Denis Mukwege confirme formellement sa candidature à la présidence de la République démocratique du Congo, rejetant ainsi les rumeurs circulant sur son retrait au profit d'un autre candidat, notamment Moise Katumbi.

"Une fausse information circule sur internet alléguant que le Dr Mukwege se serait désisté en faveur d'un autre candidat à la présidence de la République Démocratique du Congo. Nous confirmons que cette information est fausse", a affirmé Vital Barholere, directeur de cabinet de Mukwege.

"Conformément au souhait de millions de Congolais, le Dr Mukwege est toujours candidat à la présidentielle et reste ouvert au dialogue pour la désignation d'un candidat commun de l'opposition. Il saisit cette occasion pour remercier la population congolaise pour l'accueil chaleureux réservé à son Plan de Paix pour notre pays ainsi que son adhésion massive à son projet de société", a-t-il ajouté.

Dimanche, l'ancien Premier ministre Matata Ponyo a annoncé son retrait de la course présidentielle en faveur de Moise Katumbi, tout en appelant Denis Mukwege et Delly Sesanga à suivre son exemple.

Denis Mukwege se prépare activement au lancement de sa campagne électorale avec un programme qui sera dévoilé dans les prochains jours. Pendant ce temps, Delly Sesanga est déjà implanté dans la région du Kwango pour entamer sa campagne.

actualite.cd/CC



Le lancement officiel de la campagne électorale ce dimanche 19 novembre 2023 a été froidement accueilli par la communauté congolaise à Paris. Une faible mobilisation dans cette ville qui regroupe plus de 3.000 électeurs enrôlés.

« C’est vous qui me l’apprenez, monsieur », répond avec sourire Thérèse Mambi à la question de savoir si elle est au courant que la campagne électorale a débuté aujourd’hui. Cette jeune femme congolaise vit en France depuis plus de dix ans. Dans un marché de Château Rouge où nous la croisons, presque personne ne parle de cet évènement politique qui se déroule en République démocratique du Congo. A la place, c’est plutôt le prochain concert du chanteur congolais Fally Ipupa à Paris (le 25 novembre) qui anime le débat dans des groupes de discussion formés à chaque bout de rue de ce quartier situé dans le 18ème arrondissement. 

La même atmosphère règne sur la place du Tracadéro. Réputée pour la forte concentration des touristes qui s’y prennent en photo avec une meilleure vue de la Tour Eiffel en arrière-plan, la place du Tracadéro sert aussi d’esplanade pour les activités politiques des communautés étrangères vivant en France. Au mois de juin 2020, des dizaines de Congolais s’y étaient réunies pour exiger des autorités congolaises une enquête fiable sur la mort de Raphaël Yanyi, magistrat qui présidait les audiences du « procès 100 jours ». Mais pour la campagne électorale, aucune activité de la communauté congolaise n’y a été organisée.

« C’est normal que la mobilisation soit faible comme elle est là. Nous vivons dans un autre pays, régis par une autre politique, nous vivons d’autres réalités ici. Donc c’est tout à fait normal que la campagne électorale ne soit vraiment pas une cause qui puisse réunir des foules pour pouvoir en parler », explique Jean-Jacques Lumumba, lanceur d’alerte congolais qui vit en France depuis plus de 5 ans déjà. Dans une cafétéria de Corbeil-Essones, une ville située à 29 kilomètres au sud-est de Paris où il nous a reçu, cet ancien banquier congolais, aujourd’hui réfugié en France, déplore en même temps ce qu’il appelle des « griefs » dans le processus électoral. 

« Rien que la façon dont cette élection présidentielle est organisée, ça pourrait conduire à des violences comme souvent. Parce qu’il est très difficile qu’un candidat obtienne plus de 50% de voix pour une présidentielle à un tour. Beaucoup de choses présagent une présidentielle mouvementée en termes de violences, notamment la situation du pays elle-même qui est très difficile en ce moment », commente-t-il. 

D’après le calendrier électoral, le vote est prévu le 20 décembre prochain. Plus de 10.000 Congolais vivant en France seront attendus aux urnes à l’occasion. Outre la France, les Etats-Unis, la Belgique, le Canada et l’Afrique du Sud sont les pays concernés par les élections. 

Will Cleas Nlemvo



« En référence aux conclusions des travaux de Pretoria, auxquels mon parti le LGD a pris part, j’annonce mon ralliement à Moïse Katumbi Chapwe, qui portera le ticket de l’opposition à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023 », a indiqué le candidat Matata Ponyo ce dimanche 19 novembre sur son compte X.

A travers une vidéo qui circule sur la toile, l’ex-Premier ministre évoque la nécessité de maximiser les voix et « surtout faire échec à la manœuvre du pouvoir », en présentant une candidature unique de l’opposition.

A la suite des consultations des délégués de l’opposition, qui se sont déroulées récemment en Afrique du Sud, a poursuivi Matata Ponyo, « Moïse Katumbi Chapwe se dégage comme le candidat pouvant représenter le ticket de l’opposition, représentées par quatre grands partis et regroupements ayant pris part à ces assises ».

Face à « la fraude massive planifiée et face au monde qui nous regarde, la démarche de former un bloc solide et uni au sein de l’opposition est la seule stratégie que nous avons pour donner un sens à notre combat politique et pour redonner espoir au peuple congolais », a souligné Augustin Matata.  

Les représentants des opposants candidats à la présidentielle de 2023, Denis Mukwege, Delly Sesanga, Moïse Katumbi et Matata Ponyo, ont décidé à Pretoria en Afrique du Sud, de former une nouvelle coalition politique, baptisée « Congo ya Makasi ». Cette coalition vise à désigner un candidat commun de l’opposition ce scrutin.  

radiookapi.net/CC



L'établissement public Transports au Congo ( TRANSCO) vient de se doter du premier lot de 21 nouveaux bus de marque Mercedes-Benz " Made in RDC ". 

Prenant la parole au cours de la cérémonie de remise officielle de ces 21 bus, vendredi 17 novembre 2023, le directeur général de TRANSCO, le bâtonnier Mbere Moba Cyprien, a précisé que ces bus ont été montés à Kinshasa par la société privée Suprême Automobile, inaugurée par le président Félix Tshisekedi le 10 juin 2023.

Dans une interview accordée aux médias sur place, il a particulièrement remercié le président de la République pour son engagement social tendant à répondre diligemment aux attentes et désidératas de sa population. 

"C'est grâce au chef de l'État que TRANSCO existe aujourd’hui. N'eût été la dotation de 440 bus de marque Volvo en février 2021, moins encore aujourd'hui avec l'acquisition du premier lot de 21 nouveaux bus de marque Mercedes Benz, cet établissement public de transports serait déjà fermé", a-t-il déclaré. 

Ce fût l'occasion pour les agents et cadres de TRANSCO d'exprimer leur reconnaissance au président Tshisekedi, en accueillant avec joie ce premier lot de bus et en promettant d'en faire bon usage pour l'intérêt supérieur de la population congolaise.

"Ainsi, le comité de gestion de TRANSCO rassure le président de la République que les 3.800 familles de cet établissement de transports de l'État ne cesseront pas d'être reconnaissantes envers lui. Au nom de tout son personnel, le comité directeur de TRANSCO que dirige le DG Cyprien Mbere et le DGA Flory Bwatuka, remercie également le gouvernement Sama Lukonde pour son apport significatif et son sens managérial", a déclaré le DG. 

Il a conclu son propos en affirmant qu’avec l'acquisition de ces nouveaux bus, TRANSCO va continuer le déploiement à l'intérieur du pays, précisément dans les provinces ayant une voirie appropriée et adéquate. 

Rappelons que ces 21 nouveaux bus acquis font partie d'un total de 230 bus commandés par le gouvernement congolais au profit de TRANSCO et qui seront livrés progressivement à cet établissement public.

ODN



Le candidat numéro 20 à élection présidentielle du 20 décembre prochain, Félix Tshisekedi a officiellement lancé sa propagande pour la magistrature suprême ce dimanche 19 novembre à Kinshasa, capitale de la RDC. Le stade des martyrs a servi de cadre pour le premier meeting du Président sortant en quête d’un nouveau mandat.

Comme lors du dépôt de sa candidature au bureau de la Centrale électorale, le candidat de l’Union sacrée de la Nation a, dans son discours de ce dimanche, taclé l’un de ses antagonistes qualifié de « candidat de l’étranger ».

« Ceux qui pensent que le Congo est pour eux, est à détruire et à voler doivent se préparer. On ne leur laissera aucun temps. Le Congo est à nous et il est à Dieu. J’ai laissé ce pays entre les mains de Dieu dès mon accession au pouvoir. Mon amour pour le Congo m’a poussé à mettre mes idées au programme que je vais vous présenter », a argué Félix Tshisekedi.

« Le candidat de l’étranger ne saura pas citer le nom de l’agresseur de la partie est de notre pays », a-t-il supputé.

Dans plusieurs de ses sorties médiatiques, le Président Félix Tshisekedi a accusé son ex-collaborateur au sein de la plateforme Union sacrée de la nation (USN) et candidat numéro 3 à la prochaine présidentielle, Moïse Katumbi, de ne pas citer nommément le Rwanda comme agresseur de la République démocratique du Congo à travers le mouvement terroriste M23.

Carmel NDEO



Des candidats Président lancent ce dimanche 19 novembre leur campagne électorale à partir de différentes villes. Leurs programmes prévoient des déplacements et des meetings pour leur permettre de faire connaître leurs projets de société durant cette campagne.

Félix Tshisekedi à Kinshasa

Le candidat Félix-Antoine Tshisekedi lance sa campagne électorale ce dimanche 19 novembre au stade des Martyrs, dans la ville de Kinshasa. Selon l’Union sacrée de la Nation, le Président sortant, candidat à sa propre succession, revient auprès des Congolais pour défendre son bilan de cinq ans afin de solliciter un nouveau mandat.

Des leaders politiques et figures de cette plateforme qui soutient le candidat numéro 20 donnent rendez-vous aux Kinois cet après-midi.

L’UDPS/Tshisekedi, a invité, dans un communiqué, tous ses membres « à se mobiliser massivement ce dimanche en soutien à son candidat qui démarre sa campagne électorale ».

Katumbi à Kisangani

Le candidat numéro 3, Moïse Katumbi, lance ce lundi 20 octobre sa campagne électorale à partir de Kisangani, dans la province de la Tshopo, a annoncé le secrétaire général d'Ensemble pour la République, Dieudonné Bolengetenge, lors d'un point de presse tenu le même samedi à Kisangani.

« Les raisons sur le choix de Kisangani sont nombreuses, notamment la sensibilité patriotique qu’il y a dans cette ville. C’est aussi une ville meurtrie, blessée, dont les habitants espèrent voir arriver un vent d’espoir », a expliqué Dieudonné Bolengetenge.

Moïse Katumbi devra présenter au public son projet de société qui a été dévoilé à Kinshasa, intitulé « Alternative 2023 pour un Congo uni, démocratique et solidaire ». 

Fayulu à Bandundu, Sesanga au Kwango

Martin Fayulu Madidi, candidat numéro 21 est attendu ce dimanche à Bandundu, dans la province du Kwilu, pour lancer sa campagne électorale. Ses lieutenants sont déjà sur place pour mobiliser les sympathisants et membres de son parti politique.

Le candidat à la présidence de la République numéro 4, Delly Sesanga, lance sa campagne électorale dans la province de Kwango ce dimanche 19 novembre 2023. Il ne précise pourtant pas à partir de quelle ville ou cité, il va tenir son premier rassemblement.

Kikuni et Baende à Kinshasa

Le candidat Seth Kikuni (numéro 11) prévoit une caravane motorisée ce 19 à Kinshasa. De son côté, Jean-Claude Baende prévoit son premier meeting de campagne ce même dimanche à Kingabwa dans la ville de Kinshasa.

Pour sa part, Constant Mutamba, candidat numéro 2 a manifesté quelques inquiétudes à propos de sa garde.

« A quelques heures du lancement de la campagne, je constate qu'aucune disposition sécuritaire n'a été prise en faveur des candidats Président de la République, conformément à l'art 110 bis de la loi électorale », a-t-il indiqué.

Le rappel de la CENI

La CENI a recommandé, samedi 18 novembre, aux candidats aux élections de décembre prochain de respecter les lois et bonnes pratiques électorales en RDC.

Denis Kadima, président de la CENI appelle les candidats à la responsabilité et à la tolérance durant les 30 jours de campagne électorale.

“C’est le moment pour chaque candidat de se lier à ses électeurs, de préparer et organiser les opérations de vote et de dépouillement par ses témoins », a rappelé Denis Kadima.

 radiookapi.net/CC


MPR n'est pas le parti unique (Mouvement Populaire de la Révolution) dont feu le Maréchal Joseph Désiré Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wazabanga, Président de la République du Zaïre, aujourd'hui RDC -République démocratique du Congo-, fut le président fondateur. Il s'agit plutôt d'un groupe musical dénommé Musique Populaire de la Révolution ayant le même acronyme que cette formation politique dont le géniteur est un dictateur qui a régné pendant trente deux (32) ans, sans partage, à la tête de ce pays. Deux jeunes Congolais, Zozo et Yuma, créateurs de ce groupe musical et engagés dans une musique patriotique de combat, se sont inspirés certainement de ce parti politique, pour dénoncer les dérives du pouvoir et la souffrance du peuple, à travers leurs chansons qui caricaturent la société congolaise. C'est le cas avec leur chanson "Nini tosali te". Les voici, cette fois-ci, à la veille des élections, avec le morceau "Keba", entendez " faites attention" en lingala, l'une de quatre langues nationales rd-congolaises. Dans ce morceau, ces jeunes compatriotes engagés alerte sur la duperie des hommes politiques rd-congolais, en cette période électorale.

 À un mois des élections, le groupe MPR -Musique Populaire de la Révolution- a largué, ce samedi 18 novembre 2023, le clip de la chanson "Keba", sur toutes les plateformes musicales et de streaming.

Dans ce single de plus de trois minutes, le groupe MPR peint un tableau très chaotique de la situation socio-économique de la population congolaise. Il exhorte cette dernière à ne plus se laisser duper par les hommes politiques pendant la période électorale.

Ce groupe musical composé de deux natifs de la Commune de Matete, Zozo et Yuma, revient dans les oreilles des mélomanes Congolais une année, après la sortie de l'EP "Seseseko"

Ce duo s'est déjà illustré avec des chansons telles que Nini Tosali te, Français, Dollars, Semeki, Tika biso Tovanda, ECM, Malembe et autres tubes. Des morceaux qui sont majoritairement appréciés par les Kinois, et les Congolais de la diaspora.

Gratis Makabi



C'est un premier test grandeur nature de Félix Tshisekedi, pour la campagne électorale qui s'annonce très houleuse. Bien après son grand oral, cette-fois, face à une foule compacte, le Chef de l'État sortant s'est livré à un énième exercice de redevabilité visiblement détendu. Le candidat porté par l'Union Sacrée de la Nation a de nouveau taclé certains de ses challengers, qu'ils dénoncent avoir des agendas cachés contre la RD-Congo.

Candidat à sa propre succession, Félix Tshisekedi a lancé, ce dimanche 19 novembre, sa campagne électorale au stade des Martyrs de la Pentecôte. Très détendu, le candidat N°20 a vanté son bilan à la tête du pays, en dépit de quelques failles rencontrées au début de ce quinquennat, avec le Gouvernement de la coalition FCC- CACH.

Concrètement, Félix Tshisekedi a épinglé les avancées avec la gratuité de l'enseignement et la couverture de la santé universelle. Il a sollicité de nouveau le soutien de la population, pour la réussite du PDL - 145 territoires.

"Que ceux qui ont cru que le Congo leur appartient, qu'ils se préparent. La RD-Congo est à nous tous. Ça appartient à Dieu. Ils n'ont rien compris le sens de notre démarche, celle de consacrer ce pays entre les mains de Dieu", a-t-il indiqué.

Pour couper court à la polémique, Félix Tshisekedi a donné quelques éléments à partir desquels les Congolais peuvent dénicher les candidats de l'étranger. "Le candidat de l'étranger ne saura pas citer le nom de l'agresseur de la partie est de notre pays".

Et de conclure : "Nous avons le choix entre donner le pouvoir aux Congolais qui vont amener le pays dans la perdition ou consolider les acquis. Nous avons des candidats de l'étranger, qui vont nous conduire à l'esclavage. Soyez prudents".

Grevisse Tekilazaya

 
 

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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