Des réactions fusent de partout après la tenue du Sommet conjoint EAC-SADC de Dar es Salam, en Tanzanie, le week-end dernier, sur la situation dans l'Est de la RDC -République démocratique du Congo-.
Pour le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, son pays est solidaire du peuple congolais et de son aspiration à vivre en paix et en sécurité.
"Nous soutenons son droit de vivre libre de toute force qui viole ses droits humains, pille ses ressources naturelles et terrorise ses communautés", déclare Cyril Ramaphosa.
Et d'ajouter: "Nous réaffirmons notre engagement en faveur d’une solution diplomatique et politique, qui donne la priorité à la stabilité de la RDC et des pays voisins, et préserve la paix et le bien-être du peuple congolais."
Pour rappel, le Sommet EAC-SADC a ordonné la reprise des négociations directes et du dialogue avec toutes les parties étatiques et non étatiques, conformément au processus de Luanda et Nairobi. Ces pourparlers, indique le communiqué final, devraient prendre en compte aussi les rebelles soutenus par le Rwanda, particulièrement le M23, dont les avancées ont attisé les craintes d'une guerre plus large.
En de cette recommandation majeure, ledit Sommet conjoint a appelé à la mise en œuvre du CONOPS -Concept d'opérations- du plan harmonisé de neutralisation et à la levée des mesures défensives du Rwanda/désengagement des forces de la RDC comme convenu dans le processus de Luanda.
Les chefs des forces de défense de la CAE et de la SADC ont, pour ce faire, été appelés de se réunir dans les cinq jours et de fournir des directives techniques sur un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel, et la cessation des hostilités, ensuite à élaborer un plan de sécurisation pour Goma et ses environs. Enfin, de tabler sur la réouverture immédiate de l'aéroport de Goma.
Enfin, le Sommet conjoint SADC-EAC a ordonné que des modalités de retrait des forces armées étrangères non invitées du territoire de la RDC soient élaborées et mises en œuvre.
Serge Mavungu