La ville de Kinshasa capitale de la RDC abrite ce lundi 25 juillet 2022, la 21e session de la conférence des Chefs d’États et de gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC). Cette rencontre de haute portée est convoquée par Félix Tshisekedi en sa qualité de Président en exercice de cette organisation sous-régionale.

Ce dimanche 24 juillet, plusieurs hôtes à la conférence, sont arrivés dans la capitale congolaise. C’est notamment le Président de la République du Tchad, le Général Mahamat Idriss Déby ainsi que le Premier Ministre du Gabon Rose Christiane Ossouka Raponda.

Peu après son arrivée en RDC, le Président Tchadien a eu un tête avec son homologue congolais Félix Tshisekedi. Aucune déclaration n’a été faite à l’issue de cette rencontre.

En présence de 11 Chefs d’États et de Gouvernement, les travaux de ce sommet vont se dérouler dans un somptueux chapiteau aménagé à la Cité de l’Union Africaine.

L’objectif général de cette 21e session, apprend-t-on, est de s’assurer du fonctionnement régulier des institutions de la Communauté à travers le contrôle et le suivi de la mise en œuvre des politiques ainsi que les décisions approuvées par les instances communautaires.

Ce sommet a été précédé des réunions préparatoires qui ont eu lieu à Kinshasa du 15 au 23 juillet. Parmi les questions qui ont fait l’objet des échanges et débats au cours des rencontres préliminaires, on peut citer notamment, l’arrimage des textes de la Force multinationale de l’Afrique centrale (FOMAC) et de la structure de l’Etat-major (EMR) au Traité révisé et autres textes légaux révisés tels que le protocole relatif au COPAX, le cadre organique de la Commission et le statut du personnel; l’examen du projet d’organigramme de l’Etat-major régional complémentaire au cadre organique approuvé par la réforme institutionnelle de la CEEAC; l’examen de la situation politique et sécuritaire en Afrique centrale et l’esquisse de définition du terme « agression extérieure » et de toutes ses variantes.

Créée en 1983 à Libreville, la CEEAC regroupe le Gabon, l’Angola, le Cameroun, le Congo, la République Démocratique du Congo, la Guinée Équatorial, le Rwanda, le Burundi, la République Centrafricaine, Sao Tomé et Principe et le Tchad.

Junior Ngandu



Les questions de défense et de sécurité seront au menu de la XXIème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), convoquée à Kinshasa le 25 juillet prochain, par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en sa qualité de Président en exercice de cette organisation sous-régionale.

En prélude à cet évènement, trois grandes rencontres ont déjà réuni les ministres du Comité technique spécialisé Défense, sureté et sécurité et du Conseil de paix et de sécurité (COPAX) de l’Afrique Centrale, les experts attitrés du COPAX, les chefs d’état-major généraux, commandants en chef, directeurs généraux de police et gendarmerie, hauts fonctionnaires des ministères du COPAX, ainsi que des hauts cadres du secteur sécurité.

Lesdites rencontres avaient pour but de statuer sur les questions sécuritaires majeures et formuler des propositions aux Chefs d’Etat et de gouvernement.

Parmi les questions qui ont fait l’objet des échanges et débats au cours de ces trois rencontres, on peut citer notamment, l’arrimage des textes de la Force multinationale de l’Afrique centrale (FOMAC) et de la structure de l’Etat-major (EMR) au Traité révisé et autres textes légaux révisés tels que le protocole relatif au COPAX, le cadre organique de la Commission et le statut du personnel; l’examen du projet d’organigramme de l’Etat-major régional complémentaire au cadre organique approuvé par la réforme institutionnelle de la CEEAC; l’examen de la situation politique et sécuritaire en Afrique centrale et l’esquisse de définition du terme « agression extérieure » et de toutes ses variantes.

Stéphie MUKINZI M & ACP/CC



“Mon client a fait appel de la décision du tribunal de commerce de Kinshasa Gombe de dissoudre la société Mwant Jet”, affirme à la presse ce matin Maître Jean Serge Jabur Makierba, l’un des avocats qui défend Michael Yav Tshikung dans l’affaire qui l’oppose à Gueda Amani Wicht dans la société Mwant Jet. Ces deux sont en fait associés. 

Depuis plusieurs mois, les violons ne s’accordent pas entre les deux associés. 

Dans une vidéo publiée le mardi 19 juillet, Gueda Yav, indique “Mwant Jet en dissolution anticipée, jour de tristesse, aujourd’hui jour peine  mais c’est nécessaire et c’est mon droit, on tombe, on se relève et on offre mieux. Merci RDC”. Elle a un visage triste, visiblement affectée par cette situation. 

“Ce sont des larmes de crocodile. Parce qu’elle a demandé cette dissolution au tribunal. C’est une fuite en avant. En fait, Gueda Yav ne voudrait pas que sa mégestion soit mise à jour. C’est pour cela qu’elle ne veut une dissolution pour empêcher à l’administrateur provisoire de faire son travail d’auditer les comptes de l’entreprise. Dès le départ, elle a commencé par s’opposer à la désignation de l’administrateur provisoire, elle s’est opposée à son installation
Désignation depuis le 21 février, et c’est finalement le 31 mai qu’il a pris ses fonctions. C’était toujours des manœuvres dilatoires de Gueda. Même si on devrait en arriver à la dissolution, mon client Michael Yav veut savoir ce que vaut cette société aujourd’hui”, poursuit  Maître Jean Serge Jabur. 

Il affirme que son client voudrait que l’entreprise puisse continuer ses activités. C’est ainsi qu’il s’oppose à sa dissolution. Autant l’associé majoritaire a des droits, le minoritaire en a aussi, notamment celui d’avoir la lumière sur les années de gestion de l’ancienne gérante.

CP



Les institutions de la RDC ont consommé plus de ressources que prévues pour le premier semestre 2022. 

Elles ont ainsi consommé 159%, entrainant ainsi un déficit de 59% pour la période indiquée.

Le rapport sur les états de suivi budgétaire publié lundi 18 juillet dans sa rubrique « fonctionnement des institutions » révèle en effet que 789,3 milliards de Francs congolais, soit plus de 394,6 millions USD ont été dépensés, alors que les prévisions pour les six premiers mois de l’année étaient fixées à 496,5 milliards de Francs congolais, soit 248,2 millions USD.

Le document renseigne que pour le seul mois de juin dernier, le trésor public a dépensé 258,3 milliards de Francs congolais pour assurer le fonctionnement des institutions. 

La tendance des dépenses liées au fonctionnement et à la rémunération demeure en hausse les deux dernières années malgré la volonté du gouvernement de réduire le train de vie des institutions.

A titre de comparaison, à la fin du mois de juin dernier, les dépenses liées au fonctionnement des institutions ont été exécutées à hauteur de 304,8 milliards de Francs congolais (CDF) contre les prévisions budgétaires arrêtées à plus de 294,5 milliards de CDF, soit un taux d’exécution budgétaire de 103,5%.

radiookapi.net/CC



Le Gouvernement de la République a approuvé l'arrêté ministériel portant suppression de 14 taxes et autres prélèvements à l’importation et à l’exportation

D'après le ministre de la Communication et Médias, porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, cette décision 
présente quelques  avantages pour la République Démocratique du Congo (RDC).

Accompagné de son collègue du Commerce extérieur Jean-Lucien Bussa, le ministre Patrick Muyaya l'a dit, au cours d'un briefing avec la presse, lundi 18 juillet 2022 dans la salle de Presse de la RTNC1. 

Pour le ministre du Commerce Extérieur, Jean-Lucien Bussa, cette mesure prise par le Gouvernement de la République va permettre de pouvoir améliorer la stratégie de la relance économique par l'offre, par la production, parce que le coût de production va baisser.

Au sujet de ce que gagnerait la RDC
en adhérant à toutes ces organisations économiques régionales, Jean-Lucien Bussa explique qu'il y a beaucoup à gagner. "Mais si nous n'avons pas une économie compétitive, nous n'avons pas un pays attractif aux investissements, le gain va être très réduit par rapport à d'autres pays qui eux, se positionnent à ce niveau-là. Sur le plan interne, il faut relancer l'économie. Avec les effets néfastes de la Covid-19, avec l'impact de la guerre Russo-Ukrainienne, chaque pays doit développer des mécanismes qui lui permettent de pouvoir avoir une économie de qui s'adapte à cette réalité et qui permette à ses citoyens d'être en sécurité", a indiqué Jean-Lucien Busa.

Serge Mavungu


Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a débloqué un montant 1.165.677.759 FC (582 838 milles USD) au titre de contribution à la production musicale de réconciliation du groupe WENGE Musica 4×4, à l'occasion des festivités du 62ème anniversaire de l'Indépendance de la République Démocratique du Congo.

Après le concert de WENGE au Stade des Martyrs, l'Inspection Générale des Finances (IGF) vient d'initier une mission ayant comme objet le contrôle de l'utilisation du montant débloqué par le Trésor Public (582 838 milles USD).



En conseil des ministres de ce vendredi 08 juillet, le président de la République, Félix Tshisekedi a rappelé la nécessité et l’urgence de mettre en œuvre sa recommandation formulée à la cinquante quatrième réunion hebdomadaire du conseil des ministres tenue le vendredi 20 mai 2022 relative à la relance des activités de la SOCIR SA et celle de l’usine de production des émulsions de bitume.

En effet, lors de cette réunion, Félix Tshisekedi avait réitéré son souhait de voir son pays se défaire de la dépendance extérieure en terme de la production de bitume, composant important dans le revêtement des axes routiers rappelant que la RDC dispose non seulement de gisements de bitume, mais également des capacités techniques et financières suffisantes pour en produire localement.

Félix Tshisekedi avait ainsi émis le vœu de voir ces richesses valorisées. Cependant, le Chef de l’Etat a déploré le fait que la Société Congolaise des Industries de Raffinage (SOCIR) qui a reçu du gouvernement une unité de production de bitume n’enregistre à ce jour aucune production.

Nonobstant et eu égard aux répercussions de la crise russo-ukrainienne sur l’économie, Félix Tshisekedi a rappelé le caractère obligatoire de recourir aux propres richesses nationales et répondre à certains de besoins prioritaires dans la perspective du lancement du programme de 145 territoires qui nécessitera l’approvisionnement en bitume pour la réalisation des milliers de kilomètres de routes. A cet effet a-t-il martelé, « Il est donc plus qu’urgent de relancer les activités de production de la SOCIR ».

Selon le compte rendu sanctionnant cette réunion hebdomadaire, cette relance devrait permettre à la SOCIR SA de jouer également son rôle non seulement logistique mais surtout d’usine de raffinage du pétrole brut en vue d’assurer l’approvisionnement du marché national en produit pétrolier.‬

‪Ainsi, les deux unités de production des émulsions de bitume neuve, une fois mises en service permettront la fabrication journalière de 1000 tonnes de bitume.

Félix Tshisekedi a chargé la ministre d’Etat, ministre en charge du Portefeuilles, Adèle Kahinda Mayina, d’accélérer le processus devant aboutir à la mise en place d’une commission spéciale composée des délégués des parties prenantes afin d’élaborer l’état de lieu de la relance de cette société incluant la production des bitumes. Un rapport y relatif va être soumis prochainement au Conseil des ministres. ‬

Carmel NDEO



Le ministre des Finances Nicolas Kazadi a procédé à l'évaluation du niveau des recettes réalisées par les régies financières durant le premier semestre de l'année 2022 en République démocratique du Congo.

Il ressort de cette rencontre que le taux de mobilisation des recettes réalisées au premier semestre de l'année 2022 a atteint 136 % soit un montant de 9.717, 1 milliards CDF (Plus de 4,9 milliards USD) par rapport aux assignations dudit semestre qui étaient évaluées à 7.146.3 milliards de CDF.

D'après une dépêche de la cellule de communication du ministère des Finances dont une copie est parvenue à la rédaction de 7SUR7.CD ce vendredi 08 juillet 2022, ces recettes ainsi réalisées représentent 66% par rapport aux prévisions annuelles chiffrées à 14.790.7 milliards CDF par le parlement de la République démocratique du Congo.

Voici comment se répartissent les recettes réalisées par les régies financières au premier semestre 2022 : 

- DGDA : 1.669 milliards CDF soit 78% sur les prévisions semestrielles de 2.169,7 milliards CDF ;

- DGI : 6.442 milliards CDF soit 180% sur les prévisions semestrielles de 3.581,7 milliards CDF ;

- DGRAD : 1.576 milliards CDF soit 113% sur les prévisions semestrielles de 1.394,8 milliards CDF.

D'après la même source, au premier semestre 2021, les recettes ont augmenté de 80% (4.296,4 Milliards CDF soit plus de 2 milliards USD) par rapport à celles réalisées au premier semestre 2021 qui se situaient à 5.402,4 milliards CDF. 

« Globalement, toutes les régies ont rehaussé leur niveau des recettes par rapport au premier semestre de l’année passée, et ce, dans un contexte de stabilité du taux de change, se situant à 109% pour la DGI,  53% à la DGRAD et 30% à la DGDA », lit-on dans cette dépêche.

À noter que l'argentier national a félicité « les régies financières pour le relèvement du niveau des recettes par rapport à l’année passée ». Nicolas Kazadi souligne la nécessité de continuer « à travailler sur la diversification des sources des recettes par la mise en œuvre des réformes notamment celles listées dans les mesures fiscales de la loi des finances et dans les contrats de performance ».

Jephté Kitsita

A Propos

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