La question du manque de carburant a fait l’objet d’une motion d’information le lundi 4 avril au cours d’une plénière au Sénat. 

 Initiée par la sénatrice du Front commun pour le Congo (FCC), Francine Muyumba s’insurge contre la pénurie de carburant dans les stations de service le lundi, occasionnant ainsi des conséquences incalculables sur le social des congolais. 

 « Y-a-t-il pénurie du carburant ? Y-a-t-il hausse du carburant ? Pendant que la SNEL peine à fournir l’électricité, de manière permanente, les hôpitaux fonctionnent à l’aide du carburant. Ceci peut conduire à des pertes en vie humaine », s’est exprimée Francine Muyumba. 

Elle exige des ministres de l’économie et des hydrocarbures à apporter des explications claires sur ce manque de carburant notamment dans la ville de Kinshasa.  

Le président du Sénat quant à lui, stigmatise la politique du gouvernement de bloquer le prix du carburant en RDC et plaide pour un débat franc sur la question de prix en RDC. 

 « Le prix qui était jusque-là, d’application, était basé sur 35 dollars le baril. On était à 109, il y a de cela deux semaines, je crois on approche 120 dollars le baril. Le carburant, nous ne le produisons pas ici. Nous devons l’importer. Quand on n’a pas de carburant, tout est paralysé », a indiqué Modeste Bahati Lukwebo 

Modeste Bahati Lukwebo l’encourage à saisir le bureau du Sénat par écrit afin d’inviter rapidement les ministres concernées avant que le pays ne soit totalement paralysé par manque de carburant. 

radiookapi.net/CC



Le spectacle d’humour dénommé « Pool Malebo Stand up Comedy » s’est tenu la fin du mois dernier au Pullman grand hôtel. La version de mars 2022 a été consacrée à l’humour féminin. Sur scène, il n’y avait que des femmes humoristes des deux Congo. Dayana Esebe, Abelle Bowala, Ryry nationale ou encore les Nyotas.

C’était pour marquer à leur manière le mois de la femme. Près de 10 artistes sont passées sur la scène, rigolant de nombreux sujets de société et de l’actualité. L’amour, les réalités proprement africaines, les relations entre parents et enfants et bien d’autres.

 Abelle Bowala, une des artistes ayant égayé la scène se félicite de cette soirée qu’elle affirme avoir attendu depuis, une soirée où les femmes seraient seules sur la scène. Cette soirée, dit-elle, représente le défi, ça veut dire que les femmes peuvent faire les choses elles-mêmes.

« Je propose que ces genres de soirées soient plus nombreuses. Je sens que le public congolais n’est pas comme le public ivoirien ou camerounais. Ces derniers ont la culture de l’événementiel. À Kinshasa, on n’a pas encore l’habitude de ces spectacles mais si on continue à le faire, le public va s’adapter », a-t-elle ajouté.

Jovitha Songwa, l’une des artistes du duo dit “Les Nyotas”, revient sur la faible représentativité des femmes dans le secteur de l’humour. Elle assimile cela au choix mais aussi à la peur, parce que, pense-t-elle, pour embrasser la carrière d’humoriste de stand up, il faut avoir les jambes à son cou et marcher avec les mollets.

« Dans notre secteur, nous ne sommes pas nombreuses, celles qu’on a vu sont des humoristes [femme] de Kinshasa. Il y en a qui sortent maintenant mais elles sont rares, elles ont peur d’embrasser cette carrière. Ce spectacle était une façon pour nous de faire voir aux femmes qu’elles sont capables de tout faire, de devenir humoristes si elles le souhaitent », a-t-elle dit.

Sa partenaire de scène, Princesse Watuwila, indique ne pas être choquée du faible nombre d’humoristes femmes.

« Moi, ça ne me blesse pas. Ceux qui ont commencé l’humour, c’est des hommes. Petit à petit, il y a un nombre de femmes qui se lancent aussi. Pour remédier à ce problème, je pense qu’il faut faire comprendre aux jeunes filles qu’elles peuvent faire ce métier. Elles doivent aussi être attirées et accepter de surmonter les épreuves », a-t-elle dit.

Horty, Merveille Divine, Dayana Esebe, Les Nyotas, Ryry Nationale, Abelle Bowala et Nada se sont succédé sur la scène du Pool Malebo stand up Comedy au Pullman grand hôtel. Les Nyotas en ont profité pour fêter leur sixième anniversaire de carrière humoristique. Ensemble, elles ont fait plusieurs spectacles et ont remporté le prix RFI talent du rire en 2020.

Le Pool Malebo Stand-up Comedy est un concept pensé et créé par des Congolais. Il est mis en place dans le souci de développer les talents des artistes de deux Congo. Mais aussi pour une autonomie sur le plan scénique, pour permettre aux artistes congolais de ne pas seulement dépendre de la prestation d’autres pays africains.

 

Sa mission est de pérenniser la présence des artistes en stand up Comedy périodiquement à cheval entre Kinshasa et à Brazzaville. Les soirées sont récurrentes depuis le 29 mars 2019.

Emmanuel Kuzamba



Le collectif « Free François » révèle que l’ancien conseiller spécial en matière de sécurité de Félix Tshisekedi vient d’être transféré à la prison centrale de Makala, et ce, après plusieurs mois de garde en vue à l’agence nationale des renseignements. Soupçonné de tenter de renverser le pouvoir de Kinshasa, l’affaire François Beya, poursuit notre source, est confiée à l’auditorat général des FARDC.

Cette information est aussi confirmée par Me Jean-Claude Katende, président de l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO).

Via Twitter, ce défenseur des droits de l’homme plaide pour que François Beya puisse bénéficier d’un procès équitable et juste. 

Pour rappel, c’est depuis le 5 février dernier que François Beya était détenu dans les locaux de l’agence Nationale de Renseignements (ANR) à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.

D’après la Présidence de la République qui avait communiqué à ce sujet, il s’agit d’une affaire relevant de la sûreté de l’État et que les enquêteurs disposent d’indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale. 

7sur7/CC



Avec l’épilogue de la phase des poules de la Coupe de la Confédération, intervenue dans la soirée  du dimanche 3 avril, le tableau des équipes qualifiées pour les quarts de finale affiche complet. Le Tout Puissant Mazembe de Lubumbashi ou encore la Renaissance sportive Berkane du Maroc, équipe entraînée par Florent Ibenge, ont réussi à se qualifier en terminant premiers de leurs poules respectives.

Place au tirage au sort. La cérémonie est prévue ce mardi 5 avril au siège de la Confédération africaine de football (CAF) au Caire en Egypte. Les quarts de finale aller auront lieu le 17 avril tandis que les matches retour sont prévus une semaine plus tard soit le 24 avril.

Lors du tirage, les équipes ayant terminé à la 1ère place sur l’ensemble de quatre groupes feront office de tête de série. Elles joueront contre les équipes ayant fini 2ème avec un match retour prévu à domicile.

Ci-dessous, les qualifiés

1er chapeau (tête de série)

Al Ahli (Libye)

Orlando Pirates (RSA)

Tp Mazembe (RDC)

RS Berkane (Maroc)

2ème chapeau

Pyramids FC (Egypte)

Al Ittihad (Libye)

Al Masary (Egypte)

Simba SC (Tanzanie).

Ce tableau dégage une certitude. Les coéquipiers d’Adam Bossu Nzali affronteront soit Pyramids FC (Egypte) soit Al Ittihad (Libye) soit encore Simba SC (Tanzanie).

Japhet Toko



La mobilisation de fonds de l’état en faveur de la vaccination dans la province de l’Equateur reste faible, malgré le vote, il y a deux ans, d’un édit provincial pour le financement local de la vaccination. Ce constat a été fait vendredi 1er avril par des acteurs du secteur de la santé et de la société civile, réunis en atelier à Mbandaka. Cet atelier a été organisé par l’ONG Village Reach.

Les participants à cette rencontre ont constaté, par exemple, qu’en 2020, à peine 28 % des enfants ont été complètement et correctement vaccinés contre la poliomyélite. Pour la même période, seulement 17% des engagements pris ont été tenus pour la mobilisation des ressources financières. Ces données avaient été présentées lors du 2e forum national sur la vaccination et l’éradication de la poliomyélite, tenu à Kinshasa en octobre 2021. 

Les acteurs du secteur de la santé et de la société civile de l’Equateur ont déploré la léthargie qu’accuse cette province dans la mobilisation des fonds pour la vaccination au regard de l’édit provincial portant financement local de la vaccination.  

« Mais en 2020, l’activité vaccinale a plutôt été convoitée comme gagne-pain à l’Equateur alors que la province de Tshuapa, également moins nantie, a pu mobiliser 72 000 dollars américains », a déploré le délégué de l’UNICEF.

La représentante du parlement d’enfants à cette rencontre a plaidé pour l’implication personnelle du gouverneur dans le suivi et la mise en œuvre de l’édit promulgué par lui.  

Par ailleurs, la société civile a dénoncé « le clientélisme et l’ingérence politicienne, dans les activités vaccinales à l’Equateur ». Elle a plaidé pour son implication dans les opérations, afin de veiller sur la bonne utilisation des fonds.

Mais, les fonds en question sont très minimes, estimés à 800 dollars par mois, pour les 18 Zones de santé de la province, a révélé le médecin chef d’antenne  du Programme élargi de vaccination(PEV) à Mbandaka, Dr Jean-Robert ISANDJOLA. Il  a exhorté à un éveil de conscience tous les acteurs impliqués dans la vaccination. Il les appelle notamment à mobiliser des fonds susceptibles de basculer la couverture vaccinale de l’Equateur, de 63% en 2021 à au moins 80%, tel que souhaité par le plan national, a-t-il conclu. 

radiookapi.net/CC

 



Le premier ministre Sama Lukonde a invité les membres de son gouvernement à travailler avec célérité pour l'exécution du programme gouvernemental. Il a lancé cet appel lors de la 47ème réunion du conseil des ministres sous la direction du Président Félix Tshisekedi.

" Le premier ministre, Chef du gouvernement a appelé l'ensemble du gouvernement à plus de travail et de célérité dans l'exécution du programme gouvernemental afin de rencontrer les préoccupations de notre peuple", dit le compte rendu de la réunion fait vendredi 1er avril par Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement.

Cette interpellation de Sama Lukonde à l'endroit de ses ministres intervient quelques jours après la destitution du ministre de l'économie nationale Jean-Marie Kalumba Yuma. Ce dernier n’a d’ailleurs pas pris part au conseil. Au terme d'un vote organisé à l’Assemblée nationale lors de l’examen de la motion de défiance initiée contre le ministre et auquel ont pris part 368 députés nationaux, 277 ont voté pour, 79 ont voté contre et les 12 autres se sont abstenus. Le député Crispin Mbindule était l’initiateur de la motion.

Jean-Marie Kalumba Yuma est reproché d'être incompétent notamment sur sa gestion du dossier en rapport avec les chinchards commandés par le gouvernement pour les festivités de fin d'année 2021-2022. Bien plus, il est pointé du doigt au regard de la hausse de prix des biens de première nécessité constatée dans les différents marchés à travers l’ensemble du territoire national.

Tirant les conséquences de cette décision parlementaire, le gouvernement à travers son porte-parole Patrick Muyaya avait rassuré dans un communiqué que toutes les formalités administratives d'usage sont en cours, afin de faciliter le dénouement de la procédure ayant ainsi visé, de manière individuelle, un de ses membres.

Clément Muamba



Le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est revenu, lors de sa communication à la 47ème réunion du conseil des ministres tenue le 1er avril 2022 en présentiel, sur l'élimination des Léopards de la RDC aux barrages de la Coupe du Monde de football Qatar 2022.

Félix Tshisekedi a, au nom du peuple Congolais, réitéré tous les encouragements aux joueurs pour ce qu'ils ont donné jusqu'à atteindre le dernier niveau des éliminatoires, ainsi qu'à tout le staff technique qui les encadre. 

C'est ce qu'a fait savoir le porte-parole du Gouvernement Patrick Muyaya, dans le compte-rendu du conseil des ministres qui a eu lieu à la Cité de l'Union Africaine. 

"En dépit des efforts remarquablement déployés, le rêve collectif de renouer avec une Coupe du monde a été brisé par la victoire de la sélection marocaine sur les Léopards", a indiqué Patrick Muyaya.

Face à cette situation, le président Tshisekedi appelle à une prise de conscience pour dresser le bilan objectif, rectifier les erreurs et préparer un redéploiement plus efficace en perspective des prochaines échéances dont la Coupe d'Afrique des Nations de 2023.

"Cet encadrement doit aussi concerner toutes les autres disciplines sportives", a martelé le chef de l'État cité par le porte-parole du gouvernement. 

Pour rappel, le rêve des Congolais de voir leur pays participer à une deuxième coupe du Monde s'est envolé après la claque reçue par les Léopards au Maroc, le 29 mars dernier. En effet, la RDC a lourdement perdu sur le score de 4 buts à 1.

Jephté Kitsita



Le député Ngoyi Kasanji a déposé vendredi au bureau de l’Assemblée nationale, une question orale avec débat adressée à Serge Khonde, ministre des sports et loisirs.

Le député et ancien dirigeant sportif veut des explications sur la gestion des compétitions sportives nationales et de la participation de la République démocratique du Congo aux compétitions sportives internationales.

« L’observation du déroulement des compétitions sportives nationales fait état d'une irrégularité qui dénote d'une négligence et d'une absence de management aussi bien au niveau du Ministère des sports que des

différentes fédérations sportives nationales », constate t-il.

« La conséquence directe de ce désordre entretenu et maintes fois décrié par l'opinion sportive congolaise est la culture de la défaite devenue systématique pour toutes les sélections qui représentent notre pays aux différentes compétitions internationales ».

L’une des illustrations les plus frappantes, c’est l’arrêt brusque du championnat national: « Cette triste réalité est attestée par les faits les plus récents qui sont l'arrêt observé de la ligue nationale de football « LINAFOOT » malgré le subventionnement du transport des équipes par le trésor public et la défaite humiliante des léopards football au match qualificatif pour la participation à la coupe du monde qui se jouera au Quatar cette année ».

Les raisons semblent évidentes, mais difficiles à expliquer :

« Les raisons les plus évidentes sont la négligence de la préparation des sélections nationales, la légèreté et le clientélisme qui expliquent le mauvais choix des entraineurs, joueurs et autres athlètes; et l'absence d'une vision sportive, prémisse d'une culture des victoires. Ces griefs sont attestés par l'état de nos infrastructures sportives, l'opacité des contrats signés par le Gouvernement avec les entraineurs, le comportement de ceux-ci dans le choix des joueurs, athlètes et tactiques en inadéquation avec le souci de gagner, l'existence des conflits et désordres permanents dans les fédérations sportives nationales ».

Les questions du députés: 

1. Comment expliquer ce désordre devenu systémique dans les fédérations sportives ?

2. A quand une représentation de notre pays par des sélections dignes de sa grandeur ?

3. Comment vous concilier l'impératif de réaliser des bons résultats avec le choix des

entraineurs qui résident à l'étranger ?

4. Comment expliquez-vous votre absence remarquable au Maroc lors du match qui a opposé les léopards football à l'équipe nationale du Maroc ?

actualite.cd/CC

 


Des combats ont opposé lundi 28 mars dernier les Forces armées de la République Démocratique du Congo aux rebelles du "Mouvement du 23 mars" (M23) dans l'est du payso, poussant des habitants des villages de la région à fuir vers l'Ouganda. Les positions de l'armée congolaise ont été attaquées par les M23 à Runyoni et à Chanzu dans le territoire de Rutshuru dans la province du Nord-Kivu.

Dans son intervention lors de la 47ème réunion du conseil des ministres, le ministre de la défense nationale et des anciens combattants Gilbert Kabanda dit avoir noté une défaillance dans les dispositifs des FARDC. Face à cette situation, il a informé au conseil des ministres le relèvement du commandement du secteur opérationnel Nord - Kivu.

"Le ministre de la défense nationale et anciens combattants a souligné qu'une défaillance a été constatée dans les dispositifs de nos forces armées à la suite de cette offensive du M23 au niveau du commandement du secteur opérationnel Nord-Kivu lequel commandement vient d'être relevé. Le gouvernement congolais a saisi cette occasion pour présenter ses condoléances à la grande famille des Nations-Unies, au gouvernement et aux familles des 8 casques bleus décédés à la suite de la disparition de l'hélicoptère de la Monusco survenue mardi 29 mars 2022 au Sud Est de Rutshuru dans le Nord-Kivu" rapporte le compte rendu de la réunion fait par Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement vendredi 01 avril 2022.

Après l'attaque du M23, a-t-il poursuivi, toutes les unités déployées dans le secteur opérationnel de l'Ituri dans le secteur opérationnel de Sokola 1 grand Nord et Sokola 2 Nord-Kivu restent en alerte et sont déterminés à en finir avec les auteurs de l'insécurité dans cette partie du pays.

Actuellement, des habitants qui avaient fui leurs villages de l'est de la RDC en début de semaine pour échapper aux combats entre l'armée et les rebelles du M23 rentraient peu à peu chez eux jeudi, tout en craignant une reprise des hostilités, ont témoigné des sources locales.

Les affrontements ont été violents lundi et mardi dans le territoire de Rutshuru, frontalier de l'Ouganda, avec notamment le crash encore inexpliqué d'un hélicoptère de l'ONU qui a fait huit morts parmi les Casques bleus.

Selon le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (UNHCR), au moins 9.000 ménages, soit environ 45.000 personnes, ont fui la zone des affrontements, dans le groupement de Jomba. Plusieurs milliers ont franchi la frontière ougandaise pour se mettre à l'abri.

Le M23 avait été défait en 2013 par l'armée congolaise. Ses combattants ont été regroupés ensuite en Ouganda et au Rwanda, officiellement dans des camps et pas en position offensive. D’autres s’étaient rassemblés dans le Rutshuru. Ce mouvement refait parler de lui depuis début novembre 2021, quand il est accusé d'avoir attaqué plusieurs positions militaires. Dans la nuit de dimanche à lundi 28 mars dernier, les localités de Chanzu et Runyoni dans le Rutshuru ont été la cible de ces rebelles opposés aux FARDC.

Clément Muamba

 


Apres l’officialisation de la démission de Jean-Marc Kabund du poste de premier vice-président à l’Assemblée nationale, le président du groupe parlementaire UDPS et Alliés, Léon Mubikayi révèle que son remplaçant sera bientôt connu. Il souligne que cela est tout à fait normal vu que ce poste revient au parti.

« C’est normal, c’est la logique même, parce que notre collègue occupait un poste de l’UDPS et étant radié de l’UDPS, il ne pouvait pas continuer à occuper le poste qui ne lui appartient pas. Il a été radié du parti. Etant radié du parti, il ne peut plus occuper ce poste. Il sera remplacé. Les démarches sont en cours pour son remplacement. Ces démarches ont d’ailleurs commencé depuis longtemps. On n’attendait que ça pour formalité. Le candidat sera révélé bientôt. » a déclaré Léon Mubikayi.

Avant d’ajouter : « le groupe va se réunir pour ça. Ce n’est pas seulement l’apanage du groupe mais c’est aussi la collaboration avec le parti », a-t-il expliqué.

À en croire le président du groupe parlementaire UDPS et Alliés, le candidat viendra de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) puisque le poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale appartient à l’UDPS.

« Il [le candidat] viendra de l’UDPS. Quand on a constitué les tickets, ce poste-là, a été réservé à l’UDPS. Ça sera donc un membre de l’UDPS qui va l’occuper », a-t-il souligné.

Jean-Marc Kabund avait annoncé sur son compte twitter, le 21 janvier dernier, son intention de démissionner de son poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale, un jour après l’attaque de sa résidence par des soldats de la Garde républicaine.

Il a, par la suite, été désavoué par sa famille politique (UDPS) avant de quitter le pays pour des soins médicaux en Europe. Il a officialisé sa démission le jeudi 31 mars dernier dans une correspondance adressée au président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’Kodia.

Christian Malele

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