RDC : Détaxation des serviettes hygiéniques, un plaidoyer signé Joëlle BILE en faveur de la gente féminine !



Défenseuse brevetée et acharnée des droits des femmes, Joëlle Bile, en ce mois finissant de mars traditionnellement dédiée à la femme rd-congolaise, plaide pour une justice menstruelle, afin d'éradiquer la pauvreté menstruelle en RDC -République démocratique du Congo-. Commentaire ? Par la détaxation de toutes les serviettes hygiéniques, produites localement ou importées. En clair, Joëlle Bile formule les vœux de voir, au prochain Gouvernement, le ministère du Genre, Famille et Enfant mettre en place une politique publique sur la détaxation des produits hygiéniques. Car, sous d'autres précieux, notamment, en Afrique du Sud, au Kenya, en Tanzanie, en Inde et en France, cette politique est déjà efficace. Telle est l'une des propositions coulées sous forme d'actions concrètes à réaliser dans les tout prochains jours, que Joëlle Bile apporte en faveur non seulement des femmes et jeunes filles démunies, mais de toutes les femmes rd-congolaises en général. Car, les dépenses engagées pour l’hygiène menstruelle pèsent sur toutes les femmes sans distinction.

Au cours d'une séance de travail organisée par la Monusco -Mission des Nations Unies pour la Stabilité en République démocratique du Congo-, sur les "questions sexo-spécifiques de la femme", Joëlle Bile a transformé son intervention en plaidoirie en faveur des femmes et des jeunes filles rd-congolaises, principalement les démunies, en lançant un appel pathétique et pressant au ministère du Genre, Famille et Enfant, pour qu'au cours de cette nouvelle législature, une politique publique sur la détaxation des produits hygiéniques en RDC , avec une TVA de moins de 16%. 

Le plaidoyer de cette femme politique fait suite à son constat on ne peut plus alarmant sur les conséquences néfastes que subissent les femmes et les jeunes filles, à cause des charges qu'elles soutiennent pour assurer leur hygiène menstruelle.

Tenez, à en croire Joëlle Bile, les dépenses engagées pour l'hygiène menstruelle ont un impact direct sur l'éducation des jeunes filles. Surtout dans les milieux ruraux et défavorisés.

"En effet, 3 filles sur 5 s'absentent de l'école pendant 3 à 5 jours par mois, et durant les 9 mois que compte une année scolaire. Un frein certain à leur rendement scolaire ! Et, plus tard, un obstacle à "l'employabilité efficace des jeunes femmes dans le monde du travail (outre les symptômes physiques tels que la dysménorrhée, la fatigue, le coût élevé des produits hygiéniques, le stress) et même sur l'augmentation des violences sexuelles", a indiqué Joëlle Bile.

D'où, son plaidoyer vient juste pour promouvoir l'égalité des chances entre les garçons et les filles, du point de vue de la régularité aux cours, de la prévention des maladies microbiennes, etc.

Une autre conséquence, et non de moindre, pense cette militante des droits des femmes et des enfants, est d'ordre financier, avec son cortège de malheurs.

"Les sommes dépensées en hygiène menstruelle constituant une charge financière importante pour des dizaines de milliers de femmes vivantes dans des conditions précaires en RDC. Souvent considérées comme non essentielles, ces dépenses pèsent pourtant lourdement sur le budget familial déjà restreint, compromettant ainsi leur capacité. "à répondre à d'autres besoins impératifs, tels que l'alimentation, le logement et l'éducation, les plongeant dans la pauvreté menstruelle", fait savoir Joëlle Bile. 

Compte tenu de ce qui précède, cet ex-candidat à la présidentielle du 20 décembre 2023 pense que cette mesure de détaxer les produits hygiéniques, permettra de soulager financièrement les femmes les plus précaires, et de garantir l'équité dans l'accès à l 'éducation. 

C'est ce qu'elle appelle "une justice menstruelle" qui serait un signal fort sur l'engagement de notre Gouvernement à promouvoir la santé, l'égalité des sexes et les droits des femmes, comme c'est le cas dans d' autres pays, tels que l'Afrique du sud, qui a supprimé la TVA de 15% sur les serviettes hygiéniques, le Kenya, la Tanzanie, l'Inde et encore la France.

En ce mois dédié à la femme et à la lutte pour ses droits, Joëlle Bile croit qu'il est important de mener des actions gouvernementales concrètes en faveur de toutes les femmes.

Et, une fois que le Gouvernement appliquera, via le ministère du Genre, la politique publique de la détaxation des produits hygiéniques, l'Etat rd-congolais aura ainsi fait progresser les droits et le bien-être des femmes et des jeunes filles, foi de Joëlle Bile.

avis-info/CC

 
 

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