De nombreuses familles de militaires et de policiers, ayant trouvé refuge dans des écoles, font face à des bouclages réguliers des rebelles du M23 ces derniers jours.
Estimées à environ cinq mille personnes, dont des blessés et des invalides, ces familles sont amassées par centaines ou dizaines de familles dans différentes écoles.
Ces ménages occupent plusieurs écoles, notamment dans la commune de Karisimbi. Ils déclarent n’avoir nulle part où aller, car la plupart ne sont pas originaires du Nord-Kivu.
D’après plusieurs sources locales, ces familles seraient suspectées par les rebelles d’héberger ou de collaborer avec des bandits armés ou des militaires qui ne se seraient pas rendus. Ce qui justifierait les bouclages et mesures contraignantes prises à leur encontre par les rebelles.
C’est le cas de l’incident enregistré à l’Institut Rutoboko, non loin du camp militaire de Katindo. Quelques personnes présumées militaires ou bandits armés auraient été interpellées, affirment ces sources.
D’autre part, ces ménages sont sommés, depuis la rentrée scolaire, d’évacuer les salles de classe pour favoriser la reprise des cours.
D’après les mêmes sources, le camp militaire de Katindo est jusqu’ici contrôlé par les rebelles qui y organisent des réunions. Quelques blessés militaires des FARDC seraient toujours internés au sein de l’hôpital militaire de Katindo ainsi que quelques membres du personnel soignant.
radiookapi.net/CC