Félix Tshisekedi s’est félicité de l’inscription de la Rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Il considère dit-il, cette rumba comme « la composante la plus fédératrice des peuples de deux Congo, et un élément capital de sauvegarde de l’unité nationale ». Il souhaite ainsi capitaliser cette inscription au patrimoine immatériel de l’humanité. 

Le Chef de l’Etat a chargé le Premier Ministre de conduire, avec le concours des membres du Gouvernement concernés et d’autres parties prenantes, des réflexions devant permettre de produire un plan d’action stratégique à court et à moyen terme, visant notamment à promouvoir de manière significative, sur les plans national et international, la musique congolaise, en général, et la Rumba congolaise, en particulier. 

Cet instrument permettra aussi de redynamiser le dispositif national de lutte contre la contrefaçon et la commercialisation illicite, sous toutes ses formes, des œuvres d’art musical congolaise, tant sur le territoire national qu’en dehors de ce dernier. Il aura aussi pour but d’assurer un suivi permanent des travaux de construction du centre culturel et artistique pour l'Afrique Centrale destiné notamment à offrir un cadre d’expression plus approprié à la Rumba congolaise.

Ce plan d’action stratégique est également appelé à organiser des mécanismes de capitalisation nationale et internationale de la Rumba congolaise en tant qu’outil de création des richesses pour l’économique nationale mais aussi organiser, en partenariat avec le Gouvernement de la République du Congo, des mécanismes conjoints de promotion de la Rumba congolaise.

actualite.cd/CC



Le maire de la ville de Beni au Nord Kivu, le commissaire supérieur principal Narcisse Muteba Kashale a affirmé ce dimanche 26 décembre,  que c'est un kamikaze qui l'auteur de l’attaque à la bombe au centre-ville, la veille samedi, causant six morts et une dizaine de blessés graves pendant la fête de Noël. Selon lui, ce dernier, a actionné sa charge devant le restaurant bar « In Box » où s’étaient rassemblées plusieurs personnes pour fêter la Noël. 

Le commissaire supérieur principal Narcisse Muteba Kashale qui était sur lieu du drame rassure que la police continue à sécuriser la population.

« Ce qui s’est passé hier voilà il y a eu un kamikaze qui s’est infiltré et s’est explosé. Malheureusement nous avons perdu nos compatriotes. Jusque-là nous continuons à sécuriser la population et nous demandons à la population de vaquer à ses occupations et nous, nous sommes sur le terrain encore une fois de plus en train de sécuriser cette population et leurs biens », a- t-il fait savoir.  

Selon toujours le maire de Beni, jusque-là le bilan fait état de six mort et treize blessés :

« Hier soir, nous avons fait des tours des hôpitaux. Nous étions juste à la morgue nous avons constaté qu'il y a six morts, c’est-à-dire cinq compatriotes et le porteur de la bombe, ça fait six.  Et nous avons sillonné quelques hôpitaux pour voir les blessés. Ils sont au nombre de treize et ce matin c’est depuis 4 heures que nous sommes là en train de sécuriser le lieu. Nous avons travaillé aussi ensemble avec nos amis de UNMAS, ce sont des experts en la matière voilà. »

radiookapi.net/CC



Le couple présidentiel a partagé samedi 25 décembre un repas avec 850 enfants orphelins issus de quelques centres d'hébergement de Mbuji-Mayi, au Kasaï-Oriental. 

Ce dîner a été organisé à la résidence officielle du gouverneur de province intérimaire. 

Felix Antoine Tshisekedi est passé sur toutes les tables pour encourager ces enfants orphelins. 

Le chef de l’Etat a également échangé avec les responsables des centres d’hébergement sur les conditions de vie de ces enfants. Pour contribuer à l'alimentation des orphelins dans les centres d'hébergement, le couple présidentiel leur a remis  800  sacs de farine de maïs et des centaines de sacs de sucre. 

radiookapi.net/CC



Plusieurs habitants de Butembo qui ont assisté dimanche 25 décembre au concert de l'artiste musicien Werrason, reconnaissent avoir passé une fête de Noël inédite. Selon eux, cette fête reste un moment inoubliable qui leur a fait oublier quelque peu leurs problèmes quotidiens. Ngiama Makanda Werrason a affirmé qu'il était en mission de paix et de réconfort auprès de la population qui fait face à l’insécurité. Lors de son concert dans cette ville, il a invité les Congolais à l’amour et à l’unité pour le retour de la paix dans la région de Butembo-Beni. 

Le concert a été un moment festif où la star congolaise a fait danser des nombreux habitants de la ville venus assister au spectacle. 

Sur la scène, Werrason a électrisé la foule avec un spectacle qui a émerveillé l’assistance, peu habituée à ce type d’évènement.

Pour plusieurs personnes présentes au concert, "ce sont des moments pareils qui font oublier la souffrance qu’endure la population de la région".

« Il y a la vie à Butembo-Beni malgré tout », confie un spectateur essoufflé.

 Plusieurs habitants de Butembo souhaitent que des tels moments de joie soient réguliers dans la région pour réconforter et déstresser la population. 

« On est dans la fête totale et puis comme c’est un ambassadeur de la paix, on est très content, il nous a fait du plaisir pour la fête, il y a la vie, vous n’avez qu’à constater puisqu’on parle très souvent à la télévision que ça ne marche pas ici. Mais on est vraiment bien et on a besoin de ça, qu’on positive la vie. On a besoin de Ferre, de Fally, de Héritier, on a vraiment besoin de tout le monde ici, parce que la population a besoin de positiver la vie pour la paix. La vie est bonne malgré qu’il y a des échauffourées mais quand même on essaie de positiver la vie avec la Radio Okapi », déclare un jeune garçon qui a assisté au concert.

Pendant son concert, Werrason a lancé des messages de paix, en invitant ceux qui déstabilisent la zone à cesser leurs activités pour permettre à la ville de Butembo de se développer.

L’artiste a appelé également à l’unité et à l’amour tout en invitant d’autres musiciens à lui emboiter le pas.

Un autre concert du roi de la forêt est prévu ce dimanche. Mais la population s'inquiète car pendant que Werrason se produisait à Butembo, une bombe artisanale a explosé près d’un bar très fréquenté, faisant plusieurs morts et des blessés dans la ville voisine de Beni.

radiookapi.net/CC



C'est le dernier de cette génération d'icônes de la lutte contre l'apartheid: l'archevêque Desmond Tutu, la conscience de l'Afrique du Sud mais aussi une espièglerie et un rire puissant, est mort dimanche à 90 ans.

Jusque récemment, le prix Nobel de la paix a imposé sa petite silhouette ronde et son franc-parler légendaire pour dénoncer les injustices et écorner tous les pouvoirs.

Le président Cyril Ramaphosa a exprimé "sa profonde tristesse suite au décès" de ce "patriote sans égal", en annonçant la nouvelle dans la matinée. Sa mort "est un nouveau chapitre de deuil dans l'adieu de notre nation à une génération de Sud-Africains exceptionnels qui nous ont légué une Afrique du Sud libérée".

actualite.cd/CC



Le quatrième numéro de sensibilisation publique des artistes performeurs sur la consommation de la drogue dite « Bombé » s’est tenu vendredi 24 décembre à Camp Luka dans la commune de Ngaliema. Accompagnés d’un public très nombreux, les artistes qui se sont déguisés en consommateurs de ce stupéfiant, exhibant ses conséquences telles que le sommeil même étant debout, le déséquilibre, la perte de mémoire, ont parcouru pendant 1h ce coin à réputation modeste.

4 artistes étaient sur scène sur les principaux points chauds pour une sensibilisation, une interpellation ou une dénonciation du phénomène « Bombé par le biais de l'art. Le spectacle est dénommé « Bombé, bombe ya lobi » pour décourager la consommation de ce stupéfiant toxique que certains prennent le plaisir de consommer.

« J’ai toujours fait des performances, surtout sur bombé, bombe ya lobi. Il n’y en a pas une qui dépasse celle-ci. C’était la première fois de fouler nos pieds à camp Luka, on était stressé mais c’est le meilleur public comme on n’en a pas l’idée. Toutes les générations étaient là, Papa, maman, enfants, un public chaleureux, accompagnateur, très accueillant, on a fait tout le parcours ensemble. Même après notre performance, le public nous a accompagnés comme des stars. On a obtenu une motivation comme on ne pouvait pas en avoir l’idée », a dit Negue Fly Nsau, un des artistes prestataires.

Bombé, comme l’appellent vulgairement les Kinois, désigne ce stupéfiant de facto illicite et même illégal, une drogue faite à base de la substance chimique (catalyseur) extrait du tuyau d'échappement automobile et de mélange de beaucoup d'autres produits qui lui donne un caractère très puissant au niveau de la réaction spontanée et instantanée aux consommateurs, comme dormir debout, un déséquilibre, manque d'appétit et démangeaisons chroniques, perte de mémoire, overdose, plusieurs maladies, des morts prématurés et bien d’autres.

Organisé par la plateforme Likita’ntoki, le premier spectacle de sensibilisation dans le cadre de « Bombé bombe ya lobi » a eu lieu dans la commune de Ndjili, le deuxième sur la place Victoire lors de la rentrée Littéraire de Kinshasa. Lors du troisième, les artistes ont pris d’assaut le grand carrefour du rond-point huilerie, dans la commune de Lingwala. La cinquième représentation est prévue le 31 décembre à pompage, dans la commune de Ngaliema.

Emmanuel Kuzamba



Depuis l’annonce, le 14 décembre dernier, de l’inscription de la rumba congolaise dans la liste représentative des patrimoines culturels immatériels de l’humanité, la fête est dans tous les coins de la RDC et du Congo Brazzaville. Pour cela, les festivals internationaux de la rumba et de l’élégance ainsi que Rumba parade ont fêté cette consécration dans la salle de spectacle du Palais du peuple pendant 3 jours soit les 22, 23 et 24 décembre dernier.

Jeudi, l’artiste Fred Kabeya a fait partie de la programmation déjà riche pour les 3 jours. Ambiance, rythme, danse, guitare, batterie et la voix, l’artiste a présenté une forme de rumba bien plus différente que celle des décennies 40, 60 ou 80. Il estime que cela reste la rumba malgré son évolution.

« C'est un plaisir, une grande joie, je suis très honoré. A la base, je ne suis pas un musicien cent pour cent rumba, on essaie de faire une rumba un peu différente, c’est pour cela que nous avons été choisi pour venir jouer ici. Notre rumba est très métissée mais ça reste la rumba. Celle qui nous a vu grandir et nous a bercés », a dit l’artiste.

Fred Kabeya a interprété des titres tels que « Lolango », « Mario » de Franco ou encore son propre titre « Réseaux sociaux » ainsi que son nouveau single « Kende na yo », qui sortira officiellement en janvier 2022. Au programme de ces trois jours, les groupes Rumba Liziba, Fanfare la confiance, Vox Africa, Chœur la grâce, Ballet Congo, Ballet Nsango Mbonda, Viva La musica et autres, ont fait des prestations ainsi que des artistes comme Karmapa, Heritier Watanabe, Manda Chante ou Zaiko Langalanga.

Emmanuel Kuzamba

 


Le président Félix Tshisekedi a recommandé au gouvernement de redynamiser le dispositif national de lutte contre la contrefaçon et la commercialisation illicite, sous toutes ses formes, des œuvres d’art musicales congolaisees, tant sur le territoire national qu’en dehors de ce dernier. C’est ce qu’indique le compte rendu du Conseil des ministres du vendredi 24 décembre.

Le chef de l’Etat a aussi recommandé à l’exécutif de promouvoir de manière significative, sur les plans national et international, la musique congolaise, en général, et la Rumba congolaise, en particulier.

Félix-Antoine  réagissait à propos de l’inscription de la Rumba au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Revenant sur le thème retenu par l’Union Africaine pour l’année 2021, à savoir : « Arts, culture et patrimoine : un levier pour construire l’Afrique que nous voulons », le Président de la République a rappelé que ce credo était pour lui un engagement de faire de la culture un pilier majeur de la mandature de la République Démocratique du Congo à la tête de l’Union Africaine.

« La Rumba congolaise qui constitue la composante la plus fédératrice des peuples de nos deux Congo, est, par ailleurs, un élément capital de sauvegarde de notre unité nationale. Le Chef de l’Etat a saisi cette occasion pour féliciter toutes les personnes qui ont participé, d’une manière ou d’une autre, à l’aboutissement heureux de ce plaidoyer », rapporte le compte rendu du Conseil des ministres.

Afin de capitaliser sur cet évènement mémorable, et en hommage aux pères fondateurs de ce précieux patrimoine culturel et à ses gardiens qui en assurent la pérennité, le Chef de l’Etat a chargé le Premier ministre de conduire, avec le concours des membres du Gouvernement concernés et d’autres parties prenantes, des réflexions devant permettre de produire un plan d’action stratégique à court et à moyen terme.

Ces réflexions visent à promouvoir de manière significative, sur les plans national et international, la musique congolaise, en général, et la Rumba congolaise, en particulier.

Le Président Tshisekedi recommande aussi au gouvernement d’assurer un suivi permanent des travaux de construction du centre culturel et artistique pour l'Afrique Centrale destiné notamment à offrir un cadre d’expression plus approprié à la Rumba congolaise.

« Organiser des mécanismes de capitalisation nationale et internationale de la Rumba congolaise en tant qu’outil de création des richesses pour l’économique nationale et organiser, en partenariat avec le Gouvernement de la République du Congo, des mécanismes conjoints de promotion de la Rumba congolaise », figurent aussi parmi les recommandations du Chef de l’Etat.

radiookapi.net/CC



Le Président de la République, Félix Tshisekedi a présidé vendredi 24 décembre, la trente-quatrième réunion du conseil des ministres. Dans sa communication, le Chef de l’État est revenu sur la problématique de la mise en œuvre de la couverture santé universelle (CSU) dont le démarrage effectif est prévu en 2022.

Dans cette perspective, le Président Tshisekedi a rappelé avoir chargé le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde de rendre opérationnels les instruments de facilitation de sa mise en œuvre, conformément au plan stratégique national adopté par le comité de pilotage, par la signature des actes réglementaires devant les instituer.

Parmi ces instruments, il y a entre-autres la mise sur pied de l’Autorité de Régulation de la Couverture Santé Universelle.

Outre cet instrument, le compte rendu du conseil des ministres signé par le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya mentionne aussi la mise en œuvre du Fonds de Solidarité pour la Santé, du Fonds de Promotion pour la Santé, de l’Institut National de Santé Publique, de l’Agence Nationale d’Ingénierie et d’Informatique de la Santé (ADCIS).

Par ailleurs ajoute le porte-parole du gouvernement, le Chef de l’Etat a tenu aussi à souligner que lors de la 31ème réunion du Conseil des Ministres du 03 décembre 2021, comme à la première réunion du comité de pilotage présidée le 07 décembre 2021 et, plus récemment dans son adresse à la Nation devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès, il avait
décrété la Couverture Santé Universelle comme une « cause nationale » pour ce qu’elle représente pour la population Congolaise.

Par la couverture santé universelle, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi est déterminé à réduire les coûts des produits et services de santé et faciliter l’accès aux soins de santé de qualité à tout le monde.

Carmel NDEO



Quatre policiers dont le commissaire supérieur principal Samuel Mopepe, chef de département des opérations à la Direction générale des renseignements et services spéciaux (DGRSP), le commissaire Nzita Mananga, les policiers Diamasivi et Mashaba ont été reconnus coupables de l’assassinat d’Olivier Mpunga. Ils ont été condamnés par la cour militaire siégeant en procédure de flagrance à emprisonnement à perpétuité. Ils vont devoir également payer 80.000 dollars de dommages et intérêts. De son côté, le policier Morgan Shongo a écopé de 10 ans d’emprisonnement.

Olivier Mpunga a été retrouvé mort dans la nuit de jeudi à vendredi de la semaine dernière alors qu'il était en détention dans les locaux de la direction des renseignements généraux de la police. Le procès était ouvert lundi  et s’est poursuivi toute la semaine.

Dans cette affaire, les juges avaient également entendu certains renseignants comme le commissaire divisionnaire adjoint Awashango Umiya Vital, directeur des renseignements généraux sur les circonstances et les personnes impliquées dans cette affaire.
 
actualite.cd/CC

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles