L'air du temps



Bien que soumis au mutisme responsable, qui astreint de polémiques et brouhaha politiciens, n'empêche que sporadiquement on sort de sa tanière ne fut ce que pour un petit briefing, pour éclairer ceux qui ne pigent que dalle du drame qui se joue dans notre pays, la Rdc.

QUOI AU FAIT ?

Le bellicisme affiché par Kagame, n'a en rien d'objectif d'une guerre qui terrasserait l'armée d'un pays belligérant, à fin d'y asseoir sa domination ; mais plutôt une stratégie d'harcellement, pareille à celle d'une meute de hyènes qui s'en prend à un lion pour lui chouraver sa proie.

ET POUQUOI ?

Selon le calcul de Kagame, embraser la région à fin d'y causer un chaos qui nécessiterait l'ingérence des occidentaux.

POUR QUELLE FINALITÉ ?

Au département des États-Unis, le Kivu était déjà annexé au Rwanda. Et vu tout ce qu'on découvre de fil en aiguille sur ce qui se tramait au sein de nos institutions, avec le recul on se rend compte que notre pays RDC, au delà d'être infiltré, était quasiment occupé et géré comme une des provinces rwandaises par l'ancien Président Joseph Kabila interposé. D'où de facto, le stoïcisme présumé du Président Kagame, qui n'avait pas de mouron à se faire, du fait que tout roulait comme sur des roulettes pour lui, avec des minerais à gogo dans son escarcelle et des coffres pleins aux as, sans que personne s'y oppose. Mais tout ça était sans compter avec l'arrivée du fils de l'homme le plus redouté pour son nationalisme intransigeant, le Sphinx, la bête noire des occidentaux, en la personne de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo Fatshi, qui s'est engouffré dans la brèche causée par la distraction dans la politique extérieure du sulfureux Trump, au libéralisme caractériel notoire, qui n'avait que foutre des affaires d'un "PAYS D'AFRIQUE".
La suite, on la connaît tous, du pantin au stratège qui file du fil à retordre à plus d'un, là notre Président de la République Fatshi a hyper bien manoeuvré.

ET À PRÉSENT ?

Après avoir verrouillé des principales failles qui faisaient du Congo la vache à lait, des multinationales mafieuses et certains états voyous, au rang desquels le Rwanda, la dèche se fait sentir dans leurs entreprises. Le Rwanda en particulier, asphyxié économiquement, sans finances conséquentes pour ses créances, finira par craquer. Ce pays n'a plus d'autre alternatives que de se tourner vers ses mentors occidentaux, lesquels le Président Kagame presse, pour que l'octroi du Kivu au Rwanda devienne effectif sur terrain, comme l'est mentionné dans les documents au département américain. Mais ceci devient un casse-tête pour des Américains, dans le contexte actuel (de quasi guerre froide), qui les font hésiter de s'exécuter, de peur d'être taxés d'impérialistes colonialistes.

Constatant la tergiversation de ses mentors, le Président Kagame se résout de leur forcer la main, en tentant le tout pour le tout, un coup de poker, dans l'espoir d'offrir à Oncle Sam la LÉGITIMITÉ TECHNIQUE dont il a besoin, avant de procéder au morcellement de la RDC, à savoir, l'embrasement de l'Est, qui est la condition sine qua non prévue par les USA, pour prétexter l'opération pourtant planifiée de longue date, de la même manière qu'ils l'ont faite dans le Balkan et au Soudan.

À QUOI ALORS NOUS EN TENIR ?

Plus question des perrons de palaces et discours, et fini de penser que les Américains sont gentils par leurs belles déclarations végétales, fini d'entendre ce disque ringard et raillé du chant du Coq français orgeuilleux, prétentieux et méchant. En vérité, il est inconcevable pour que la France vassale de Américains, comme le sont la plupart de tous les pays occidentaux, s'implique dans un conflit international, sans le quitus de ces derniers, on est juste en plein jeu de rôle.

En réalité, au principe de, "Des Nations n'ont pas d'amis que d'intérêts", tout l'occident observe attentivement le duel actuel d'entre notre Président Félix Tshisekedi et le Président Paul Kagame; et selon la loi primitive de la nature, comme des femelles en chaleur de la sphère animalière dans la nature, des occidentaux offriront leurs charmes à celui qui sortira gagnant du dit duel.

CECI DIT

Le contexte géopolitique et la conjoncture internationale actuelle, requiert une grande finesse pour tirer son épingle du jeu, à tout le monde y compris oncle Sam, car, l'ordre mondial unipolaire grâce auquel l'USA roulait sa mécanique en maître du monde, lui est maintenant contesté par d'autres puissances. De ce fait, I'Amerique réfléchi 2 fois désormais, avant d'agir dans un sens ou dans l'autre, sous l'oeil vigilant de la Chine, de la Russie et d'autres puissances émergeantes, telle que la Turquie entre autres. Par contre, en loucedé, se joue sûrement un cache cache où les pros et les antis, peaufinent leurs stratégies pour ne pas être pris au dépourvu. Ce qu'on voit et entend en particulier sur notre pays la RDC, n'a rien à voir avec la réalité factuelle.
Oui, notre Président de la République Félix Antoine Tshisekedi, en est très conscient, il est le premier de nous tous Congolais à en connaître les tenants et les aboutissants, il sait même aussi qu'on ne va pas en guerre tête baissée, sans idées précises sur ses ennemis, sans alliance et potentiel soutien, au cas où ça déborderait dans tous les sens. Il s'y prépare en toute conséquence sans tambour ni trompette, à cet effet, n'attendons pas de lui qu'il agisse ou réagisse comme Assimi Goïta ou Ibrahim Traoré, la RDC n'est ni le Mali, ni le Burkina Faso, les donnes ne sont pas les mêmes, c'est un gros morceau que nul n'est prêt à zapper au profit de quiconque.

Par ailleurs, ne perdons pas de nos esprits qu'idem comme pour notre Président Fatshi, Kagame qui n'est ni un manchon ni un enfant de choeur, se démène de son côté, pour disposer de tous les atouts et aides extérieures, afin d'accomplir ses desseins macabres dans notre pays, nous l'avons toujours à l'œil.

DES INDISCRETIONS

Comme sur le plan économique, quand des investisseurs et marchés étrangers sont séduits pour coopérer avec notre pays la RDC, ces derniers sont dissuadés avec menaces par des puissances étrangères, qui ne veulent pas voir la stabilité, l'organisation et le développement de notre pays la RDC, ils somment avec chantages des pays amis désireux d'apporter de l'aide militaire à notre pays et de ne pas s'y mêler contre le Rwanda, par exemple ce pauvre EAC, l'inutile Union Africaine, et même nos braves frères d'Angola, nous ne pouvons pas trop compter dessus.

LES SIGNES DE TEMPS

D'une part, notre compatriote le VPM Jean Pierre Bemba, Ministre de la défense, c'est un pied de nez aux Américains, qui l'ont en première ligne sur la liste de sanctionnés persona no grata ? Comme quoi ! Aux oubliettes l'idile du début du partenariat stratégique et privilégié. Désormais, chacun voit midi à sa porte, et roule pour son propre compte.

Au Président Macron, nous n'avons rien à cirer de son baratin hypocrite, nous voulons des actes en respect du Droit international, c'est à dire des actes concrets ". Fini l'hypocrisie.

Cerise sur le gâteau, le râteau mis à ce ministre britannique chargé des affaires africaines, sa venu à Kinshasa fut un non évènement et fut zappé comme de la poiscaille pourrie.

De l'autre part, que le Président Paul
Kagame tienne encore bon dans la dernière chance qu'il a, d'exécuter la danse du ventre, pour charmer des occidentaux. Bye bye l'intransigeance théâtrale d'apparat, la preuve est qu'il vient enfin de libérer le gros poisson de ses opposant, personnels, Monsieur Paul Rusesabagina. Et pourtant il avait de ne jamais le libérer avant les 25 ans de sa condamnation. A cette allure, il finira par nous fourguer sa daronne pour un carré minier à Ceci pour dire que tout a un début et tout a une fin sous le soleil, rien n'est éternel, Seul Dieu est le Maître de temps et de temps et des circonstances.

Nous sommes là en présence de deux attitudes diamétralement opposées aux antipodes l'une de l'autre, qui en dit long sur ce qui se trame à l'international, à-propos de conflit entre notre pays RDC et le Rwanda. Wait and see ?

EN DÉFINITIVE !

Il y a certes le feu à la baraque hélas ! C'est pas pour autant qu'on foncerait tête baissée dans l'embrouille nous imposée. Il nous est crucial d'élaborer au préalable, une tactique et des stratégies sûres, pour qu'une fois déclarée, la guerre soit bien faite et gagnée, afin d'instaurer une paix totale, tangible et durable dans la régiondes grands lacs. Nous n'avons pas le temps de faire une guerre pour la guerre, comme une aventure aux issues hasardeuses. Pour l'instant, nous sommes relativement dans le bon, bien que jusque là on ne se limite qu'à de la légitime défense contre des attaques ignobles qui nous sont portées.

Logiquement, dans les circonstances actuelles, toute présence d'ennemi sur notre sol, même sans qu'il ait tiré une seule balle, est déjà une agression et une provocation, d'où nous ne sommes en aucun moment et en aucun cas, concernés par le vocable du "cesser le feu". La force n'abandonne jamais celui qui est dans ses droits ; la victoire se range toujours du côté de ce qui défend une cause juste, digne et noble comme raison.

Jean-Louis Tshimbalanga

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