La ministre congolaise de la Culture, des Arts et du Patrimoine, Yolande Elebe Ma Ndembo a rencontré, ce jeudi 28 août, l'ambassadrice de la RDC aux USA, Yvette Kapinga Ngandu. Ensemble, elles ont réfléchi à des stratégies à mettre en place pour faire de la culture un pont diplomatique entre le pays de Lumumba et le pays de l'oncle Sam.
Dans le souci de valoriser le patrimoine culturel congolais, les deux personnalités ont évoqué les questions liées à la reconnaissance, à la promotion et aux événements à organisateur en vue de souligner le rôle de la culture comme levier pour le développement économique et social entre les deux États.
Sur la question de la promotion du patrimoine congolais aux États-Unis, Yolande Elebe a pensé aux actions qui promeuvent le patrimoine et la solidarité congolaise via l'éducation et les activités culturelles en encourageant le respect mutuel, le dialogue interculturel et la paix.
Dans la feuille de route établie, les deux mandataires ont projeté d'organiser les événements culturels, en profitant notamment de la célébration annuelle de la « Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante », chaque le 24 janvier depuis 2019 à l'initiative de l'UNESCO. Cette journée est choisie comme tremplin pour promouvoir la richesse et la diversité de la culture congolaise et de sa diaspora, les remarquables comme un moteur de développement durable, de paix et de dialogue. De même, cette date coïncide avec l'adoption de la Charte de la Renaissance culturelle africaine par l'Union africaine en 2006.
Soucieux de mettre en lumière la richesse culturelle, de la musique à la mode, en passant par la danse et le cinéma, les deux autorités ont pensé à la diversification de la représentation artistique, afin d'inclure l'art culinaire, les arts visuels, la littérature et d'autres formes d'expression.
Le gouvernement congolais a aussi mis en place une stratégie nationale pour promouvoir les exportations vers les États-Unis, ce qui inclut aussi des aspects culturels. L'ambassadrice Ngandu a salué l'esprit d'innovation et d'ouverture du ministre de la Culture, soulignant que cette rencontre marque l'engagement de la RDC à diversifier et à renforcer sa présence internationale.
Mbaya Honoré, stagiaire Unisic
Journaliste en danger (JED) s’inquiète des informations faisant état de la détention, depuis 48 heures, à Kinshasa, de M. Tuver Wundi, son correspondant à Goma et Directeur provincial de la radiotélévision nationale, dans les installations de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR).
Selon une source officielle contactée par JED, il serait entrain « d’être débriefé par les services ».
Tuver wundi était en séjour à Kinshasa depuis quelques semaines, venant de Goma, chef-lieu de la Province du Nord-Kivu, actuellement sous occupation des rebelles de l’AFC/M23.
Il a été vu pour la dernière fois, le mercredi 27 août 2025 au bureau de JED, où il a l’habitude de venir travailler et passer son temps. Vers 13 heures, il a annoncé qu'il descendait rencontrer un ami dans un restaurant aux alentours, laissant sur place son ordinateur et son sac.
Depuis, il n’était ni revenu au bureau, ni rentré à son hôtel dans la Commune de Lingwala, suscitant, du coup, les inquiétudes de sa famille et de ses proches.
Contactée, son épouse affirme que tous ses deux téléphones sonnent, mais personne ne décroche.
JED regrette cette privation prolongée de liberté à un journaliste, et demande aux autorités congolaises de communiquer sur les motifs officiels de cette interpellation.
JED rappelle, qu’après la prise et l’occupation de la ville de Goma, en mars 2025, Tuver Wundi avait été arrêté et détenu pendant plusieurs jours par les services des renseignements des rebelles du M23.
actualite.cd/CC
Le ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, a ce jeudi 28 août 2025, une délégation de l’Association des professionnels des médias officiels de la République, composée de journalistes de l’ACP-Agence Congolaise de Presse , de la RTNC-Radio Télévision Nationale Congolaise- et du RENATELSAT.
Cette association a présenté au ministre Muyaya l’objet de sa création ainsi que ses projets pour renforcer la synergie entre les médias publics.
À cette occasion, les membres de l’association ont félicité le ministre pour sa reconduction à la tête du portefeuille de la Communication et Médias, saluant sa compétence et son engagement en faveur de la promotion des médias officiels, particulièrement dans le contexte difficile que traverse le pays.
"Pendant la guerre, les médias officiels ont joué un rôle de premier plan sur le front médiatique. Il était important de reconnaître ce travail et d’organiser davantage la collaboration entre l’ACP, la RTNC et le RENATELSAT", ont déclaré les représentants de l’association.
En signe de reconnaissance, l’association a élevé le ministre Patrick Muyaya au rang de membre d’honneur. Le ministre visiblement très satisfait de cette démarche a encouragé les journalistes à poursuivre leurs efforts pour renforcer la cohésion et la crédibilité des médias publics à travers la République.
"Je salue votre initiative qui est celle de vous mettre ensemble. Soyez libres de venir quand vous voulez. Ici, c’est votre maison. Considérez-vous également comme un petit comité de sages pour suivre ce que nous faisons ensemble avec les différents directeurs généraux de vos entreprises respectives. Considérez-moi comme votre allié", a déclaré le ministre Patrick Muyaya.
Serge Mavungu
Le ministre de la Communication de la République démocratique du Congo a plaidé pour la production d’un contenu de qualité dans les médias officiels du pays, lors d’une audience accordée, jeudi, à « l’Association des professionnels des médias officiels du Congo » (APMOC) à Kinshasa, la capitale.
« Je tiens à la production d’un contenu de qualité dans les médias officiels. Nous avons un programme avec l’Agence congolaise de presse (ACP). Je voudrais avoir une Radiotélévision congolaise à jour », a déclaré Patrick Muyaya, devant les membres du comité directeur de l’APMOC.
Le porte-parole parole du gouvernement de la RDC a indiqué, en outre, avoir mené beaucoup de plaidoyers en faveur de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), de l’ACP et du Réseau national de télécommunication par satellite (Rénatelsat).
« J’ai œuvré pour l’ouverture des bureaux de l’ACP en provinces. J’ai eu à visiter ces bureaux. Le bâtiment de son siège à Kinshasa a beaucoup vieilli. Nous avons un programme avec l’ACP. Il y a la volonté de mieux faire », a dit le ministre de la Communication et médias.
Patrick Muyaya a également exprimé la volonté de voir exister entre les médias officiels (RTNC et ACP) et l’Université des sciences de l’information et de la communication (Unisic), un partenariat sur la formation continue des cadres et agents de ces établissements publics.
« J’en appelle à la sagesse et à l’expérience des membres de l’Association des professionnels des médias officiels en vue de contribuer à l’encadrement des jeunes professionnels des médias à la RTNC et à l’ACP », a-t-il dit.
Réagissant à une question sur la formation des cadres et agents de la RTNC, de l’ACP et du Rénatelsat, M. Muyaya a reconnu la pertinence de la formation sur la digitalisation de l’information et sur les NTIC.
Il a promis, à cet effet, son concours. Car, a-t-il souligné, « je suis le papa de tous les agents de l’ACP, de la RTNC et du Rénatelsat ».
Pour le ministre Muyaya, il y a urgence de recréer la profession de journaliste en RDC. Dans cette optique, il a appelé à la culture de la compétence aussi bien à l’ACP, à la RTNC qu’au Rénatelsat.
Abordant la question du statut du journaliste, Patrick Muyaya a fait état des travaux de l’examen de l’ordonnance-loi n°81/012 du 2 avril 1981 portant statut du journaliste en RDC, auxquels il a invité les membres de l’APMOC.
Le ministre de la Communication et médias a exprimé sa volonté de saisir son collègue en charge de la Justice autour de la question du droit de réponse qui, a-t-il estimé, n’est pas suffisamment prise en compte dans les affaires d’infractions commises dans les médias, au niveau des juridictions.
Objectifs de l’APMOC
Placide Tabasenge, président de l’APMOC a, pour sa part, sollicité du porte-parole du Gouvernement son appui à cette association, dans la mise en œuvre de ses objectifs. Ces derniers, a-t-il rappelé, sont notamment le rétablissement de la visibilité et de la crédibilité des médias officiels, la cohésion et la solidarité entre membres de l’APMOC, ainsi que le partage d’expériences, la défense et la promotion des intérêts socio-économiques des cadres et agents de la RTNC, de l’ACP et du Rénatelsat.
ACP/CC
ACP/C.L
Le professeur associé Oscar Vodu, recteur de l’Université de Lodja (UNILOD), située dans la province du Sankuru au centre de la République Démocratique du Congo, a annoncé, par une décision officielle, la perte de mandat de 38 assistants pour improductivité.
D’après cette décision consultée ce jeudi 28 août 2028 par 7SUR7.CD, les facultés de droit et de sciences économiques comptent à elles seules plus d’une dizaine d’assistants concernés par cette mesure.
Cette sanction fait suite au rapport de la commission chargée d’évaluer les membres du personnel scientifique ayant achevé leur mandat sans avoir produit de publication scientifique.
« Deux critères ont été analysés par la commission ; la productivité de publication ainsi que le délai, parce que le mandat d'un assistant est de deux ans, renouvelable une seule fois. Ce n'est pas Vodu qui ledit, c'est la loi. C'est ce que la commission a fait », a-t-il dit devant la presse locale, en rapport avec ce dossier.
Il convient de rappeler que quelques jours auparavant, la même université avait déjà exclu définitivement 14 étudiants, accusés de falsification des documents officiels, notamment des sceaux et des bordereaux bancaires.
Alain Saveur Makoba, à Kananga
En mission d’itinérance dans la province du Maniema, le vice-premier ministre, ministre de la Défense nationale et anciens combattants, Me Guy Kabombo Muadiamvita, a annoncé, jeudi 28 août, la construction prochaine d’un hôpital militaire moderne de référence à Kindu, dans le cadre du programme national de modernisation des infrastructures militaires.
Lors de sa visite à l’hôpital militaire de garnison de Kindu, le ministre a constaté un manque d’équipements de laboratoire et de produits de première nécessité. Il a immédiatement débloqué des moyens financiers pour y remédier, tout en promettant des investissements structurels pour améliorer durablement la prise en charge des militaires et de leurs dépendants.
Au cours de son itinérance, Me Kabombo Muadiamvita s’est également rendu dans les sites de cantonnement de Tomenga et Katako afin d’évaluer les conditions de vie des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Au camp Makuta, il a déploré la spoliation de terrains militaires et les expulsions de familles de militaires, contraintes d'habiter la cité à des prix élevés.
Morisho Tambwe, à Kindu
Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, a réuni ce mercredi 27 août, les bourgmestres des communes et chefs de quartiers de la capitale congolaise. Cette rencontre de remobilisation avait pour but de renforcer l’action des autorités locales autour de cinq axes prioritaires : la fluidité de la circulation routière, la sécurité, l’assainissement, la lutte contre les nuisances sonores et la sécurisation des sites fonciers.
À la veille de la rentrée scolaire, le gouverneur a demandé aux bourgmestres et chefs de quartiers de mettre en place des voies de déviation pour réduire les embouteillages causés par les travaux de réhabilitation et de construction des routes. Il a également exigé la production rapide d’un rapport détaillé sur l’état de toutes les artères de la ville, afin d’élaborer un plan d’action efficace.
Concernant la sécurité, Daniel Bumba a insisté sur la tenue régulière des comités locaux de sécurité, en format propre et mixte, pour améliorer la coordination. Il a encouragé la multiplication des descentes de terrain et la mise en place de patrouilles pédestres et motorisées, notamment dans les zones scolaires. L’objectif est de prévenir les risques, renforcer la confiance des populations et améliorer la collaboration entre les services de sécurité à travers un meilleur partage des informations.
Sur la question de la salubrité, l’autorité urbaine a rappelé la nécessité d’une action collective autour de la campagne “Balabala eza wenze te”, qui vise à éradiquer les marchés pirates le long des routes et l’occupation anarchique des emprises publiques. Le gouverneur a exigé l’éradication des marchés de fortune, ainsi que des bars et terrasses situés aux abords des établissements scolaires. Le cas de l’école japonaise de Kimbaseke a été cité comme illustration des perturbations causées aux élèves.
Daniel Bumba a également exhorté les bourgmestres et chefs de quartiers à intensifier la lutte contre les nuisances sonores, souvent décriées par les habitants. Enfin, il a insisté sur la sécurisation des sites fonciers et agricoles, en particulier dans les communes de la N’sele, Maluku, Mont-Ngafula, Masina et Ndjili, afin de protéger les espaces maraîchers et les terrains réservés aux projets énergétiques ou immobiliers.
actualite.cd/CC
Lors de son audience publique de ce jeudi 28 août, la Cour constitutionnelle s’est déclarée incompétente de statuer sur la requête de l'ancien Premier ministre, Matata Ponyo.
Condamné à 10 ans des travaux forcés, le 20 mai dernier, pour détournement de deniers publics, Matata a contesté cet arrêt pour inconstitutionnalité.
Cependant, la Haute Cour ne l'a pas suivi.
La Cour constitutionnelle avait condamné mardi 20 mai Augustin Matata Ponyo, à 10 ans des travaux forcés, à son inéligibilité pour 5 ans. Elle avait aussi ordonné son arrestation immédiate et la saisie de ses biens meubles et immeubles au prorata des fonds détournés.
L’ancien Premier ministre (2012 à 2016) et député national avait été reconnu coupable de détournements de 156.849.413 dollars américains avec l'ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo, des fonds destinés au développement du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo, dans l’est de Kinshasa, et de 89 millions de dollars américains avec le prévenu sud-africain Globler.
Actuellement, le condamné Matata Ponyo est en fuite.
radiookapi.net/CC