La première dame de la RDC, Denise Nyakeru Tshisekedi, a été élue vice-présidente de l'Organisation des premières dames d'Afrique pour le développement (OPDAD).
Elle va seconder Monica Geingos, première dame de la Namibie, qui a été élue présidente de cette structure, pour un mandat de 2 ans.
D'après la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi qui livre l'information via une dépêche, les deux ont été élues au terme du scrutin organisé vendredi dernier à Kintele situé au Congo-Brazzaville, à l'occasion de la 26ème assemblée générale de l'OPDAD.
L'épouse du président Félix Tshisekedi, fait savoir la même source, succède à la première dame du Zimbabwe.
Dans son discours, Denise Nyakeru Tshisekedi a exprimé son vœu d'avoir une Afrique développée avec les enfants, les jeunes et les femmes en bonne santé, rapporte la FDNT.
À l'en croire, ces assises ont été placées sous le thème : "20 ans au service des plus vulnérables d'Afrique", et étaient une occasion de célébrer les 20 ans de l'OPDAD et passer en revue ses réalisations, combats et plaidoyers menés en faveur des populations pendant ses années d'existence.
Il sied de rappeler que l'OPDAD a été créée en 2002 par 37 premières dames d'Afrique. Autrefois, Organisation des premières dames contre le VIH/SIDA, elle a comme mission notamment de contribuer à l'amélioration de la santé, du bien-être des enfants, des jeunes et des femmes par le plaidoyer visant la mobilisation des partenaires stratégiques et occasionnels autour des problèmes récurrents de santé et des sociétés africaines.
Prince Mayiro
Le Roi Philippe II annonce que la Belgique est aux côtés de la République démocratique du Congo pour notamment restaurer la paix dans l'Est de la République démocratique du Congo. Il l'a dit le vendredi 10 juin 2022 lors de son discours tenu en présence de plus de 5 mille étudiants de l'Université de Lubumbashi, représentants la jeunesse congolaise.
D'emblée, il a évoqué les richesses de sous-sol, affirmant que la RDC a aussi une terre potentiellement agricole capable de booster l'écosystème et lutter contre le réchauffement climatique.
« Il y a aussi un immense potentiel agricole et cette faste forêt congolaise capitale écologique primordiale pour lutter efficacement contre le changement climatique. Nous serons à vos côtés pour vous appuyer autant que possible à mettre en valeur au profil de tous et de toute, équitablement, ces richesses naturelles à travers ce formidable capital humain dont vous êtes les représentants », a-t-il déclaré du haut du podium.
Par ailleurs, le Roi Philippe II a évoqué la situation sécuritaire dans l'est de la République démocratique du Congo. Il a fait savoir qu'il faut privilégier la paix pour permettre au pays de se développer.
« La lutte contre la pauvreté, la mobilisation des ressources au profil de tous et je ne peux manquer de mentionner ici et maintenant la sécurité particulièrement dans l'Est du pays. Il n'y a pas de développement sans paix, il n'y a pas de paix sans développement. La Belgique est à vos côtés pour relever ce défi. Nous portons ce message également au sein de l'Union européenne et des Nations-Unies avec conviction et persévérance. Ces appuis trouvent les raisons d'être dans la volonté des congolaises et de congolais de travailler à la concorde et l'inclusion de tous. C'est ce qui nous motive et c'est le message que je ramènerai avec moi en Belgique », a-t-il promis.
Représentant le chef de l'État à cette rencontre, le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a salué cette opportunité ouverte pour un nouveau départ de l'histoire belgo-congolaise.
« Toutefois, en présence de nos jeunes étudiants, futurs cadres de la République, j'atteste qu'une opportunité unique est offerte à notre génération pour amorcer une nouvelle étape de l'histoire. Étape qui sera fondée sur une amitié où les uns et les autres avanceront à l'unisson pour construire un avenir radieux de nos enfants », a-t-il déclaré.
Ce samedi, le Roi Philippe II et la Reine Mathilde sans oublier la délégation gouvernementale représentée par le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde vont se rendre au village Katanga situé à 90 kilomètres de Lubumbashi dans le territoire de Kambove.
Patient Lukusa, à Lubumbashi
Les autorités angolaises rapportent que les deux militaires rwandais arrêtés sur le sol congolais ont été libérés et remis aux autorités du Rwanda. L’opération s’est déroulée mercredi dernier, précise l’agence de presse angolaise qui ajoute que cela a été rendu possible grâce à la médiation de João Lourenço.
Les deux grandes annonces faites à l’issue du tête-à-tête Lourenço-Tshisekedi étaient notamment l’acceptation par Kinshasa de libérer ces deux militaires mais aussi le principe d’une rencontre Tshisekedi-Kagame pour tenter de baisser la tension entre Kinshasa et Kigali.
« Les deux soldats de l'armée rwandaise sont arrivés mercredi à Luanda, en provenance de Kinshasa, en RDC, et sont repartis peu après vers leur pays, en liberté », ajoute l’agence de presse angolaise.
La même source renseigne que grâce à cette médiation opérée par le président angolais, Docteur Patrick Bala, membre de l’Union sacrée au Nord-Kivu, a été libéré ce jeudi dernier, environ une semaine après son arrestation à Gisenyi (Rwanda) où il habite.
En dépit de ces libérations, la tension militaire et diplomatique ne baisse pas entre Kinshasa et Kigali. Et les efforts de dialogue entamés depuis plus d’une semaine ne semblent pas porter des fruits, du moins jusque-là. Juang Xia, Envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands Lacs, s'est rendu la semaine dernière à Goma et à Kigali. João Lourenço, médiateur désigné par l’UA, espère toujours une rencontre entre Paul Kagame et Félix Tshisekedi.
actualite.cd/CC
Selon Londres, 130 personnes se sont vu notifier leur possible départ. L’ONU et des associations de défense des droits humains dénoncent une politique « illégale ».
A quelques jours des premiers départs prévus, la justice britannique a autorisé, vendredi 10 juin, le projet controversé du gouvernement d’envoyer au Rwanda des demandeurs d’asile, rejetant le recours d’associations de défense des droits humains.
Le juge de la Haute Cour de Londres, Jonathan Swift, qui examinait l’affaire en urgence, a estimé « important, dans l’intérêt public, que la ministre de l’intérieur puisse mettre en œuvre des décisions de contrôle de l’immigration ».
Les plaignants, dont les associations Care4Calais et Detention Action, ont interjeté appel, qui sera entendu lundi à la veille d’un premier vol transportant une trentaine de demandeurs d’asile vers le pays d’Afrique de l’Est, au grand dam de l’Organisation des Nations unies (ONU) et d’associations d’aide aux réfugiés, qui dénoncent une politique « illégale ». Lundi, la Haute Cour doit également entendre un autre recours, intenté par l’association d’aide aux réfugiés Asylum Aid.
Des associations dénoncent un « programme néocolonial »
Sonya Sceats, directrice générale de l’association Freedom From Torture, s’est dite « déçue », mais a souligné que le combat était « loin d’être terminé », promettant d’utiliser « tous les moyens disponibles » pour que soit abandonné ce qu’elle considère comme un « programme néocolonial ». Ce projet très décrié a aussi été dénoncé vendredi par l’opposition travailliste comme une tentative de « diversion » face aux scandales politiques affaiblissant le premier ministre, Boris Johnson.
En envoyant des demandeurs d’asile à plus de 6 000 kilomètres de Londres, ce qui rappelle la politique menée par l’Australie, le gouvernement conservateur compte dissuader les traversées clandestines de la Manche, toujours plus nombreuses. Depuis le début de l’année, plus de 10 000 migrants ont traversé illégalement la Manche pour atteindre les côtes britanniques sur de petites embarcations, une hausse considérable par rapport aux années précédentes.
Lors de l’audience, l’ONU a vivement condamné cette stratégie, par la voix de son avocate. Représentant le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Me Laura Dubinsky a déclaré que l’agence onusienne s’inquiétait du risque de « préjudice grave et irréparable » causé aux réfugiés envoyés au Rwanda, et n’approuvait « en aucun cas l’arrangement anglo-rwandais ». « Le HCR n’est pas impliqué dans l’arrangement entre le Royaume-Uni et le Rwanda, malgré les affirmations contraires de la ministre d’Etat », a-t-elle souligné, accusant le gouvernement de mensonges.
32 demandeurs d’asile seraient envoyés dès la semaine prochaine
Selon l’organisation Care4Calais, quelque trente-cinq Soudanais, dix-huit Syriens, quatorze Iraniens, onze Egyptiens, mais aussi neuf Afghans ayant fui les talibans, font partie des plus de 130 demandeurs d’asile qui se sont vu notifier leur possible départ. Selon l’avocat du gouvernement britannique, Mathew Gullick, trente-deux migrants doivent être envoyés au Rwanda dès la semaine prochaine, et d’autres vols devraient suivre lors des prochains mois.
Le Rwanda, dirigé par Paul Kagame depuis la fin du génocide de 1994, qui a fait 800 000 morts, selon l’ONU, est régulièrement accusé par des ONG de réprimer la liberté d’expression, les critiques et l’opposition politique. Vendredi, vingt-trois ONG ont appelé les dirigeants du Commonwealth à faire pression sur le Rwanda, qui accueillera à partir du 20 juin une réunion de l’organisation, pour que ce pays libère des critiques du pouvoir et permette une plus grande liberté d’expression.
Pour autant, le ministère de l’intérieur britannique se dit « déterminé » à mettre en œuvre son projet, martelant qu’il est « pleinement conforme au droit international et national ». Pour le porte-parole de M. Johnson, ce plan est « la bonne approche, notamment pour lutter contre les gangs criminels qui exploitent les migrants sur les côtes françaises et les forcent à monter dans des embarcations inaptes à la navigation pour effectuer une traversée incroyablement dangereuse vers le Royaume-Uni ».
Le gouvernement a laissé entendre que les demandeurs d’asile pourraient s’installer définitivement au Rwanda. Le gérant du Hope Hostel, à Kigali, qui se prépare à les accueillir, a souligné que son établissement « n’est pas une prison », mais un hôtel duquel les résidents seront « libres » de sortir.
La défense de l'ancien conseiller spécial du président Félix Tshisekedi chargé de la sécurité, François Beya, poursuivi pour "complot" contre le chef de l’Etat, a récusé vendredi la Haute cour militaire congolaise appelant celle-ci à se déclarer "incompétente" pour le juger.
Crane rasé, visiblement faible, portant lunettes et masque anti-Covid, François Beya était présent à l'audience tenue sous une tente dressée dans la cour de la prison centrale de Makala à Kinshasa, a constaté une journaliste de l'AFP.
La cour a commencé par rejeter la demande de libération conditionnelle formulée par ses avocats à la précédente audience.
Avec ses cinq coaccusés (dont un en fuite et jugé par "défaut"), M. Beya est poursuivi pour "complot et offense contre la personne du chef de l'Etat, violation de consignes et incitation des militaires à commettre des actes contraires" à la loi, a indiqué la greffière en lisant l'acte d'accusation.
Ses avocats ont appelé la Haute cour militaire à se dessaisir du dossier. "Votre cour militaire n'est pas compétente pour juger notre client" qui jusqu'à preuve du contraire est "un civil", a déclaré Me Raphaël Nyabirungu. "Vous devez déclarer avec courage que vous êtes incompétents" pour juger M. Beya.
Vêtu d'une chemise bleue et jaune de prisonnier, l'ancien "Monsieur sécurité" du chef de l’Etat est resté assis tout au long de l'audience, la tête appuyée régulièrement sur sa main droite.
Dans ses plaidoiries, la défense de M. Beya a réitéré sa requête de libération conditionnelle pour des raisons "humanitaires" car il "est très malade", a-t-elle affirmé.
Contre l'avis de celle-ci, le procureur a par ailleurs appelé les juges à décréter "le huis clos" pour la suite des audiences car, selon lui, "les faits et révélations qui sortiront (de ce procès) sont susceptibles de troubler l'ordre public".
La cour a promis de se prononcer sur les différentes demandes à la prochaine audience prévue le vendredi 17 juin.
Chef de la Direction générale de migration (DGM) sous le régime de l'ex-président Joseph Kabila (2001-2019), M. Beya est devenu en 2019 le "Monsieur sécurité" de Tshisekedi.
Il a été arrêté le 5 février par l'Agence nationale de renseignement(ANR), qui l'a détenu au secret avant de le transférer deux mois plus tard à Makala, la grande prison de Kinshasa.
AFP avec CC/ACTUALITE.CD
Interpellé par la justice Française, l’artiste Ferre Gola pourrait officiellement manquer le concert de Wenge Musica BCBG 4×4 prévu le 30 juin prochain au Stade des Martyrs.
Ce concert sera certainement l’un de grands événements de l’année 2022. Il consacrera le grand retour de Wenge 4×4, amorcé depuis le 28 février dernier lors des retrouvailles de ses têtes d’affiches autours d’une table.
La présence de Ferre Gola dans cet événement est scrutée par de nombreux observateurs de la musique Congolaise. Mais de nombreux cadre de Wenge 4×4, y compris le producteur Amadou Diaby, sont favorables à sa participation à leur concert en tant que dernier fils du grand Wenge. Mais Ferre Gola pourrait être absent à cet événement, à cause de ses ennuis judiciaires. Il aurait même été condamné à 45 jours de prison.
Dans ce cas l’absence de Ferre Gola ne sera pas due à son fait, ni même à celui de Wenge Musica 4×4.
mbotr/CC
Arrêté vendredi 3 Juin en France pour des raisons purement administratives, Ferre Gola aurait déjà été condamné hier mercredi 7 Juin au cours d’une audience.
Selon quelques sources médiatiques congolaises, une peine de 45 jours de prison aurait été imputée au Padre. Les mêmes sources renseignent que Bataringe aurait plaidé coupable.
Bien que son équipe managériale n’a fait aucune annonce officielle sur ce complément d’information, les différentes pages Instagram et Facebook congolais en font le relais.
Que reproche-t-on réellement à l’artiste ?
Quoi que les vraies raisons de l’arrestation de l’artiste ne sont toujours pas connues, au moins quelques versions font état des violences conjugales. Jésus de nuances aurait agressé un membre de sa famille.
Jegou – Miguel
La tournée du Pape en Afrique est suspendue, apprend ACTUALITE.CD d’une source au Vatican qui évoque un problème sanitaire faisant référence au genoux fragile du souverain pontife. Le Pape avait d’ailleurs reporté sa visite prévue au Liban, à la mi-juin. Les raisons de santé avaient été évoquées. Le Pape Francois souffre aussi de douleurs à la hanche. Il a dû subir en juillet 2021 une délicate opération au côlon.
« C’est une question capitale. Je reviens de Rome. Je suis rentré la semaine passée. Nous avons eu le collège des cardinaux avec le Pape pendant trois jours. J’ai constaté qu’il souffrait énormément au genou. Il a un problème qui complique un peu sa mobilité », a déclaré le Cardinal Fridolin Ambongo, au cours d’un space, une conversation audio en direct sur Twitter, avec des journalistes, au mois de mai.
Il n’était pas encore question du report: « Il nous a certifié qu’il vient. A moins qu’il y ait des éléments nouveaux. Naturellement, nous tenons compte de sa santé actuelle dans ces préparatifs. Avec le gouvernement, on essaie de prendre des mesures pour ne pas ajouter à sa fatigue. C’est comme ça que le programme actuel est encore provisoire ».
Pour le contexte, il était prévu qu’il se rende en RDC au Soudan du Sud du 2 au 7 juillet. Il aurait s’agi du premier voyage du souverain pontif (85 ans) au Congo-Kinshasa. Le dernier séjour d’un souverain pontife à Kinshasa remonte à août 1985. Jean-Paul II avait passé deux jours au Zaïre.
Aujourd’hui, la RDC est une place forte du catholicisme en Afrique avec environ 40% de la population qui serait catholiques. L'Église est d’ailleurs quasi omniprésente dans la vie publique. De l’indépendance du pays en passant par la Conférence nationale souveraine aux récentes luttes pour les élections crédibles, les évêques sont toujours impliqués d’une manière ou d’une autre dans la vie publique. L’église est également très présente dans l’appareillage scolaire à travers des écoles dites conventionnées.
actualite.cd/CC
Le recueil de poèmes “Le fleuve dans le ventre” de l’écrivain congolais Fiston Mwanza Mujila était à l’honneur le week-end dernier à la dixième édition du festival de théâtre “Ça se passe à Kin”. Il a été transposé sous forme d’une pièce de théâtre que seule une actrice a présenté. D’abord à l’Institut Français de Kinshasa, vendredi dans la soirée et samedi à la plateforme contemporaine.
La comédienne Ornella Mamba a fait le spectacle qui, dit-elle, est une première mondiale pour ce recueil de poèmes. Le fleuve Congo dont il est question dans le recueil, la comédienne dit vouloir le faire naître. Elle a présenté une centaine de solitudes, qu’elle a reliées pour en faire un spectacle de théâtre, alors que c’est des poèmes à la base.
« Je porte ce texte, j’ai besoin de le faire entendre à un maximum de personnes. C’est nécessaire qu’on entende ces paroles là, de cette manière là. Ce fleuve qui raconte notre histoire à tous, qui nous a vu naître et qui nous verra mourir. Ce fleuve qu’on porte dans nos veines, qui nous fait appartenir à un peuple, à un pays », a fait dit Ornella Mamba à la presse.
Pour lui, le fleuve dont il est question n’a pas d’identité, pas de nationalité, c’est un tout qui fait les êtres humains que nous sommes.
Et d’ajouter :
« En réalité le fleuve, de manière plus simpliste, c’est ce qui nous fonde, ce qui nous définit, ce qui fait de nous des Congolais. Ce qui fait qu’on sait d’où l’on vient, quel que soit l’endroit où on va. Le fleuve, c’est l’amour inconditionnel qu’on porte à un pays et nous, on aime le Congo, même de manière violente ».
Participant à la soirée à l’Institut français, Randy Kalay, acteur culturel, a vu en ce texte une volonté de faire appel au panafricanisme.
« Vu que c’est un texte d’un digne fils de ce pays, il y a de quoi dire que c’est un appel à nos ressources ancestrales, c’est toujours important. Celui qui n’arrive pas à puiser dans ces ressources, n’aura pas un futur radieux », affirme-t-il.
Dans “Le Fleuve dans le ventre”, Fiston Mwanza Mujila raconte la guerre et l'exil, la faim et le mal du pays, la transe et la solitude, l'enfance et les blessures, le passé colonialiste d’exploitation et ses visions apocalyptiques, les enfants soldats et les églises du Réveil chrétien, dans une trame située entre Kinshasa, Minsk et toujours et encore le fleuve Congo, qui représente la vie et l'identité dans son état menacé.
Le festival “Ça se passe à Kin” est à sa dixième édition cette année. Il met en avant le théâtre, utilisant les mots avec une dimension poétique et politique pour aborder différents sujets dont la guerre, ou l’histoire avec la présentation, lundi dernier de la pièce “Des barricades des pneus enflammés pour la dent de Lumumba”. Le festival se clôture ce mercredi 8 juin.
Emmanuel Kuzamba
Le Président Félix Tshisekedi a signé une série d’ordonnances portant investiture des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces récemment élus conformément à l'article 198 de la constitution de la République. Ces ordonnances ont été lues jeudi 9 juin 2022 à la Radio Télévision Nationale Congolaise ( RTNC).
D'après ces ordonnances, seulement sept (7) provinces sont concernées par l'investiture de leurs gouverneurs et vice-gouverneurs. Il s'agit des provinces suivantes :
• Haut Lomami
Gouverneur : Madame Isabelle Yumba Kalenga et Vice-gouverneur : Monsieur Luweka Mataka Martin ;
• Kasaï Central
Gouverneur : John Kabeya Shikayi et Vice-gouverneur Martin Makita Mfuamba Iba Iba ;
• Kasaï Oriental
Gouverneur : Patrick Mathias Kabeya Matshi Abidi et Vice-gouverneur : Madame Kalenga Kabongo Julie ;
• Kongo Central
Gouverneur : Guy Bandu Ndungidi et Vice-gouverneur : Grâce Nkuanga Masuangi Bilolo ;
• Kwango
Vice-gouverneur : Saturnée Tanandandu Kapalanga ;
• Sankuru
Gouverneur : Jules Lodi Emongo et Vice-gouverneur : Patrick Bekanga Ansala ;
• Tanganyika
Gouverneur : Julie Ngungwa Mwayuma et Vice-gouverneur : Massamba Wa Massamba Ferdinand.
Ces élections des gouverneurs et vice-gouverneurs organisées par la commission électorale nationale indépendante (CENI) dans les provinces à problème, ont été remportées par plusieurs candidats de la famille politique du Chef de l'État Félix Tshisekedi à savoir l'union sacrée de la nation.
Les anciens gouverneurs des 14 provinces sur les 26 que compte la République Démocratique du Congo étaient issus en majorité membres du Front Commun pour le Congo de Joseph Kabila Kabange. Ils ont été destitués par les Assemblées provinciales qui les ont accusés de divers méfaits (mauvaise gestion des ressources provinciales, corruption, incompétence, etc). Ces destitutions sont généralement intervenues en décembre 2020, après la fin de la coalition FCC et CACH qui liait Félix Tshisekedi à Joseph Kabila.
Clément MUAMBA