L'APROPHARCO-Association des propriétaires des pharmacies du Congo-a salué, mercredi 13 novembre, l'implication du speaker de la Chambre basse du parlement, Vital Kamrhe , pour la suspension des mesures prises par l'ACOREP-Autorité Congolaise de la Réglementation pharmaceutique-, soutenues par le ministre provincial de la santé du Gouvernement Kinois.
En effet, l'APROPHARCO est venue dès lors solliciter auprès de l'autorité législative la revisitation de l'ordonnance-loi N°27 du 27/03/1952 sur l'hygiène publique, la loi N°91/018 du 30/03/1997 créant l'ordre des pharmaciens en RDC, ainsi que la loi-cadre qui stipule que les établissements pharmaceutiques doivent être des propriétés personnelles d'un pharmacien ou d'un groupe des pharmaciens attitrés.
De son côté, l'ACOREP exige à chaque tenancier d'une pharmacie d'embaucher trois cadres dont un Pharmacien titulaire, un Pharmacien Assistant et un Assistant en pharmacie tous recrutés sous la supervision et en conformité avec les conditions de prestation imposées par le Conseil National de l'Ordre des Pharmaciens, exigeant un minimum de 600$ de salaire à chacun de trois personnes embauchées.
Aussitôt alerté, le président de la Chambre basse du Parlement a interpellé le Gouverneur de la ville de Kinshasa à suspendre cette décision, pour examiner avec tous les acteurs impliqués les possibilités d'un assainissement progressif de ce secteur.
Cette sollicitation de l'implication du président de l'Assemblée nationale, a laissé entendre le président de l'APROPHARCO, est pour que l'ACOREP retire cette décision, afin de permettre à l'Autorité provinciale de mettre en place un cadre de concertation entre les structures étatiques et les structures privées du secteur pharmaceutique.
Grevisse Tekilazaya