Neuf décès ont été enregistrés, depuis janvier dernier, sur environ 465 cas de Monkeypox, au Sankuru. Le chef de division provinciale de la santé au Sankuru, Dr Aimé Alengo, a indiqué que 119 cas de Monkeypox étaient, depuis une semaine, pris en charge dans les hôpitaux de cinq zones de santé touchées par cette épidémie.
Dr Aimé Alengo attribue la persistance de cette maladie à la consommation des cadavres des singes et des rongeurs.
Il a ainsi invité à tous ceux qui présentent des symptômes tels que la fièvre, les ganglions, les irruptions cutanées au niveau des visages à se présenter à un centre de santé et à s’isoler pour prévenir les membres de la communauté.
Il a précisé que quatre zones de santé constituaient l’épicentre de Monkeypox, à savoir : Bena Dible, Kole, Thudi Loto-Lomela et Katakokombe.
« Les zones de santé citées sont celles où la chasse est l’activité principale. Les habitants entrent dans la forêt, ramassent les cadavres des singes, des chauves-souris, des rongeurs. Ces cadavres sont des réservoirs de Monkeypox », a expliqué le médecin.
Autrement appelée « variole du singe », l’épidémie de Monkeypox est principalement présente en Afrique du Centre et de l’Ouest.
radiookapi.net/CC
L’Église du Christ au Congo (ECC) ne reste pas indifférente face à la situation qui prévaut actuellement dans l’Est de la RDC, caractérisée par les affrontements entre les Forces armées de la République Démocratique du Congo et les terroristes du M23, appuyés par le Rwanda.
Dans un communiqué sur la situation, l’Eglise du Christ au Congo apporte son soutien aux FARDC et dénonce l’hypocrisie de certains pays qui alimentent la guerre dans la partie Est du pays.
« L’ECC condamne fermement le comportement hypocrite de certains pays voisins qui continuent à alimenter la guerre dans l’Est du pays. L’ECC apporte son soutien indéfectible aux FARDC dans les rudes combats pour la sauvegarde de notre Patrie. Elle félicite l’ensemble des populations congolaises pour l’éveil de conscience collective face à notre ennemi commun », peut-on lire dans ce communiqué signé par le Président national et représentant légal de l’ECC, le révérend docteur André Gédéon Bokundoa.
En vue de venir en aide aux victimes de ces affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M23, l’ECC lance une collecte des fonds à partir d’un montant de 1 dollars américain.
« L’ECC décrète une collecte de fonds avec un montant de $1 ou plus par tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté pour soutenir les compatriotes qui souffrent et qui sont obligés de se déplacer suite à cette guerre injuste contre notre pays », a-t-elle déclaré.
Quant à la série de manifestations annoncée par les mouvements citoyens à partir de ce lundi 30 mai, contre cette guerre à l’Est du pays, l’ECC appuie cette initiative et « appelle tous les fils et filles du Pays à se joindre à elles pour mettre fin définitivement à ce vaste complot qui endeuille notre nation depuis plus de 20 ans ».
Dans la foulée, l’Eglise protestante recommande au Gouvernement congolais de poursuivre avec détermination toutes les initiatives en cours vis-à-vis du Rwanda, clairement identifié dans sa responsabilité sur les graves violations de droits de l’homme et crimes contre l’humanité. Dans le cas d’espèce, « une rupture de relations diplomatiques devrait être envisagée ».
Bernard MPOYI
Lors de la 55ème réunion hebdomadaire des ministres tenue ce vendredi 27 mai, le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a fait part au gouvernement de la tenue à Kinshasa, depuis le 23 mai 2022, à Kinshasa, des assises de la 39ème session ordinaire du Conseil des Ministres du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES).
Le Chef du gouvernement congolais a saisi l’occasion pour rappeler aux ministres sectoriels et aux Institutions nationales impliquées dans l’enseignement, la nécessité et l’urgence de finaliser le processus irréversible de l’assainissement de notre système éducatif supérieur et de la Recherche, à travers notamment le renforcement des capacités dans le domaine de la Recherche, l’amélioration des mécanismes de garantie de la qualité et d’accréditation, la promotion de la mobilité universitaire par le transfert des
S’agissant de CAMES, Sama Lukonde a rappelé que l’adhésion de la République Démocratique du Congo, le 14 avril 2011 à Libreville au Gabon, à cette Organisation sous régionale s’explique par le fait que le CAMES «est un modèle de coopération culturelle et scientifique interuniversitaire idoine » qui réunit plusieurs États membres de notre continent ainsi que le Madagascar.
Étant un espace francophone d’intégration régionale par l’Enseignement Supérieur et la Recherche scientifique, « le CAMES joue concomitamment le rôle d’agence d’assurance qualité externe pour la crédibilisation de nos niveaux de formation et d’évaluation», peut-on lire dans le compte rendu de ce conseil des ministres rendu public par le porte parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
Bernard MPOYI
Dans une vidéo devenue virale dans la toile, le président Rwandais Paul Kagamé, s’exprimant en kinyarwanda pendant 1’56’’, laisse tomber le masque et affirme, urbi et orbi, qu’il ne croît plus aux vertus des négociations et est décidé à faire la guerre non pas au Rwanda mais, ô provocation, en RDC parce que celle-ci a de l’espace et héberge les "Forces démocratiques pour la libération du Rwanda" (rébellion armée contre le régime Kagamé) (sic).
Cette déclaration de l’homme fort de Kigali confirme ses velléités expansionnistes et toute sa campagne de déstabilisation de la RDC, depuis plus de deux décennies, confère au peuple Congolais la détermination de défendre sa terre les armes à la main.
Les soldats Rwandais capturés par la population de Rutshuru sont des preuves de l’implication du Rwanda dans cette guerre que Kagamé mène contre la RDC.
Donc la rébellion de M23 est un prétexte grossier pour camoufler l’agression rwandaise.
L’armée régulière rwandaise, sous couvert du M23 (rébellion armée défaite par les FARDC en 2013), a lancé tôt mercredi 25 mai dernier des attaques simultanées contre des positions de l’armée congolaise à Kibumba, territoire de Nyiragongo, et autour de Tchanzu, Runyonti et Kanombe, territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Néanmoins les Forces armées de la RDC ont réussi à la repousser.
Au vu de cette vidéo, il n’y a l’ombre d’aucun doute que la RDC est en présence d’un voisin belliqueux qu’il faille traiter comme tel.
Ali Kalonga
À travers une mise au point rendue publique le dimanche 29 mai 2022, le bureau politique de César Limbaya, gouverneur nouvellement élu de la province de la Mongala, crie au « scandale » suite à son invalidation par le Conseil d'État.
L'arrêt du Conseil d'État fait suite à l'appel formulé par Aimé Bokungu candidat malheureux lors de l'élection de gouverneur avec 6 voix contre 13 pour César Limbaya.
Selon son bureau politique, cet arrêt du Conseil d'État viole la disposition légale de l'article 75 de la loi électorale.
« L'arrêt rendu par le Conseil d'État en rapport avec l'appel formulé par Aimé Bokungu, candidat malheureux ayant obtenu 6 voix lors des élections de gouverneur dans la province de la Mongala, au détriment du candidat gouverneur élu, confirmé par la cour d'appel de la Mongala en la personne de César Limbaya, ne respecte aucune disposition légale, confère l'article 75 de la loi électorale», a dénoncé le bureau politique de César Limbaya.
À l'en croire, le Conseil d'État devrait ordonner à la commission électorale nationale indépendante (CENI), d'organiser un nouveau scrutin et non proclamer le candidat malheureux ayant obtenu 6 voix.
« Le candidat Limbaya a obtenu 13 sur 20, plus de la majorité. Et la loi n'autorise pas qu'en cas d'annulation des résultats que le perdant avec 6 voix puisse être proclamé gouverneur, mais plutôt le conseil se doit d'ordonner à la CENI, l'organisation d'un nouveau scrutin dans les 72h. Dispositions non respectées par le Conseil d'État », a martelé son bureau politique.
De ce fait, il qualifie de scandaleux cet arrêt de la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire et sollicite l'implication personnelle du président de la République Félix Tshisekedi pour corriger cette «injustice».
« De ce qui précède, il est scandaleux pour le Conseil d'État de rendre une décision anticonstitutionnelle, illégale, injuste et honteuse pour un État de droit prôné par le président de la République dont les institutions judiciaires sont censées être les piliers. L'opinion en appelle au chef de l'État pour son implication personnelle à faire cesser et corriger cette injustice en sa qualité de garant du bon fonctionnement des institutions du pays. Ceci dans le but de faire respecter la volonté du souverain primaire exprimé au travers des députés provinciaux. Faire le contraire risquerait d'être du désordre et du manque de la cohésion entre fils et filles de la Mongala », a-t-il ajouté.
Il sied de rappeler que la province de la Mongala a connu une crise institutionnelle depuis sa création comme province il y a quelques années suite aux conflits entre les députés provinciaux et le gouverneur.
Cette élection devrait apporter une nouvelle ère dans cette partie du pays, avec un nouveau gouverneur élu.
Roberto Tshahe
En marge de la fête des mères célébrée le dernier dimanche du mois de mai dans l'espace Francophone, Vlisco Congo a honoré ses distributrices opérant dans les galeries commerciales Bisou-Bisou et Économat à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, à travers sa nouvelle campagne "Kobota elengi". Il s'agit là d'une plateforme dédiée à la promotion de la fête des mamans au Congo-Kinshasa.
La directrice régionale de Vlisco, Edwine Endundo, a fait, vendredi dernier, la descente dans ces lieux de négoce pour rendre hommage à ces femmes qui travaillent d'arrache-pied pour nourrir leurs familles.
Sur place, elle a visité les stands de chaque vendeuse des produits Vlisco, avant de partager un repas ensemble, question de consolider les liens existants.
Par la même occasion, les distributrices des produits Vlisco ont soumis leurs désidératas à la directrice régionale de Vlisco. Cette dernière a promis son implication pour des solutions idoines.
"L'objet de ma visite, c'est de rendre honneur à nos mamans. Comme vous le savez, dimanche prochain, c'est la fête des mères et j'ai souhaité rendre hommage à nos mamans Vlisco en leur souhaitant une joyeuse fête des mères. Et ça a été pour moi, l'occasion d'entendre leurs doléances, leurs problèmes, les soucis qu'on rencontre au quotidien dans la distribution de nos produits", a déclaré Edwine Endundo.
S'agissant de "Kobota elengi", elle a laissé entendre que c'est un concept lancé par Vlisco, pour célébrer les mamans.
"[ Kobota elengi ], c'est sur ce slogan que nous avons placé le mois de mai. Il s'agit, pour nous, de célébrer la maternité mais la maternité dans toutes ses formes. Une maternité peut-être biologique, elle peut aussi se matérialiser par un soutien. Nous avons voulu, par [ Kobota elengi ], sensibiliser les uns et les autres sur la nécessité de célébrer nos mamans", a soutenu la directrice régionale de Vlisco.
De leur côté, les distributrices des produits Vlisco des galeries commerciales Bisou-Bisou et Économat se sont réjouies de la visite de cette entreprise de textile.
"Nous sommes grandement dans la joie d'accueillir maman Edwine Endundo, représentante de Vlisco au Congo parce que nous, depuis qu'on a démoli le grand marché Nzando, nous avons fait des efforts pour créer nos espaces de vente. Quand elle est venue, nous avons vu que nous ne sommes pas délaissées, nous avons vu que nous sommes entre les mains de Vlisco. Comme elle est représentante de Vlisco, elle ne nous abandonne pas. Nous allons continuer nos actions de vendre le Superwax hollandais", a confié Bibiche Bilonda, vendeuse des produits Vlisco Congo à la galerie Économat.
Vlisco est une entreprise hollandaise qui travaille dans le textile depuis 175 ans. En RDC, cette entreprise s'est implantée en 2012. Vlisco occupe la première place du marché du pagne grâce à la qualité constante de ses produits. Il est défini dans la société congolaise comme un symbole de luxe et de réussite.
Prince Mayiro
Des marionnettistes et scientifiques nationaux et internationaux se sont réunis vendredi 27 mai dernier autour de la marionnette. A l’institut Français de Kinshasa, ils ont tenu une conférence, en présence d’un public composé par un grand nombre d’étudiants de l’art. La rencontre était axée sur le thème qu’est la marionnette, figure d'identité et d'entente.
« Nous avons plus de 400 ethnies, c’est ça la richesse. À travers les marionnettes, les statuettes, on peut communiquer comme aucun pays au mondé. Le combat est là, on doit faire l’effort pour que le Congo soit représenté au niveau international avec tout ce que nous avons », insiste S.Konde, fondateur de la compagnie de théâtre de marionnette et de conte.
Participant à l’activité, le prince du peuple Tshokwe a donné la quintessence de ce que sont les marionnettes dans cette société, une de plus de 400 que compte la RDC.
« Nous vivons des marionnettes, notre vie est ponctuée de la représentation à travers les marionnettes qu’on appelle les initiés. Toute la vie du peuple tshokwe est basée sur l’initiation du jeune homme, le garçon, pour qu’il devienne un initié, un homme », a-t-il expliqué.
Et d’ajouter :
« Au début, c’est une marionnette parce qu’on lui fait suivre tous les mouvements. Il ne peut rien faire en dehors de ce qu’on lui apprend, c’est ce qui explique que le peuple Tshokwe est discipliné ».
Bilan d’une année à la tête de l’Union Internationale de la Marionnette/RDC
Cette sortie internationale, avec débat sur la marionnette de la RDC, était également l’heure de faire le bilan d'une année à la tête de l’Union Internationale de la Marionnette/RDC. Le représentant de cette fédération internationale en RDC, S.Konde a présenté son travail depuis sa nomination l’année dernière.
Ses collaborateurs qui gèrent la zone Est, Didier Mfumu, et la zone Grand-Katanga, Yves Ndagano, ont également parlé de leur bilan depuis une année, ils étaient en direct sur depuis leurs provinces respectives. Même ayant relevé certaines difficultés et défis, leur travail a été globalement applaudi.
« Chaque province a sa marionnette. Notre Congo se présente au niveau international comme n’en n’ayant pas. Le Congo est grand, il y a d’autres marionnettes qui ne sont pas vraiment représentées et répertoriées au niveau international », explique S.Konde.
Il prévoit alors des tournées dans des universités par la suite pour faire pérenniser la marionnette et les valeurs culturelles chez les jeunes. Des invités en visioconférence sont intervenus depuis le Mali, le Togo, la Tunisie. Le forum s’est tenu en présence du secrétaire général de l’Union Internationale de la Marionnette/International.
L'artiste marionnettiste congolais Sunda Masampu Ngonde alias S.Konde, a été nommé représentant de l'Union Internationale de la Marionnette (UNIMA) en RDC, le 27 mai 2021. Il a un mandat de 2 ans et cette nomination vise à aider le travail d'un artiste et d'une compagnie marquante pour les arts de la marionnette au Congo pour la professionnalisation et la pérennisation des arts de la marionnette.
Un extrait du spectacle de marionnettes à table, en cours de création, de la compagnie Théâtre de Marconte a été présenté. Il est intitulé Kuakidjila wa Mukulakaja (L'accueil ou l'hospitalité d'une vieille). Ce spectacle parle de la générosité et de l'hospitalité léguées par les ancêtres, la spiritualité, l'école de la sagesse autour du feu, l'identité et l'unité africaine et le lien avec les ancêtres.
Emmanuel Kuzamba
Les États-Unis d’Amérique (USA) ont exprimé leur préoccupation suite à la énième agression rwandaise en République Démocratique du Congo, sous couvert de la rébellion du M23.
A travers un message relayé sur son compte Twitter, le président de la commission sénatoriale des relations étrangères, Robert Menendez souligne que les enquêtes doivent être diligentées afin que les responsables soient sanctionnés.
« Alarmé par les informations selon lesquelles le Rwanda soutient à nouveau les rebelles du M23 fomentant la violence, attaquant les troupes de la RDC, les casques bleus de l’ONU et les civils. Nous devons enquêter et sanctionner les responsables », a-t-il écrit.
Depuis le 25 mai dernier, de violents combats ont fait rage à Rutsuru dans le Nord-Kivu entre l’armée et les rebelles du M23, qui mènent leur offensive la plus soutenue depuis une insurrection de 2012-2013 qui a brièvement envahi la grande ville de Goma. Les forces armées de la RDC ont pris l’ascendant sur ce mouvement rebelle et ont repris contrôle de sa base de Rumangabo.
L’insurrection du M23 découle des longues retombées du génocide de 1994 au Rwanda.
La direction du groupe est issue du groupe ethnique tutsis et a justifié ses attaques en disant qu’il se battait contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), une milice fondée par des Hutus de souche qui ont fui le Rwanda après avoir participé au génocide.
Le gouvernement congolais qui, après avoir mis en garde le Rwanda pour la cristallisation de la crise dans l’Est, particulièrement dans la province du Nord-Kivu, a déclaré vendredi, à l’issue d’un Conseil Supérieur de la Défense, le M23 comme étant un mouvement terroriste.
De plus, Kinshasa qui accuse Kigali de torpiller ses efforts entrepris dans le cadre du processus de paix qui arrive pratiquement à son terme avec discussion de Nairobi ou tous les groupes armés à l’exception de M23 se sont engagés sur la voix de la paix, a interdit la compagnie aérienne Rwandaise (RwandAir) d’atterrir sur son sol. Sur le plan diplomatique, Kinshasa a convoqué l’ambassadeur de la République du Rwanda accrédité en RDC pour lui notifier sa désapprobation totale.
Appel aux groupes armés à rejoindre inconditionnellement le processus de paix
En conseil des ministres du vendredi 27 mai, le Président de la République, Félix Tshisekedi a rappelé son engagement plusieurs fois exprimé de ramener la paix et sécurité à l’Est du pays, une priorité absolue de sa gouvernance.
Dans cette perspective, Félix Tshisekedi avait décidé en mai 2021 de proclamer l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu et, récemment l’appel lancé aux groupes armés locaux à s’engager inconditionnellement au processus de paix, renoncer à la lutte armée et revenir dans les rangs des congolaises et congolais dignes de cette citoyenneté.
Toutes ces initiatives, a souligné le Président Tshisekedi, ont reçu le soutien des États de la Communauté d’Afrique de l’Est et elles ont conduit à la mise en œuvre des Résolutions du deuxième Conclave des Chefs d’Etat de Nairobi.
Félix Tshisekedi a condamné l’attitude d’un groupe criminel, bénéficiant des appuis sans équivoques de certains acteurs régionaux, qui a décidé de rompre cet engagement républicain et de s’attaquer aux Forces de Défense et de Sécurité dans des positions qu’elle occupe dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo.
La mésaventure de cette force négative née de la manipulation, a rencontré l’engagement farouche et infaillible des FARDC à défendre chaque centimètre carré du territoire national face aux groupes des criminels et barbares qui écument certains coins non seulement du Nord-Kivu mais aussi de l’Ituri.
Carmel NDEO
Le championnat de la Division I a repris dimanche 29 mai au stade des Martyrs, avec la victoire du Daring club Motema Pembe (DCMP) sur Sa Majesté Sanga Balende, par trois buts à un.
Christian_Nsundi a ouvert la marque pour les Immaculés dès la 7e minute. 1-0 à la pause. Au retour des vestiaires, Junior_Kone va alourdir la marque 3 minutes après les citrons. Nous jouons la 48e minute.
DCMP domine et tente d’asphyxier Sanga Balende au milieu de terrain. Le pressing paie. Six minutes plus tard, Jimmy Bayindula marque le troisième but du DCMP.
Sanga Balende va réduire le score à la 75ème minute par l’entremise de Butoto Kamara.
Le score ne va plus changer. DCMP scelle le sort du match et remporte la victoire à la reprise du championnat, trois mois après son arrêt, faute d’avions pour transporter les équipes.
Ce succès permet au DCMP de pointer à la 5ème place du championnat. Sanga Balende est 13ème avec 15 points.
radiookapi.net/CC
C’est parti pour la quatrième édition du festival international de graffiti de Kinshasa. Il se tient du 27 mai au 5 juin prochain dans plusieurs lieux à Kinshasa, entre conférences et échanges ainsi que la réalisation des fresques murales dans les rues.
L'événement rassemblera plusieurs intervenants venus de divers pays comme la Belgique ou l’Afrique du Sud et qui permettront une approche multiculturelle du graffiti sous le thème de « Parole aux murs », ce qui fera de la ville de Kinshasa la capitale du graffiti mondial pendant 10 jours.
« Tout comme un des tournois de football, tout comme on a un festival de la rumba, tout comme on doit avoir un festival qui met en place une plateforme pour faire rayonner les artistes du street art, des artistes urbains », a expliqué Yann Kwete, initiateur de l’évènement lors d’une conférence de presse.
Le graffiti est un art contemporain consistant à réaliser des fresques murales avec de bombes de peintures aérosols. Il se veut le canal d’expression visuelle de la culture urbaine. Le graffiti suivi aujourd’hui par des millions de jeunes dans le monde entier offre un cadre d’échange et de concertation entre artistes, professionnels, panélistes, conférenciers et publics.
Créer une synergie entre artistes locaux et étrangers
Le festival se veut aussi un lieu de création d’une sorte de synergie entre les artistes qui viennent de l’étranger et ceux qui travaillent dans le pays. Yann Kwete pense que ce rôle fédérateur de la culture fera en sorte de mettre la carte de la RDC sur le monde du côté positif.
Au moins 15 artistes de Kinshasa prendront part à cette édition de Kin-graff. Ils se joindront à d’autres qui viendront de différents pays, parmi eux une icône des arts de la rue, la photojournaliste Martha Cooper qui vient des Etats-Unis. Un film sur son travail qu’il faut depuis 50 ans, sera projeté jeudi 2 juin à l’Institut Français de Kinshasa, échange et discussion avec le public s’en suivra.
Chris Shungu, artiste graffeur congolais qui prend part au festival, fait savoir qu’il veut voir plus la créativité des jeunes dans cette édition.
« A part “parler aux murs”, j’ai le souci de voir de jeunes artistes, qui sont peut-être graffeurs dans l’âme mais qui ne savent peut-être pas, ou qui ne savent pas les techniques, mais qui ont des idées, qui ont des textes. Parce que dans l’art, il y a aussi l’âme que tu mets dans la composition des couleurs, dans les images ; le message », dit-il à ACTUALITÉ.CD
Dans cette édition, des fresques murales seront réalisées dans la commune de Kinshasa, tout au long du terrain municipal de la commune de Bandalungwa, au saut-de-mouton sur l’avenue de la libération (ex-24 novembre), à Lemba à l’école Mokengeli où encore dans la commune de N’djili. Le but est d’embellir la ville mais aussi de passer des messages.
Les messages choisis sont celui de l’espoir et de persévérance, de motiver les gens à prendre conscience et à travailler ; celui de la sensibilisation sur Kin Bopeto, celui du partage et de la solidarité, celui de la sensibilisation par rapport aux maladies et aux fléaux qui touchent le monde, celui de l’histoire de la rumba avec des figures qui l’ont marquée et des expressions libres.
Dans la programmation, il est également prévu une conférence débat sur la pluralité du graffiti en Afrique, le côté esthétique et spirituel de cet art, et une autre autour de l’appropriation de la technologie pour les artistes africains. Pour la clôture, il est prévu un concert hip-hop, des performances graffiti, du break dance, en plein air, à la place du marché sur 7ème rue Limete.
Emmanuel Kuzamba