Les chefs d'État réunis au 3e conclave de l’EAC sur la situation sécuritaire en RDC ont ordonné un cessez-le-feu immédiat ainsi que le retrait des positions récemment prises. Cela implique notamment le retrait du M23 et alliés de Bunagana qu’ils tiennent depuis une semaine. Les dirigeants de la sous région recommandent également l’intensification du processus politique engagé par le gouvernement congolais à l’intention des groupes armés. D’après la présidence congolaise, 56 groupes armés et 40 leaders congolais ont déjà été consultés par les experts de la RDC et du Kenya dans le cadre du processus dit de Nairobi.

Les chefs d'État réunis au 3e conclave de l’EAC ont également listé un certain nombre de problèmes qui nécessitent une solution concertée, urgente et durable: La présence des combattants étrangers, le DDR et le statut des réfugiés et des personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays, etc.

Ils se sont également prononcés contre les discours de haine. Ils se sont dit déterminés à trouver une solution rapide et durable au conflit en RDC.

Le chef des forces de défense du Kenya, le général Robert Kibochi, en sa qualité de président du comité des chefs des forces de défense de la Communauté de l'Afrique de l'Est, a présenté aux chefs d’Etat les conclusions de la réunion de la veille sur la future force régionale. Parmi les documents exposés, il y avait un document qui décrit le problème, souligne l'analyse de la menace, le concept d'opérations, l'accord sur le statut des forces (SOFA), etc. Il y avait également les règles d'engagement et d'autres règlements juridiques et techniques pour faciliter l'opérationnalisation de la Force régionale et de ses divers les bras. Les trois documents ont été adoptés. 

A ce stade, le mandat et la structure des opérations de la force ont été définis.

Yoweri Museveni, Paul Kagame, Salva Kiir Mayardit, Félix Tshisekedi et Evariste Ndayishimiye ainsi que Uhuru Kenyatta ont participé à cette réunion. Le Chef de l'Etat de la République-Unie de Tanzanie était représenté par Dr. John Steven Simbachawene, Haut Commissaire de Tanzanie au Kenya.

actualite.cd/CC



Après les loyaux services rendus à Clermont Foot pendant 4 saisons, l'international congolais, Vital Nsimba va découvrir des nouvelles couleurs sportives, à l'issue de ce mercato estival.

Le latéral gauche de l'équipe nationale de la République Démocratique du Congo a fait ses adieux au CF63, le dimanche 19 juin 2022, via sa page Facebook.

"Après 4 saisons au sein de ce club que j’ai appris à aimer, il est temps pour moi de vous dire au revoir", a-t-il déclaré.

Arrivé en 2018, Vital Nsimba a marqué 1 but pour 127 matchs disputés sous les couleurs de Clermont.

D'après plusieurs sources, l'ancien défenseur de Bordeaux est sur les tablettes de deux clubs évoluant en Ligue 1 française. Il s'agit du Racing Club de Strasbourg et de Montpellier HSC.

Le Racing Club de Strasbourg a remporté la Ligue 1 en 1979, trois Coupes de France et quatre Coupes de la Ligue.

Montpellier de son compte compte une victoire en championnat de France glanée en 2012 et deux victoires en coupe de France pour deux finales perdues.

Gratis Makabi

 



La République démocratique du Congo (RDC) a essentiellement signé avec le Rwanda des accords militaires entre 2006 et 2018. Plusieurs accords et conventions n’ont pas été soumis à l’approbation préalable du Parlement, tel qu’exigé par l’article 213 de la Constitution. 

C’est le cas de l’accord signé en 2012, entre Joseph Kabila et Paul Kagame sur le principe d'une force internationale armée et neutre pour éradiquer le M23 et les rebelles rwandais des FDLR dans l'Est de la RDC, patrouiller et sécuriser les zones frontalières. 

Mercredi 13 juin dernier, le Conseil supérieur de la défense a demandé au gouvernement de la RDC de suspendre tous les protocoles d’accord, accords et conventions conclus avec le Rwanda.  

Cette mesure a été prise à la suite de l’appui du Rwanda aux rebelles du M23 qui ont lancés des hostilités depuis octobre 2021 dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). 

Le collectif des députés provinciaux a aussi invité samedi 18 juin le Chef de l’Etat à couper les relations diplomatiques avec le Rwanda et à suspendre tous les accords et conversions signés avec lui. 

Des accords commerciaux 

En 2021, Felix Tshisekedi de la RDC et Paul Kagame du Rwanda ont conclu trois accords commerciaux.  

La première porte sur la promotion et la protection des investissements entre les deux pays. 

Le second est une convention en vue d’éviter la double imposition et prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu. 

Le troisième protocole d’accord concerne l'exploitation de l’or et implique la société congolaise aurifère (SAKIMA SA) ainsi que la société rwandaise Dither LTD. 

Tous ces accords se sont avérés très bénéfiques pour l’économie rwandaise au détriment de la RDC, avancent plusieurs députés. Leur suspension est une forme de sanction économique pour répondre à l’agression rwandaise, ajoutent-ils. 

radiookapi.net/CC



La Belgique remet officiellement, ce lundi 20 juin à Bruxelles, les reliques du premier Premier ministre de la RDC, Patrice-Emery Lumumba à sa famille.

À Kinshasa, la dernière phase des travaux d’aménagement de l’Echangeur de Limete et du Mémorial abritant la statue de Patrice Emery Lumumba coûte à l’Etat congolais la somme de 2 millions dollars américains.

L’architecte au bureau d’études d’aménagement et d’urbanisme et superviseur l’a dit à la presse dimanche 19 juin 2022, lors de la visite d’évaluation effectuée sur le lieu par l’Ambassadeur de Chine en RDC, Zhu Jing.

« Ce projet contient plusieurs phases mais sa dernière phase a coûté 2 millions 400 USD. Les travaux sont presque finis. Nous avons réalisé le mémorial en béton armé. D’ici le 25 juin, nous comptons tout finir et vider le lieu », a, fait savoir l’architecte Alex Tshamala.

Ces travaux sont exécutés par l’entreprise chinoise SZTC sous la coordination du ministère congolais des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction (ITPR).

« C’est une entreprise chinoise qui a été chargée dans la construction du mausolée. C’est avec le savoir-faire chinois qu’on a pu réaliser en très courte durée, la construction de ce mausolée. On est très content d’avoir contribué à la construction de ce mausolée et à la mise en valeur de l’esprit de Lumumba. Les travaux sont presque achevés. On est sûr que d’ici le 30 juin, tout sera fini », a expliqué l’Ambassadeur Zhu Jing.

Les travaux ont, d’après l’architecte Alex Tshamala, connu plusieurs phase.

« Ce projet contient plusieurs phases mais sa dernière phase a coûté 2 millions 400 USD. Les travaux sont presque finis. Nous avons réalisé le mémorial en béton armé. D’ici le 25 juin, nous comptons tout fini et vider le lieu », a-t-il annoncé.

Pour revenir au montant de la dernière phase des travaux d’aménagement de l’Echangeur de Limete, comprenant notamment la construction du Mémorial abritant la statue du Héros national Patrice Emery Lumumba qui a coûté 2 millions 400 USD, l’opinion est divisée sur ce montant. Car, jugé exhorbitant par cette dernière.

Toutefois, seuls les experts en la matière peuvent déterminer avec précision s’il y a eu surfacturation ou non.

Il sied de rappeler cependant que dans ce Mémorial que seront conservées pour l’éternité les reliques du premier Premier ministre de la République Démocratique du Congo.

Dominique Malala



« Les défis à relever dans le secteur des mines de la République démocratique du Congo » est l'intitulé du nouvel ouvrage du professeur Willy Kitobo Samsoni, ancien ministre des mines dans le gouvernement Ilunkamba (2019-2022). 

Édité par l’Harmattan, ce livre de 239 pages a été présenté le vendredi 17 juin 2022 à Kinshasa par son auteur.

Devant une assistance composée notamment des parlementaires (députés et sénateurs), le professeur Kitobo a indiqué que son œuvre scientifique est le fruit de son expertise, mais surtout de son expérience acquise pendant l'exercice de ses fonctions à la tête du ministère des mines. C'est donc, a-t-il laissé entendre, une thérapie contre les maux qui minent ce secteur crucial tant pour renflouer les caisses de l'État que pour booster l'émergence du pays. 

L'objectif primordial est d'inciter les décideurs et autres intervenants à appréhender les défis auxquels fait face le secteur minier congolais en vue d'adopter de bonnes pratiques (amélioration de la gouvernance, lutte contre la corruption, etc.) et de respecter de manière stricte les dispositions du Code minier de 2018.  

« J'ai rédigé ce livre pour nous interpeller tous pour que nous ayons à apprendre de bonnes pratiques dans la gestion de notre secteur des mines. Le secteur des mines, conformément à la loi, a beaucoup d'intervenants de la présidence jusqu'au simple travailleur qui fait le contrôle. Par exemple, des activités minières au niveau de la Division des mines. Et donc, tout le monde quelque part doit essayer d'améliorer une ou deux bonnes choses pour que notre secteur des mines profite plus à l'économie congolaise et que l'émergence tant attendue par le législateur arrive », a-t-il déclaré. 

S'exprimant sur les enjeux favorisant une industrie minière florissante, le professeur Kitobo a, de prime abord, mis un accent particulier sur la recherche géologique. L'amélioration de l'information géologique du territoire national, a-t-il renchéri, doit être menée par l'État congolais conformément à l'article 8 du Code minier. 

« Le potentiel dont on parle de ce Congo est un potentiel qui va faire que nous allons encore utiliser nos mines pendant plus d'un siècle. Ça peut étonner certaines personnes, mais quand vous lisez l'ouvrage, vous allez vous rendre compte que nous avons exploré et exploité moins de 12% du territoire national. Si nous ne faisons pas la recherche géologique, il n'y a pas moyen de pérenniser l'activité minière et nous ne parviendrons pas à promouvoir et à réguler le développement du secteur minier », a souligné l'ancien ministre des mines. 

Face aux multiples problèmes liés à l'exploitation artisanale, il a martelé sur la relance des activités des sociétés du portefeuille de l'État. Il a, par ailleurs, préconisé des pistes de solution pour que la redevance minière accordée aux collectivités contribue de manière véritable au développement des communautés locales concernées par les projets miniers. 

L'ouvrage « Les défis à relever dans le secteur des mines de la République démocratique du Congo » est subdivisé en 5 chapitres, à savoir : 

1. La problématique et les défis de la recherche géologique pour une meilleure valorisation de l'important potentiel minier de la RDC ;

2. L'administration du Code minier. De la gouvernance du secteur des mines ;

3. L'exploitation minière industrielle ;

4. Les problèmes et les défis à relever dans le secteur des mines pour protéger l'environnement et ;

5. Les problèmes et défis rencontrés dans l'application des dispositions de la loi minière sur la responsabilité sociétale des entreprises. 

Quid de l'auteur ? 

Le professeur Kitobo est docteur en sciences de l'ingénieur de l'Université de Liège (Belgique). Il est professeur à la faculté polytechnique de l'Université de Lubumbashi. Il est aussi un ancien directeur de l'École Supérieure des Ingénieurs Industriels (ESI) et ancien doyen de la faculté polytechnique. 

En 2016, il a été nommé ministre provincial des mines, affaires foncières et environnement du Haut-Katanga. Il a fait partie de l'équipe gouvernementale dirigée par Sylvestre Ilunkamba en tant que ministre des mines. 

Merveil Molo



"Quant à la situation de la province du Lualaba pour laquelle je me suis exprimé autant de fois et j'en ai déjà marre. Le gouverneur de province n'ayant pas perdu son mandat par l'une des causes précitées (destitution, révocation, mise en accusation, décès, empêchement définitif, démission, motion de censure) suivant l'arrêt de la Cour constitutionnelle RCONST 1653 du 10 octobre 2021, il n'y a donc pas une vacance", a affirmé le ministre de l'intérieur, Daniel Aselo, devant les sénateurs lors d'une plénière qui s'est tenue la semaine dernière. 

Cette déclaration a jeté un pavé dans la marre au sein de l'Assemblée provinciale du Lualaba qui l’avait destitué par 11 voix sur 20 pour détournement de 300 millions $ sur base d’un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF).

D'ailleurs, le président de l'Assemblée provinciale du Lualaba s'était fait le devoir de notifier le procureur général près la Cour de cassation. Une copie pour information de cette résolution avait été transmise aux institutions du pays notamment le président de la République. 

Toutes les tentatives du camp Muyej pour faire annuler cette décision s'étaient soldées par un échec. La Cour d'appel du Lualaba et la Cour constitutionnelle, s'étaient, tour à tour, déclarées incompétentes pour statuer sur le recours des avocats de Muyej. 

« L'on se demande alors si le ministre de l'intérieur a fait fi de la décision des élus provinciaux ou s'il s'est carrément trompé. Tout porte à croire que la deuxième hypothèse est plausible. », selon un député de l’assemblée provinciale du Lualaba. 

Le Lualaba est, à ce jour, dirigé par Fifi Masuka, gouverneure intérimaire. Convoqué à Kinshasa peu avant la conférence des gouverneurs, Muyej n'est plus jamais retourné dans sa province depuis plus d'un an. Si c'est bien lui l'autorité provinciale comme laisse entendre D. Aselo, qu'est-ce qui justifie sa présence dans la capitale ? 

La réponse pousse à conclure que l'histoire de Muyej comme gouverneur du Lualaba est à conjuguer au passé. 

Cette province devait donc figurer sur la liste de celles dites "à problème" où la CENI a organisé les élections des gouverneurs et vice-gouverneurs.

Il est temps de rectifier le tir concernant le Lualaba en donnant la possibilité aux élus provinciaux de choisir le successeur de Muyej. 

CP



Les artistes musiciens chanteurs de toute l’Afrique peuvent souscrire, jusqu’au 5 août prochain, à la huitième édition des All Africa Music Awards (AFRIMA). De passage à Kinshasa, l’équipe organisatrice a rappelé, dans une rencontre avec les artistes et la presse, la nécessité de prendre part à ce prix et les avantages qui vont avec.

L’événement, qui est en collaboration avec l'Union africaine, réunit depuis 2014, dans un pays africain, de nombreuses stars africaines et d’ailleurs. Il a pour objectif de récompenser et célébrer les œuvres musicales, les talents et la créativité sur le continent africain tout en promouvant le patrimoine culturel africain.

Victoria Nkong, productrice associée des Afrima, rappelle les avantages qui vont au-delà des trophées à gagner pour les artistes.

« C’est une opportunité pour que le continent vous connaisse, c’est une grande visibilité. A part ça, les nominés sont invités à la cérémonie d’Afrima, vous rencontrerez d’autres artistes du continent, des labels, des investisseurs du monde créatif et bien d’autres. Il y a des collaborations qui sont nées grâce à Afrima », a-t-elle fait savoir.

Raconter l’histoire de l’Afrique par les africains eux-mêmes, en utilisant la musique pour unir, tel est le leitmotiv de cet événement. Impliquer toute l’Afrique, francophone et anglophone, lusophone ou arabophone, tous pour une image positive de l’Afrique.

Président exécutif d’Afrima, Michael Dada, a indiqué, dans le même ordre d’idée que le but de leur passage à Kinshasa vise à soutenir l’industrie musicale congolaise.

« Nous voulons comprendre le défi et les problèmes auxquels font face les artistes au Congo pour que l’on sache comment les résoudre. Nous sommes intéressés par l’industrie musicale au Congo, c’est pourquoi nous sommes ici », a-t-il dit.

Des trophées et des rencontres

Les artistes désireux de participer peuvent soumettre leurs candidatures en consultant les conditions dans le site www.afrima.org. Plusieurs candidatures, dans différentes catégories, sont acceptées. Star ou pas, tous les artistes ont leur chance tant les membres du jury examinent les candidatures reçues et déterminent les nominés de chaque catégorie. C’est après que le public sera appelé à voter pour déterminer les lauréats.

La cérémonie de remise de prix se tiendra au mois de novembre, dans un pays africain qui reste à annoncer. La dernière édition a eu lieu à Lagos, au Nigéria en novembre 2021. Fally Ipupa, Koffi Olomide et Majoos étaient les seuls congolais récompensés.

Présent à la rencontre, l’artiste chanteur Majoos a fait savoir sa fierté d’avoir remporté le prix de la meilleure collaboration pour sa chanson “Ndoto” avec Koffi Olomide. Jeune, il compte encore postuler à ce prix cette année et recommande à d’autres artistes congolais de faire la même chose pour booster leur carrière.

Afrima a aussi pour objectif de trouver de l’emploi pour les jeunes. Un artiste qui réussit sa carrière amène avec lui toute une équipe qui réussit aussi, fait-on savoir. Des rencontres avec d’autres stars de la musique africaine et d’ailleurs, des producteurs et autres pour se créer des réseaux, font partie des points essentiels de cet événement. Une Music Business Conférence fait toujours partie de la programmation.

Le thème qui sera développé en cette édition est “le son de la paix”. L’équipe organisatrice a été reçue par la ministre de la culture, arts et patrimoine, Catherine Kathungu Furaha, mercredi dernier dans son cabinet de travail. Elle était accompagnée de la commissaire en charge de l’éducation, santé et culture à la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Yvette Ngandu Kapinga.

Ils ont échangé sur la faisabilité d'un partenariat d'accompagnement et de renforcement de capacités, du secteur culturel en prélude à la tenue de la « Biennale de la Culture de la paix et de la non-violence » en Afrique centrale, prévu pour la fin de l'année en cours, à Kinshasa.

Emmanuel Kuzamba



Les dirigeants des sept pays de la Communauté d'Afrique de l'Est se réunissent ce lundi à Nairobi pour discuter de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. Paul Kagame, Yoweri Museveni, Félix Tshisekedi, Evariste Ndayishimiye et Salva Kiir Mayardit sont déjà sur place.

« Le peuple souffre depuis longtemps et continue de payer un prix excessivement élevé en pertes en vies humaines, en biens et en paix insaisissable », dit la présidence kényane qui rappelle la nécessité d’entretenir le bon voisinage.

Dimanche, des chefs militaires régionaux des sept pays de la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC) s’étaient retrouvé  afin de mettre au point les préparatifs pour le déploiement de la force régionale voulue et décidé les dirigeants de l’EAC au deuxième conclave. 

Cette force conjointe est appelée à être active dans les provinces d'Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

En fin de semaine, le gouvernement congolais avait refusé que le Rwanda participe à cette force régionale sur son sol.

Les propositions des Chefs des armées seront présentées au Chefs d'Etat ce lundi peu avant le conclave proprement dit.

Dans sa suite, le président de la république  Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est accompagné du vice premier ministre et ministre des affaires étrangères , du ministre de la défense  et de son mandataire Spécial.

actualite.cd/CC


Les Légendes du football congolais se sont neutralisées avec celles du football africain (3-3), ce samedi 18 juin 2022, au stade des martyrs de Kinshasa, en match de gala, à l'occasion de la 7ème édition de la Nuit du Football Africain.

Patrick Mboma a ouvert le score pour les Légendes africaines à la 3ème minute de jeu, sur passe de, Pascal Feindouno, avant que Nwankwo Kanu corse l'addition à la 16ème minute.

Entré en cours de jeu, Marcel Mbayo réduit la marque à la 22ème minute de jeu, soit 26 minutes avant le superbe but de Mbala Mbuta Biscotte.

Toujours en activité au sein du Tout-Puissant Mazembe, Trésor Mputu Mabi inscrit le dernier but des congolais à la 61ème minutes de jeu, avant que Stéphane Appiah marque le but du match nul à la 73ème minute.

Outre les acteurs cités, plusieurs légendes du football congolais ont pris part cette rencontre. Il s'agit notamment de Shabani Nonda, Trésor Lualua, Ilunga Herita, Paulin Tokala, Marcel Mayala, Robert Kidiaba, Pitshou Matumona Roum, Joël Kimwaki, Gladys Bokese, Christopher Oualembo, Jean-Jacques Yemueni Ngidi, Papy Kimoto, Yves Kisombo, Dieumerci Mbokani et Youssouf Mulumbu.

Du côté des légendes du football africain, plusieurs joueurs ont effectué le déplacement pour la capitale congolaise. entre autres Emmanuel Adebayor, Jérémie Njitap Khalilou Fadiga.

Notons que, juste après cette rencontre, une soirée de remise de Prix et Prestations Artistiques se tiendra à 20h00 à l'espace Kemesha situé dans la commune de la Gombe. 500 invités VIP prendront part à cet événement.

Gratis Makabi



Plusieurs militants de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), cellule de Rond-point Righini, étaient dans la rue ce samedi 18 juin 2022 pour soutenir l'armée congolaise et protester contre l'insécurité dans l'est de la République démocratique du Congo. 

Présent à cette manifestation, le président de ladite cellule, Blanchard Kabala, a, dans sa communication, appelé le gouvernement à prendre en compte la proposition de construire un mur de séparation RDC-Rwanda et de rompre toute relation diplomatique avec le pays de Paul Kagame .

"Il n'y a aucun intérêt à rester dans une relation où nos mamans, nos enfants, nos frères et sœurs de l'est doivent en pâtir. C'est clair aujourd'hui, toute la communauté internationale l'a enfin compris et reconnu que l'insécurité que nous subissons à l'est depuis des décennies est une œuvre des autorités rwandaises. Voilà pourquoi nous avons mobilisé les kinois aujourd'hui pour démontrer notre amour et notre soutien à notre armée pour qu'elle reste prête à conserver l'intégrité de notre pays quoiqu'il en coûte", a dit ce cadre du parti présidentiel. 

Et de poursuivre : « Aujourd'hui, nous avons un fils du territoire à la tête du pays, l'ennemi a peur. D'où, ces agitations. Nous, nous sommes là pour soutenir notre chef de l'Etat et le gouvernement congolais afin de vaincre l'ennemi".

Signalons que les relations entre la RDC et le Rwanda sont de plus en plus tendues. Vendredi dernier, Kinshasa a ordonné la fermeture des frontières RDC-Rwanda à partir de 15h et ce, jusqu'à nouvel ordre. C'était suite à la mort d’un militaire Congolais, tué par des policiers Rwandais à la petite barrière à Goma.

Moise Dianyishayi

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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