La dépravation des mœurs avec impact sur les jeunes a été le motif de l’interdiction de diffusion du clip d’un musicien congolais par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, a appris l’ACP lundi, dans un communiqué.
« Est interdite de diffusion dans tous les médias et réseaux sociaux opérant en
République Démocratique du Congo à dater de sa publication, la nouvelle chanson et clip de l’artiste musicien et comédien Lil Nas X, non autrement identifié. L’Artiste musicien et comédien concerné, auteur de la chanson « Misukakalikolo n’a cadre ya sentiments » , a été invité au Conseil pour présenter ses moyens de défense en rapport avec les manquements relevés ci-avant endéans 7 jours », a-t-on lu dans cette correspondance du Csac.
Dans le cadre de cette mesure, le Csac a souligné la nécessité de protéger les valeurs culturelles et morales de la société congolaise mais surtout la jeunesse qui s’avère la première victime de ce fléau.
« La diffusion de contenus qui portent atteinte aux bonnes mœurs et à l’éthique sociale ne saurait être tolérée », a-t-il ajouté.
Le Procureur général près la Cour de cassation a reçu l’instruction de veiller à l’application de cet acte, en engageant des poursuites contre quiconque enfreindrait cette interdiction. Ce rappel à l’ordre extériorise l’engagement des autorités à garantir un espace médiatique respectueux des valeurs traditionnelles et culturelles.
« Le Procureur Général près la Cour de Cassation est prié de concourir à la bonne exécution du présent acte qui entre en vigueur à la date de sa publication, et de poursuivre conformément à la loi tous les réfractaires qui contreviendraient au présent acte« , a-t-il renchéri.
Le Csac a réitéré ainsi son rôle de régulateur dans un paysage médiatique en constante évolution, car cette déclaration met en évidence l’urgence d’aborder la question de la dépravation des mœurs dans un monde où les influences externes peuvent rapidement s’imposer.
« La responsabilité collective de préserver notre culture implique de prendre des décisions fermes contre toute forme de dépravation », a-t-il fait savoir.
ACP/C.L./CC