L'international congolais, Nathan Idumba Fasika et Cape Town City FC se sont inclinés devant Petro De Luanda (1-0), ce vendredi 14 octobre 2022, au Stade National du 11 novembre, en match comptant pour le deuxième tour retour de Ligue des Champions de la Confédération Africaine de Football (CAF).
L'unique but de la rencontre a été inscrit par Cabibi à la 87ème minute de jeu.
Six mois de prison ferme et une amende de 5000 mille USD, tel est le verdict rendu par le tribunal de Paix de Kinshasa-Matete à charge de l’épouse de Jean-Marc Kabund.
Selon des sources proches de ce tribunal, Christine Kasongo est condamnée pour « injures et imputations dommageables » contre le vice-gouverneur de Kinshasa, Gérard Mulumba dit Gecoco.
Elle rejoint ainsi son mari, l’opposant Jean-Marc Kabund, poursuivi pour avoir tenu devant la presse des propos qualifiés d’injurieux, de nature à alarmer la population et à porter atteinte à l’honneur des institutions publiques et à la dignité du Chef de l’Etat.
Alors qu’il est assigné à résidence surveillée, l’ancien président ai de l’UDPS est toujours incarcéré.
Dominique Malala
La Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) et les télédistributeurs qui œuvrent en République démocratique du Congo, entendent signer, dans les prochains jours, un protocole d'accord pour le paiement de la redevance audiovisuelle due à cette chaîne publique.
C'est dans ce cadre que les deux parties ont eu, ce vendredi 14 octobre 2022, à Kinshasa, sous l'égide du ministère de la Communication et médias, une réunion pour examiner le projet dudit protocole d'accord.
Selon le directeur général a.i de la RTNC, Bellidée Robert Mbunga, les deux parties ont, au cours des échanges, analysé tous les articles dudit protocole d'accord et se sont mises d'accord sur des points qui divisaient.
"(...) celle-ci (réunion, ndlr) a porté sur l'examen proprement dit du projet du protocole d'accord que nous devons signer avec les télédistributeurs. Et les travaux se sont bien déroulés, nous avons analysé de fond en comble tous les articles de ce protocole d'accord et nous nous sommes mis d'accord sur certains points qui nous divisaient ou qui posaient de petits soucis. Nous sommes très heureux de constater que nous tombons tous d'accord sur les principaux termes de ce contrat. Nous allons envisager certainement la signature de ce protocole d'accord dans les jours à venir devant le ministre de la Communication et médias", a-t-il déclaré à la presse au sortir de la réunion.
Les télédistributeurs ont, de leur côté, salué un atterrissage paisible de ce processus qui devra déboucher sur le paiement de la redevance audiovisuelle due à la RTNC.
"Je pense que la réunion d'aujourd'hui est un atterrissage finalement parce que nous avons eu plusieurs réunions autour de l'entente que nous devons avoir avec la RTNC en ce qui concerne la perception de la redevance audiovisuelle. Parce que nous, en tant que télédistributeurs, nous sommes censés aider la RTNC à percevoir ce qui lui est dû auprès des consommateurs de ce signal pour appuyer ce média public. Et grâce à l'entregent du ministre Muyaya, nous avons eu une série de réunions qui ont permis à ce qu'aujourd'hui nous puissions ressortir un texte accepté par tout le monde", a affirmé Thierry Monsenepwo, porte-parole circonstanciel des télédistributeurs.
Cependant, il a tenu à fixer l'opinion sur le fait que les télédistributeurs n'ont jamais refusé de payer cette redevance. À l'en croire, il fallait pour ce faire, signer un protocole d'accord avec la RTNC conformément à la loi.
"Ici, il est lieu de fixer l'opinion sur le fait que les télédistributeurs n'ont jamais refusé de participer à cette collecte de la redevance due à la RTNC. La loi sur la redevance ainsi que les arrêtés interministériels qui fixent les modalités d'application stipulent très bien qu'avant que nous puissions engranger cette pratique, il faille nécessairement que nous puissions nous mettre d'accord avec la RTNC. Donc, il n'était pas question de tordre la loi mais il était question à ce que nous puissions trouver un cadre de concertation pour que nous ayons ce protocole qui va nous permettre de travailler ensemble. Et je pense qu'aujourd'hui nous sommes arrivés à ce stade et très bientôt il y aura une cérémonie de signature et nous allons mettre en branle tout ce qu'il faut pour que nous puissions mettre la RTNC dans les conditions qu'il faut", a ajouté Thierry Monsenepwo.
La loi n°11/004 du 25 juin 2011 portant redevance sur les appareils récepteurs d'émissions audiovisuelles prévoit la collecte d'une redevance au profit de la RTNC pour lui permettre d'être compétitive face à la concurrence née de la libéralisation du secteur audiovisuel en RD Congo.
Cependant, depuis sa promulgation, cette loi souffre d'application. C'est avec l'avènement de Patrick Muyaya à la tête du ministère de la Communication et médias, qu'une série de réunions a été initiée avec les télédistributeurs pour l'élaboration et la signature d'un protocole d'accord en vue de permettre à la RTNC de collecter cette redevance auprès des abonnés des télédistributeurs.
Prince Mayiro
L’auteur congolo-canadien Body Mpotitolu Ngoy a procédé à la présentation, à Kinshasa, de son ouvrage “Kassav’ : des traditions à l’universalité” devant la presse. Paru aux éditions du Net depuis quelques mois, cet essai de 150 pages est un retour aux sources d’inspiration qui a fait le succès du groupe de musique mythique Kassav’. Il a explicité le contenu et son importance pour les Congolais.
Selon l’auteur, il s’est inspiré du parcours de ce groupe guadeloupéen comme modèle de réussite à proposer pour bâtir des communautés et des sociétés respectables. Plus de 4 décennies du groupe Kassav’ cher à Jacob Desvarieux sont scrutées de manière à montrer la force des traditions d’un peuple enfouies dans l’héritage culturel et spirituel, ainsi que la connaissance de soi.
« Je vais montrer aux Congolais, aux Africains et afro-descendants que ce qu’on appelle les noirs ont un héritage extraordinaire, qui est la pierre angulaire de l’humanité. Il faut maintenant trouver un cadre, trouver des gens qui vont faire en sorte que le projet arrive à bon port. C’est reconnaître que nous sommes Africains et Congolais, possédant un patrimoine riche, vouloir le travail d’équipe pour l’intérêt commun », a dit Body Ngoy.
Aussi, veut-il que le livre vient montrer au Congolais qu’il est un grand peuple, qui devra creuser dans son héritage pour se développer, car dit-il, le groupe Kassav’ a utilisé l’héritage congolais, ce qu’a utilisé le groupe Wenge, Franco Luambo ou Zaiko. Il indique qu’il y a une certaine “congolité” dans le groupe Kassav’, et dans leur musique, partie de l’Afrique en général.
Il affirme qu’avec la publication de ce livre, c’est la préparation de l’esprit des lecteurs congolais pour d’autres livres qui creuseront encore dans la culture et le patrimoine congolais. Entre autres la musique et la spiritualité qu’il différencie de la religion.
« Nos ancêtres n’avaient pas de religion, ils avaient la spiritualité. Leur pratique a fait la force lors de leur déplacement comme esclave. La spiritualité, c’est l’équilibre, l’harmonie. Les chinois ont prouvé qu’on peut évoluer avec sa propre culture, sa propre, sa propre spiritualité. Les religions nous divisent et cela profite à nos prédateurs », estime-t-il.
Le groupe Kassav' sur lequel Body Ngoy s’est penché a été fondé en Guadeloupe en 1979. Avec le Zouk comme genre de musique principal, il fait partie des groupes français qui se sont produits le plus à l'étranger, détenant en même temps le record du nombre de passages au Zénith de Paris. Pas moins de 75 concerts ont été donnés dans différentes capitales du monde.
Body Ngoy est entrepreneur, écrivain et auteur de bandes dessinées. Il a vécu plus de 30 ans à l’extérieur de la RDC, son pays d’origine qu’il a quitté à 19 ans. Ce livre est le premier du genre essai de ses œuvres écrites. Il est une réflexion qui s’inscrit dans sa vision du monde grâce à la mise en œuvre des valeurs d’équité, de justice sociale, du vivre ensemble, du respect réciproque, du travail acharné, de collaboration, de réconciliation des peuples, etc.
Emmanuel Kuzamba
Cela fait exactement 33 ans, le 12 octobre dernier, depuis la disparition de l’artiste musicien, compositeur et chanteur François Luambo Lua Ndjo Makiadi dit Franco, décédé en 1989 en Belgique, à Mont-Godinne, à l’âge de 51 ans. En 33 ans de carrière, Franco a marqué de son empreinte la rumba congolaise dont il est devenu l’un des grands maîtres. Il est considéré comme un des fondateurs de la musique congolaise contemporaine.
Né en 1938 à Sona-Bata, le fondateur du TP OK Jazz est considéré comme initiateur d’un influent courant de la rumba congolaise, une école qui a inspiré plusieurs autres musiciens. Il n’est pas étonnant d’écouter encore, à ces jours dans les rues de Kinshasa, fredonner les chansons de cet immense artiste.
« Je suis le seul musicien africain à avoir exercé mon métier trente ans durant sans me détacher de l’orchestre que j’ai créé, ni du style qui fait le cachet du groupe. J’en suis fier et je remercie le Bon Dieu de m’avoir donné une vie aussi remplie », disait-il à l’époque.
Franco et son orchestre ont participé, en 1974, au festival Zaïre 74, tenu à l'occasion du mythique combat de boxe entre Mohamed Ali et George Foreman, à Kinshasa, au stade Tata Raphaël. Son plus grand succès est le titre « Mario », sorti en 1985, dans lequel il raconte l'histoire d'un gigolo qui vit chez une femme plus âgée. Ce titre a été repris par le groupe musical sénégalais Africando en 2006.
Franco est décoré, en 1976 , comme Officier de l'Ordre national du Léopard ; il fait partie en 1977, du FESTAC 77, un festival des cultures et arts noirs et africains qui se tient à Lagos, au Nigeria, et réunit près de 60 pays. À Kinshasa, l’avenue Bokassa a été rebaptisée en octobre 2019 du nom de Luambo Makiadi. Une statue a également été érigée en son honneur à la place des artistes, au rond-point Victoire.
actualite.cd/CC
Actuellement soigné d’un cancer des testicules, Sébastien Haller pourrait retrouver les terrains en seconde partie de saison, c’est du moins ce qu’espère son club du Borussia Dortmund. De son côté, l’attaquant préfère encore se montrer prudent.
«Je passe cinq jours d’affilée à l’hôpital, où je suis branché 24h/24 et 7j/7, je ne peux pas sortir du lit pendant que le traitement est injecté dans mon corps. Ensuite, j’ai droit à deux semaines de repos. C’est une phase, et je dois le faire quatre fois. Quatre phases de chimiothérapie d’une durée d’environ trois semaines chacune», a d’abord précisé l’international ivoirien sur le site de l’UEFA. «Après cela, selon l’évolution de mon cancer et sa propagation, je pourrais être obligé de subir une intervention chirurgicale. Beaucoup de gens me demandent quand je serai de retour, mais il y a beaucoup de choses à prendre en compte donc c’est difficile de leur donner une réponse claire.»
Prudent, l’ancien Auxerrois reste néanmoins optimiste, notamment parce qu’il parvient à effectuer un entraînement individuel pour garder la fome. «J’ai la chance de me sentir bien. Je suis physiquement capable de travailler, je me sens bien d’un point de vue mental et physique, ce qui est bien sûr utile pour lutter contre cette maladie. J’ai une échelle de temps en tête. Si j’ai la chance de ne pas avoir besoin de chirurgie, les choses peuvent aller très vite. Trois semaines après la phase finale, des contrôles sont effectuées pour voir à quel stade se trouve la métastase et si vous avez besoin d’une intervention chirurgicale ou non. Si je n’ai pas besoin d’une opération, avec la façon dont je m’entraîne, j’aime à penser que je serai en bon état à la fin de ces trois semaines», a conclu le buteur. C’est tout le mal qu’on lui souhaite.
afrik foot/CC
Récemment nommé sélectionneur de la RD Congo, Sébastien Desabre a bien l’intention d’injecter du sang neuf afin de booster des Léopards décevants ces dernières années. Pour y parvenir, le technicien compte sur l’apport des binationaux. Après avoir convaincu Arnaud Lusamba (Alanyaspor), qui a effectué ses débuts contre le Burkina Faso (0-1) et la Sierra Leone (3-0) en amical le mois dernier, le Français viserait neuf autres «recrues» potentielles, révèlent Les Dépêches de Brazzaville.
Parmi celles-ci, figurent plusieurs cibles ambitieuses, à commencer par Aaron Wan-Bissaka. Appelé avec l’Angleterre en 2019, le latéral droit de 24 ans avait déclaré forfait sur blessure et il n’a plus eu sa chance depuis. En difficulté à Manchester United, le Red Devil se montrera-t-il désormais plus réceptif à l’appel des Léopards ? Desabre viserait aussi le roc de l’AS Monaco, Axel Disasi (24 ans), pour renforcer la défense centrale, mais l’ancien international Espoirs français continue pour l’instant de rêver des Bleus et il sera difficile de le faire changer d’avis.
Makengo et Banza aussi dans le lot
Eux aussi relativement connus, l’attaquant Jean-Phillipe Mateta (25 ans), auteur de 5 buts la saison passée en Premier League avec Crystal Palace, l’ancien titi du PSG, Stanley Nsoki (défenseur central, Hoffenheim) ou encore le défenseur central d’Aston Villa, Ezri Konsa (24 ans), passé par les Espoirs anglais, figurent également parmi les joueurs ciblés.
Enfin, le milieu de terrain Jean-Victor Makengo (Udinese), passé par Nice, le milieu offensif du Standard de Liège, William Balikwisha, qui a représenté la RDC en U23, l’ailier Cyril Ngonge (Groningen) et l’attaquant Simon Banza (Braga), passé par Lens, complètent cette liste ambitieuse.
afrik foot/CC
Dans la famille Ipupa, demandez le fils ! Après le père Fally Ipupa, célèbre chanteur congolais aux clips visionnés des dizaines et des dizaines de millions de fois sur Youtube, place au fils, Marcosins Ipupa. Mercredi, le club du RFC Seraing, club de première division belge, a annoncé la signature du défenseur central ou milieu défensif de 20 ans. Celui-ci évoluait jusqu’à présent au FC Mantois en France.
Le Franco-Congolais évoluera dans un premier temps avec les U23 du RFC Seraing. Rappelons que ce club est partenaire notamment du FC Metz. Reste à savoir si Ipupa junior parviendra à profiter de cette passerelle.
La BRALIMA S.A a lancé, depuis environ deux semaines, le format 50 cl de la bière Heineken en République démocratique du Congo. C'est dans ce cadre que cette société brassicole a partagé, samedi dernier, à Kinshasa, l'expérience de la nouvelle bouteille de cette bière consommée mondialement, avec ses consommateurs congolais.
C'est à bord du bateau Majestic River, décoré aux couleurs rouge, blanche et verte de Heineken, sous un soleil moins accablant, que les fidèles de Heineken ont pû découvrir le nouveau format de cette bière. Il s'agissait là d'une randonnée fluviale, partie de la Gombe jusqu'à Kinkole, toujours dans la capitale congolaise, et agrémentée par des artistes et DJ congolais.
Bien avant le départ, le directeur général de la BRALIMA, Victor Madiela, a fait savoir que la fabrication du format 50 cl de la Heineken fait suite au lancement, depuis décembre 2020, de la production locale de cette bière qui a été un succès.
« Ç'a été un succès fantastique parce qu'en une année, nous avons quatriplé nos volumes, on a multiplié les volumes par quatre. Nous avons atteint la capacité maximale de production et nous n'étions pas à mesure d'aller loin parce que la demande de la part des consommateurs était énorme. Et les consommateurs sont très très contents. Voilà pourquoi, de cette première étape de succès pour laquelle nous avons investi 11 millions de dollars américains pour produire la petite bouteille, nous avons, pour répondre à la demande des consommateurs, investi encore 8,5 millions », a-t-il déclaré.
Et d'ajouter : « Nous sommes à presque 20 millions de dollars cumulés pour pouvoir acheter les machines et les emballages nécessaires pour lancer le deuxième format que nous avons autour de nous ici, le format de 50 cl, que nous avons sur le marché depuis bientôt 2 semaines ».
Prix abordable pour la Heineken 50 cl
Par rapport au prix du format 50 cl de la bière Heineken, le DG Madiela a affirmé qu'il est abordable.
« Le prix recommandé, c'est 2300 francs congolais dans les bars et dans les lieux habituels. Alors que la petite bouteille que nous avons avant, elle est à 1750 francs congolais », a-t-il indiqué.
Ainsi, il a recommandé aux consommateurs de cette bière d'accompagner le format de 50 cl, au même titre qu'ils ont fait, pour que la petite bouteille prend un succès, car la "BRALIMA a l'ambition de doubler les volumes".
La randonnée fluviale organisée par la BRALIMA, à l'occasion du lancement officiel du format 50 cl de la bière Heineken, s'est achevée en fin de soirée avec danses et partage d'un cocktail.
Prince Mayiro
Le gouvernement a pris acte de la note d'information relative au rapport des états généraux des sports organisés du 29 août au 3 septembre dernier. Ce, à la suite de sa présentation par le ministre des sports et loisirs, Serge Konde, lors de la 72e réunion du conseil des ministres, tenue vendredi 7 octobre 2022.
Ces assises, a-t-il fait savoir, ont permis à la centaine de participants de réfléchir sur les voies et moyens pour relever ce secteur de la vie nationale et le rapport qui en ressort constitue l'ébauche sur base des indicateurs réels d'un cheminement vers le développement à court, moyen et long terme du sport congolais.
" Le ministre des sports et loisirs a clôturé son intervention en réitérant l'une des recommandations des participants relatives à la mise en place d'un observatoire national de suivi et d'évaluation de l'application des résolutions dites de Mbuela en vue de la professionnalisation de la pratique du sport dans notre pays ", précise le compte rendu de la réunion.
Rappelons-le, au cours de ces travaux, plus de 100 délégués ont proposé du renouveau pour le redécollage du secteur des sports congolais. De 6 commissions mises en place, des réflexions ont été pondues et soumises à l'assemblée statutaire qui les a validées avec amendements. La loi sportive de 2011 a été modifiée et sera transmise au parlement pour adoption avant la promulgation.
À titre illustratif, l'article 30 qui a fait grand débat a été maintenu de sorte que le mandat dans une fédération sportive soit de 4 ans renouvelable une fois renouvelable.
Clément MUAMBA