La série noire continue pour l'ancien conseiller du Président de la République en matière de sécurité . La requête de Francois Beya a été rejetée. La Haute cour militaire s'est déclarée compétente pour le juger ainsi que cinq autres prévenus dans l'affaire du complot contre le Chef de l'Etat notamment son assistant , les deux colonels et la commissaire principale, Tambwe Lily.

Lors de la derrière audience , le collectif de la défense de Francois Beya avait sollicité la liberté provisoire pour leur client pour incompétence de la Haute cour militaire de juger un civil mais également suite à la détérioration de son Etat de sante.

La Haute cour militaire avait pris l'affaire en délibéré avant de réserver une suite de non recevoir aux avocats de l'ancien monsieur sécurité du Chef de l'Etat.

Eric Wemba


Vingt-quatre heures après l'annonce de l'acquittement de Vital Kamerhe, ancien directeur de cabinet du chef de l'État et l'homme d'affaires, libanais Samih Jammal, par la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe, les réactions fusent de partout.

Au cours d'une interview accordée ce vendredi à ACTUALITE.CD, le coordonnateur de l'Association congolaise pour l'accès à la justice (ACAJ), Maître Georges Kapiamba, dit ce qu’il considère comme une déception. Il qualifie ce verdict d'un coup fort donné à l'Etat de droit.

« La décision a été rendue en dehors de l'audience publique  alors que le prononcé de la décision avait été renvoyé à ce vendredi. Nous avons tous été surpris de l'apprendre, les membres de la Cour n'ont pas respecté leur parole. Nous avons constaté que c'est une décision qui n'est pas fondée sur le droit mais qui est fondé sur des considérations à caractère politique, et au regard des éléments à notre possession, nous pouvons confirmer que c'est la politique qui a pesé à la balance en lieu et place du droit », a-t-il dit à ACTUALITE.CD.

Et d’ajouter :

« C'est fortement regrettable pour la République. Nous ne pouvons plus parler de l'État de droit à partir du moment où nous constatons par ce genre de décision que les magistrats de l'État se retrouvent capitaliser c'est-à-dire ils sont incapables d'assumer leur mission de dire le droit avec indépendance », a indiqué Georges Kapiamba à ACTUALITE.CD.

Sur le dossier Samih Jammal, le président de l'ACAJ précise que ce dernier a violé les lois de la République.

« Il avait été établi clairement que Monsieur Jammal avait transféré une somme d'argent à l'étranger au-delà du taux autorisé par les lois de la République c'est-à-dire il s’est retrouvé dans la situation de l'infraction de blanchiment des capitaux, mais les juges de la Cour l'ont même acquitté pour ce fait. Nous regrettons sérieusement ce recul », a-t-il renchéri.

L'ACAJ promet de poursuivre son combat pour que la vérité soit établie et que la somme détournée soit récupérée au bénéfice du peuple congolais.

Vital Kamerhe et ses coaccusés dans l’affaire 100 jours ont été acquittés par la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe pour faute de preuves.

Grâce Guka



Moïsha Bombula Buya, épouse du journaliste Yves Buya, a porté plainte, ce mercredi 23 juillet 2022, à l'Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) contre le journaliste Israël Mutombo, accusé d'avoir poursuivi son mari, devant une juridiction de droit commun au lieu du tribunal des pairs, en violation du principe de solidarité consacré par les textes régissant l'UNPC, la corporation des journalistes en République Démocratique du Congo (RDC).

Accompagnée des épouses du député provincial Mike Mukebayi et du journaliste Edmond Izuba, l'épouse du journaliste Buya a fustigé le fait que la Commission de discipline de l'UNPC tarde à juger et condamner Israël Mutombo malgré une précédente plainte déposée contre ce dernier, pour les mêmes motifs, par le Rassemblement des journalistes pour l’émergence du Congo (RAJEC).

Dans sa plainte, elle revient sur cette forme d'euphorie qu'extériose Israël Mutombo, après l'arrestation de son époux le journaliste Yves Buya, au cours de ses émissions télévisées pour avoir accompli un haut fait.
 
opinion-info/CC


L'international congolais, Jonathan Okita quitte club néerlandais de NEC Nijmegen, pour s'engager officiellement, ce jeudi 23 juin 2022, avec le FC Zurich, le champion de Suisse en titre.

L'attaquant des Léopards va découvrir la Ligue des Champions de l'UEFA, la saison prochaine avec sa nouvelle formation.

Zurich a fini en tête du championnat suisse avec 76 points devant ses concurrents, le FC Bâle et Young Boys Berne, qui ont fini respectivement avec 62 et 60 unités.

Sous les couleurs de NEC Nijmegen, Jonathan Okita a inscrit 7 buts et a fait 6 passes décisives en 27 matchs disputés.

Il a été convoqué en sélection nationale de la RDC, lors de deux premières journées des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Côte d'Ivoire 2023.

Gratis Makabi



Réunifiés 25 ans après leur séparation, les têtes d'affiche de Wenge Musica BCBG 4x4, ancienne formule sont déterminés à faire revivre aux amoureux de la bonne musique leur belle épopée des années 80 et 90, le jeudi 30 juin 2022, au Stade des Martyrs de Kinshasa.

Invité à l'émission "Canal Presse", ce vendredi 24 juin, Werrason, l'une des figures emblématiques du clan Wenge a demandé aux mélomanes qui feront leur déplacement au Stade des Martyrs de se vêtir en blanc, question d'exiger le retour de l la paix dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.

Sur le plateau de cette même émission, Werrason a révélé que tous les musiciens de Wenge Musica 4x4 seront vêtus en tenue militaire. 

Pour eux, c'est une façon de soutenir les Forces Armées de République Démocratique du Congo (FARDC).

Après le grand rendez-vous du 30 juin, le clan Wenge livrera un concert VIP, le samedi 09 juillet prochain, autour de la piscine du Pullman hôtel, ex Grand hôtel de Kinshasa.

Gratis Makabi



L’indépendance de la République démocratique du Congo ne reflète pas ce que rêvait Patrice Lumumba pour les Congolais, a estimé jeudi 23 juin l’ancien secrétaire provincial du Mouvement national congolais-Lumumba (MNC-L) de Lumumba dans la Province Orientale, Célestin Kangakolo, 83 ans. 

« Notre indépendance, ça ne répond pas (à ce qui) a été proposé par lui-même Lumumba ; puisque nous voyons que le gouvernement nationaliste, (s’il) existe (s’il) n’existe pas, nous ne connaissons pas puisque toute chose coûte cher. L’indépendance du Congo doit être totale pour les Congolais. Mais, au lieu de favoriser la population qu’elle reste à l’aise, pour les autorités qui dirigent le pays aujourd’hui - en tout cas ce n’est pas moi-même qui parle mais c’est tout le monde qui regrette - la vie est très chère on ne sait pas comment vivre », déplore Célestin Kangakolo. 

L’ex-Premier ministre Patrice Emery Lumumba avait commencé sa carrière politique dans la ville de Kisangani (Tshopo). Le Mouvement national congolais Lumumba (MNC-L) avait entrepris une campagne de sensibilisation de la population dans la perspective des élections générales devant aboutir au choix des futurs dirigeants du pays.  

  « J’ai commencé à travailler au MLC/Lumumba comme propagandiste. Il avait payé les voitures pour nous, les propagandistes et nous envoyait souvent à l’intérieur. On est passé partout à l’intérieur de la Province Orientale pour expliquer à la population congolaise qu’est-ce que l’indépendance », ajoute l’ancien secrétaire provincial du MNC/L. 

radiookapi.net/CC



Les prix des carburants et de certaines denrées alimentaires sont revus à la baisse sur les marchés dans différents centres commerciaux de la province de l’Ituri. Les reporters de Radio Okapi l’ont constaté jeudi 23 juin sur le marché de Bunia. 

Un litre de carburant se négocie actuellement à 3100 voire 3200 francs congolais dans les stations-services à Bunia. Alors qu’il y a environ un mois, il se vendait à 4000 franc congolais (2 USD). Le tarif de transport en commun dans la ville et sur les différents axes routiers a également sensiblement baissé. 

Un sac de 25 kilogrammes du riz est passé de 37 à 27 dollars, un bidon d’huile végétale qui se vendait à 60 dollars, se négocie à 47 dollars. Un bassin de 10 kilogrammes d’haricots se vend à 18 000 francs congolais (9 USD), au lieu de 25 000 voire 30 000 francs congolais il y a environ un mois. 

Les opérateurs économiques attribuent cette hausse à l’amélioration de la situation sécuritaire et la réhabilitation du trafic sur le tronçon Bunia-Mahagi. 

Certains commerçants témoignent que, les attaques des groupes armés sur le tronçon Komanda-Bunia-Mahagi-Aru sont devenues rares depuis plus d’un mois. D’autre part, cette route est en bon état grâce aux travaux de réfection financés par le gouvernement. Ce qui a rendu le trafic très fluide sur cette route nationale. 

De nombreux camions transportant de marchandises arrivent chaque jour à Bunia en provenance de pays voisins et de zones de desserte agricole dans les territoires de Djugu et de Mahagi. 

De nombreux habitants s’en réjouissent et demandent au gouvernement d’accélérer le processus de DDRC-S pour l’instauration d’une paix durable en Ituri. 

radiookapi.net/CC



La Cour militaire du Nord-Kivu a annulé toutes les sanctions pénales, y compris la peine de 12 mois de prison infligée à 12 activistes et membres du mouvement citoyen, la Lutte pou le Changement (LUCHA).

Dans son arrêt rendu ce jeudi 23 juin 2022, la Cour militaire s’est déclarée incompétente de maintenir les sanctions contre ces militants.

« La Cour militaire du Nord-Kivu annule le jugement entrepris dans toutes ses dispositions contre les militants de la LUCHA pour incompétence matériels », a déclaré le colonel Kabeya Ya Hanu, président de la Cour, garnison de Beni.

Accusés de désobéissance civile aux lois de la République, les 12 militants du mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) avaient été condamnés à 12 mois de prison ferme par le tribunal militaire de garnison de Beni.
Le verdict a été rendu en tout début du mois d’avril 2022 dans la salle d’audience du tribunal militaire. Les inculpés ont été aussi condamnés au paiement de 250.000 FC chacun, pour frais d’instance. Dans sa motivation, le juge avait précisé que les faits infractionels sont établis en droit et cela conformément à la loi.

C’est depuis novembre 2021 que ces militants de la Lucha sont détenus à Kangbayi. Ils étaient arrêtés à la mairie au cours du dépôt d’un mémorandum dans lequel ils exigeaient l’évaluation de l’état de siège.

Carmel NDEO



Après une accalmie précaire dans les zones de guerre entre les forces armées FARDC et les rebelles du M23, soutenus par leurs alliés supplétifs, les combats ont repris, jeudi soir, sur plusieurs axes des fronts dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, dans l’Est tourmenté de la République Démocratique du Congo.

Des sources militaires confirment des combats en cours avec les terroristes du M23 à Kanombe, Nkokwe, Katagara, des localités proches de la localité de Rumangabo. Selon ces mêmes sources, ce mouvement terroriste qui a lancé des nouvelles attaques contre les positions des forces armées loyalistes, veut occuper le centre de Rumangabo pour avoir le contrôle de la route qui relie Goma et Rutshuru.

Sur les fronts, une série de contre-offensive a été lancée par les FARDC contre les terroristes du M23. Les affrontements se poursuivent dans le groupement Bweza (près de Ntamugenga et Rubare) et dans le groupement Gisigari (près du centre de formation militaire de Rumangabo). D’après les sources locales, l’ennemi occupait les collines environnantes.

Par ailleurs, ces combats sont à la base d’un déplacement massif de la population qui tente de retrouver des zones sans affrontements. Depuis la nuit, annoncent plusieurs sources locales, des civils en bon nombre font déplacement vers Rumangabo centre. Ces derniers occupent des écoles de la place.

Notons que les M23 continuent à occuper la région de Bunagana où une administration rebelle a été installée par ces terroristes. Depuis lors, aucune communication de l’armée sur les derniers développements sur la ligne de front. Cependant, mardi, dans un communiqué officiel signé par le gouvernement militaire du Nord-Kivu, une mesure d’interdiction de trafic au poste frontalier de Bunagana a été prise. Des commerçants ont été appelés de ne plus faire l’importation et l’exportation de leurs biens via ce poste sous occupation terroriste.

Serge SINDANI



La première édition du Festival du Rap et du Slam (FESTIRAS) sera organisée à Bukavu (Sud-Kivu) du 23 au 24 juillet 2022.

Ce festival qui connaîtra notamment la participation du rappeur français Youssoupha et du rappeur tanzanien Stamina, vise à contribuer à la consolidation de la paix, la cohabitation pacifique et la protection de l'environnement.

Dans une adresse à la presse ce vendredi 24 juin 2022, Yvette Mushigo, l'un des membres du comité directoire de ce festival, cette activité culturelle est une occasion de valoriser ces deux filières artistiques et stimuler les jeunes à être des acteurs de changement dans leur milieu.

« Les filières artistiques du rap et du slam constituent des canaux par excellence pour une expression de l'engagement à défendre les valeurs humaines, à dénoncer le mal social. Et, ces deux filières sont mobilisatrices des jeunes à être des acteurs de changement dans leur milieu. Ce festival est organisé non pas pour danser seulement mais surtout pour passer le message de la paix, de la cohabitation pacifique, du rôle des jeunes dans la gouvernance locale et comment ils doivent lutter contre le discours de haine et la destruction de l'environnement », a-t-elle déclaré.

Elle indique que ce festival se tiendra au collège Alfajiri à Bukavu.

Le comité directoire du FESTIRAS renseigne que plusieurs rappeurs et slameurs locaux ont été sélectionnés et d'autres venus de Goma, Uvira mais aussi des pays étrangers de la région seront de la partie.

Il appelle d'autres partenaires, les autorités et les opérateurs économiques à appuyer cette activité pour la promotion des talents des jeunes rappeurs et slameurs.

Déogratias Cubaka, à Bukavu

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles