La RDC a été admise comme membre de l’East African Community. La décision a été officiellement prise ce mardi au cours du 19e sommet extraordinaire des chefs d'État de ce regroupement sous-régional. La réunion, qui s’est déroulée en virtuel, n’avait qu’un seul point: l’examen du rapport du Conseil des ministres sur les négociations entre la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC) et Kinshasa sur l'admission de la RDC à cette organisation sous-régionale. Félix Tshisekedi a également participé à ce sommet.
Jusque-là, l’EAC n'était composée que des pays suivants: Burundi, Kenya, Rwanda, Soudan du Sud, Tanzanie et Ouganda. Son siège est à Arusha, en Tanzanie. L’organisation est dirigée par Paul Kagame depuis 2019 et a pour secrétaire général le Kenyan Peter Mathuki.
Avant l’adhésion de la RDC, la région de l'Afrique de l'Est couvrait une superficie de 1,8 million de km2 avec une population de 132 millions.
actualite.cd/CC
Félix Tshisekedi propose la création d’une nouvelle institution au sein de l’East African Community (EAC). Cette dernière aura comme mission de se pencher sur l’environnement, les resources naturelles, les mines et l’énergie. Il a également suggéré que le siège de ce nouvel organe soit à Kinshasa.
Il a émis ce voeu au 19e sommet extraordinaire des chefs d'État de cette organisation sous-régionale. C’est au cours de cette réunion que la RDC est officiellement devenue membre à part entière de l’EAC dont l’objectif est la coopération économique régionale centrée sur les personnes et fondée sur l'économie de marché. Elle vise aussi la création d'un environnement approprié, le développement des politiques favorables et des infrastructures de base.
La nouvelle institution, si le principe est admis, s’ajoutera à d’autres institution comme l’Agence de surveillance de la sûreté et de la sécurité de l'aviation civile (CASSOA), l’Autorité de la concurrence de l'Afrique de l'Est (EACA), la Banque de développement de l'Afrique de l'Est (EADB), la Commission de recherche en santé de l'Afrique de l'Est (EAHRC), la Commission kiswahili d'Afrique de l'Est (EAKC), la Commission de la science et de la technologie de l'Afrique de l'Est (EASTECO), le Conseil inter-universitaire pour l'Afrique de l'Est (IUCEA), la Commission du bassin du lac Victoria (LVBC); et l'Organisation des pêches du lac Victoria (LVFO).
actualite.cd/CC
Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a alloué environ 124,4 milliards de francs congolais (CDF), soit 62,2 millions de dollars américains au fonctionnement des ministères à la fin du mois de février de l’année en cours, indique le rapport mensuel sur les états de suivi budgétaire (ESB) de la Direction générale des politiques et programmation budgétaire, une structure rattachée au ministère du Budget, reçu par l’ACP.
Selon ce rapport, les prévisions budgétaires des dépenses liées au fonctionnement des ministères ont été fixées à hauteur de 243,1 milliards CDF, soit 121,5 millions Usd.
Après examen, précise la source, le taux d’exécution budgétaire des dépenses liées au fonctionnement des ministères au cours de cette période est de l’ordre de 51,1% du montant total attendu au cours des deux premiers mois de l’année 2022.
Selon la même source, le gouvernement devrait mobiliser plus 1.459,1 milliards CDF, soit plus de 700 millions Usd pour assurer le fonctionnement des ministères du pays pour l’ensemble de l’exercice 2022, précise-t-on.
Stéphie MUKINZI M & ACP/CC
Le sélectionneur marocain Vahid Halilhodzic, a, lors de la conférence de presse d'avant-match tenue le lundi 28 mars 2022, appelé ses joueurs à la vigilance car, d'après lui, les léopards de la République démocratique du Congo peuvent à tout moment créer des problèmes à son équipe.
À l'en croire, la RDC dispose de plusieurs bons joueurs offensifs qui peuvent susciter un danger aux lions de l'Atlas.
« À Kinshasa, nous avons ressenti un engouement énorme. La RDC est une bonne équipe et elle dispose de plusieurs bons joueurs offensifs, qui remontent rapidement sur les côtés. C’est pour cela qu’il faut rester vigilant », a déclaré Vahid Halilhodzic.
Signalons que c'est ce mardi 29 que l'équipe nationale marocaine va recevoir les léopards de la RDC au Stade Mohamed V de Casablanca, pour le compte du match retour des barrages de la coupe du monde Qatar 2022.
Les fauves congolais ont été accrochés au match aller à Kinshasa sur le score de 1 but partout. L'unique but congolais a été marqué par Yoane Wissa attaquant de Brentford FC en Premier League anglaise.
Roberto Tshahe
« La concentration que nous avons en ce moment, nous pousse à croire à la victoire ». Tels ont été les propos du sélectionneur de la RDC, Héctor Raúl Cúper, lundi 28 mars dans la soirée.
Au cours de la conférence de presse d'avant match Maroc-RDC tenue à Casablanca, le technicien argentin a reconnu que « la présence d'un grand public au stade a presque toujours été en faveur de l'équipe locale, mais pas forcément. Nous, nous sommes concentrés sur ce que nous devons faire et sur les différentes choses que nous devons changer par rapport au match aller ».
« C'est vrai que la présence d'un grand public peut aider l'équipe locale, mais la concentration que nous avons en ce moment, nous pousse à croire à la victoire...Nous savons que nous sommes obligés de donner le maximum pour saisir cette opportunité dans le respect des règles, parce que ce n'est pas facile d'arriver à ce niveau et nous sommes motivés à tout faire pour atteindre notre objectif afin de donner de la joie au peuple congolais qui a presque passé 50 ans sans voir son équipe aller au mondial. Et tout va se décider demain au bout des 90 minutes », a-t-il ajouté.
Il a, par ailleurs, estimé que le match ne sera facile pour aucune des deux équipes :
« Il y a la pression des deux côtés. Mais au finish, c'est le football. Il y a un peu de tout : l'attente, la foi, l'espoir et tout peut arriver. Chacune de deux équipes peut espérer l'emporter ».
En outre, Héctor Cúper n'a pas voulu dévoiler à la presse le changement qu'il pourrait apporter sur ce match retour des barrages du Mondial 2022 :
« Je ne peux pas dévoiler nos plans pour le match et nous ne comptons pas changer beaucoup de choses par rapport au match aller (1-1). A Kinshasa, nous avons joué une première mi-temps de 90 minutes et maintenant nous allons jouer la seconde période sur le terrain de l'adversaire. Nous n'allons pas faire beaucoup de changements par ce que l'équipe a assez bien joué au match aller. J'ai toujours dit que toute modification que nous pourrions apporter, petite soit-elle nous devrons tester demain sur le terrain au-delà du travail fait. Parce que tout peut changer au cours d'un match. Le match ne se déroule et ne se termine pas forcément de la manière dont vous l'espérez...En football, l'important c'est le résultat ».
Il a également reconnu avoir été très bien accueillis, avec du respect en terre marocaine. Il espère que cela sera toujours jusqu'à la fin de la partie.
« Les joueurs professionnels sont habitués à ce genre des choses. Chacun a l'avantage quand il joue à domicile. C’était le cas pour nous à Kinshasa. Mais je pense qu'au-delà de tout ça, la meilleure équipe sur le terrain est celle qui gagnera le match », a-t-il fait savoir.
radiookapi.net/CC
Quatre-vingt-dix ou cent vingt minutes et peut-être les tirs aux buts. Le temps d’attente pour les Léopards et tous les Congolais sera déterminé par rapport à un tableau à trois temps, à l’issue de la rencontre entre la RDC et le Maroc, mardi 29 mars au stade Mohammed V de Casablanca. Une manche retour des barrages du mondial qui va retenir l’attention de toute une nation déterminée à jouer sa deuxième Coupe du Monde, 48 ans après.
Le schéma qui accordera le ticket Qatar aux Léopards dans les 90 minutes, est une victoire, ou un match nul avec au moins deux buts. Cependant, un match nul de zéro but partout éliminerait la RDC, après le un but partout concédé vendredi 25 mars au stade des Martyrs de Kinshasa.
En effet, la règle du but marqué à l’extérieur est toujours de vigueur à en croire le règlement de la Coupe du Monde de 2022.
Le règlement de la FIFA le mentionne très clairement :
« Dans le format par élimination directe, les deux équipes disputent un match aller et un match retour et la FIFA tire au sort l’équipe qui reçoit en premier. L’équipe ayant marqué le plus grand nombre de buts dans les deux matches est qualifiée pour le tour suivant. Si les deux équipes inscrivent le même nombre de buts dans les deux matches, les buts marqués à l’extérieur comptent double. Si le nombre de buts inscrits à l’extérieur est le même ou si les deux matches se terminent par un score nul et vierge, une prolongation de deux fois 15 minutes sera disputée à la fin du second match. »
Prolonger le suspens
Les Léopards ont aussi la possibilité de prolonger le suspens. Avec un match nul d’un but partout, les deux nations auront droit à une prolongation de 30 minutes, avec deux mi-temps de 15 minutes chacune.
Et si à l’issue des 120 minutes, les deux nations ne se départagent pas, le sort le fera, à travers la loterie des tirs au but. C’est à ce stade de la rencontre que les spécialistes font intervenir le mental pour gagner ce pari.
A l’issue de cette épreuve, le vainqueur sera directement qualifié à la phase finale de la Coupe du Monde-Qatar 2022.
Rééditer l’exploit de 1974
Lors que la RDC, alors Zaïre se présente à la Coupe du monde 1974, elle est la seule nationale qui représente l’Afrique, après avoir gagné la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) la même année. Les Léopards participent à la grande compétition mondiale après l'Égypte en 1934 et le Maroc en 1970.
En 1974, la RDC était obligée de jouer 3 tours des éliminatoires et une phase finale en groupe avec 3 équipes, dont le Maroc ! Au premier tour, les Léopards avaient fait match nul de zéro but partout à l’aller contre le Togo, avant de gagner largement à Kinshasa, par 4-0.
Au deuxième tour les Congolais ont écarté le Cameroun après avoir perdu par un but à zéro à l’extérieur au match retour. Au match aller, la RDC a battu les Lions indomptables sur le même score. C’est dans le match d’appui que la RDC a gagné par 2-0.
Au troisième tour, la RDC a écarté le Ghana qui venait d’éliminer le Nigeria. 1-0 à l’extérieur et 4-1 au retour à Kinshasa.
Au tour final, la RDC a fini première du groupe avec 8 points, devant la Zambie (2 points) et le Maroc (2 points).
Les joueurs y croient
Si au coup d’envoi le Maroc est déjà qualifié, ce n’est pas le cas pour la RDC, au regard de la règle des buts marqués à l’extérieur. Mais les joueurs congolais croient à la qualification.
Déjà, après le match nul de Kinshasa, les joueurs sélectionnés en équipe nationale de la RDC étaient confiants avant d’affronter les Marocains, en match retour des barrages des éliminatoires de la Coupe du Monde FIFA 2022, zone Afrique, prévu au Maroc ce mardi 29 mars.
Ils estiment que rien n’est perdu, malgré le match nul (1-1) enregistré à domicile.
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Félix Tshisekedi au 19e sommet extraordinaire des chefs d'État de l’East African Community (Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est, EAC). La réunion, qui se déroulera en virtuel, examinera le rapport du Conseil des ministres sur les négociations entre la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC) et Kinshasa sur l'admission de la RDC à cette organisation sous-régionale.
La rencontre a été précédée de la 48e réunion extraordinaire du Conseil des ministres de l’EAC, qui s'est tenue le vendredi 25 mars 2022. Elle avait pour mission l’examen de l'ordre du jour et le programme provisoire du 19e sommet extraordinaire des chefs d'État de l’EAC.
Ce sommet extraordinaire se tient dans un contexte particulier: Kinshasa accuse Kigali de soutenir la rébellion du M23. Ce que dément les autorités rwandaises. La question n’est inscrite à l’ordre du jour, mais on sera curieux de suivre l’allocution de Félix Tshisekedi sachant que l’ambassadeur rwandais a officiellement été convoqué au sujet de ces accusations.
Jusque-là, l’EAC n'était composée que des pays suivants: Burundi, Kenya, Rwanda, Soudan du Sud, Tanzanie et Ouganda. Son siège est à Arusha, en Tanzanie. L’organisation est dirigée par Paul Kagame depuis 2019 et a pour secrétaire général le Kenyan Peter Mathuki.
Avant l’adhésion de la RDC, la région de l'Afrique de l'Est couvrait une superficie de 1,8 million de km2 avec une population de 132 millions.
actualite.cd/CC
La RDC affronte le Maroc ce mardi à Casablanca, pour le match retour des barrages de la Coupe du Monde Qatar 2022. L’Assemblée nationale, pour apporter un soutien aux Léopards, a décidé d’envoyer une délégation de dix députés nationaux au Maroc. Cette décision, qui soulève une vive polémique auprès du public, semble mal venue après le nul 1-1 à Kinshasa vendredi dernier.
Dans une correspondance de la chambre basse, Mbosso Nkodia, son président, a signé un « ordre de mission » pour que les personnes désignées par son bureau se rendent à « Raba ». Le document, du 25 mars, qui a fuité sur internet, indique que la délégation est composée des députés nationaux et des conseillers des membres du bureau de Christophe Mboso Nkodia. Au final, seules dix personnes sur la liste des vingt-cinq ont reçu l’accord de se rendre au Maroc.
Indignation de la toile et confusion en explication des députés
Très vite, une indignation est montée sur les réseaux sociaux où le public ne comprend pas la nécessité d’envoyer des personnes « qui ne vont pas chanter » pour soutenir l’équipe nationale. « Vous comparez le Maroc avec notre pays alors que nous n’avons pas le même PIB ! Ici c’est 7/10 foyers qui vivent avec moins de 1 dollar par jour! Pourquoi utiliser l’argent du contribuable? Votre soutien aurait pu être à titre personnel ! Vous gagnez bien votre vie », écrit une entrepreneure et fan des Léopards.
Pour Ngoyi Kasanji, ancien président de Sanga Balende, et membre de la fameuse délégation, « dix députés nationaux marocains étaient à Kin et au stade des Martyrs pour soutenir leur équipe nationale » alors « notre Assemblée nationale en était saisie et avait pris les dispositions y afférentes. Nous sommes à Casablanca pour réciproquer cet acte et pousser nos Léopards à la qualification », a-t-il tweeté, sans pourtant réussir à éteindre l’incendie.
« Aux frais de l’Assemblée nationale »
Plusieurs internautes ont critiqué cette mesure. D’abord, selon eux, parce que la RDC n’a pas à se comparer au Maroc en ce qui concerne son état économique. Ensuite, certains internautes estiment que les députés « gagnent suffisamment bien leurs vies » pour qu’ils exigent que le gouvernement s’occupe de leur séjour au Maroc. Enfin, d’autres y voient une parodie de motif pour le déplacement au Maroc » aux frais de l’État ».
« Le Maroc a disponibilité 13 avions avec de vrais supporters. La RDC à son tour met à la disposition de l’équipe nationale des ‘députés supporters’. Qui plus est, cet ordre de mission de Mbosson Nkodia est de 2021 signé pourtant le 25 mars 2022 », s’indigne Israël Mutombo, animateur d’une émission politique à Kinshasa.
D’après l’ordre de mission du président de l’AN, « les frais de mission sont à la charge de l’Assemblée nationale. » Seulement, Guy Mafuta, un autre membre de la délégation aurait affirmé à Patrick Lupika qu’« une entente a été trouvée entre la RDC et le Maroc avant la délégation congolaise qui se déplace sans visa. »
Vendredi après le match nul à Kinshasa, le président de la République a affirmé aux joueurs qu’il serait présent à Casablanca pour soutenir les Léopards. En attendant, la polémique et l’indignation autour des députés « supporters » n’ont pas fini de secouer la toile en RDC.
Iragi Elisha
Les Léopards sont arrivés à Casablanca depuis ce lundi 28 mars dans l'après-midi, après avoir passé une journée à El Jadida (Maroc).
Arrivés en terre marocaine dans la matinée de dimanche 27 mars, les Léopards vont s'entrainer à 19h30 TU (à l'heure du match) au stade Mohamed V de Casablanca.
La rencontre aura lieu mardi 29 mars pour le compte du retour des barrages des éliminatoires du Mondial FIFA 2022 contre les Lions d’Atlas du Maroc.
Par ailleurs, tous les joueurs sont déclarés négatifs au test Covid-19 realisé avant leur départ d"El Jadida.
radiookapi.net/CC
Le prix Nobel de la paix Denis Mukwege réagit, sur twitter, au sujet de la guerre qui oppose les Forces armées de la RDC à la rébellion du M23 dans le territoire de Ruthsuru, dans l'est du Congo. Il parle d'une guerre oubliée et en appelle à la cessation de l'"intensification des activités du M23 dans le territoire de Ruthsuru sans tarder".
Selon le médecin gynécologue congolais qui réparent les femmes victimes des violences au Congo-Kinshasa, "pour enrayer le cycle infernal des violences et instaurer des relations de confiance mutuelle entre pays voisins, l'État congolais ne doit plus accepter que les États de la région soutiennent ou fournissent une assistance au groupe armé M23".
La réaction de Denis Mukwege, un mal aimé du Rwanda pour ses critiques vis à vis du pays des milles collines, intervient après que l'armée congolaise a accusé ce lundi 28 mars l'armée rwandaise de soutenir le M23 dans les dernières attaques enregistrées la nuit dernières contre ses positions à Tchanzu et Runyonyi, en territoire de Ruthsuru.
Dans un communiqué de presse publié ce lundi à Goma, le général de brigade Sylvain Ekenge, porte-parole adjoint de l'armée congolaise signale que les FARDC ont arrêté deux militaires Rwandais alors qu'ils combattaient aux côtés du M23. Il précise que ces militaires Rwandais sont du 65eme bataillon de la 402eme brigade des RDF.
Claude Sengenya