, mettant en avant l’importance de la performance live et de l’interaction avec les spectateurs.

Pour Robinho Mundibu, posséder un catalogue musical étoffé ne suffit pas pour marquer les esprits. Selon lui, la véritable valeur d’un artiste se mesure sur scène, dans la capacité à créer un lien avec le public et à lui faire vivre une expérience unique.

Cette sortie rappelle les exigences des fans congolais, de plus en plus attentifs à la qualité des shows et à l’énergie que les artistes dégagent lors des concerts. Pour Robinho, un artiste qui se limite à ses enregistrements studio, sans savoir captiver son public en direct, passe à côté de l’essentiel : la magie de la scène.

Avec cette déclaration, Robinho Mundibu lance un appel clair à ses collègues : la scène n’est pas seulement un lieu pour présenter des tubes, c’est un espace d’échange et de communion avec les fans. Les albums sont importants, mais ils ne remplaceront jamais la chaleur d’un concert réussi.

Ordi Mande



Le ministre des Finances de la République démocratique du Congo, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a présidé le mardi 23 septembre 2025, une séance de travail sur la réforme « innovante » du secteur des jeux d’argent et de hasard au pays. 

D’après une dépêche de la cellule de communication du ministère des Finances parvenue ce mercredi à la Rédaction de 7SUR7.CD, les échanges ont tourné autour de la présentation de l’état d’avancement du secteur des jeux de hasard et d’argent, de la problématique de la régulation dudit secteur, ainsi que de la présentation du plan de relance de la Société Nationale de Loterie (SONAL).

 

« Après la présentation de la feuille de route contenant le projet de loi visant à encadrer et réguler efficacement ce secteur, il a été rappelé que ce texte, adopté en Conseil des ministres en avril 2025, vise à combler le vide juridique actuel, lutter contre la prolifération d’opérateurs non agréés, instaurer une fiscalité adaptée, garantir une meilleure protection des joueurs, mettre les mineurs à l’abri, lutter contre l’addiction et limiter les critères d’une catégorie de personnes ne pouvant pas s’adonner aux jeux de hasard et d’argent, notamment les hommes en uniforme (armée et police) », indique la dépêche.

 

D’après la même source, cette réforme permettra de rationaliser le secteur, de renforcer la transparence des opérations et d’assurer une meilleure mobilisation des recettes publiques, dans un esprit de justice fiscale.

« Parmi les problématiques évoquées, il a été relevé que les textes légaux en vigueur sont obsolètes et inadaptés à l’évolution rapide du secteur, notamment des jeux en ligne. En 2024, près de 1 milliard USD ont été générés, mais seulement 1 million USD reversé à l’État, révélant un faible rendement fiscal. Le secteur est également exposé à des risques tels que le blanchiment, le financement du terrorisme et l’addiction », renchérit la cellule de communication du ministère des Finances.

Durant cette séance de travail, Doudou Fwamba a insisté sur l’application stricte de l’instruction du chef de l’État Félix Tshisekedi, lors du Conseil des ministres, en vue d’assainir le secteur et de voir la SONAL se remettre sur les rails suivant une politique de relance bien structurée.

« Un protocole d’accord est en préparation entre le Ministère des Finances, le Ministère du Portefeuille et la SONAL, pour établir une coopération renforcée dans le cadre de la réforme », lit-on dans la dépêche.

 

Doudou Fwamba a saisi cette occasion pour réaffirmer la volonté du gouvernement de faire du secteur des jeux un levier de recettes publiques, de développement économique et de protection des citoyens, en s’appuyant sur un partenariat étroit entre l’État, les opérateurs et les régulateurs d’un côté. 

Le ministre des Finances veut aussi rendre la SONAL plus compétitive dans le but d’en faire un outil important dans la mobilisation des recettes pour financer notamment des projets à caractère social et culturel.

Signalons par ailleurs que cette rencontre a connu la participation de la vice-ministre des Finances, du secrétaire général a.i aux Finances, du comité de pilotage chargé de ladite réforme, de représentants de la SONAL, du ministère du Portefeuille ainsi que d’autres composantes opérationnelles.

Jephté Kitsita



Le directeur général a.i de la Régie des Voies Aériennes (RVA), Louis blaise Londole, a pris les commandes de cette entreprise du portefeuille de l’État.

Une réunion a été organisée quant à ce, ce mardi 23 septembre 2025 au siège de la RVA à Kinshasa, présidée par le vice-président du Conseil supérieur du portefeuille, Stéphane Konkonde Tshilumba, en présence du président du conseil d’administration de la RVA, le professeur Tryphon Kin-Kiey Mulumba, de quelques administrateurs, du directeur général a.i ainsi que de plusieurs autres responsables de la Régie.

Dans son mot de circonstance, le professeur Kin-Kiey Mulumba a, de prime abord, rappelé le rôle du conseil  d'administration de la RVA.

« Le conseil d'administration c'est l'organe qui prend les décisions lors de la réunion du Conseil d'administration à laquelle, prennent part le directeur général et le directeur général adjoint. Le conseil d'administration s'assure de l'exécution des décisions. Le conseil d'administration contrôle l'entreprise. Vous ne pouvez pas vous imaginer la douleur qui nous frappe à chaque fois que nous apprenons des nouvelles comme celle dont question aujourd'hui. Je pense qu'il est grand temps que la Régie des Voies Aériennes et ses aéroports et ses aérodromes puissent se mettre à niveau », a-t-il dit.

Dans la foulée, le PCA a souhaité un fructueux mandat au directeur général durant tout son intérim.

« Je souhaite au nom de mes collègues bonne chance au directeur général ad intérim. Que son intérim dure un jour, deux jours, une semaine ou un mois, je lui souhaite beaucoup de succès et que le changement ait lieu », a déclaré le professeur Tryphon Kin-Kiey Mulumba.

Pour sa part, le directeur général a.i de la RVA a indiqué que l'heure n'est pas aux déclarations mais plutôt au travail.

« L'heure n'est pas à la distraction mais l'heure est au travail. Nous devons travailler fort et ensemble nous pouvons aller de l'avant. Lorsqu'il y a la paix de l'entreprise, surtout la paix sociale et la conscience professionnelle, nous pouvons réussir à sortir du gouffre. A la RVA, c'est pas les intellectuels qui manquent. Il y a des bonnes personnes qui savent travailler, de bons techniciens qui peuvent m'accompagner pour que nous puissions atteindre nos objectifs. Je vous prie enfore une fois de m'accompagner pour redresser cette entreprise », a fait savoir le DG a.i, Louis Blaise Londole.

Pour rappel, le directeur général de la RVA, Léonard Ngoma Mbaki, a été suspendu pour une durée de 3 mois, par la ministre du Portefeuille, Julie Mbuyi Shiku, depuis le 18 septembre dernier. Cette émission est consécutive à l’incident survenu récemment à l’aéroport international de N’djili lors du retour du président de la République.

D’après la ministre du Portefeuille, le directeur général de la RVA est suspendu pour raison d’enquête afin d’élucider les circonstances qui ont occasionné ledit incident, provoqué par une coupure d’électricité à l’aéroport international de N’djili.

Jephté Kitsita



Le contrôle du nouveau permis de conduire a timidement démarré lundi 22 septembre sur certaines artères de Kinshasa. Si l’opération est effective à des points comme Kintambo Magasin, elle reste absente sur d’autres axes majeurs tels que le boulevard Triomphal et le rond-point Mandela.

À Kintambo Magasin, les policiers en gilets verts, arborant les insignes de la ville, interpellent les conducteurs de véhicules et de motos pour vérifier la possession et l’authenticité de leur permis. Munis de machines de validation, ils scannent les documents présentés pour en confirmer la validité.

« Nous contrôlons les permis de conduire. Pour ceux qui en ont, nous vérifions à partir de la machine s’il s’agit d’un vrai ou d’un faux. Nous avons terminé notre formation la semaine dernière, et nous sommes désormais en phase de contrôle », explique un major responsable sur place, sous couvert d’anonymat.

Pour l’heure, les conducteurs sans permis ne sont pas sanctionnés, mais sensibilisés sur l’importance de se conformer à la réglementation.

Malgré leur adhésion au principe du contrôle, plusieurs requérants dénoncent les lenteurs administratives et les difficultés d’obtention du document.

« Se procurer un permis est une bonne chose. Mais lorsqu’on paie, cela peut prendre jusqu’à une semaine sans recevoir le document », déplore un motard interrogé sur place.

Face à l’afflux de demandes, les conducteurs plaident pour l’ouverture de nouveaux sites de délivrance afin de désengorger les points existants. Certains dénoncent également des tracasseries de la part de services non habilités à effectuer ces contrôles, ce qui ajoute à la confusion et à la frustration des usagers.

 

radiookapi.net/CC

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