L'artiste musicien, JB Mpiana va livrer un concert acoustique VIP, le dimanche 04 septembre 2022, à Seray Méditerranean Lounge, situé à l'immeuble 1113, au 5è étage, sur boulevard du 30 juin, à Kinshasa-Gombe.

Cette prestation va débuter à 19h00, et sera payante sur réservation.

JB Mpiana va se produire en solo après avoir livré deux concerts avec ses anciens sociétaires du Wenge Musica 4x4, respectivement le 30 juin, au stade des martyrs, et le 09 juillet dernier, au chapiteau de l'hôtel Pullman de Kinshasa.

Gratis Makabi



Le Président de la République Félix Tshisekedi a reçu, ce mercredi 31 août au cours d’une cérémonie officielle organisée au Palais de la Nation, le serment des hauts magistrats de l’ordre judiciaire et administratif. Ce, conformément à la constitution de la République.

D’après la Présidence de la République, il s’agit de Hauts magistrats de la Cour de Cassation et ceux du Conseil d’État. Ces derniers, en effet, ont été nommés, le 30 juillet dernier, par ordonnance présidentielle ainsi que les magistrats de siège, membres de la Cour de Compte, nommés le 27 juin dernier par une autre ordonnance présidentielle.

Devant le Magistrat suprême Félix Tshisekedi, ces hauts magistrats ont juré de respecter la Constitution et les lois de la RDC et de remplir loyalement et fidèlement, avec dignité, les fonctions qui leur sont confiées. À cet effet, le Chef de l’État en a pris acte et les a félicités. Et s’en est suivi la signature du procès verbal devant le directeur de cabinet du Président de la République.

La même source indique que parmi les chefs des corps nominés figurent Firmin Mvonde Mambu, nommé procureur général près la Cour de cassation, Marthe Odio Nonde, premier président du Conseil d’Etat et Iluta Ikombe Yamama, procureur général près le Conseil d’État.

Les magistrats civils du siège, conseillers à la Cour de cassation, le premier avocat général près la Cour de cassation, les avocats généraux près la Cour de cassation, les présidents au Conseil d’État, les conseillers au Conseil d’État, les avocats généraux près le Conseil d’État et les membres de la Cour des Comptes ont prêté serment également devant le Chef d’Etat.

Il y a lieu de noter que cette cérémonie de la prestation du serment a connu la participation du Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, quelques membres du gouvernement, des officiers supérieurs des FARDC et de la PNC.

Christian Okende



Comme la réponse du berger à la bergère, 
le collectif de députés nationaux de 26 provinces de la République démocratique du Congo (RDC) s'inscrit en faux contre les propos du président de Ecidé, Martin Fayulu Madidi, au sujet de leurs émoluments
.  

À travers un communiqué, ce collectif constate avec un profond regret la calomnie et la diffamation contre les Elus du Peuple dans cette  déclaration erronée de Martin Fayulu  visant à soulever le Peuple congolais contre l'Assemblée nationale.

Ce collectif informe l'opinion nationale que l'émolument du député national est resté inchangé depuis 2021. Il est conforme, renseigne ce communiqué, à la loi des finances et n'atteint même pas 30 % de la somme évoquée par des laboratoires bien connus. 

"Ce paiement est effectué tant soit peu par rapport à la dignité d'un député national en tant que Elu légitime du peuple congolais telle que le stipule la Constitution", peut-on lire dans ce communiqué.

Ce collectif de députés nationaux de 26 provinces invite Martin Fayulu à puiser des informations correctes auprès des députés nationaux de l'Ecidé présents à l'Assemblée nationale , qui participent régulièrement à toutes les séances sur les finances de la Chambre basse du Parlement  avec possibilité d'accès dans toutes les Commissions et documents confidentiels. 

En cas de contrôle , souligne-t-on, il existe des procédures régulières et conformes au règlement intérieur de l'Assemblée nationale , pour suivre ces genres de démarches.

Le collectif se réunira dès la rentrée de la session parlementaire pour éclairer davantage l'opinion par rapport à la réalité des faits.

Pour rappel Martin Fayulu, dans un communiqué publié mardi 30 août, s'est dit vivement préoccupé d'apprendre que la rémunération des députés nationaux s'élève depuis janvier 2022 à 21.000 dollars US par mois en violation flagrante de la loi budgétaire. Très inquiet,  Martin Fayulu exigeait de ce fait la démission du bureau de l'Assemblée nationale dirigé par Christophe Mboso.

Serge Mavungu/CC 



Quand l'art rencontre la thérapie, ça donne l'art thérapie. C'est ce qui résume l'objectif principal poursuivi par l'Asbl LOBOKO YA SANSA de l'artiste visuelle Géraldine Tobe.

En collaboration avec le Centre Neuro-Psycho-Pathologique (CNPP), l'Asbl LOBOKO YA SANSA a organisé deux activités, le weekend dont l'une au CNPP-Université de Kinshasa et l'autre à l'Académie des Beaux-Arts de Kinshasa, sur l'art thérapie dans le cadre de l'initiative Handicap Mental (HM ). 

Au CNPP, le pavillon Pédo-juveno-infantile a accueilli la séance de restitution des différents ateliers de l'art thérapie à travers un film documentaire intitulé "A buakama" ( ou le délaissé); et une exposition des œuvres d'art réalisées par les malades souffrant des troubles mentaux. Ladite cérémonie a été marquée par la présence des autorités de l'Université de Kinshasa, au nombre desquelles le Doyen de la faculté de médecine, représentant personnel du Recteur de l'Université de Kinshasa, le Professeur Jean-Marie Kayembe, le Médecin Directeur du CNPP, le Professeur Valentin Ngoma, sans oublier le Médecin Directeur Adjoint de ce même centre, le Professeur Adelin Nsintu. 

Ce dernier a expliqué au cours de son exposé sur l'art thérapie, ce qu'il en est précisément. Il a clarifié les caractéristiques de cette pathologie, ses signes et indications vitaux, et surtout, ce que l'on doit comprendre par l'art thérapie et ses biens faits. 

Le Coordonnateur de l'Asbl LOSA  Emmanuel Nzongo a, quant à lui,  présenté le projet Handicap Mental, son histoire, ses objectifs et ses réalisations à travers l'atelier de l'art thérapie, tout en spécifiant le rôle accompagnateur des artistes dans le processus de stabilisation des malades.

"Un cycle de l'atelier de l'art thérapie se ferme, et un autre commence, c'est celui de la sensibilisation de la population sur les troubles mentaux et la prise en charge des patients", a ajouté le coordonnateur du projet.

Cette sensibilisation commencera, a-t-il indiqué, dans les écoles et les universités de Kinshasa, avant de s'étendre dans les provinces, et au-delà des frontières nationales.

À l'issue  de ces interventions, il s'en est suivi la projection du film documentaire "A buakama", et la visite de l'exposition des œuvres d'art des malades au Pavillon ouvert des femmes. 

À l'étape de l'Académie des Beaux-Arts, la projection du film "Abuakama"sous les regards attentionnés du Directeur Général le Professeur Henri Kalama Akulez et  l'ambassadeur du Royaume de Belgique Monsieur Jo Indekeu, a clos ces activités du projet Handicap Mental de l'Asbl LOSA.

Il sied de signaler que le film " A buakama" sera projecté dans les tout  prochains jours à l'Université Libre de Bruxelles (ULB), en Belgique.

Serge Mavungu



S'enquérir de l'état d'avancement des travaux de construction et réhabilitation des sites qui accueilleront les 9es Jeux de la Francophonie afin de pousser les entreprises sur terrain à mettre un coup d'accélérateur, tel a été l'objectif de la ronde effectuée le lundi 29 août 2022 sur les différents chantiers par le directeur national de ces Jeux, Isidore Kwandja. 

Le Stade des Martyrs où s'exécutent notamment les travaux de construction d'un gymnase jumelé, de rénovation d'un stadium de Basketball ainsi que l'érection du bâtiment du Centre d'Informations Techniques, a constitué la première étape de sa visite. Il a reçu des explications des ingénieurs qui travaillent de part et d'autre. 

Ensuite, le directeur national des 9es Jeux de la Francophonie a pris la direction du Stade Tata Raphaël. Les travaux de construction, entre autres, du village des Jeux, du hall de tenis de table, d'un gymnase omnisports (judo et lutte libre) sont toujours en cours. 

Après avoir passé au peigne fin tous ces travaux, I. Kwandja a laissé entendre que les sites où il y aura des préfabriqués et l’utilisation des structures métalliques à poser, sont presqu'à la fin de l'étape de la fondation. 

« J'ai trouvé les ouvriers sur les chantiers en train de travailler. Le gros du travail qui est fait dans le cadre des infrastructures sportives, ce sont les fondations. Elles sont déjà exécutées à 90%. Des entrepreneurs m'ont dit qu'ils ont commandé des structures métalliques qui pourront être à Kinshasa dans 2 ou 3 mois. D'ici la fin de cette année, nous allons voir peut-être une grande évolution au niveau de la construction des infrastructures », a-t-il fait savoir. 

À 11 mois de l'ouverture des Jeux, il a demandé aux parties prenantes (Gouvernement et les entreprises) de mettre les bouchées doubles pour que ces travaux finissent à temps. 

« Nous ne pouvons plus nous permettre de perdre une journée, une semaine ou un mois. Les jours sont comptés. Du côté du Gouvernement, nous devons faire l'effort pour que le paiement puisse suivre afin que les entrepreneurs ne puissent pas trouver des raisons pour justifier leur retard. De ce que j'ai vu partout où je suis passé, les fondations sont en train de finir. Les structures métalliques sont commandées. J'ai dit à tous les entrepreneurs que ceux qui ne sont pas en mesure de faire le travail, nous allons trouver d'autres entrepreneurs pour le faire. Maintenant, les entrepreneurs m'ont fait remarquer que le paiement doit suivre. C'est très important », a souligné le directeur national des 9es Jeux de la Francophonie. 

Il a réitéré la détermination de la RDC de relever ce défi. 

« Pour les gens qui ne savent pas, ils peuvent se dire que les travaux n'avancent pas, mais pour nous qui avons l'information et sommes en contact avec les entrepreneurs, nous avons reçu l'assurance que les structures métalliques arrivent d'ici la fin de l'année et les fondations sont presque terminées. Si les structures métalliques arrivaient, nous serons autour de 70 ou 80% de l'exécution des travaux. Il ne restera que les travaux de finissage. Nous serons en mesure d'organiser ces Jeux puisque nous faisons le suivi nécessaire. Le Gouvernement a pris la chose au sérieux et est en train de mettre les moyens », a affirmé I. Kwandja. 

Les 9es Jeux de la Francophonie auront lieu du 28 juillet au 6 août 2023 à Kinshasa, capitale de la RDC.

Merveil Molo



L'artiste musicien, Héritier Wata a obtenu, ce lundi 29 août 2022, 57% aux Examens d'État, pour le compte de Kinshasa Mont-amba.

Cette réussite aux EXETAT coïncide avec le 40ème anniversaire d'âge du chanteur congolais qui tombe exactement ce jour.

Le patron de la team Wata avait bien avant célébré sa 4ème décennie sur cette terre avec ses fans, le dimanche 28 août dernier, au millionnaire club, dans la commune de la Gombe.

Rappelons que, Héritier Wata compte deux albums depuis le début de sa carrière solo. Il s'agit donc de "Retirada" sorti en 2016 et "Mi-ange Mi-démon" largué en 2020.

Gratis Makabi



Pour la première activité d’échange organisée ce lundi 29 août par le club des photographes de l’ambassade des Etats-Unis en RDC en vue de célébrer la journée mondiale de la photographie, les discussions ont tourné autour de la narration photographique. Une vingtaine de participants, à majorité photographes, a bénéficié de l’expérience des intervenants comme Justin Makangara, photojournaliste et Patient Ligodi, journaliste et Directeur Général du média en ligne ACTUALITE.CD.  

La narration photographique, considérée comme élément de base d’un photographe professionnel, a été visitée sous plusieurs formes. Dans son élaboration et sa production, mais aussi sa distribution. Pour l’organisation, cette première rencontre visait à soulever ce côté narratif dans le milieu photographique congolais qui, a-t-on dit, pose quelques problèmes. « Un photographe ne peut pas faire sa photo sans suivre les principes narratifs », a signifié Samy Ntumba, initiateur de ce club.

Le premier intervenant, le photojournaliste Justin Makangara, a recommandé aux photographes présents d’être ceux qui doivent raconter l’histoire du pays dans leur narration photographique pour montrer ce que les autres ne connaissent pas de notre société et ne pas laisser les autres le faire avec leur regard. Il préfère que les histoires à documenter soient d’abord celles qui se passent autour de chacun avant d’aller plus loin. Une fois le sujet trouvé, chercher minutieusement les détails, faire confiance à son instinct, être original tout en ayant passé en revue le travail des autres sur le même sujet.

« Ce que je conseille, c’est de se documenter en permanence, lire les livres de la photographie, se documenter sur le travail des autres. Comment ils racontent, comment ils traitent les sujets. La logique de la photographie est de ne pas partir des réponses, mais plutôt des questions », a-t-il dit. 

Justin Makangara prend la narration photographique comme une histoire photographique qui a un début, un milieu et une fin. L’amour de ce qu’on photographie, il l’a cité parmi les éléments importants pour le travail de photographe, l’adaptation à la mutation du monde, essayer tous les genres photographiques, se poser des questions, éviter de se faire manipuler, savoir quel type de client avec qui travailler : média, entreprise, particulier, etc.

« La majorité des photographes sont autodidactes. Ce genre de partage permet à chacun de tirer quelque chose. La photographie ne se résume pas à une photo réalisée pour un client. La photographie, c’est la science, le département de photo de l’académie des beaux-arts le montre. La photographie permet de lire la vision de quelqu’un, de regarder l’histoire », a dit Jamil Lusala, un photographe ayant participé à la rencontre.      

Quant à Patient Ligodi, il est revenu sur le travail des photographes dans le journalisme. Un photojournaliste est 100% journaliste et 100% photographe, estime-t-il. Pour réussir son travail de photographe dans les médias, il a cité des éléments tels que la compréhension des médias et leur fonctionnement, de la société, de l’audience des médias et des besoins pour travailler avec eux. Le réseautage, choisir entre faire des photos d’illustration ou des photos qui sont des sujets de narration, comprendre ce qui fait bouger le monde aujourd’hui, l’impact du sujet dans la société, font également partie des éléments à tenir en compte.

Pour être plus original, il a proposé des sujets tels que Kuluna, Pakadjuma, sapeurs, musiciens, les manifestations, les mines, les morgues et les cimetières, l’eau potable, les constructions anarchiques. Des sujets dont la documentation n’est pas assez poussée et que les photographes peuvent récupérer.

Le club des photographes de l’ambassade des Etats-Unis en RDC existe depuis le mois de février dernier, à la suite d’une sélection à une série d'ateliers et master class avec le coach Jason Gardner, sur le management dans le domaine de la photographie et celui du cinéma. Ensuite, dans le cadre du festival Kongo River, les photographes membres du club ont exposé leurs œuvres en tant que club, pour la première fois, du 14 au 16 juin.

Ce club de photographie compte 9 membres, parmi lesquels Anastasie Langu, Bienvenue Dingu, Deo Mvula, Dewit John Makengo, Gloire Ndoko, Jamil Lusala, Mira Dunoyer, Rigeane Apata, Samy Ntumba, l'initiateur du projet. Le club a le projet d’élargir son champ avec d’autres photographes pour des ateliers et expositions à venir.

Emmanuel Kuzamba

 



Du 1 au 3 septembre 2022 se tiendra la 4ème édition de l'évènement culturel de mode dénommé “Kinshasa Mboka ya Masano” à l'Institut national pilote d'enseignement des sciences de santé (INPSS).

L'objectif poursuivi est de mettre en lumière les relations des stylistes congolais et africains en général afin de contribuer efficacement aux efforts des acteurs vestimentaires sur le plan promotionnel.

« L'objectif de Kinshasa Mboka ya Masano, c'est déjà de faire connaître le secteur de la mode et surtout de faire connaître les activités connexes au secteur de la mode plus précisément à Kinshasa et dans toutes les villes provinces en RDC. C'est un événement qui est d'abord culturel mais aussi touristique. Il cherche à appeler les gens vers la RDC, qu'ils voient ce que nous sommes capables de faire afin qu'ils puissent faire confiance à la mode congolaise », a fait savoir Lydia Nsambayi, initiatrice de l’évènement.

Pendant 3 jours, les activités se dérouleront entre défilés de mode, panels, expositions, concours et la soirée de gala. Mais également la remise des brevets et une subvention de la fondation aux jeunes stylistes qui ont participé à la formation en stylisme de mode vestimentaire et entrepreneuriat axés sur trois principes : la création, la réalisation et la présentation.

Après Kinshasa, une descente est également prévue à Bukavu où il se tiendra de nombreuses autres activités dont des défilés de mode dans un paysage naturel.

Le thème retenu pour cette énième édition est « Rumba et style dans la nature ». Les professionnels de l'art vestimentaire entendent lors de la tenue de cet événement réfléchir sur comment synchroniser la musique et le vêtement.

Créé par l'entreprise Lydia Design et la fondation Young Molato, « Kinshasa Mboka Ya Masano » est un événement de la mode initié par Lydia Nsambayi, Prix Lokumu de la mode 2021. Le panel de réflexion de la première édition a tourné autour du tribalisme, à la deuxième édition autour de l’identité vestimentaire congolaise, et la troisième édition autour de l’égalité et le défi de la pandémie de Covid-19.

Grâce Guka

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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