Depuis que la star américaine Chris Brown a rejoint le challenge lancé sur TikTok par le chanteur tanzanien Diamond Platnumz avec sa chanson « Komasava », les chiffres s’affolent pour le chanteur de la pop.
En publiant sa propre vidéo dansant sur ce hit Amapiano ce jeudi sur Tik Tok, Chris Brown ne s’attendait sûrement pas à un tel engouement de la part des internautes. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes : alors qu’il comptait 8,4 millions d’abonnés sur TikTok avant sa publication, l’interprète de « No air » a depuis gagné pas moins de 300 000 nouveaux abonnés !
Le vice-Premier ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani a recommandé, mercredi 19 juin, les gouverneurs de provinces à prioriser, dans la gestion de leurs entités, les six piliers du Gouvernement.
Il leur a fait cette recommandation lors de la séance d’information organisée à Kinshasa.
Pour Jacquemain Shabani, ces six axes prioritaires permettront à ces chefs des exécutifs provinciaux d’assurer le développement et la stabilité de leurs juridictions.
Outre les recettes à caractère national, le ministre de l’Intérieur a demandé aux gouverneurs de provinces de fouiner partout pour mettre en branle les actes générateurs des recettes tels que prévus par les lois et textes réglementaires.
Il les a également invités à respecter l’effectif recommandé dans la formation de leurs gouvernements et d’informatiser ou digitaliser leurs différentes sources des recettes.
Les gouverneurs de province sont en outre appelés à renforcer la coopération interprovinciale et la coopération avec les provinces ou villes étrangères et relancer l’association des provinces.
« Veillez à la rétrocession en faveur des Entités territoriales qui sont jusqu’alors des parents pauvres ; élaborez chacun une feuille de route, endéans un mois assorti d’un chronogramme pour le suivi et comptabilisez les évolutions professionnelles ; mettrez en place une gouvernance sécuritaire à travers un comité de sécurité provincial et local regroupant les services étatiques de sécurité et les associations de la société civile concernées », a rapporté Jacquemain Shabani.
Pour le patron de la territoriale, les gouverneurs de provinces devront affirmer un leadership incitatif, cohésif, transformationnel de proximité afin de contribuer efficacement à la mobilisation des forces vives de la société pour un développement à la base.
Organisée par l’Ecole nationale de la territoriale, cette séance d’information s’est clôturée par la remise des notifications des ordonnances présidentielles qui marquent l’investiture des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces.
radiookapi.net/CC
L'opposition congolaise est loin de transcender ses divergences, pour la désignation du porte-parole face au pouvoir en place. Bien après le refus catégorique observé dans le camp Fayulu de s'inscrire sur cette démarche, c'est le tour de Delly Sessanga et son parti Envol de manifester vivement son désintérêt.
A l'instar de Fayulu, l'opposant Sessanga estime que la démarche aurait tout son sens au cas où le pouvoir en face était, d'après eux, issu d'un processus démocratique, afin de justifier l'exercice d'une opposition républicaine de type institutionnel.
"Dans l'état actuel de ravalement des Institutions et d'affaissement moral et politique de la démocratie, la stature institutionnelle de l'opposition reste une voie inopérante, pour faire entendre la voie de la population meurtrie, rivée à la misère sociale, privée de liberté et livrée à l'insécurité. Face à la gravité de la faillite de la démocratie, crucifiée par l'usurpation du droit de vote par le régime actuel, l'ENVOL s'engage dans la voie de l'opposition démocratique hors institutions", peut-on lire dans leur communiqué.
Avant d'ajouter :"Une opposition démocratique, républicaine et institutionnelle suppose un pouvoir tout aussi démocratique, républicain. Dans ce sens, l'ENVOL rappelle que lors de la journée politique de réflexion organisée par son Comité National, en date du 20 avril 2024, ses cadres ont rejeté à l'unanimité les résultats de la forfaiture électorale de décembre 2023".
Faut-il signaler que deux camps se dessinent désormais au sein de l'opposition sur cette question. D'une part, l'on retrouve Moïse Katumbi et son fidèle allié Augustin Matata Ponyo. De l’autre part, il y a Martin Fayulu et Delly Sesanga. Le parti politique Ensemble pour la République de Moïse Katumbi propose de formaliser un règlement intérieur pour l'opposition en RDC. En date du 10 juin, il a sollicité le camp de Martin Fayulu à lui emboîter le pas. Et ce dernier lui avait réservé une fin de non recevoir.
Grevisse Tekilazaya
La question des émoluments des députés nationaux est encore d’actualité en RDC. Longtemps voilés, les salaires mensuels des élus du peuple ont déjà défrayé la chronique, notamment lors du premier mandat de Félix Tshisekedi à la tête de la RDC. Cela n’a pas manqué de faire réagir différentes couches de la population, plusieurs personnes étant scandalisées de découvrir une somme pharaonique dans un pays dont la population est majoritairement pauvre.
Pas plus tard que le 15 juin dernier, le débat est revenu sur le devant de la scène. Le tout nouveau président de la chambre basse du parlement a déclaré que les députés nationaux touchent 14 millions CDF, soit l’équivalent de 5 000 USD, tout avantage confondu. Suffisant pour déclencher la clameur publique accompagnée des réactions des ONG et des politiques. Alors qu’il donnait cette précision pour mettre fin aux débats, Vital Kamerhe a, au contraire, mis de l’huile sur le feu.
Depuis le début de la semaine, c’est le sujet dont les médias parlent. Les réactions sont venues de partout ou presque. L’Observatoire de la dépense publique (ODEP) estime que cette déclaration est un mensonge, car les chiffres en sa possession font état de 21 000 à 33 000 USD par mois pour un député national, tout avantage confondu.
L’opposant Martin Fayulu s’est invité dans le débat en partageant sur son compte X (anciennement Twitter) un tableau explicatif de la rémunération des locataires de la chambre basse du parlement. Il indique que les députés nationaux de la législature précédente recevaient des émoluments, des primes diverses et des réserves parlementaires. Selon ses écrits, les députés percevaient mensuellement 13 965 USD avant février 2022, et après cette date, ils perçoivent jusqu’à ce jour 20 793 USD.
Cependant, selon la loi des finances de 2024, les émoluments mensuels des députés nationaux sont fixés à 23,4 millions CDF, soit 9 361 USD. Le débat reste encore ouvert.
actualite.cd/CC
Le président de la République, Félix Tshisekedi, est arrivé mercredi soir 19 juin à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga où il a été accueilli, à sa descente d'avion, par Jacques Kyabula, gouverneur de province.
Le chef de l'Etat congolais procédera au lancement des trains du Service National qui a initié ce projet avec le Service national du chemin de fer du Congo (SNCC). Le n° 1 Congolais revenait en RDC via Lubumbashi après un bref séjour en Afrique du Sud où il a assisté à la cérémonie d'investiture du président sud-africain Cyril Ramaphosa à Pretoria.
Dans la ville cuprifère, plusieurs engins agricole pimpant neufs avec des mentions "Service National" sont déjà exposés à l'esplanade de la gare du SNCC, lieu de la grande manifestation prévue pour ce jeudi 20 juin.
CC
Constant Mutamba, ministre de la Justice et garde des sceaux, a fait de la lutte contre la corruption et la criminalité financière son champ de bataille. Lundi 17 juin, il a demandé au chef de l'Inspection Générale des Finances (IGF) de lui fournir, dans les 72 heures, les rapports de trois dernières années démontrant des cas de corruption et de criminalité financière pour que son ministère les examine.
Dès ses débuts au ministère de la Justice, Constant Mutamba s'est affirmé comme un farouche ennemi de la corruption dans le secteur public. Il considère cette lutte comme un levier essentiel pour le progrès de la nation congolaise.
C’est dans ce contexte que Monseigneur Donatien Nshole, secrétaire général de la Commission épiscopale nationale du Congo (CENCO), s'est exprimé : « si j’ai des choses à recommander au ministre de la Justice, j’ai appris qu’il a dressé un chien berger pour traquer tous les fossoyeurs de la République. Je l’encourage dans ce sens-là. Que ce soit un chien à copal, mais celui qui va traquer tout ce monde. Ces fossoyeurs, on les trouve parmi les magistrats, les juges, dans les ministères et dans les entreprises publiques. Nous comptons sur sa jeunesse et son énergie pour apporter un nouveau souffle dans le bon sens pour l’émergence de notre justice », a déclaré le SG de la CENCO, appelé à formuler des recommandations à l’endroit du nouveau ministre de la Justice en RDC.
Rappelons que, lors de son premier discours sur l’état de la Nation devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès en 2019, le président de la République Félix Tshisekedi avait promis de se battre jusqu’à la dernière énergie contre la corruption en RDC. Il avait alors déclaré qu'il serait intraitable dans cette lutte contre ce mal qui ronge profondément le pays.
Rizet Makizayila, stagiaire
Un spectacle d’humour dénommé » Kukiel et ses potes «, visant la promotion de la culture congolaise est prévue dimanche 23 juin dans une salle de la place à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a-t-on appris mardi, lors d’un entretien.
« Cette prestation scénique prévue le dimanche 23 juin, est une initiative de l’humoriste et metteur en scène congolais, Ronsia Kukiel. Il a pour objectif de promouvoir la culture congolaise », a indiqué l’humoriste junior Bankale alias Mobikisi. « Nous invitons nos fans à venir passer un moment de détente et de la bonne humeur (…). 8 (huit) artistes congolais de l’humour et du théâtre y sont attendus », a-t-il ajouté. Après une tournée européenne, a-t-il confié, cette étape constitue également pour eux une pause, en vue d’enchaîner avec d’autres programmes.
Au mois de mai dernier, junior Mobikisi et Ronsia Kukiel avaient fait partie d’un groupe d’artistes congolais, ayant partagé la scène à Paris (France), Lausanne (Suisse) et Bruxelles (Belgique) dans un spectacle du rire dénommé : « +243 Schengen Toseka », organisé par la société Magem-Congo et la Fondation fleuve-Congo, coordonnées par le Congolais Souley Kahuka, pour satisfaire la diaspora congolaise.
Dans les jours à venir, il est prévu, d’autres spectacles dans le cadre de la poursuite de la même tournée de prestation en Grande-Bretagne, États-Unis d’Amérique, Allemagne, Canada et bien d’autres pays. Cette prestation scénique connaitra la participation des artistes congolais de l’humour et du théâtre populaire, notamment Lady Esobe, Charly vue de loin, Junior Mobikisi, Ronsia Kukiel, Aïda Kapila, Mimie Kabongo, Jérémie Shabani, Pierrot Ndombasi, Tatu Séraphin et Exaucé Kiala.
ACP/CC
Le président Félix Tshisekedi a pris acte mardi de la démission de la ministre déléguée à l’Environnement en charge de l’Economie du climat de la République démocratique du Congo, Stéphanie Mbombo, selon un communiqué du cabinet de la Première ministre Judith Suminwa.
Dans une lettre adressée à la Première ministre, Mme Mbombo a indiqué qu’elle avait pris cette décision de quitter le Gouvernement pour des raisons de « convenancà personnelle », sans autre détail.
La Première ministre en a informé le Président de la République qui a pris acte de cette démission demettant ipso facto la concernée de ses charges gouvernementales au point que la Primature a précisé qu’elle ne pouvait plus engager le Gouvernement de la RDC auprès des tiers, parce que « dépourvue de qualité ».
Deux heures après la publication du communiqué de la Primature, Mme Mbombo a posté: « Pour des raisons de convenance personnelle, j’ai pris la lourde décision de déposer ma démission.
Au Chef de l’Etat @fatshi13, je réitère ici ma loyauté déterminée. Je lui suis infiniment reconnaissante pour les responsabilités d’Etat me confiées.
A la Première Ministre @SuminwaJudith, ma gratitude, pour le choix posé sur ma modeste personne.
Je souhaite un franc succès au Gouvernement. Que cette œuvre commune, nommée République Démocratique du Congo, nous passionne et nous challenge pour réussir un avenir prospère, conforme à la vision du Chef de l’Etat.
En dépit de cette décision difficile, passionnée par le monde que recèle la Nouvelle Economie du Climat, je serai toujours prompte à mettre mon expertise politique, diplomatique et technique, au profit de mon pays que j’aime tant ».
Avant d’entrer au Gouvernement pour ce bail de quelques jours, Mme Mbombo exerçait des fonctions de Conseillère à la présidence en charge de l’Economie du climat.
Sur son compte X, on peut encore lire ses motivations : « En ce qui me concerne, placer la RDC sur l’orbite d’une nouvelle économie, celle du climat, consistant à transformer la coopération basée sur l’aide au développement vers un partenariat gagnant-gagnant basé sur l’immense apport de nos ressources naturelles pour lutter contre le changement climatique ».
ACP/CC