En séjour à New-York, le président de République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a, dans une interview exclusive accordée ce vendredi 22 septembre 2022 à nos confrères de RFI et France 24, évoqué toutes les questions d'actualité nationale.

Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a, une vingtaine des minutes , abordé l'agression avec le Rwanda, les causes des arrestations de François Beya et du général Philémon Yav, les conflits entre Yaka et Teke, les élections de 2023, le bilan partiel de son quinquennat, le départ de la Monusco, la liste n'est pas exhaustive.

C'est un Félix Tshisekedi sans langue de bois, indique une dépêche de la cellule de communication de la présidence République, qui a répondu à toutes les questions lui posées.

Une Interview à suivre à travers les médias du groupe France Média Monde.

Serge Mavungu

 



La liste des nominés à la 65ème édition de Grammy Awards sera dévoilée, le mardi 15 novembre 2022. Une fois les nominés annoncés, un deuxième tour de scrutin aura lieu du 14 décembre prochain au 04 janvier 2023.

Les gagnants seront récompensés lors de la cérémonie de remise des prix prévue, le dimanche 5 février 2023, au Crypto Arena de Los Angeles et sera diffusée en direct sur le réseau de télévision CBS.

Jusqu'à ce jour aucun artiste congolais n'a raflé ce trophée, bien certains de l'Afrique de l'ouest l'ont déjà gagné, entre autres le chanteur sénégalais Yousou Ndour et la béninoise Angélique Kidjo.

Gratis Makabi



Amisi Makutano Adolphe a présidé, ce vendredi 23 septembre 2022, sa première réunion de Conseil d'administration 20 jours après sa nomination à la tête de l'Office de Gestion de Fret et Multimodales (OGEFREM) en tant que président. 

La modification du règlement intérieur et l'état de lieux à venir (pour mieux cerner le fonctionnement de cet établissement de l'Etat, ndlr) sont des points qui ont animé cette première réunion dite de prise de contact entre les membres de cette nouvelle équipe dirigeante.

"C'était important pour nous de convoquer une réunion de prise contact, de validation de mandat et bien entendu toutes les questions techniques seront évoquées dans la réunion de conseil qui vient", a dit au sortir de cette réunion le PCA de l'OGEFREM. 

Amisi Makutano a, par ailleurs, remercié le personnel de l'OGEFREM qui, d'après ses dires, lui ont témoigné leur amour durant son moment de maladie.

"Avec cet esprit d'ouverture, d'amour et de considération qu'ils ont affiché à notre égard, nous aussi nous ne saurons pas être indifférent à leurs desideratas. Nous allons les rencontrer bientôt sous la direction du DG", a-t-il promis. 

Rappelons que c'est à travers une série d'ordonnances signée par le président Tshisekedi et lue à la Radio Télévision Nationale Congolaise ( RTNC) le 03 septembre dernier que les nouveaux PCA, DG et DGA de l'OGEFREM ont été nommés. 

Il s'agit bien entendu d'Amisi Makutano (PCA), Kazumba Mayombo (DG) et Mayele samba Emmanuel (DGA).

Moïse Dianyishayi



Dans la nuit du 8 au 9 septembre, des criminels se sont introduits dans le sanctuaire pour primates, J.A.C.K (Jeunes Animaux Confisqués au Katanga), à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga. Ils y ont enlevé 3 chimpanzés encore trop jeunes, récemment sauvés des trafiquants.

Selon Franck Chantereau, fondateur dudit sanctuaire, les ravisseurs menacent de tuer les 3 jeunes primates et de s'en prendre à sa propre famille au cas où la rançon qu'ils demandent n'est pas payée.

« C'est arrivé dans la nuit du 8 au 9 septembre vers 3h du matin. Et vers 4h et demi, ils ont envoyé des voices et une vidéo sur whatsapp pour confirmer le coup. Tout de suite, ils ont menacé ma femme de mort et qu'ils planifient de kidnapper mes propres enfants. Ils ont demandé une rançon colossale à 6 chiffres. Ils disent que si nous ne payons pas, ils vont couper la tête d'un des bébés et nous l'envoyer », a-t-il raconté à la presse.

Ce français installé au Katanga depuis 30 ans soupçonne des complicités internes du sanctuaire.

« Il y avait la sécurité autour de l'enclos mais personne n'a rien vu. C'est vraiment assez surprenant. (...) il est certain qu'il y a la complicité de quelqu'un à l'intérieur parce qu'il faut connaître beaucoup de choses pour pouvoir faire ça. Maintenant savoir s'il y a combien de complices, s'il s'agit des anciens travailleurs ou s' il y a des contacts à l'extérieur, tout ça  ne sont évidemment que des hypothèses. Pour l'instant, nous sommes dans le flou total », a-t-il dit.
 
A en croire Franck Chantereau, c'est la première fois dans l'histoire de l'humanité que des singes soient pris en otage par les hommes.

« C'est la première fois dans le monde entier qu'on prend en otage des grands singes, des espèces totalement protégées dans notre pays. Malheureusement c'est sur nous que ça tombe. C'est vraiment une histoire de fous », s'est-il exclamé.

Et d'ajouter : « Nous sommes dans un état pas possible. Nous ne savons pas si les bébés sont encore vivants, s'ils sont morts ou s'ils ont déjà été vendus parce qu'ils nous menacent aussi que si jamais on ne payait pas la rançon qu'ils allaient les vendre aux chinois ou quitter le pays par la Zambie pour les vendre ailleurs ».

Les services de sécurité sont en train de mener l'enquête et plusieurs personnes ont déjà été interrogées.

« Les autorités sont en train de mener l'enquête. Plusieurs personnes sont en train d'être interrogées. Nous espérons qu'ils vont trouver quelque chose qui va pouvoir donner des pistes. Pour l'instant, on nous dit rien comme c'est une enquête », a précisé Franck Chantereau.

Il y a deux jours, ce centre pour animaux a publié dans les réseaux sociaux une vidéo envoyée par les kidnappeurs de ces animaux pour prouver leur détermination. On y voit l'un de ces bébés singes attaché au mur à l'aide d'une corde, les bras en l'air.

Il sied de noter que deux de ces trois chimpanzés avaient été confisqués à Kinshasa par l’ONG Conserv Congo et l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) avant qu’ils ne soient envoyés à J.A.C.K. L’un c’était sur le plateau de Bateke en novembre 2021 et l’autre dans la commune de Matete en décembre de la même année.

C'est depuis 2006 que Franck Chantereau et sa femme, Roxane, ont fondé J.A.C.K. Ce centre accueille des animaux confisqués aux trafiquants, principalement des primates, sur l'ensemble du pays. Ces animaux y sont soignés avant d'être réintroduits dans leur milieu naturel.

Bienfait Luganywa



Plusieurs personnes ont été arrêtées à l‘hôtel du Général Philémon Yav situé dans la ville de Kolwezi sur l’avenue portant le même nom à environ 200m de la route nationale, dans la commune de Manika au quartier Joli Site. Selon les sources sur place, ce sont les FARDC qui ont mené l’opération. C’était le soir du mercredi 21 septembre 2022 à Kolwezi, dans la province du Lualaba.

C’était une opération commando. Et personne ne s’y attendait dans cet hôtel. Deux Jeeps remplis des militaires des FARDC lourdement armés se sont investis devant et derrière l’hôtel, provoquant une débandade. Des fuites et des arrestations en cascade ont eu lieu à cet hôtel. Les militaires ont arrêté toutes personnes qui s’y trouvaient, peu importe la qualité, militaires qui montaient la garde de l’hôtel comme clients.

Témoignage d’un voisin

”Ils ont arrêté plusieurs personnes. Quelques clients et les gardes de l’hôtel, mais aussi quelques passagers. Je suis voisin de cet hôtel et même, comme je regardais de loin, les militaires ont failli m’arrêter”, a indiqué une source qui a requis l’anonymat. Et, c’est après identification que les clients de l’hôtel ont été relâchés. En ce moment, il y a un silence total à l’hôtel.

De graves soupçons pèsent contre lui. On lui reproche des contacts répétés avec des officiels rwandais, dont le général James Kabarebe, depuis fin 2021. Philémon Yav est soupçonné de trahison et d’intelligence avec l’ennemi. Il se serait rendu coupable de ”haute trahison”.

Il faut dire qu’un autre haut gradé est sous les verrous depuis ce jeudi 22 septembre. Ainsi, le Général Peter Cirimwami commandant du secteur opérationnel en Ituri est le deuxième Général sous les verrous.

mediascongo.net/CC



Dans un contexte de fortes tensions entre la RDC et le Rwanda, le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame se sont parlés ce mercredi 21 septembre 2022 à New-York, aux États-Unis d’Amérique, en marge de l’assemblée générale de l’ONU. Cette rencontre a été rendue possible grâce à la médiation du président français Emmanuel Macron.

« Urgent! Au lendemain de son discours ferme devant la tribune des Nations Unies, le Président de la République prend part à New-York à une réunion urgente sur la situation sécuritaire dans l’Est du pays », indique le porte-parole du gouvernement congolais Patrick Muyaya Katembwe sans donner des détails.

Il y’a quelques jours, le journal français Jeune Afrique révélait que la direction de la sécurité extérieure de la France menait une médiation entre Kigali et Kinshasa, pour tenter de désamorcer la crise. « Selon nos informations, des responsables des services de renseignement congolais, rwandais et ougandais se sont rendus ces derniers jours à Paris dans le cadre d’une médiation menée par la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) », a fait savoir le confrère.

Cette rencontre entre Tshisekedi et Kagame intervient quelques heures après l’intervention du chef de l’État congolais à la tribune des Nations-Unies. Félix Tshisekedi a dénoncé l’agression rwandaise sous couvert « du mouvement terroriste du M23 ». Il en a appelé à la solidarité internationale et à l’implication du conseil de sécurité des Nations-Unies pour la résolution de la crise. Faire le contraire pourrait être interprété comme une preuve du complot international contre les populations de l’est de la RDC, a-t-il fait savoir.

Arsène MPUNGA



Après le président de la RDC Félix Tshisekedi, c'était au tour de son homologue rwandais Paul Kagame de s'exprimer à la tribune des Nations unies.

Dans son intervention à la tribune de l'Assemblée générale des Nations UniesFélix Tshisekedi a insisté mardi (20.09) à plusieurs reprises sur la responsabilité du Rwanda dans la tragédie que vivent les Congolais dans les zones où sont présents les combattants du M23. Des rebelles que Kinshasa considère comme des "alliés" de Kigali. Pour le président congolais, il est temps de faire pression pour contraindre le Rwanda à cesser tout soutien au groupe armé.

Des réactions dans l'est 

Dans l'est de la RDC, la région concernée par les attaques attribuées au M23, le discours du président congolais à l'Onu a, semble-t-il, plutôt séduit. Même au sein de l'opposition, on partage son point de vue. C'est le cas par exemple du LGD, le parti Leadership et gouvernance pour le développement de l'ancien Premier ministre congolais Matata Ponyo, qui estime que Félix Tshisekedi a été "franc et direct” envers le Rwanda. 

"Pour la toute première fois, je pense que le discours était sans hypocrisie. Il a dit que notre pays est agressé par un pays voisin et qu'il reste ouvert pour un règlement pacifique et nous, nous encourageons cela. Je crois également que Kigali devrait mettre de l'eau dans son vin pour enfin pacifier cette région..." estime Johnson Ishara Butaragaza, le président du LGD en province du Nord-Kivu

Même opinion dans le sud Kivu où le Bureau de coordination de la société civile salue le ton ferme de Félix Tshisekedi. Toutefois, Adrien Zawadi , président de cette société civile, souhaite que cette fermeté se traduise par la reprise le plus tôt possible de la ville de Bunagana occupée par les rebelles du M23. 

"Pour nous, la société civile, la question est jusqu'à quand la RDC va continuer d'aller dans ces endroits pour se plaindre ? Le ton du chef de l'Etat c'est déjà bien pour nous Congolais, mais faut-il encore que celui à qui il s'adresse l'entende. Le ton du chef de l'Etat, nous Congolais, nous voulons le voir sur le front, sur la puissance de feu de nos militaires, nous voulons que Bunagana soit repris. Et nous avons aussi demandé au chef de l'Etat d'insérer les citoyens dans l'action diplomatique" confie Adrien Zawadi au correpondant de la DW Mude Eldorado.

La carte de l'apaisement 

Mais dans ce dossier qui oppose depuis un certain temps déjà Kinshasa et Kigali, les accusations ne vont pas que dans un sens. Le Rwanda, qui nie tout soutien aux groupes armés, accuse également son voisin congolais de soutenir les rebelles des FDLR présents en RDC. 

En réponse aux accusations de Kinshasa à l'Onu, le président rwandais Paul Kagame a préféré tout de même jouer la carte de l'apaisement en soulignant que son pays subit également les impacts des attaques des groupes armés. Selon lui, s'en prendre aux voisins n'est pas la solution.

"Il est urgent de trouver la volonté politique nécessaire, pour s'attaquer enfin aux causes profondes de l'instabilité dans l'est de la RDC. Il ne sert à rien de jeter l'opprobre sur quiconque (...). Ces défis ne sont pas insurmontables, nous savons que la coopération internationale peut nous permettre de régler ces problèmes qui nous concerne tous" a estimé Paul Kagame à l'Onu.

L'est de la RDC abrite des centaines de groupes armés qui, depuis plus de 30 ans, entretiennent l'insécurité en s'en prenant notamment aux populations civiles, pillant et massacrant les communautés en grande partie rurales.

Le M23, l'un des groupes les plus actifs dans la région, est une ancienne rébellion à dominante tutsi vaincue en 2013, qui a repris les armes fin 2021 car, selon les rebelles, Kinshasa n'aurait pas respecté les accords sur leur démobilisation et réinsertion.

Carole Assignon et Nety Zaidi Zanem



Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe séjourne présent à New-York où il a accompagné le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans le cadre de la 77 ème Assemblée des Nations-Unies.

La quarantaine révolue, le magazine américain Forbes le classe  parmi les congolais qui font la fierté de la République Démocratique du Congo et en même temps, les personnalités qui bougent les lignes sur le continent. Le prestigieux magazine américain lui décerne ce prix, grâce à son savoir-faire. 

Patrick Muyaya Katembwe se démarque de ses prédécesseurs par sa manière d’organiser la communication 
gouvernementale en assurant la promotion du nouveau narratif sur la RDC.

Autant qu'il déploie son énergie au niveau national, Patrick Muyaya Katembwe le fait aussi au aussi au niveau international, question de permettre à la RDC de reprendre sa communication.


Qui est Patrick Muyaya Katembwe?

Le ministre Patrick Muyaya a fait ses débuts en politique en 2005 lorsqu’il a rejoint l’équipe du feu Pius Isoyongo Lofete, 
deuxième rapporteur de l’Assemblée nationale de transition et dont il a été le 
conseiller politique jusqu’en 2006. 
Il est devenu, en 2007 conseiller en communication au cabinet du Premier 
Ministre Antoine Gizenga.

Il sera, une année plus tard, promu conseiller principal chargé de la communication et de la presse à la Primature de  sous le mandat du Premier Ministre Adolphe 
Muzito, poste qu’il a occupé jusqu’en 2011. 

Au terme des élections législatives de 2011 en République Démocratique du Congo, Patrick Muyaya Katembwe a pris une autre dimension en devenant, à l’âge de 29 ans, député national élu dans le district Kinshasa Funa II sur la liste du Parti lumumbiste unifié -PALU. Réélu député 
national dans le disctrict de la Funa à Kinshasa à l’issue des élections législatives du 30 décembre 2018, le Président Félix Tshisekedi l’a appelé au 
gouvernement en qualité de ministre de la communication et médias et porte-parole du gouvernement depuis le 12 avril 2021. 

Grâce à son esprit managérial, le ministre Muyaya bénéficie de la sympathie du public et de sa hiérarchie.

Serge Mavungu

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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