Lubumbashi : des journalistes et acteurs de droits humains formés sur l'évaluation des outils de surveillance et mécanisme de protection



Une vingtaine de journalistes audiovisuels, de la presse en ligne et des acteurs de droits humains de Lubumbashi ont été formés sur l'évaluation des outils de surveillance et mécanisme de protection à l'approche des élections de décembre 2023 en République démocratique du Congo.

Organisé du vendredi 12 au samedi 13 mai 2023 à Lubumbashi par l'Union nationale de la presse du Congo (UNPC) section du Katanga grâce à l'appui technique d'Internews en République démocratique du Congo, plusieurs thématiques développées ont tourné au tour de la nouvelle loi de la presse en RDC.

Selon Gilbert Kyungu, vice-président de l'UNPC/Katanga, des mesures seront mises en place pour pouvoir sécuriser davantage les journalistes dans cette partie du pays.

"On va continuer les échanges pour permettre d'avoir une petite structure qui pourrait nous permettre de mener des actions dès lors qu'il y a des alertes. Merci aussi à Internews qui nous a appuyé techniquement", a-t-il déclaré au micro tendu par 7SUR7.CD.

A l'issue de cette formation de deux jours, plusieurs recommandations ont été proposées non seulement pour les journalistes mais aussi pour l'Union nationale de la presse du Congo et du Conseil supérieur de l'audiovisuel du Congo. Il s'agit de :

- Vulgariser la nouvelle loi auprès des journalistes, des politiques et militaires ;

- Vulgariser le plan d'action des Nations-unies sur la sécurité des journalistes par l'UNPC ;

-  Faire un plaidoyer auprès des conseils de sécurité (national et provincial) pour la sécurisation des professionnels des médias ;

- Sensibiliser la conscience professionnelle du journaliste ;

- Assurer régulièrement les unités et connexion internet des journalistes par leurs maisons de presse  ;

- Aux professionnels des médias, de toujours surveiller leurs arrières ;

- Aux journalistes,  de ne pas négliger une menace quelconque et surtout le dénoncer ;

- Documenter les incidents de sécurité  ;

- Travailler en collaboration avec les consœurs et confrères ;

- Réactiver le travail entre les journalistes et d'autres organismes de droits de l'homme.

- Actualiser le système d'alerte en initiant les journalistes à l'utilisation du système NEMO, qui permet de localiser et d'identifier la personne qui est en danger pour lui venir en aide, au moyen d'un logiciel ;

- Au gouvernement, d'élargir la redevance dans les médias privés qui remplissent les conditions ;

- Créer une unité de protection au sein de l'UNPC pour analyser minutieusement les cas d'atteinte à la liberté de la presse ;

- Insister sur la signature des contrats des journalistes avec leurs employeurs, par l'inspection du travail.

Il est à noter que le CT Maurice Kitoko, enseignant à l'université de Lubumbashi, Richard Mulumba, représentant provincial du CSAC, maître Jonas Mulumba, activiste des droits humains et Gaston Nyembwe, expert en question de sécurité au bureau conjoint des Nations-Unies pour les droits humains ont développé plusieurs sujets dans cet atelier.

Patient Lukusa, à Lubumbashi

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Ali Kalonga

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