La Confédération africaine de football a procédé samedi 22 janvier à Douala au tirage au sort des barrages pour la qualification à la Coupe du monde 2022 au Qatar. La RDC affrontera le Maroc.

Initialement prévu en décembre dernier, ce tirage au sort des matches de barrage pour la qualification à la Coupe du monde s’est finalement déroulé ce samedi à Douala en marge de la Coupe d’Afrique des nations. Le Togolais Emmanuel Adebayor et le Sénégalais El-Hadji Diouf ont fait le déplacement pour procéder au tirage. 

Dix équipes sont toujours en lice pour la qualification suite au deuxième tour. Les équipes étaient réparties en deux pots en fonction de leur classement Fifa. Dans le pot 1, on retrouvait le Sénégal, l’Algérie, le Nigeria, le Maroc et la Tunisie. Dans le deuxième pot figuraient l’Egypte, le Cameroun, le Ghana, la RD Congo et le Mali.

Après sa non-qualification pour la CAN, les Léopards du Congo, coachés par Hector Cuper, sont toujours  en lice pour aller au Qatar. Ils feront face aux Marocains entraînés par Vahid Halilodzic et qui comptent bien participer à leur deuxième Coupe du monde consécutive après celle de 2018. Les Congolais, eux, non plus pris part à un mondial depuis 1974 et l’unique participation de leur histoire.

Et pour accéder à cette participation là, le hasard a fait que les fauves congolais avait battu, un certain 9 décembre 1973, les lions de l'Atlas à Kinshasa sur le score de 3-0. Au terme d'un match historique dans la capitale congolaise (alors zaïroise), les Léopards étaient devenus la première sélection sub-saharienne à se qualifier pour une phase finale de Coupe du Monde de la FIFA, édition 1974 en R.F.A. L'histoire va-t-elle se répéter ? C'est le souhait de tous les Congolais.

Les rencontres du barrage se dérouleront sur le format des matches aller-retour. L’équipe qui l’emportera sur l’ensemble des deux matches validera son ticket pour la Coupe du monde au Qatar.

Voici les rencontres validées après le tirage au sort:

Egypte-Sénégal

Cameroun-Algérie

Ghana-Nigeria

RD Congo-Maroc

Mali-Tunisie

Ali Kalonga (avec RFI)



L'OM confirme sa bonne forme à l'extérieur. 5e victoire de suite hors de ses bases et sans prendre de but pour l'OM, qui conforte sa place sur le podium. Face à des Lensois trop naïfs, les Marseillais ont dominé cette rencontre grâce à Payet et Bakambu, buteur sur son 3e ballon. Les Sang et Or n'ont pas converti leur seul temps fort du match.

Buteur avec sa nouvelle équipe deux petites minutes après son entrée en jeu dans ce Lens - OM, Cédric Bakambu avait le sourire au moment de répondre aux questions. "Je suis content d'avoir eu cette opportunité d'être décisif. Mais je tenais avant tout à saluer le travail de l'équipe. On a été bons de la première à la dernière minute de jeu. Et quand l'équipe marche bien et que les attaquants ont des ballons c'est plus facile de marquer."

l'équipe//CC



Depuis sa construction en 1964, le Complexe Omnisports Kibassa Maliba qui héberge l’emblématique Stade dans la commune de la Kenya à Lubumbashi, n’a jamais eu d’identité visuelle. Mais désormais, c’est chose faite.

Ayant constaté qu’il manquait depuis sa création, un « logo » au Stade Kibassa Maliba, le nouveau comité de gestion de ce Complexe Omnisports, a résolu de lui conférer un symbole de référence comme marque d’identité.

Ce faisant, la nouvelle équipe d’administration nommée il y a peu par le Ministre des Sports Serge Chembo Nkonde, a décidé d’octroyer à ce bien public un « logo » de référence propre. Cette identité visuelle s’inscrit dans le cadre de marketing et commercialisation de l’image de cet encre de football.

D’une capacité d’accueil évaluée à 35.000 places, le Complexe Omnisports Frédéric Kibassa Maliba a été construit en 1964. Au passage, il a connu plusieurs appellations, notamment: Stade Albert de 1965 à 1972, Stade Mobutu de 1972 à 1997, Stade de la Kenya de 1997 à 2007, et de 2007 à nos jours Stade Frédéric Kibassa Maliba.

Il sied de noter que, le nouveau comité de gestion du Complexe Omnisports Frédéric Kibassa Maliba, a été nommé par le Ministre des sports le mardi 11 janvier 2022. Cette nouvelle administration a comme Administrateur Gestionnaire Jean Gaspard Mwazaz Mutomb, Administrateur Gestionnaire Adjoint chargé de l’administration Marcel Ngoie Mande; Administrateur Gestionnaire Adjoint chargé des finances Joe Kasongo; Administrateur Gestionnaire Adjoint chargé des questions juridiques, marketing et commerciales Samy Sidis; Administrateur Gestionnaire Adjoint chargé de la maintenance et exploitation Thierry Mutombo Kaloko; ainsi que Patrick Kamwanga Mwadianvita pour les questions sécuritaires.

Junior Ngandu



La justice belge a fait mettre sous scellés au Parlement fédéral 200 cartons de documents issus de la commission d'enquête parlementaire sur l'assassinat de l’ancien Premier ministre de la RDC, Patrice-Emery Lumumba, auxquels elle souhaite avoir accès. Le parquet fédéral a indiqué, jeudi 21 janvier que ce sont des documents que le Parlement n’a jamais voulu rendre publics.

Il s'agit des comptes rendus d'auditions menées à huis clos par les députés belges il y a plus de 20 ans, dans le cadre de cette commission.

Selon le quotidien Le Soir, ils portent sur « 88 heures de réunions à huis clos ».

Cette mise sous scellés, mardi, « s'est faite en bonne entente entre la justice et le parlement », a assuré à l'AFP Eric Van Duyse, porte-parole du parquet fédéral.

Elle vise à permettre le versement de ces documents au dossier judiciaire, ce qui devra encore être validé par une décision de la juridiction d'instruction de la cour d'appel de Bruxelles, a précisé le porte-parole.

Lumumba : éphémère Premier ministre

Patrice-Emery Lumumba, éphémère Premier ministre de l'actuelle République démocratique du Congo (RDC) après l'indépendance de l'ex-Congo belge en 1960, a été assassiné par des séparatistes katangais aidés de mercenaires belges le 17 janvier 1961 dans le Sud-Est de son pays. Il avait 35 ans. Son corps, dissous dans l'acide, n'a jamais été retrouvé.

Il a été éliminé avec le soutien présumé de hauts responsables de l'Etat belge et son assassinat a fait l'objet d'une enquête parlementaire en Belgique en 2000-2001, puis d'une enquête judiciaire après la plainte déposée à Bruxelles en 2011 par le fils aîné de Patrice Lumumba.

A l'indépendance de son pays, ce dirigeant nationaliste était perçu comme prosoviétique, représentant une menace pour les intérêts belges, particulièrement au Katanga, province riche en cuivre. Jusqu'à être qualifié de « Diable », d'homme à « éliminer », selon des télex échangés fin 1960 entre Bruxelles et l'ex-colonie.

La plainte de la famille, qui a donné lieu à l'enquête pour "crime de guerre", accuse "diverses administrations de l'Etat belge" d'avoir "participé à un vaste complot en vue de l'élimination politique et physique de Patrice Lumumba".

Sans se prononcer sur une éventuelle date de procès en Belgique, le parquet fédéral assure que "l'enquête se poursuit par tous les moyens permettant de mieux comprendre ce qui s'est passé".

Aujourd'hui seules deux des dix personnes initialement ciblées par la plainte sont encore en vie. Il s'agit de l'ancien diplomate Etienne Davignon, 89 ans, et de l'ex-haut fonctionnaire Jacques Brassinne de la Buissière, 92 ans, selon des sources proches du dossier.

En 2001, la commission d'enquête parlementaire - dont la majorité des auditions ont été menées à huis clos - avait conclu à la "responsabilité morale" de la Belgique dans l'assassinat. L'année suivante le gouvernement belge avait présenté les "excuses" du pays.

Avec l’AFP.



Le secrétaire général de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) va-t-il enfin sortir de son silence au sujet de la crise née suite à l'annonce de la démission de Jean-Marc Kabund au poste de premier vice-président de l'assemblée nationale ?

La réponse à cette question sera sans aucun doute connue ce samedi 22 janvier 2022.

En effet, Augustin Kabuya a convoqué une réunion de crise en cette date au siège de l'UDPS situé dans la commune de Limete à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo. 

L'information a été confirmée à 7SUR7.CD ce vendredi par un proche du numéro deux du parti présidentiel qui a tout de même requis l'anonymat. 

"Oui c'est vrai, le SG a convoqué une réunion ce samedi au siège du Parti à partir de 11h00. Il donnera sûrement la ligne de conduite à suivre durant cette période caractérisée notamment par l'affaire de démission du président a.i. Il avait rencontré le chef de l'État dernièrement, donc on peut s'attendre à ce qu'il nous donne des orientations", a confié notre source.

Pour rappel, Augustin Kabuya avait opté pour le silence depuis que l'affaire Kabund alimente les débats en RDC tout comme à l'étranger. Pendant son silence, les députés nationaux de l'UDPS ont fait une déclaration dans laquelle, ils ont désavoué Jean-Marc Kabund. 

Un jour après, c'était au tour des députés provinciaux de l'UDPS de la ville de Kinshasa, d'appeler les élus nationaux de démarrer le processus de remplacement de Jean-Marc Kabund au bureau de la chambre basse du Parlement. 

Néanmoins, il faut souligner que Jean-Marc Kabund a aussi bénéficié du soutien de quelques structures de l'UDPS. C'est notamment les cas de la Fédération de Lubumbashi ainsi que de 4 Fédérations de la Ligue des Jeunes de Kinshasa. 

Pour certains conseillers à la Présidence, le chef de l'État n'entend plus garder à ses côtés celui qu'il avait désigné comme président a.i de l'UDPS. La réunion convoquée par Augustin Kabuya ce samedi permettra vraisemblablement de connaître la position officielle du président Tshisekedi par rapport à ce dossier.

Jephté Kitsita



Les secrétaires nationaux de l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS) ont également désavoué Jean-Marc Kabund, le Président a.i du parti.

Ils lui reprochent d'avoir annoncé sa démission au poste de premier vice-président de l'Assemblée nationale sans informer le Président de la République, Félix Tshisekedi, chef de l'UDPS.

"Prenons acte de la démission unilatérale de Monsieur Jean-Marc Kabund (sans consulter ni le Chef de l'Etat ni le Parti) à la 1 vice-Présidence de l'Assemblée Nationale, cela constituant un manque de respect et/ou un chantage à l'endroit de la Haute Autorité de Référence du Parti. Pour ce motif, nous condamnons cette attitude et le désavouons. Par conséquent, lui retirons toute confiance", ont déclaré les secrétaires nationaux de l’UDPS ce vendredi 21 janvier 2021.

Par la même occasion, ils appellent l'UDPS et ses élus à tirer toutes les conséquences de la démission de Jean-Marc Kabund.

"Demandons à nos députés nationaux et provinciaux ainsi qu'à toute la base de l'UDPS d'en tirer toutes les conséquences de droit et politique ", ont-ils ajouté.

Auguy Mudiayi



Il s’observe un désordre ce vendredi après-midi au siège de l’UDPS, à la 10e rue Limete où la police s’est déployée pour empêcher une réunion des secrétaires nationaux du parti présidentiel. Ces derniers devraient rendre publique cet après-midi une déclaration politique à la suite de la l’annonce du président a.i du parti de démissionner de ses fonctions de premier vice-président de l’Assemblée nationale, Jean Marc Kabund. La police a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule.

Plusieurs fédérations de l’UDPS à travers le pays ont pris position contre Kabund. Elles ont, en plus de prendre acte de l’annonce de sa démission au bureau de la chambre basse, demandé son départ de la tête du parti. 

Contexte 

La décision prise par Kabund est la conséquence de l’expédition punitive menée la soirée de mercredi dernier par la Garde Républicaine (GR) en sa résidence de Limete, au quartier Kingabwa. Ce, à la suite des altercations qui ont opposé les policiers commis à sa protection et un militaire de la GR. Ce dernier a été humilié, désarmé par la garde de Kabund. Pour cause, le militaire de la GR se trouvait dans un véhicule qui roulait à contresens. La vidéo largement partagée sur la toile montrait un échange virulent entre le militaire GR et les policiers de la Jean Marc Kabund, président a.i de l’UDPS. Le militaire a été désarmé et embarqué jusqu’à l’auditorat. C’est ainsi que l’unité de la puissante Garde Républicaine est descendue au domicile de Kabund où plusieurs biens ont été cassés et chamboulés. Les policiers retrouvés à la résidence ont été tabassés et emmenés au cachot. Cette situation est à l’origine de l’annonce de cette démission très médiatisée.

Ivan Kasongo



Alors que la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) se poursuit au Cameroun et a atteint le stade des huitièmes de finale, la Confédération africaine de football (CAF) se projette déjà sur la 34ème édition de sa compétition vedette, qui aura lieu en Côte d’Ivoire, du 23 juin au 23 juillet 2023.

Ce vendredi 21 janvier à Douala (Cameroun), l’instance faitière du football continental a procédé au tirage au sort du 1er tour (les préliminaires) des éliminatoires de la CAN 2023. Ce sont les mains des anciens internationaux Rigobert Song (Cameroun) et Emmanuel Amunike (Nigéria) qui ont scellé le déroulement des opérations.

Les Léopards, absents de la CAN en cours, sont exemptés du premier tour. Ils attendront un deuxième tirage, qui aura lieu à l’issue de ce tour préliminaire.

Pour cette première étape des éliminatoires, seules les douze (12) équipes les moins bien classées sont concernées. Elles vont s’affronter dans une double confrontation (aller-retour) pour dégager six (6) vainqueurs. Après tirage, les différentes combinaisons se présentent comme suit :

Somalie vs Eswatini

Tchad vs Gambie

Seychelles vs Lesotho

Erythrée vs Botswana

Djibouti vs Soudan du Sud

São Tomé et principe vs île Maurice

Les six vainqueurs rejoindront les quarante-deux (42) autres nations exemptées de ce premier tour pour faire un total de 48 pays. Le prochain tirage au sort visera à répartir les 48 équipes dans 12 groupes de 4. Aux termes des matches disputés en aller-retour (6 journées), seules les deux premiers de chaque groupe se qualifieront pour la phase finale de la CAN 2023.

Japhet Toko

A Propos

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Ali Kalonga

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