Le Sénégal a terminé premier du groupe B de la CAN ce mardi après son nul contre le Malawi (0-0). Battue par le Zimbabwe (2-1), la Guinée prend la deuxième place et verra aussi les huitièmes.
 

Le classement du groupe B

Avec un but marqué et aucun encaissé en trois matchs, le Sénégal termine invaincu. Si le niveau de jeu des partenaires de Sadio Mané a déçu, la première place du groupe B est acquise et le billet pour les huitièmes de finale de la CAN 2022 est dans la poche.

Deuxième derrière les Lions de la Teranga, la Guinée a raté son match contre le Zimbabwe. Les coéquipiers de Naby Keita s'en sortent à la différence particulière devant le Malawi grâce à leur victoire pendant la 2e journée (1-0). Si le Zimbabwe est éliminé malgré sa belle victoire, le Malawi espère encore finir parmi les meilleurs troisièmes avec quatre points.

Le classement du groupe B

1. Sénégal 5pts (+1), qualification pour les huitièmes

2. Guinée 4pts (0), qualification pour les huitièmes

3. Malawi 4pts (0)

4. Zimbabwe 3pts (-1)

 

RMC Sport



Le député national Eliezer Ntambwe a, dans une interview accordée à 7SUR7.CD ce mardi 18 janvier 2022, annoncé qu'une sanction parlementaire est en gestation contre le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, pour non-retrait du décret créant le Registre des Appareils Mobiles (RAM).

À l'en croire, les députés nationaux accusent le gouvernement de ne pas réagir aux différentes recommandations formulées pour le retrait des prélèvements des frais RAM.

« Le dossier c'est en rapport avec la taxe RAM qui est une taxe irrégulière. Une taxe que nous considérons comme une démarche d'escroquerie de la population congolaise. Vu qu'il y a eu plusieurs recommandations à l'endroit du gouvernement en rapport avec cette taxe et que le gouvernement ne parvient toujours pas à réagir. Le décret a été pris par un Premier ministre Monsieur Adolphe Muzito à son temps mais son application est venue intervenir par le gouvernement de Sama Lukonde », a dit Eliezer Ntambwe.

Selon l'élu du district de Lukunga à Kinshasa, Sama Lukonde joue à la politique d'endormissement en lieu et place d'abroger ce décret.

« Il faudrait que Sama Lukonde puisse abroger le décret de cette taxe qui vient encore ajouter la souffrance que connaît aujourd'hui le peuple congolais. Mais lui, il a opté pour une politique d'endormissement et il n'a rien fait du tout. C'est comme ça que nous estimons qu'à la rentrée parlementaire de mars, il faut qu'il y ait une action contre monsieur Sama Lukonde », a-t-il ajouté.

Pour rappel, malgré la pression populaire et celle des députés nationaux, les frais RAM continuent toujours à être prélevés par l'ARPTC à travers les sociétés de télécommunications.

Roberto Tshahe



Le Cameroun et le Cap-Vert se sont quitté dos à dos (1-1), lundi 17 janvier, lors de leur dernier match du groupe A dans cette CAN 2022. Vincent Aboubakar a ouvert le score avant que Garry Rodrigues lui réponde. S’ils manquent le carton plein au premier tour, les Lions indomptables terminent tout de même en tête de leur poule. Dans l'autre match du jour, le Burkina Faso a assuré sa qualification grâce à un match nul 1-1 face à l'Éthiopie.

Le Cameroun rate une partie de son défi. Toni Conceição avait bien insisté en conférence de presse : les Lions indomptables, déjà qualifiés pour les huitièmes de finale de la CAN 2022 après leurs deux premières victoires, devaient en engranger une troisième, lundi 17 janvier. Un succès face aux Capverdiens permettait d’entretenir la dynamique positive et de s’assurer pour de bon la première place du groupe A, synonyme d’un huitième de finale au stade d’Olembé.

Vêtus de leur tunique « extérieur » (maillot jaune, short vert, chaussettes rouges), les Camerounais n’ont pas réussi. Certes, ils ont conservé la place de leader du groupe A, si importante pour le prochain tour. Mais ils n’ont pris qu’un seul point avec ce match nul concédé (1-1).

Déjà 5 buts pour Aboubakar

Aligné en pointe, toujours avec le brassard de capitaine au bras, Vincent Aboubakar – quasi imbattable à l’applaudimètre – s’est une nouvelle fois distinguer. L’attaquant d’Al-Nassr n’a pas trouvé le cadre sur sa première tentative (17e), puis Vozinha a dévié sa seconde (32e). La troisième fut la bonne : un centre dévie de Harold Moukoudi dans la surface est arrivé jusque dans ses pieds, et le n°10 a fait mouche (39e) au cœur d’une première période peu rythmée mais maîtrisée par le Cameroun.

Avec cinq buts au premier tour, Vincent Aboubakar imite un illustre ancien : Samuel Eto’o, dernier joueur à avoir inscrit également cinq buts lors des trois premiers matches d’une CAN. C’était en 2008, au Ghana.

Rodrigues, super-remplaçant

Peu entreprenant en première période, malgré une erreur d’André Onana qui ne lui a pas profiter, le Cap-Vert est revenu après la pause avec de meilleures intentions. Humberto Bettencourt, le sélectionneur-adjoint en place côté capverdien en l’absence de Bubista (positif au Covid-19), a remplacé son attaquant de pointe, Willy Semedo, par Garry Rodrigues dès le début du deuxième acte.

Un choix fort judicieux car le nouveau-venu sur la pelouse n’a mis que quelques minutes pour égaliser. Kenny Rocha a centré et Garry Rodrigues a trompé toute la défense camerounaise d’une jolie Madjer (53e). Une fois de plus, les Lions indomptables n’ont pas réussi à garder leur cage inviolée.

Cameroun et Burkina Faso qualifiés, le Cap-Vert attend

Piqués par ce scénario, les hommes de Conceição ont repris le contrôle du ballon. Mais Aboubakar a manqué de précision (65e) et Vozinha a mis en échec Samuel Oum Gouet (71e). Finalement, les filets n’ont pas tremblé à nouveau, malgré les dernières offensives des Lions indomptables. Il y a eu trop de maladresses ou d’imprécisions pour forcer le verrou une deuxième fois.

Au même moment à Bafoussam, le Burkina Faso se frottait à l’Éthiopie, petit poucet du groupe A, qui n’affichait aucun point au compteur. Les Étalons avaient notamment récupéré le capitaine Bertrand Traoré, désormais négatif au Covid-19. Le Burkina Faso a ouvert le score en première période grâce à un lob de Cyrille Bayala (24e). Le pays des hommes intègres s’est fait rattraper en seconde période sur un penalty tiré par Getaneh Kebede à la 52e minute.

Deuxième du groupe A derrière le Cameroun, les Burkinabè sont donc qualifiés pour les huitièmes de finale. Avec quatre points, les Requins bleus du Cap-Vert prennent la troisième place ; ils doivent désormais attendre la fin du premier tour pour savoir s’ils seront bien parmi les quatre meilleurs troisièmes qualifiés pour la phase à élimination directe. L’Éthiopie est le premier pays officiellement éliminé de cette CAN.

RFI/CC



L’évêque Moïse Mazaburu a exhorté le peuple congolais dans son homélie, à privilégier les intérêts de sa Nation, la République démocratique du Congo en lieu et place des intérêts individuels, afin de favoriser le développement de celle-ci et faire regner la paix en son sein, au cours d’un culte d’action de grâce organisé en la Cathédrale du Centenaire, dans la commune de Lingwala, à l’occasion de 21 ans de disparition de l’ancien Président Mzee Laurent Désiré Kabila.

Le prédicateur du jour a soutenu que Dieu a prévu un projet de paix et de bonheur pour le Congo, soulignant que chaque Congolais doit lutter pour mettre le pays à l’abri des tractations internes et externes de nature à empêcher son décollage.

L’approche participative sur la gestion de la chose publique aussi bien par les dirigeants que des gouvernés, va permettre d’après lui la matérialisation de ce plan de Dieu pour le Congo.

Il a déploré le fait que le Congo n’arrive toujours pas à décoller, en dépit du fait de l’énormité des richesses, objet de convoitises à la base de l’insécurité et des guerres incessantes à l’Est de la République.

L’homme de Dieu a fait par ailleurs un constat selon lequel le pays ne cesse d’être gangréné par de nombreuses antivaleurs persistantes du jour au lendemain dont, le détournement des deniers publics, la corruption, les discriminations et discours de haine et autres. Il a, pour ce faire, prôné le changement de mentalité qui, à l’en croire, est susceptible d’apporter des solutions aux problèmes auxquels est confronté la population toute entière.

politicio.cd/CC



Enorme sensation dans cette CAN 2022 puisque l'Algérie, tenante du titre, est proche de l'élimination après sa défaite contre la Guinée équatoriale.

Invincible depuis 35 matchs, l'Algérie passe à côté de sa CAN 2022 et est tout proche de l'élimination. Après un triste match nul 0-0 face à la Sierra Leone, le tenant du titre s'est incliné à la surprise générale face à la Guinée équatoriale et est désormais dos au mur avant son dernier match face à l'adversaire le plus difficile du groupe, la Côte d'Ivoire.

Dans le reste de la journée, la Tunisie qui ne devait pas perdre pour espérer entrevoir les huitièmes de finale ont fait le travail. Les Aigles de Carthage ont réalisé une prestation aboutie face à une assez faible équipe de Mauritanie. Grâce notamment à deux buts de son capitaine Khazri, la Tunisie s'impose 4-0. Dans l'autre match de la poule, le Mali qui pouvait se qualifier après ce second match de poules n'a pas fait mieux que 1-1 face à la Gambie et devra attendre la prochaine journée pour voir les huitièmes de finale.



Le Président Félix-Antoine a présidé le samedi 15 janvier par visioconférence depuis Kinshasa, sa dernière réunion du bureau de l'Union africaine en tant que Président en exercice de cette institution.

« Cette ultime réunion du bureau sous la mandature de la RDC avait pour objectif de préparer le passage de témoin au Président Macky Sall du Sénégal lors de la 35eme assemblée de l'UA prévue les 5-6 février 2022 », indique la Présidence de la RDC sur son compte Twitter.

C'est lors de cette assemblée générale de février 2022 que le président Félix Tshisekedi va céder son bâton de commandement de président de l'Union africaine au président sénégalais Macky Sall.

Au cours de cette réunion, Félix Tshisekedi a présenté un bilan sommaire de son passage à la tête de l'Union africaine. C'est notamment les solutions apportées  dans les efforts des Etats africains dans la lutte contre le COVID-19 en Afrique, des mesures de relance des économies africaines des questions liées à la paix et à la sécurité de même que des questions relatives au thème principal de la mandature en l'occurrence art et culture.

C'est depuis le 6 février 2021 que le président Félix Tshisekedi est à la tête de la Présidence de l'Union africaine. 

radiookapi.net/CC



Le 16 janvier 2001, Laurent-Désiré Kabila, alors Président de la République démocratique du Congo (RDC), est assassiné dans son bureau, à Kinshasa par un de ses gardes du corps : Rashidi Mizele Kasereka. L’auteur des coups de feu qui a tué l’ancien Chef de l’Etat sera abattu à son tour dans sa fuite par Eddy Kapend, l’aide de camp du Président Laurent-Désiré Kabila. 

En 2003, la Cour militaire condamnera une vingtaine de personnes à mort, dont Eddy Kapend, pour négligence dans la protection du Président. Mais leur peine sera commuée en une condamnation à la prison à vie. 

Vingt et un ans après, plusieurs personnes estiment que le procès sur l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila n’a pas encore répondu à toutes les questions et les véritables commanditaires de cet assassinat ne sont pas encore connus. 

Récit 

Mardi 16 janvier 2001, aux environs de 13 heures, heure de Kinshasa, Laurent-Désiré Kabila travaille dans son bureau, au palais des Marbres, situé dans le quartier Ma Campagne, dans la commune de Ngaliema. 

Selon plusieurs proches de l’ancien Président, ce jour-là dans la matinée, le Président congolais a accordé quelques audiences, notamment à des hommes d’affaires, et quelques politiciens. 

Peu avant 14 heures, un jeune soldat de la garde, un caporal du nom de Rachidi arrive devant le bureau de Kabila et demande à aller présenter ses civilités au président.  

La garde laisse Rachidi entrer. Ce dernier se dirige calmement vers Laurent Désiré Kabila, en pleine conversation avec l’un de ses conseillers, dégaine son arme et lui tire dessus.  

Laurent-Désiré Kabila s’écroule… 

Le chef de l’État s’écroule, atteint au cou et au bas-ventre. Rashidi Mizele Rachidi tente de s’enfuir. Il est aussitôt abattu par le colonel Eddy Kapend, l'aide de camp du président Kabila.  

Pendant ce temps, Laurent-Désiré Kabila est emmené à la clinique Ngaliema pour les soins. En cet après-midi du 16 janvier, les nouvelles qui parviennent de cet hôpital sont contradictoires.  

Selon la rumeur, qui court les rues désertées de la capitale, le président serait mort. D’autres sources indiquent que le président a été blessé mais reste en vie et qu’il a été évacué, avec plusieurs membres de sa famille vers le Zimbabwe. 

C’était la confusion dans le pays. C’est seulement le 18 janvier 2001 que le gouvernement congolais annoncera officiellement la mort de Laurent-Désiré Kabila au Zibambwe.

radiookapi.net/CC



Des regrets pour le Mali. Alors que la qualification leur tendait les bras après leur victoire contre la Tunisie (1-0), les Aigles ont été rejoints sur le fil par la Gambie (1-1), surprise de ce début de CAN 2021, ce dimanche à Limbé.

Dominateurs, les hommes de Mohamed Magassouba multipliaient les centres et les vagues dans le camp adverse et se procuraient les premières situations. La frappe de Massadio Haïdara trouvait le petit filet, tandis que la tête de Djenepo n’accrochait pas le cadre. Face à un bloc bas bien en place, la domination malienne devenait toutefois de plus en plus stérile au fil des minutes, faute de mouvements dans le jeu. Ce faux rythme convenait parfaitement aux Scorpions, qui se montraient dangereux sur coup franc. 

Sur le premier, lointain et plein axe, le missile de Musa Barrow fracassait la barre de Mounkoro ! Quelques minutes plus tard, celui excentré d’Ablie Jallow allait mourir sur l’équerre. Malgré une occasion gâchée par Bissouma avant la pause, Mohamed Magassouba avait bien cerné les soucis de son équipe et lançait Amadou Haïdara et Adama Noss Traoré à la mi-temps. Des changements aux effets immédiats avec notamment un Noss qui faisait mal en entre les lignes mais perdait son face-à-face contre Jobe, vigilant également pour claquer le coup franc de l’autre entrant Haïdara. Le danger se faisait de plus en plus présent dans la surface gambienne et, si la défense sauvait in extremis la tentative de Noss, la VAR revenait à l’action précédente et l’arbitre sifflait logiquement un penalty pour une obstruction d’Admas sur Bissouma. Comme face à la Tunisie, Ibrahima Koné le transformait en prenant Jobe à contrepied pour ouvrir le score (0-1, 79e). Les Aigles semblaient alors parfaitement lancés même si Moussa Doumbia, auteur d’une entrée remarquée, manquait le break.

Pourtant, alors qu’ils ne s’étaient absolument pas montrés dangereux en seconde période, les Gambiens bénéficiaient d’un penalty après une main de Bissouma sur un centre de Colley. Musa Barrow ne tremblait pas et égalisait (1-1, 90e). De quoi retarder la qualification des Maliens, même si, avec 4 points, les deux sélections sont quasiment assurées de la qualification en attendant Tunisie-Mauritanie à 17h dans l’autre match du groupe.

Romain Lantheaume

A Propos

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