La RDC a accepté, mardi 31 mai, de libérer deux soldats rwandais, arrêtés il y a quelques jours, au village Bihumba, en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).

Le président angolais, Joao Lourenço, a fait cette annonce à la suite de son entretien avec le président congolais, Félix Tshisekedi.

« A la demande de son homologue angolais, Félix Tshisekedi a accepté de libérer deux soldats rwandais récemment capturés sur le territoire de la RDC », ont indiqué les services de la Présidence angolaise dans une dépêche de l'Agence france presse (AFP).

Ils estiment que cette mesure entend réduire la tension diplomatique entre Kigali et Kinshasa.

Le Président Angolais affirme également avoir échangé avec son homologue rwandais, Paul Kagame.

A la suite de ces entretiens, les dirigeants rwandais et congolais sont parvenus à « un accord » pour se rencontrer en face-à-face, à Luanda (Angola), à une date qui sera annoncée.

Une tension entre Kigali et Kinshasa s'est intensifiée ces derniers jours.

La RDC accuse le Rwanda de soutenir le M23 ayant attaqué, la semaine dernière, les positions des FARDC, en territoires de Nyirangongo et Rusthuru (Nord-Kivu).

Des accusations que les autorités rwandaises rejettent en bloc, en accusant, à leur tour, les FARDC de coaliser avec les FDLR en vue de déstabiliser le pouvoir de Kigali.

radiookapi.net/CC



L’affaire mettant en cause Vital Kamerhe, Samih Jammal et Jeannot Muhima reprend ce jeudi 2 juin 2022 à la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe, indique l’extrait de rôle de cette juridiction consulté par ACTUALITÉ.CD. Ce litige sera examiné au degré d’appel suite au renvoi opéré par la Cour de cassation après l'annulation de la décision qui avait condamné les prévenus respectivement à 13 ans, 6 ans et une année des travaux forcés.

Entre-temps toutes les personnes détenues ont fini par obtenir la liberté provisoire : Vital Kamerhe, Samih Jammal et aussi Daniel Shangalume Nkingi alias Masaro. Il y a aussi Jeannot Muhima, libéré après avoir passé une année à la prison centrale de Makala à la suite du jugement au second degré.

Vital Kamerhe et ses co-prévenus sont poursuivis pour détournement des deniers publics, des fonds destinés au programme 100 jours initié par le Président Félix Tshisekedi au début de son quinquennat. 

actualite.cd/CC



Lutundula Apala Pen’apala, Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo (RDC), était devant les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ce mercredi. Le Chef de la diplomatie congolaise était vent debout contre l’attitude du Rwanda dans les violences qui impliquent le M23.

« Qui arme le M23 et mobilise des hommes aguerris pour attaquer les troupes onusiennes ?  Qui soutient cette force négative avec des armes lourdes au moment où le processus de Nairobi prend son envol et que le peuple congolais attend la visite du Pape ?  Pourquoi, à chaque fois, le Rwanda apparaît-il quand il est question des M23 », s’est-il interrogé.

Pour Lutundula Apala Pen’apala, le M23 et ses parrains ne visent qu’à maintenir la RDC dans l’instabilité et à torpiller les efforts de paix de la Communauté d’Afrique de l’Est. 

Il a réitéré la détermination de son pays à défendre son intégrité territoriale et sa souveraineté. Il a rappelé aussi les initiatives entamées par la RDC pour montrer sa bonne foi dans la région.

L’adhésion de son pays, le 8 avril dernier, à la Communauté d’Afrique de l’Est, en est une preuve. Il y a aussi l’organisation de premières consultations en avril à Nairobi avec des représentants de groupes armés et de communautés de l’est de la RDC.

En interne, il a cité par exemple, le Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRCS).

actualite.cd/CC



Le comité d’organisation de « la nuit du football africain » (NFA) a procédé, ce mardi 31 mai, au lancement officiel de la septième édition de cet événement panafricain qui va se tenir le samedi 18 juin prochain à Kinshasa. La cérémonie a eu lieu devant plusieurs personnalités dont le ministre des sports et loisirs, Serge Chembo Nkonde, le président ad intérim de la fédération congolaise de football association (FECOFA), Donatien Tshimanga et les anciens Léopards.

Le président du comité d'organisation et promoteur, Yves Sawadogo a précisé que cette édition est spéciale parce qu'elle va se tenir dans un grand pays du football africain avec de footballeur de grande marque et aussi une belle génération de 1974.

« Nous sommes à notre septième édition de “la nuit du football africain” qui va se tenir à Kinshasa parce que la RDC est un grand pays du football avec des footballeurs de renom. Cette édition est spéciale parce que nous avons 5 pays africains qualifiés à la coupe du monde qui est symbolique et parce que le Congo à une belle génération de 1974 qui s'étaient qualifiée à cette coupe et nous voulons le rendre hommage. Cette dernière débutera le 18 juin par un panel, afin de débattre au tour du thème : sport, paix et développement ; ensuite nous aurons également un match de gala  qui opposera entre les légendes du football congolais et ceux de l’Afrique. Initié pour implique la masse qui aime le football et contribuer à son développement et à la fin une soirée de prestige de remise de prix qui rende hommage aux légendes du football africain qui ont fait bouger l'Afrique à travers leur prestation et brillant carrière en Europe », a-t-il expliqué.

Dans son message, le ministre des sports et loisirs, Serge Chembo NKonde a indiqué que la RDC est honoré d'organiser ce grand rendez-vous qui lui permettra de retrouver son identité footballistique.

« C'est un grand plaisir pour nous de se réunir et parler football surtout du développement de football et la RDC est honoré pour abriter ce rendez-vous. Autour du ballon rond il n'y a pas de confusion, il y a l'unité, l'amour et la paix. Cet événement va faire en sorte que nous retrouvions notre identité footballistique », a dit le ministre des sports et loisirs de la RDC

Pour rappel, la « nuit du football africain » est une grande soirée annuelle récompensant les légendes du football africain qui se sont illustrées dans leurs domaines respectifs : joueurs, entraineurs, et dirigeants. Et c'est depuis 8 ans que cet événement rassemble chaque année plusieurs générations d'acteurs du football africain et mondial autour d'un thème pour apprécier la beauté du jeu, se remémorer les exploits d'hier, évoquer les ambitions futures et exprimer leur attachement à ce sport.

Fiston MOKILI



Les Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) ont démarré ce mardi 31 mai la préparation de leur 1er match des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), Côte d’Ivoire 2023 contre les Panthères du Gabon ce samedi 4 juin au stade des Martyrs.

Conscient de l’absence de la sélection nationale congolaise à la dernière édition de cette fête du football africain, Yoane Wissa, l’attaquant de Brentford (D1 Angleterre), fixe l’objectif pour cette nouvelle campagne.

« C’est avec un esprit de revanche que nous allons démarrer cette campagne des éliminatoires en espérant que sera fait avec des mérites surtout avec l’objectif de retrouver la Can parce que nous avons été absents lors de la dernière édition. C’était une déception pour tout le monde. Maintenant, nous avons l’objectif de retrouver cette compétition et d’aller le plus loin possible », a fait savoir Yoane Wissa à la presse sportive congolaise.

Une victoire est presque impérative pour les fauves pour bien lancer cette campagne africaine afin de faire oublier l’échec lors des éliminatoires de la Coupe du monde.

Fiston Mokili



Les Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) lanceront ce samedi 4 juin, au stade des Martyrs, leur campagne des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), Côte d’Ivoire 2023. Ce sera face aux Panthères du Gabon.

Les Fauves congolais, absents au Cameroun où s’est déroulée la dernière édition, doivent fermer définitivement la page de la Coupe du monde de football au Qatar. Ils sont bien conscients de la tâche qui les attend dans cette campagne africaine.

Interrogé lors de la première séance d'entraînement tenue le mardi 31 mai, Chadrac Akolo, l’attaquant d’Amiens ( D2 France) a confié que ce qui les intéresse pour ce premier match, est de faire bonne impression.

« c’est important de tomber. Pour moi quand on tombe c'est-à-dire vous essayez de faire quelque chose de nouveau. Nous sommes tombés, nous devons trouver des ressources pour nous relever et repartir du bon côté. Ce qui nous intéresse est de donner un bon visage peu importe l’adversaire », a confié Chadrac Akolo, lors de cette première séance d'entraînement.

Pour rappel, cette Coupe d’Afrique des Nations (CAN), Côte d’Ivoire 2023 est programmée du 23 juin au 23 juillet 2023.

Fiston Mokili



La Haute Cour militaire fixe pour le vendredi 3 juin prochain le début du procès de François Beya, l'ancien conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de sécurité. Selon le document de la citation à prévenu qui évoque l'ordonnance du 1er président de la Haute Cour militaire qui fixe l'affaire, François Beya est notamment poursuivi pour "avoir formé un complot contre la vie ou la personne du Chef de l'Etat ". 

C'est depuis le 5 février que François Beya a été détenu à l'agence nationale des renseignements (ANR) et transféré le 4 avril à la prison centrale de Makala.

La Présidence de la République avait affirmé qu'il existait des indices sérieux des agissements contre la sécurité nationale selon les enquêtes ayant conduit à l'arrestation de François Beya.

"Il s'agit d'une affaire relevant de la sûreté de l'État, une matière de ce genre est de la compétence exclusive de l'agence nationale des renseignements ANR. Il n'est pas dans les habitudes de ce service de communiquer sur ces activités toutefois dans l'état actuel des choses on peut affirmer que les enquêteurs disposent d'indices sérieux attestant d'agissements contre la sécurité nationale", avait déclaré, Kasongo Mwema, porte-parole du chef de l'Etat.

Plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer la longue détention  de M. Beya au lieu de le présenter devant le juge. Trois après, son procès va débuter. Plusieurs officiers de l'armée et de la police sont cités comme des complices dans cette affaire, d'après le document de la citation à prévenu.

Ivan Kasongo

 

 


Lors de son intervention au sommet des Chefs d’État et de gouvernements de l’Union Africaine tenu à Malabo, en Guinée Équatoriale, le vice-premier ministre, ministre des Affaires Etrangères, Christophe Lutundula, a soutenu que la RDC paie un lourd tribut de son hospitalité depuis le génocide perpétré au Rwanda, en 1994.

Pour le ministre congolais des Affaires Étrangères, ce lourd tribut se caractérise notamment par les violations massives des droits humains ; le viol des femmes ; le pillage systématique des ressources naturelles ; la  destruction du tissu écologique et des infrastructures, mais aussi les massacres répétés des populations de l’Est du pays par des groupes armés nationaux et étrangers, alliés au terrorisme international.

« Tous ces crimes économiques et contre l’humanité, et toutes ces atrocités ne cessent d’endeuiller notre pays depuis 28 ans. Nous connaissons les souffrances des réfugiés et des personnes déplacées et surtout le coût financier, économique des crimes humaines dans notre continent », a fustigé le patron de la diplomatie congolaise.

Le MAE a par ailleurs rappelé que la RDC a l’expérience et une conscience aigue en la matière, raison pour laquelle la délégation congolaise aux assises a déposé à la commission six amendements au projet de la déclaration de ce sommet humanitaire.

« Ces amendements portent sur les défis humanitaire en Afrique, notamment le terrorisme, la reconstruction et le développement post-conflit », a renseigné Christophe Lutundula.

En outre, le vice-Premier ministre des Affaires Étrangères cité par l’Agence de Presse Congolaise a fait savoir qu’à l’heure actuelle, la RDC connaît un accroissement inquiétant du nombre des personnes déplacées par suite des attaques meurtrières des groupes armés dont le Mouvement du 23 mars (M23), mouvement défait en 2013 par la brigade d’intervention de la MONUSCO, et ressuscité plus de 10 ans après par des pays voisins qui le soutiennent en armements lourds et en hommes contre les positions des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans la province du Nord-Kivu, à l’Est du pays.

Il faut rappeler à juste titre que la République Démocratique du Congo accuse avec preuves en appui, le Rwanda d’avoir soutenu les rebelles du M23 considérés désormais comme terroristes dans les attaques menées simultanément contre les positions des FARDC à Rutsuru et Nyiragongo dans la province du Nord-Kivu.

Carmel NDEO et ACP/CC



Le président de l’Assemblée nationale annonce une tournée des députés nationaux dans plusieurs capitales internationales dans les prochains jours afin de démontrer à la face du monde le mécontentement de la population congolaise et désapprouver les atrocités imposées au peuple congolais par les envahisseurs venus du Rwanda. 

Christophe Mboso Nkodia Pwanga l'a dit dans son habituelle communication de début de plénière, ce 31 mai 2022. 

"Nous tenons à dire ici solennellement notre soutien aux forces armées qui luttent vaillamment pour défendre l'intégrité de notre pays et soutenir notre population qui est tout le temps soumis à des atrocités des envahisseurs...venus du Rwanda. C'est dans ce contexte que l’Assemblée nationale entreprendra un periple diplomatique à travers le monde... pour présenter à la face des Etats et organisations internationales le mécontentement du peuple congolais et désapprouver totalement le mauvais voisinage avec le Rwanda", a-t-il dit. 

Le speaker de la chambre basse du parlement congolais a également appelé les députés à mettre désormais 100 $ chaque mois en faveur de la population de l'est, surtout les jeunes victimes des atrocités. 

"Nous invitons l'ensemble du peuple Congolais à rester mobilisé et à continuer à soutenir nos vaillants soldats qui sont au front", a-t-il ajouté. 

Signalons que les relations entre Kinshasa et Kigali sont tendues depuis quelques jours. Lundi dernier sur twitter, le président sénégalais et de l'Union africaine, Macky Sall a invité le président de la CIRGL, l’angolais Joãn Lourenço à poursuivre les pourparlers avec Félix Tshisekedi et Paul Kagame pour des solutions pacifiques du différend entre la RDC et le Rwanda.

Moïse Dianyishayi



Les présidents du Sénégal Macky, de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi et du Rwanda, Paul Kagame, ont eu des échanges téléphoniques dimanche dernier et même ce lundi 30 mai 2022.

C'est Macky Sall qui l'a annoncé ce jour à travers son compte Twitter. À l'en croire, son objectif est d'aboutir à une solution pacifique du conflit qui oppose la RDC au Rwanda depuis quelques jours.

"Je remercie les présidents Tshisekedi et Kagame pour nos entretiens téléphoniques d’hier et aujourd’hui dans la quête d’une solution pacifique du différend entre la RDC et le Rwanda", a indiqué Macky Sall.

Dans la foulée, l'actuel président de l'Union Africaine a demandé au président Angolais João Lourenço de continuer les pourparlers. 

"J’encourage le président Lourenço, président de la CIGL, à poursuivre ses efforts de médiation dans ce sens", conclut Macky Sall.

Pour rappel, les relations entre Kinshasa et Kigali se sont dégradées depuis la dernière intrusion des rebelles du M23 au Nord-Kivu, près de la ville de Goma. Une situation qui a conduit à l'affrontement entre ces rebelles et les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

Le Gouvernement de la RDC a reconnu l'aide du Rwanda aux rebelles M23. C'est ainsi que tous les vols de la compagnie Rwandaise d'aviation RwandAir à destination de la RDC, ont même été suspendus, sur décision de Kinshasa. 

Ce lundi, le porte-parole du Gouvernement Patrick Muyaya, a rassuré que l'ambassadeur Rwandais Vincent Karega sera convoqué ce mardi pour lui faire part de la désapprobation de la RDC face à l'attitude de son pays.

Jephté Kitsita

A Propos

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