Depuis quelques semaines, la République Démocratique du Congo fait face une énième crise due à la rareté d’essence. Pour pallier la situation, le président de l’Association des pétroliers du Congo, Emery Mbatshi estime qu’il y’a nécessité d’augmenter le prix du litre d’essence à la pompe afin de stabiliser le système et stopper l’hémorragie.

« La population doit se préparer à accepter cette augmentation, pour que les produits soient disponibles dans les sites de distribution », a-t-il déclaré au cours d’une interview accordée à la radio Top Congo FM.

Emery Mbatshi a aussi révélé que depuis janvier à ce jour, le gouvernement congolais n’a pas encore payé aux sociétés pétrolières, les pertes de manque à gagner.

« Nous pouvons aller par tranche pour arrêter un peu l’hémorragie des pertes de manque à gagner. Il y a nécessité d’augmenter le prix du litre à la pompe, parce que cela va stabiliser un peu le système. Depuis janvier jusqu’à aujourd’hui, le gouvernement n’a pas encore payé les pertes de manque à gagner. Quand ça prend trop de temps, ça complique le système d’approvisionnement », a-t-il expliqué.

Les sociétés pétrolières réclament environ 400 millions USD au titre du manque à gagner dû au système de subvention.

Pour sa part, le gouvernement à travers son ministre des Finances, assumant l’intérim du ministre de l’Economie nationale, Nicolas Kazadi avait souligné lors de la 67e réunion du conseil des ministres, que le gouvernement tient à compenser la hausse des cours mondiaux des produits pétroliers par une politique de subventions couvrant les pertes subies par les sociétés pétrolières en raison des prix relativement bas fixés à la pompe afin de prioriser le bien-être social et de protéger le pouvoir d’achat de la population.

Le ministère de l’Economie envisage de mettre en place, avec le Groupe GEMCORP, une facilité de financement pour garantir les approvisionnements en carburants et réduire le coût de la subvention pétrolière.

Cette facilité dont le montant s’élève à 500 millions d’USD reparti en tranches, pourrait être offerte au gouvernement à des conditions quasi concessionnelles et permettra aux importateurs locaux d’accéder directement aux carburants en supprimant ainsi les coûts additionnels liés aux intermédiaires. Ceci à un prix compatible avec le niveau officiel retenu dans la structure de prix, de sorte à résoudre à la fois le problème de solvabilité des importateurs locaux ainsi que le risque de pénurie sur le marché.

Cette facilité qui permettra la diminution du coût budgétaire de la subvention comporte aussi l’avantage de renforcer la transparence des flux des volumes de carburant à subventionner.

Dans ce registre, le ministre a.i de l’économie avait sollicité le quitus du gouvernement pour la mise en place d’une Commission ad hoc pour poursuivre les discussions avec GEMCORP, finaliser la proposition technique et définir les mécanismes opérationnels de la facilité de financement avec l’implication des autres parties prenantes au processus de régulation du secteur, notamment les Ministère des Hydrocarbures et celui des Finances.

Carmel NDEO



Ce dimanche 11 septembre 2022 marque les 21 ans des attentats du 11 Septembre, qui a coûté la vie à près de 3 000 Américains. Le 11 septembre, ou bien 9/11, les Américains commémorent les victimes de ces attentats qui ont eu lieu aux États-Unis le 11 septembre 2001. Le 11 septembre n'est pas un jour de congé officiel. C'est une journée sombre, un jour de deuil national.

Ce jour-là, quatre attentats ont été perpétrés aux États-Unis. Quatre avions ont été détournés, dont deux se sont enfoncés dans les Tours Jumelles à New York. Le troisième avion a été projeté sur le Pentagone à Washington D.C. et le dernier s’est écrasé dans un champ en Pennsylvanie. Ce dernier volait en direction de la Maison Blanche ou du Capitole à Washington D.C. mais s’est écrasé après que des passagers et des membres d’équipage aient essayé d’en reprendre le contrôle.

Chaque année, les drapeaux aux États-Unis sont mis en berne pour commémorer les attentats et rendre hommage aux victimes. À 8h46, l’heure à laquelle la tour nord du WTC a été frappée par le premier avion, le président des États-Unis annonce une minute de silence.

En outre, on organise de nombreuses messes et cérémonies dans les églises à proximité des lieux des attentats.

CC



L'artiste musicien, Innoss'b a dévoilé, ce samedi 10 septembre 2022, sur toutes plateformes de téléchargement musical, le clip de son nouveau single intitulé "Muselu" en collaboration avec son frère Djizzo.

Ce nouveau morceau est largué 9 mois après la sortie du tout premier opus du jeune leader dénommé "Mortel-06", qui évolue bien sur le marché.

Auteur de plusieurs singles à succès depuis le début de sa carrière professionnelle en 2014, le natif de Goma compte à son actif des morceaux qui bercent la nouvelle génération depuis plus d'une demie décennie, tels que Pola, Eloko, Ozo beta mabe, Elengi ya mbongo, Mon boulot, Achour, Yo pe, Olandi et autres.

Rappelons que Innoss'b avait largué son album "Mortel-06", le 26 décembre 2021, sur toutes les plateformes de téléchargement musical et de streaming.

Cet opus contient 15 titres, avec des tubes tels que Mortel-06, Sukali, Naomi Campbell, African Girl, Cherchons l'argent, et Bout'chou.

Gratis Makabi



Profondément attristé le chef de l'Etat congolais a présenté ses condoléances au nom du peuple congolais et à son nom propre à la famille royale d'Angleterre, au peuple britannique et aux autorités du Royaume-Uni à la suite du décès de Sa Majesté la Reine Elisabeth II après 70 ans de règne avec un haut impact mondial.

« Cette disparition est une perte immense pour le Royaume-Uni et pour le monde qu’elle a majestueusement marqué durant ses 70 ans de règne » , a écrit le n° 1 congolais, qui présente ses sincères condoléances.

CC



L'Entreprise Générale Malta Forrest (EGMF) célèbre ses 100 ans d'existence en République démocratique du Congo. À cette occasion, le président du Groupe Forrest International, George Arthur Forrest, a été décoré, le mercredi 07 septembre dernier à Kinshasa par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

En effet, il a été élevé au rang de "Grand cordon" dans l'ordre national Héros nationaux Kabila - Lumumba par la Chancellerie des ordres nationaux pour "les loyaux services rendus à la Nation".  

Pour George Arthur Forrest, il s'agit là d'une reconnaissance de 100 ans d'existence de l'EGMF en RD Congo, de ses activités tant industrielles que sociales. 

 

"Pour moi, d'abord, c'est beaucoup d'émotion, un grand honneur et une reconnaissance de tout ce que nous avons fait, de nos activités industrielles et sociales. C'est une récompense de 100 ans d'existence, de labeur, de travail qu'on a traversés. Et la récompense est également celle qui est pour tous les travailleurs. À travers moi, c'est tous les travailleurs et tous nos collaborateurs qui reçoivent ce mérite", a déclaré le président du Groupe Forrest.

100 ans d'existence de l'EGMF : objectif atteint

S'exprimant sur les 100 ans d'existence de cette société en RDC, George Arthur Forrest a affirmé que rien n'était simple. Il a rappelé que l'objectif était de créer et sauvegarder de l'emploi au pays. Et C'est ce qui a été fait.

 

"C'est beaucoup d'émotion parce que traverser tout ce qu'on a pû traverser, tout ce que le pays a traversé, et arriver à atteindre 100 ans, ce n'était pas simple", a-t-il laissé entendre.

 

Et de renchérir : "Mais nous avons combattu et nous avons réussi, et nous sommes fiers d'avoir réussi parce que l'objectif chez nous est de sauvegarder l'emploi, de créer l'emploi. C'est ce que nous voulions et nous l'avons fait. Donc, pendant 100 ans, on a eu beaucoup d'obstacles mais pour finir toujours un succès et un gagnant".

Les perspectives de l'EGMF

Après 100 ans d'existence, l'EGMF a plusieurs perspectives. À en croire George Arthur Forrest, l'entreprise va se concentrer sur les bétails, l'agriculture avec ses 10 mille hectares de maïs, sa minoterie et ses 1500 hectares de soja. La fabrication des biscuits et le montage d'une chaîne de mayonnaise font aussi, selon lui, partie de projets d'avenir.

 

"Notre objectif, ce que nous voulons, ce que de la terre aux produits finis localement, essayer de ne plus importer des produits et un jour exporter nos produits. Seul, je n'arriverai pas mais en faisant ce que nous faisons, ça'a attiré d'autres investisseurs qui viennent parce que le pays n'est pas un pays minier au départ, c'est un pays agro-industriel", a souligné G. A Forrest. 

 

Par la même occasion, il a lancé un message à la jeunesse congolaise à faire des études sérieuses pour s'investir dans le développement du pays. 

 

"Le futur, c'est la jeunesse. C'est un pays qui est jeune, il y a une très grande jeunesse. Donc, il faut que cette jeunesse puisse s'investir sérieusement pour développer le pays et faire des études sérieuses. Et ceux qui ont fait des études à l'extérieur, revenir dans le pays pour contribuer, d'une façon honnête et correcte, au redressement et développement du pays", a dit le numéro un du Groupe Forrest. 

 

La cérémonie de décoration de George Arthur Forrest a été couplée à celle du vernissage du livre : "Un siècle de rêve : Ensemble, construisons l'avenir". Cet ouvrage écrit par le président du Groupe Forrest, a été présenté et baptisé par le professeur Isidore Ndaywel. Il retrace le parcours de l'EGMF en RD Congo.

L'EGMF a été créée à Kolwezi, chef-lieu de province du Lualaba, en 1922 par Malta Victor Forrest, un jeune originaire de Nouvelle-Zélande. Cette entreprise était au départ dans le transport, avant de s'orienter en 1933 vers l'exploitation minière (cuivre, manganèse et or). En début des années 50, l'EGMF embrasse le génie civil et les travaux publics.

Prince Mayiro



Les habitants de la ville de Kinshasa font face à une situation des variations de prix des transports « spectaculaires » dues à la pénurie de carburant.

Dans certains coins de la capitale de la République démocratique du Congo, les Kinois déboursent jusqu'à 3.000 FC, voire 5.000 FC pour un seul trajet. 

Sur le boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe par exemple, de la Gare centrale à l'arrêt Mandela, le prix d'un taxi est passé à 1000 FC, tandis que pour les usagers qui quittent ce même point de départ vers UPN, il faut débourser 2.500 FC. 

Dans le district de la Tshangu, le système de demi terrain est de retour en force. De N’djili quartier 1 à Kingasani, les chauffeurs font payer 1.000 FC aux clients.

Les chauffeurs estiment que cette hausse des prix est causée par la pénurie de carburant que connaît la ville et son coût qui serait passé à 2485 Fc dans les stations-service. À cela, il faut ajouter les embouteillages qui accentuent la consommation. 

« Il y a hausse de carburant dans les stations de la ville. Et pour avoir ce carburant, c'est un combat. Moi qui fait Kingasani-Zando, la consommation sur cet itinéraire est très élevée. Il faut au moins 8 litres d'essence. Aujourd'hui, à la station un littre se vend à 2485 francs congolais et chez les revendeurs “Kadafi”, c'est à peu près le double et à cela il faut ajouter les embouteillages qui accentuent aussi la consommation. Si le prix du carburant baisse, celui du transport aussi le fera. Personne ne peut accepter de rouler pour sa perte », estime John, un chauffeur de bus de communément appelé 207, interrogé ce jeudi par la presse.

Les Kinois, par contre, accusent les chauffeurs de « mauvaise foi » et se disent dépassés par  « l'indifférence » des autorités.

« Nous vivons dans notre pays comme des étrangers, la vie est devenue très chère, tout est en hausse. On ne gagne pas grand-chose mais nous en dépensons autant et même au-delà de nos moyens. Les chauffeurs animés de mauvaise foi doublent et triplent les prix de transports sous les regards indifférents de nos autorités. Ce qui arrive dans ce pays, nous dépasse », déplore une cliente. 

Signalons par ailleurs que pour ceux qui habitent UPN, il faut jusqu’à 5.000 FC pour se rendre en ville. Une situation qui suscite l’indignation dans le chef des usagers de la route.

Christian Dimanyayi, stagiaire



Olivier Mondonge Bogado, Directeur de Cabinet adjoint du Chef de l'État chargé du progrès social, a représenté Félix Tshisekedi mercredi 7 septembre à la cérémonie marquant le 25ème anniversaire de la disparition de Joseph Mobutu à Rabat. Les proches de l’ancien président se sont recueillis au cimetière chrétien de Rabat et ont assisté à la messe d’action de grâce qui s’est tenue à la résidence familiale autour de la veuve Bobi Ladawa.

Également présent à la commémoration, François-Joseph Mobutu Nzanga Ngbangawe, un des fils Mobutu, s’est réjoui de la présence d’un représentant de Félix Tshisekedi. « C’est un signe positif pour la famille. C’est un premier pas », a-t-il dit au micro de Top Congo FM. (…). 

Il a également levé un coin du voile au sujet du rapatriement de la dépouille de son père. 

« Très souvent, on nous dit que la famille est contre le rapatriement, mais absolument pas. Nous sommes même le premier à le souhaiter. C’est un devoir impérieux pour moi, mais il y a des principes ».

Et de préciser:

« Vous savez qu’à Gbadolite par exemple, il y a des sépultures de notre famille qui ont été détruites. Ce n’a échappé à personne (…). Il y a quand même des préalables. Comment voulez-vous que la famille soit rassurée? Ce n’est pas une décision à prendre seul. La famille, la veuve, la grande sœur du président. Comment voulez-vous rassurer la famille si pour la destruction des sépultures, rien n’est fait ». 

La famille attend un geste de la part de l’actuel pouvoir.

« Dès que la famille sera contactée de manière officielle. J’imagine que la veuve sera officiellement contactée par les autorités, comme il se doit. C’est tout est processus. Le retour doit se faire de manière sereine. On doit respecter la personne du président ». 

François-Joseph Mobutu Nzanga Ngbangawe s’est également montré reconnaissant vis-à-vis du Maroc: « Notre père repose dans un pays où il est un paix. Il est sur une terre amie, une terre africaine qui plus est. Il compte beaucoup d’amis ici ».

Le président de l'Union des démocrates mobutistes (UDEMO) a également parlé de son absence de la RDC depuis 11 ans: « J’y pense tous les jours. J’ai mes raisons, mais je suis en contact avec le pays ».

actualite.cd/CC



Le président de la République, Félix Tshisekedi, a nommé des nouveaux mandataires des quelques 22 entreprises publiques dont l'Agence congolaise de presse (ACP). Ces ordonnances présidentielles ont été lues par Tharcisse Kasongo Mwema à l'antenne de la RTNC samedi 3 septembre dernier.

C'est à cet effet que Monsieur Ali Kalonga a été nommé membre du Conseil d'Administration à l'ACP qui en compte cinq: Kasongo Mwema Yamba Yamba Tharcisse, Bakumunia Bienvenu, Liwiso Jean-Médard, Kalonga Ali et Kezamuku Musiri Jean. 

 

Ancien PDG de l'organe officiel de la République (ACP) et ancien consultant en communication du Sénat, Kalonga est journaliste professionnel qui dirige la rédaction de Culturecongolaise.com

Comme nouvel Administrateur à l'ACP, Kalonga devra mettre son expertise pour permettre à l’ACP de redynamiser sa mission première d’agence de production quotidienne et de distribution d’informations. Ceci dans un contexte de rude compétition, où préfigurent les NTIC.

Le défi est de taille mais avec la nouvelle équipe des mandataires mises en place, l'espoir est permis.

CC 

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles