Lors d'un meeting animé le mardi 28 novembre 2023 à Bunia, chef-lieu de la province de l'Ituri, le président de la République et candidat à sa propre succession à l'élection présidentielle du 20 décembre, a appelé les communautés locales à se réconcilier et à cultiver l'amour mutuel. 

Alors que l'Ituri a été secouée par des conflits communautaires par le passé, Félix Tshisekedi a salué les progrès réalisés dans le rétablissement de la paix et a encouragé toutes les communautés à travailler main dans la main pour construire une nation unie et prospère.

Dans son discours, il a souligné l'importance de la paix pour le développement du pays.

« J'ai constaté que les affrontements qui se déroulaient ici commencent à prendre fin. Sans paix, il est impossible de construire notre nation. Je tiens à remercier les Ituriens d'avoir choisi la voie de la paix. Nous sommes là pour vous soutenir dans cette démarche », a-t-il déclaré.

Le candidat numéro 20 à l'élection présidentielle a insisté sur le fait que toutes les communautés de l'Ituri doivent se considérer comme faisant partie de la même famille, le Congo, et doivent œuvrer ensemble pour maintenir l'unité nationale.

« Réconciliez-vous et aimez-vous les uns les autres, car vous faites partie de la même famille, le Congo. Nous ne pouvons pas nous diviser, nous devons cultiver la paix et l'amour », a-t-il ajouté.

L'Ituri, une province riche en ressources naturelles, a été le théâtre de violences intercommunautaires qui ont engendré des souffrances et des déplacements massifs de population. Cependant, les efforts déployés pour rétablir la stabilité et promouvoir la réconciliation semblent porter leurs fruits, comme l'a souligné le président Tshisekedi lors de son discours.

Merveil Molo



D’après des sources proches de l’enquête à 7SUR7.CD ce mercredi 29 novembre 2023 dans la matinée, les experts internationaux (belge et sud-africain notamment) ont rendu leurs rapports dans le dossier du meurtre de l’opposant Chérubin Okende. 

Il s’agit de l’autopsie, du rapport toxicologique, du rapport balistique et du rapport sur l’itinéraire du véhicule.

Notre source affirme qu’il ne reste plus que ces différents rapports soient rendus publics.

C’est le 13 juillet dernier que le corps criblé de balles de Chérubin Okende a été découvert dans son véhicule, stationné le long de l’avenue des Poids-lourds, à Kinshasa. La veille, son parti, Ensemble pour la République, dirigé par l’opposant Moïse Katumbi, s’était inquiété de sa disparition et avait dénoncé un probable « enlèvement ».

Ainsi, des experts médico-légaux et des policiers de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation au Congo (MONUSCO) ainsi que des experts sud-africains et belges ont prêté assistance aux enquêteurs congolais.

Alphonse Muderwa



Selon des sources diplomatiques, l’Union européenne (UE) a annulé sa Mission d’observation électorale (MOE).

D’après les mêmes sources, la MOE n’a pas obtenu les autorisations des autorités congolaises pour acquérir et déployer du matériel de communication. Il s’agit essentiellement des valises satellitaires pour assurer la liaison entre les observateurs déployés dans le Congo profond et l’équipe de coordination à Kinshasa.

Pour rappel, l’UE avait déployé le 6 novembre dernier une MOE. C’est la 3è depuis 2006. A terme, la MOE allait comprendre 13 analystes et 100 observateurs dont certains devaient se déployer dans 17 des 26 provinces. La MOE était conduite par la suédoise Malin Björk. 

GMM



La CENI -Commission Électorale Nationale Indépendante- a dénoncé, par un communiqué rendu public ce mardi 28 novembre, les déclarations du cardinal Fridolin Ambongo face aux jeunes catholiques au sujet de l'organisation des élections attendues le 20 décembre.

Cette institution d'appui à la démocratie juge “incendiaires, inopportunes et non constructives " les allégations du cardinal Fridolin Ambongo.

D'après la CENI, le cardinal Ambongo vise à démobiliser toutes les parties prenantes engagées dans le processus électoral qui amorce son dernier virage.

Pour rappel, le cardinal Fridolin Ambongo a déclaré, dimanche dernier que l'église catholique n'a pas des preuves qu'il y aura élections le 20 décembre comme prévu et que même si elles se tenaient, il n'y aucune certitude qu'elles vont se dérouler dans les meilleures conditions de transparence.

Il a, en outre, par la même occasion, appelé les jeunes catholiques à la prudence sur le risque des désordres dans le pays.

Fadi Lendo



Des éléments de la police nationale congolaise ont tiré, ce mardi 28 novembre, des coups de feu pour disperser des jeunes qui jetaient des projectiles sur le cortège du candidat Moïse Katumbi, à Kindu (Maniema). Une personne a été tuée et d’autres blessées dans la débandade provoquée après ces tirs, a confirmé le maire de Kindu.

Le cortège du président du parti politique Ensemble pour la République a tout de même poursuivi sa marche vers le lieu du meeting, selon des sources locales, malgré ce désordre.

Le candidat numéro 3 à la présidentielle a réussi à tenir son meeting devant une foule immense venue l'écouter. Moïse Katumbi Chapwe a notamment informé le public du désistement de Salomon Idi Kalonda (détenu à la prison de Ndolo à Kinshasa) à la députation nationale en faveur de Matata Ponyo et du désistement de ce dernier à la députation provinciale au profit de Salomon Idi.

Accusations contre accusations

Bien avant l’arrivée de Moïse Katumbi, son parti a accusé des jeunes de l’UDPS d’avoir déchiré les effigies de leur leader.

Ensemble pour la République a aussi accusé le gouverneur intérimaire, Afani Idrissa, d'avoir envoyé les forces de l'ordre pour arrêter leurs équipes de campagne.

Ce dernier rejeté ces accusations, indiquant, à son tour, que des patrouilleurs avaient surpris les partisans de Moïse Katumbi en train de déchirer les effigies du chef de l'État sortant, candidat à sa propre succession.

C’est le premier incident grave rapporté depuis le début, le 19 novembre, de la campagne pour les élections générales du 20 décembre 2023, voulues paisibles, inclusives et transparentes.

radiookapi.net/CC



Félix Tshisekedi est pressenti par plusieurs cadres politiques de la RDC comme vainqueur à la présidentielle prochaine. Le notable du Sankuru, Lambert Mende actuellement parmi les admirateurs du Chef de l’État révèle une réélection axée sur le travail titanesque abattu durant deux ans et lieu et place de cinq années comme le veut la constitution en ce qui est du mandat présidentiel.

Lambert Mende note un bilan largement positif malgré les attaques et imprévus auxquels à fait face le président de la République lors de son règne. « Félix Tshisekedi sera réélu grâce à son bilan largement positif, obtenu en 2 ans seulement, après les 2 ans perdus avec le FCC + l’an perdu avec le COVID19, auquel s’est ajouté l’agression par Paul Kagame. Aucun candidat ne pèse devant le Président Fatshi20, ni Moise katumbi ni Matata Mponyo qui se sont enrichis personnellement sur le dos du Katanga et du gouvernement respectivement », a lâché Lambert Mende.

L’ancien porte-parole du gouvernement et proche de Joseph Kabila est désormais l’un des fervents défenseurs du régime Tshisekedi. Peu importe que cette migration soit dénoncée par la population, l’homme dit être au service de la République et non d’un individu.

Gaël Hombo



Après soixante-sept ans d'existence, dont trente consacrés à sa carrière musicale, l’artiste chanteur, guitariste, auteur-compositeur, interprète, griot et moraliste congolais Corneille Massamba Makela, plus connu sous le pseudonyme Café Dodo, a tiré sa révérence ce samedi 25 novembre. Cette nouvelle attriste profondément la sphère musicale et culturelle congolaise, compte tenu de sa brillante carrière et des circonstances de son décès.

Maître des comptines pédagogiques destinées aux enfants, Café Dodo a connu son apogée dans les années 1990. Pendant plus de dix ans, il a su maintenir le cap de la chanson éducative, malgré les évolutions du monde de la musique et une longue maladie qui ont affaibli son parcours.

Quasiment oublié, l’artiste avait lancé un SOS au mois de juin dernier aux ministres de la Culture, des Arts et du Patrimoine, ainsi que de la Santé publique, de l'Hygiène et de la Prévention pour obtenir une prise en charge médicale à la Clinique Ngaliema de Kinshasa. Une demande à laquelle il n'a pas eu accès. Le pire scénario s’est finalement réalisé en cette fin d’année, par manque de moyens financiers pour des examens approfondis dans un centre hospitalier spécialisé.

Avec ses divers thèmes abordés dans différents lieux, notamment les écoles, Café Dodo a égayé l’enfance de nombreux adultes congolais. Des titres tels que “Lokoso” et “A, b, c, Yekola ko tanga” sont restés gravés dans les mémoires, faisant de lui non seulement un musicien, mais également un véritable éducateur de masse.

L’une de ses prestations les plus marquantes a eu lieu lors des Francofolies à Kinshasa, en 2015. Café Dodo a enchanté les enfants dans le volet junior du festival axé sur la campagne d’inscription des enfants à l’école. Il s’est produit aux côtés d'artistes tels que Lexxus Légal, Fabregas, Papa Wemba ou encore Fiston Sai-Sai.

L'artiste ne meurt jamais, dit-on. L’homme s’est éteint, mais il laisse derrière lui un héritage musical remarquable, rempli de comptines pédagogiques qu’il convient de préserver et d'exploiter judicieusement pour les générations futures. Avec ingéniosité, à travers sa voix soyeuse et sa guitare, il a su transmettre passion et connaissance aux plus jeunes.

Pour l'heure, le recueillement a lieu dans la commune de Bandalungwa, dans sa maison. Fans, élèves, voisins, familles, partagent leurs souvenirs alors que la perte demeure d'une grande importance.

Emmanuel Kuzamba



Le Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC) joue un rôle essentiel en ce qui concerne l’encadrement de l’accès aux médias lors de la campagne électorale. Aux termes des dispositions légales, c’est à cette institution d’appui à la démocratie qu’est confiée la mission de veiller au respect des dispositions légales en matière des communications et au respect de l’égalité de tous devant la loi.

« Le Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication veille au respect du principe d'égalité de production entre les candidats en ce qui concerne la diffusion dans les médias publics de leurs activités, écrits, déclarations, ainsi que la publication de leurs programmes.

Il fixe, après concertation avec la Commission électorale nationale indépendante, un mois au plus tard avant le début de la campagne, les mesures garantissant une répartition équitable du temps de parole et d'antenne sur les médias publics aux fins de campagne électorale ainsi que le pluralisme dans les médias privés.

Il sanctionne les organes qui ne s'y conforment pas. », dit l’article 33 de la loi électorale.

À ce titre, il peut s’opposer à la diffusion d’une émission de la campagne électorale si les propos tenus sont injurieux, diffamatoires ou révèlent un manquement aux dispositions de la Constitution ou des lois. Cette décision donne lieu à un recours devant la CSAC et en cas de rejet, le Conseil d’Etat peut être saisi (article 35 de la loi électorale). 

Pour les élections prévues le 20 décembre 2023, la campagne électorale a débuté depuis le 19 novembre dernier. Essentiellement pour les élections présidentielles, le CSAC a dévoilé un programme des passages de chaque candidat à la télévision nationale pour la présentation à la population de  son programme.

Blaise BAÏSE, DESK JUSTICE

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Ali Kalonga

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