La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) se dit vivement préoccupée par l’information qui circule sur les réseaux sociaux, depuis mercredi 03 novembre 2021 faisant état de la présence des experts français qui seraient venus à Kinshasa et qui auraient découvert à Mitendi, sis commune de Mont-Ngafula dans la concession du Général ZELWA KATANGA DJADJIDJA des ossements du DDH Fidèle BAZANA, son ancien membre et compagnon d’infortune de Floribert CHEBEYA BAHIZIRE son ancien Directeur Exécutif, assassiné en 2010 en plein exercice de sa mission de promotion et défense des droits humains en RDCongo.
La VSV dément fermement cette information « qui ne constitue pas moins une façon de remuer le couteau dans la plaie encore béante et non cicatrisée des familles restreintes, biologiques et professionnelles de deux victimes, martyrs de la démocratie et des droits de l’Homme »
Par ailleurs, les audiences du procès en appel se poursuivent à la Haute Cour Militaire (HCM).
La VSV exhorte la Haute Cour Militaire d’œuvrer davantage pour contribuer positivement à la lutte contre l’impunité des crimes commis contre les défenseurs des droits de l’Homme.
Parmi les photos qui circulent et qui ont été publiée sur les réseaux sociaux et dans certains médias, il y a celle d’un squelette avec bracelet en bronze. C’est une vielle photo qu’on retrouve sur internet depuis au moins 2015, selon les recherches de ACTUALITE.CD. Il s’agit d’un squelette retrouvé sur un site funéraire protohistorique à Orny.
actualite.cd/CC
L'instruction de la cause sur le double assassinat de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana s'est poursuivie ce mercredi 3 novembre 2021 à la Haute Cour militaire siégeant en audience foraine à la prison militaire de Ndolo. Lors de cette audience, un des proches du général John Numbi, le général Zelwa Katanga dit Djadidia, poursuivi dans le même dossier avec l'ancien inspecteur général des Forces armées de la République démocratique du Congo, a comparu cette fois comme renseignant. D'après les dépositions des précédents renseignants, notamment Jacques Mugabo, le général Djadidja détient des parcelles à Mont-Ngafula dans le quartier Mitendi, où après l'assassinat de Fidèle Bazana, serait enfoui sa dépouille.
Après un refus de donner les renseignements à la cour, le général a fini par accepter, mais il a réfuté la thèse qu'il serait complice de l'assassinat de Fidèle Bazana et que son corps a été enterré dans une de ses parcelles à Mitendi. Après les avis des uns et des autres, la Haute Cour Militaire a décidé d’une descente le mercredi prochain à Mitendi pour une audience foraine dans les parcelles du général Djadidja.
« Ces contradictions démontrent qu'il y a un certain Katebere qui est toujours au service de Monsieur Zelwa Djadidja qui ne voulait pas confondre son patron. Il y a Monsieur Bokungu, un militaire civique qui a donné toute la vérité. Katebere est en intelligence et avec Djadjidja et avec Ngoy Kenga Kenga. Ça sera la descente sur le lieu pour savoir qui avait logé Banza, et dans quelle parcelle est enfoui le corps de Fidèle Bazana, par apport telle parcelle, qu'est-ce qu’il était allé faire à des cimetières sui generis, ça veut dire des cimetières inconnus, qui sont installés illégalement », a déclaré à ACTUALITE.CD un des avocats des parties civiles, Me Richard Bondo.
Floribert Chebeya avait été convoqué le 1er juin 2010 à l'Inspection générale de la police à Kinshasa pour rencontrer son responsable, le Général John Numbi, selon plusieurs témoignages. Son corps avait été retrouvé le lendemain dans sa voiture, les poignets portant des traces de menottes à Mitendi, périphérie ouest de Kinshasa. Celui de son chauffeur Fidèle Bazana n'a jamais été retrouvé.
Ivan Kasongo
Le récit de ce jeune écrivain sénégalais a séduit les jurés de tous les prix prestigieux (Académie, Goncourt, Renaudot), alors qu’il est publié dans une petite maison indépendante. Quel est son secret ?
Les mauvais esprits, persuadés que les prix littéraires ne sont décernés qu’aux auteurs des maisons les plus hardiment compromises avec le Tout-Paris des lettres, devront cette année reconnaître leur défaite. Car le Goncourt 2021, annoncé ce mercredi 3 novembre, revient à « la Plus Secrète Mémoire des hommes », quatrième roman de Mohamed Mbougar Sarr, un écrivain sénégalais de 31 ans né à Dakar (Sénégal). Le contraire d’un roman « né pour gagner ».
Il a en effet été coédité par les éditions Philippe Rey - maison de taille modeste, connue surtout pour abriter l’une des plus grandes autrices américaines, Joyce Carol Oates – et par Jimsaan, basée au Sénégal. Ni Gallimard, ni Grasset, ni Seuil, donc. Et Mbougar Sarr ne fait aucunement partie du « milieu ». Arrivé à Compiègne (Oise) après un bac passé au Sénégal, il ne travaille dans aucune maison parisienne, continue d’habite dans l’Oise et n’a, avant Philippe Rey, été publié que chez Présence Africaine.
Philippe Rey reconnaît d’ailleurs que même s’il l’avait voulu, il n’aurait « pas eu les moyens de sortir l’artillerie lourde » en termes de séduction-corruption des jurés parisiens.
23 demandes de traductions
Or, non seulement « la Plus Secrète Mémoire des hommes » a conquis ceux du Goncourt, mais il est arrivé dans les dernières sélections du Grand Prix de l’Académie et du Renaudot. Un triplé assez rare, qui se conjugue à de très bonnes ventes inattendues – le roman a déjà connu plusieurs réimpressions et est diffusé à 30 000 exemplaires – et à un « nombre record » pour Philippe Rey de demandes de traductions, puis vingt-trois pays sont intéressés !
Mais qu’y a-t-il donc dans ce récit qui provoque une telle unanimité ? D’abord une histoire, accrocheuse en diable. Elle raconte la quête d’un jeune écrivain sénégalais, Diégane Faye, parti sur les traces d’un mystérieux auteur, T.C. Elimane. Ce dernier a publié en 1938 un chef-d’œuvre, « le Labyrinthe de l’inhumain » qui lui vaut d’être qualifié de « Rimbaud nègre » et d’être porté aux nues par la critique de l’époque. Mais hélas, T.C. Elimane a sombré dans le déshonneur après qu’un chercheur a trouvé son « Labyrinthe » trop copié-collé sur une cascade d’auteurs classiques.
De fait, on ne sait jamais – et c’est le choix de Mbougar Sarr – si l’auteur mis au ban est un reconstructeur de génie ou un simple plagiaire. Et si sa chute était le prix à payer pour avoir écrit un immense livre, de ceux d’on se dit, comme Diégane, qu’après, « plus rien n’est à ajouter » ?
Elimane est un personnage inventé par Mbougar Sarr. Mais cet ex-doctorant en littérature à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) – il a abandonné sa thèse – s’est clairement inspiré de l’aventure tragique, authentique celle-là, de Yambo Ouologuem. Cet écrivain malien fut accusé au début des années 1970, peu après avoir reçu le Renaudot, d’avoir un peu trop « emprunté », entres autres à Graham Greene et André Schwartz-Bart. Il est rentré dans son pays, humilié et serait, dit-on, devenu un peu fou.
Labyrinthe narratif
Mais « La plus secrète mémoire des hommes » n’est pas seulement une bonne histoire. C’est aussi un récit très solidement campé, c’est-à-dire franchement ambitieux en termes de construction. On sent bien que son auteur a dévoré Borges, Bolaño, Gombrowicz et quelques autres bâtisseurs de labyrinthes narratifs.
De fait, le roman est construit sur une succession de récits enchâssés, s’appuyant sur divers formats de narration (journal intime, articles de presse, mail…), se déroulant à diverses périodes historiques (Première Guerre Mondiale, années 1930, Occupation, période actuelle…) et dans plusieurs villes (Paris, Buenos Aires, Amsterdam, Dakar). Et pourtant, petit miracle : le lecteur ne s’y perd jamais.
Il savoure de surcroît une langue élégante, d’une grande fluidité, et capable de mots d’auteurs jamais guettés par la lourdeur - ce qui n’est pas si courant. On aime particulièrement sa petite vacherie sur l’écrivain qui « à force d’être dans l’air du temps, finira enrhumé ». On souhaite à Mbougar Sarr de garder longtemps sa bonne santé.
A noter : l’Académie Goncourt se compose désormais de Didier Decoin (président), Pierre Assouline, Tahar Ben Jelloun, Pascal Bruckner, Françoise Chandernagor, Philippe Claudel, Paule Constant, Camille Laurens, Patrick Rambaud et Eric-Emmanuel Schmitt.
Le Daring Club Motema Pembe s’est, apparemment, défait de ses démons. Les Immaculés ont renoué avec le succès après une traversée dans le désert en ce début de saison en Linafoot D1. Face à Rangers le jeudi 04 novembre 2021, le DCMP a fait le strict minimum.
L’unique but de la rencontre est arrivé peu après la demi-heure de jeu. Rahim, à la 33ème minute, a inscrit le but victorieux. Jusqu’à la fin de la partie, les Immaculés ont protégé leur cage face à Rangers. 1 but à 0, le DCMP s’offre sa deuxième victoire de la saison. L’AC Rangers enregistre sa deuxième défaite de suite, la 3ème de la saison.
Au classement, le Daring Club Motema Pembe est à la 8ème place avec 8 point récupérés sur les 6 matchs. Le bilan comptable des Académiciens n’est pas si mauvais jusqu’à présent. L’AC Rangers a récolté 12 points sur les 21.
Footrdc.com
Le sélectionneur de la RDC, Héctor Raúl Cúper, a publié ce jeudi 4 novembre la liste des 26 Léopards devant prendre part aux deux dernières journées des éliminatoires du mondial-Qatar 2022.
Lors de la rencontre de la cinquième de ces éliminatoires, les Léopards de la RDC seront reçus par les Taïfa Stars de la Tanzanie, le jeudi 11 novembre (à 13h TU) à Benjamin Mkapa National Stadium, à Dar-ES-Salam et affronteront, en 6e journée, les Ecureuils du Bénin le dimanche 14 novembre 2021 (à 13h TU) au stade des Martyrs à Kinshasa.
Après 4 matches, la Tanzanie est première du groupe J avec 7 points, ex-aequo avec le Bénin, devant la RDC, troisième avec 5 points et Madagascar, dernier du groupe avec 3 points.
L’équipe de Hector Cuper est obligée de gagner les deux derniers matches de ces éliminatoires, affirme la FECOFA, pour espérer jouer le match de barrage, qualificatif au Mondial Qatar 2022, en mars prochain.
Selon la FECOFA, le regroupement se fera à Dar-Es-Salam en Tanzanie pour le match de la cinquième journée contre les Taïfa Stars. La délégation de Kinshasa avec le sélectionneur adjoint Dauda Lupembe quittera la capitale congolaise le samedi pour Dar-Es-Salam en Tanzanie via Addis-Abeba en Ethiopie. Le sélectionneur Hector Cuper et d’autres membres du staff technique ainsi que des joueurs évoluant à l’étranger passeront directement au lieu du regroupement au pays de Nyerere.
Ci-dessous la liste de joueurs convoqués :
GARDIENS (3)
- KIASSUMBUA JOEL (SUISSE)
- MPASI NZAU LIONEL (RODEZ AY-FRANCE)
- LOMBOTO HERVE (DCMP-RD CONGO)
DEFENSEURS (9)
- IDUMBA FASIKA NATHAN (CAPE TOWN-AFRIQUE DU SUD)
- TISSERAND MARCEL (FENERBACHE-TURQUIE)
- DJUMA SHABANI WADOL (YOUNG AFRICANS-TANZANIE)
- LUYINDAMA CHRISTIAN (GALATASARAY-TURQUIE)
- MBEMBA MANGULU CHANCEL (FC PORTO-PORTUGAL)
- MUKOKO AMALE DIEU MERCI (DIFAA EL JADIDA-MAROC)
- NGONDA MUZINGA GLODY (RIGA FC-LETTONIE)
- NSAKALA FABRICE (BESIKTAS-TURQUIE)
- MASUAKU ARTHUR (WESTHAM-ANGLETERRE)
MILIEUX (6)
- BASTIEN SAMUEL (STANDARD DE LIEGE-BELGIQUE)
- KAYEMBE EDO (KAS EUPEN-BELGIQUE)
- NGOMA FABRICE (RAJA CASABLANCA-MAROC)
- MOUTOUSSAMY SAMUEL (FC NANTES-FRANCE)
- KAKUTA GAËL (RC LENS-FRANCE)
- KEBANO NEESKENS (FULHAM FC-ANGLETERRE)
ATTAQUANTS (8)
- AKOLO ABABA CHADRAC (SC AMIENS-FRANCE)
- BAKAMBU CEDRIC (BEIJING GUOAN-CHINE)
- NGANDU KAYAMBA JOËL (VIKTORIA PLZEN-TCHEQUE)
- MALANGO NGITA BEN (SHARJAH-EMIRATS ARABES UNIS)
- MBOKANI DIEUMERCI (KUWAIT SC-KOWEIT)
- MULEKA JACKSON (STANDARD DE LIEGE-BELGIQUE)
- BOLASIE YALA YANNICK (RIZESPOR-TURQUIE)
- MUZUNGU CHADRAC (RS BERKANE-MAROC)
Il convient de remarquer le retour de nombreux joueurs dont Gaël Kakuta, Yannick Bolasie, Marcel Tisserand, Neeskens Kebano mais aussi d’Arthur Masuaku et de Chardrac Muzungu. Yoanne Wissa, Paul-José Mpoku et Meschack Elia manquent en revanche toujours à l’appel. Le duo d’attaquant Bakambu-Mbokani sera quant à lui bel et bien de la partie !
radiookapi/CC
Arrivée à Kinshasa jeudi 4 novembre par l’aéroport international de N’Djili en provenance de Glasgow, le chef de l'Etat a été accueilli au pied d’avion par le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, le président de l'Assemblée nationale Christophe Mboso, le président du Sénat Bahati Lukwebo ainsi que les députés nationaux et les sénateurs, les membres du gouvernement et les responsables de sécurité, mobilisés dès la matinée.
Le Président de la République avec une foule immense venu l'accueillir a engagé une courte procession à pied de l’aéroport sur le boulevard Lumumba.
Après près de deux semaines passées à l'étranger où il a récolté un succès diplomatique indéniable, Mr Tshisekedi revient à Kinshasa.
A Jérusalem, sa première étape à l'étranger, le chef de l'Etat congolais a considéré les performances d'Israël en matière d'infrastructure, de sécurité, de l'environnement, de l'agriculture et du numérique comme un "modèle". A cet égard, les deux états vont renforcer, sans nul doute, leur partenariat dans ces domaines. Ensuite le président Congolais s'est rendu en Italie où il a participé au sommet de G20 qui a abouti à l'accord historique sur une réforme de la taxation internationale ambitionnant de mettre fin aux paradis fiscaux avec l'instauration d'un impôt mondial minimal de 15 % sur les bénéfices des multinationales. Enfin Fatshi s'est rendu à Glasgow au COP26, le rdv sur l'enjeu climatique, où il a signé au nom de la de la RDC avec l'initiative des forets d'Afrique centrale (CAFI) un accord de financement de 500 millions de $ au profit des forêts de notre pays.
Une mobilisation des Kinois depuis 6 heures du matin à l'aéroport international de Ndjili et tout au long du parcours qu'à emprunté le fils du sphinx jusqu'à sa résidence, s'est faite à l'appel des partis membres de l'Union sacrée. L'avion présidentiel a atterri à 15 heures. Cette arrivée tardive n'a pas désarmé cette foule immense. C'est au cri de "Fatshi béton" qu'elle a accueilli le n° 1 Congolais. Tout au long du cortège présidentiel la foule arborait des effigies du président de la République et des drapeaux des partis politiques membres de l’Union sacrée dont évidemment ceux de l'UDPS. Elle scandait des chants à la gloire de celui que les jeunes de son Parti, l’UDPS, appelle « le meilleur président du monde »
Ali Kalonga
Le Kenya et la RDC ont ouvert mercredi 3 novembre à Kinshasa une série de partage d'expériences dans le cadre de la lutte contre la corruption dans les deux pays.
Durant quatre jours, la Commission d'éthique et de lutte contre la corruption, (EACC)-Kenya va mettre à disposition de l'Agence de prévention et lutte contre la corruption (APLC) ses stratégies en vigueur durant une vingtaine d'années d'exercice depuis sa création.
Le directeur exécutif de EACC, Twalib Mbarak a déclaré que son agence bénéficie d'un budget annuel d'environ 30 millions de dollars et traque tous les actes de fraude et corruption :
« La meilleure solution pour résoudre le problème africain c'est la coopération entre les Etats africains. Nous venons comme un grand frère qui vient apporter son expérience en matière du cadre juridique, des législations spécifiques qui permettent de lutter contre la corruption, qui permettent de prévenir. Nous également en termes de mécanisme de sensibilisation, des lois qui peuvent aider à réduire, le taux ou le niveau de corruption en RDC ».
Pour le coordonnateur de APLC, Thierry Mbulamoko, son institution est engagée à endiguer un "si grand fléau" qui gangrène la société congolaise.
Pour cela, il doit faire à des défis qui nécessitent un accompagnement substantiel en dépit des dispositions juridiques existantes :
« Nous voulons échanger, voir dans quelle mesure apprendre. Or les défis sont énormes. La RDC ne dispose pas encore à ce jour d'une législation anti-corruption. Certes il y a quelques articles qui parlent de la corruption et de quelques faits assimilés. Nous ne sommes pas encore totalement en phase avec les standards internationaux. Donc la réflexion s'impose ».
Ce partage d'expériences prévoit, par ailleurs, des séances de travail avec le ministère des Finances, la BCC, le ministère de Justice ainsi que la DGM.
radiookapi.net/CC
Le ministre des Transports Chérubin Okende a sollicité auprès du président de l’Assemblée nationale le vote en urgence de la proposition de loi sur « l’aviation civile » afin de faire sortir la RDC de la « liste noire » de l’Union européenne (UE).
A en croire M. Okende, son ministère doit relever le défi d’application des normes internationales en ce qui concerne l’aviation civile dans le pays qui est en grand retard.
« Le Congo est sur une liste noire de l’Union européenne qui ne nous permet pas d’exploiter certains droits de trafic que nous disposons pourtant. Et le premier défi à relever, c’est par rapport à la législation. Il y a une loi sur l’aviation civile qui subit aujourd’hui la proposition d’amendement pour être au diapason des normes internationales. Et j’ai eu l’honneur de découvrir que c’est l’honorable André-Claudel Lubaya qui est auteur de cette proposition de loi. Tout comme j’ai aussi le bonheur de découvrir que pendant la présente session, cette loi est inscrite au calendrier. Voilà pourquoi je suis venu demander à l’honorable président de nous aider à faire diligence pour que cette loi soit examinée pendant cette session », a déclaré Chérubin Okende Senga.
Le ministre a aussi voulu le même mercredi 03 novembre, requérir les avis et l’adhésion de la représentation nationale dans l’élaboration du plan stratégique national de désenclavement du territoire national :
« Je suis en train de finaliser mon plan stratégique pour le désenclavement de notre pays. Aujourd’hui, les 2345 400 km2 ne sont pas totalement interconnectés pour charrier les personnes et les biens. Ce plan stratégique, je ne peux le réussir qu’en étant en communion avec les élus du peuple. Avant de finaliser ce plan stratégique, je suis venu me ressourcer auprès du président et lui demander l’opportunité, pour que le moment venu, je puisse échanger avec les honorables députés », a ajouté Chérubin Okende.
Le général Zelwa Katanga dit Djadjidja a comparu en tant que renseignant ce mercredi 3 novembre devant la Haute Cour militaire siégeant en chambre foraine à la prison militaire de Ndolo, dans l’affaire du meurtre des défenseurs des droits de l’homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana en juin 2010. Le général des FARDC est présenté comme le propriétaire de la concession où aurait été enterré le corps de M. Bazana. Il a déposé un mémorandum à la Cour pour solliciter qu’il soit assisté de son conseil au lieu de comparaître comme renseignant.
Pour rappel, le général Djadjidja est également poursuivi dans le même dossier.
« Alors que je suis moi-même poursuivi par la Haute Cour pour le même fait, je ne vois pas juste que je sois en train de témoigner au lieu de me défendre personnellement. Chaque question posée constitue pour moi une question d'instruction de l'affaire pour laquelle je suis personnellement poursuivi et exige que je me défende moi-même au lieu de témoigner à charge où à décharge des prévenus poursuivis pour les mêmes faits que moi », dit-il dans son mémorandum lu par la Cour séance tenante.
La Haute Cour a fait savoir à Djadjidja qu’il ne peut pas être assisté car il comparait en qualité de renseignant. Ce dernier a hésité de répondre aux questions de la Cour. Cette dernière voulait notamment savoir si le général Djadjidja connaissait Monsieur Banza, celui qui aurait creusé la tombe de Fidèle Bazana dans la concession du général cité.
« J'étais dans le véhicule (Defender de 3 Z) qui suivait celui de Chebeya. Quand nous sommes arrivés, il est entré dans la brousse, Kenga Kenga était présent, il avait appelé un certain Banza. Nous l'avons suivi pour retirer le corps de Fidèle Bazana (du véhicule), nous sommes entrés dans la brousse jusqu'à atteindre le trou creusé pour enterrer le corps. Et c'est Banza qui nous a montré ce trou. J'ai entendu ce nom de la bouche du colonel Kenga Kenga. Après avoir enterré le corps, en rentrant au niveau du cimetière de Mbesenke, nous avons abandonné la voiture de Chebeya, et là j'ai encore revu Banza avec une bêche en main », avait expliqué le policier Jacques Mugabo lors de l’audience du mercredi 27 octobre 2021.
La Cour a constamment fait comprendre au général Djadjidja le danger qu’il courait en refusant de comparaître. Finalement, le renseignant a fini par accepter de répondre aux questions de la Cour.
L’affaire a été renvoyée à mercredi 10 novembre prochain. La Cour vo effectuer une descente à Mont-Ngafula, à Mitendi dans la concession du général Djadjidja.
Ivan Kasongo
Le Groupe CANAL+ a officiellement lancé, ce mardi 2 novembre, MABOKE TV, la première chaîne de fiction 100% en lingala, créée sur mesure pour répondre aux attentes de l'ensemble des abonnés CANAL+ lingalaphones. MABOKE TV est une chaîne éditée par le Groupe CANAL+ en Afrique subsaharienne et dédiée à l'univers du Maboke, véritable symbole de la culture congolaise à travers ses séries, son cinéma et ses programmes d'humour et musicaux.
Mireille Kabamba, Directrice Générale Canal+ RDC explique le positionnement de cette nouvelle chaîne : « notre idée, c'est vraiment de venir en complément du paysage audiovisuel congolais et de ne pas venir en concurrence, développer ensemble la production auquel on croit beaucoup. Le Lingala est une langue qui est énormément parlée principalement en Afrique centrale donc pour nous ça avait du sens de lancer une chaîne dans cette langue là où il existait aussi de la production, de la fiction de qualité qui nous semblait mériter d'investir plus et d'y consacrer une chaîne ».
Elle affirme que le lancement de cette nouvelle chaîne permettra aux artistes comédiens de pouvoir vivre grâce à l'art. Cette manière de faire, a-t-elle souligné, répond à la responsabilité sociétale de CANAL+ de pouvoir promouvoir les talents et accompagner les populations qui se retrouvent sur son champ d'investissements.
« C'est une chaîne qu'on a voulu , qu'elle ressemble à nos abonnés qui parlent Lingala que ça soit ici et en face mais aussi pour mettre en avant notre culture qui est beaucoup représentée par les Maboke, c'est quelque chose qui est vu un peu plus partout dans le monde, qui va être diffusée dans notre bouquet Afrique en France, qui va en fait rayonner le secteur de l'audiovisuel Congolais, on vise de pouvoir faire en sorte que les artistes aujourd'hui puissent vivre de leurs arts', on a pas mal des gens qui produisent des contenus et pour lesquels ils avaient du mal à pouvoir les vendre, aujourd'hui on arrive, on va acheter des contenus locaux, on va faire des propositions et l'année prochaine et des années qui vont suivre, on apporte les investissements dans le secteur audiovisuel congolais », a expliqué Mireille Kabamba, Directrice Générale de CANAL+ RDC.
actualite.cd/CC