Jean-Marc Kabund sera assigné dans une résidence autre que celle de sa villa de Kingabwa/Limete, renseigne une source proche du Parquet de la Cour de Cassation.

Les responsables de la prison centrale de Makala où l'ancien chef du parti présidentiel est détenu depuis le 12 août, confirment avoir reçu notification de l’arrêt rendu en faveur de Jean-Marc Kabund, depuis huit jours. Mais c’est au parquet général qu’il revient désormais de venir chercher le député, de désigner le lieu de son assignation et réquisitionner les policiers de garde.

De bonne source, le parquet général pourrait assigner l'ancien lieutenant du régime dans une résidence autre que sa villa de Kingabwa, située au cœur d’un quartier populaire. Ses avocats protestent. « La détention arbitraire du président Jean-Marc Kabund devient plus qu'un cas emblématique du déni de justice en République démocratique du Congo. Face aux gesticulations du pouvoir judiciaire, nous lançons donc un appel urgent au parquet général près la Cour de cassation de se libérer de toute dérive dictatoriale. Nous décourageons toute tentative tendant à mettre l'honorable Jean-Marc Kabund à un endroit non sécurisé car il en va de son intégrité physique. La résidence de Jean-Marc Kabund est bien connue », a déclaré Maître Emmanuelli Kahaya, son directeur de cabinet.

En réaction, le nouveau parti de Jean-Marc Kabund, l’Alliance pour le changement, annonce vouloir saisir les instances internationales. Quant à la procédure en RDC, le parquet général et la défense attendent que la Cour leur communique une date pour le début du procès. Un procès que les proches de l’accusé souhaitent public et médiatisé. 

Comme le député opposant Bertrand Ewanga en 2014

Kabund ne sera pas le premier à être assigné en dehors de sa résidence. On se souviendra qu'en 2014, le député Bertrand Ewanga, secrétaire général de l'Union pour la nation congolaise (UNC), membre de l'opposition, a été assigné en résidence à l'Hôtel Invest, dans le site de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), à Kinshasa.

Interpellé 5 août 2014 à son domicile, au lendemain du meeting de l'opposition contre une éventuelle révision de la Constitution qui aurait permis à Joseph Kabila de briguer un troisième mandat présidentiel, le député Ewanga a atteri en prison de Makala. Avant d'être condamné le 12 septembre 2014 à  mois de prison par la Cour suprême de justice, notamment pour outrage au chef de l'Etat, il a passé quelques semaines en résidence surveillée loin de sa maison.

Pascal Mulegwa/Henri Luzolo/CC



François Beya a quitté Kinshasa ce vendredi 19 août. Selon son entourage, il a embarqué à 16h15' (locale) pour Paris.

C'est à bord d'un Falcon 900 que Mr Beya a embarqué en compagnie de deux médecins urgentistes Français. L'atterrissage est prévu à 23h10 (heure de Paris). Et une ambulance attendra au tarmac pour transfert à American Hospital of Paris.

L'ancien conseil spécial en matière de sécurité de Fatshi est bénéficiaire d’une décision de liberté provisoire pour « des raisons “humanitaires” depuis le 16 août. Il est poursuivi pour “complot et offense contre la personne du chef de l’État, violation de consignes et incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline”. Il a été arrêté le 5 février par l'Agence nationale de renseignement (ANR), qui l'avait détenu au secret avant de le transférer deux mois plus tard à la prison de Makala. Son procès est en cours depuis le 3 juin.

En plus de François Beya, les autres personnes citées dans ce “complot” contre le Chef de l’État sont le brigadier Tonton Twadi Sekele (en fuite), le colonel Tite Cikapa, la commissaire supérieure principale (colonel) Lily Tambwe Mauwa, le lieutenant-colonel Pierre Kalenga Kalenga et un civil, Guy Vanda. Toutes leurs demandes de mise en liberté provisoire ont été rejetées par la Haute cour militaire.

actualite.cd/CC



Le président Congolais Denis Sassou Nguesso a affrété un jet privé médicalisé, en vue de l'évacuation à Paris (France) de François Beya, ancien conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de sécurité, pour des soins médicaux à l'hôpital américain de Paris, renseigne une source digne de foi.

Selon un membre de sa famille "Fantomas" pourra arriver en France samedi 20 août prochain.

Certaines sources indiquent que Sassou aurait envoyé un émissaire au près de son homologue Tshisekedi pour plaider le cas de relaxation de Beya pour raison humanitaire. Tout comme l'intervention d'Antony Blinken qui a ajouté sa touche dans le même dossier. 

Maintenant, François Beya devrait remplir trois conditions avant de s’envoler en direction de l’hôpital américain à Paris pour des soins appropriés.

Selon des proches de l’ancien conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité, François Beya attend premièrement l’ordre de mission qui devrait être signé jeudi 18 ou vendredi 19 août.

« Deuxiement, en tant qu’ancien conseiller spécial de Félix Tshisekedi, il doit avoir l’ordre de mission et troisièmement, il a droit aux frais de mission et, en plus, aviser l’auditorat militaire. Ce sont des démarches administratives à régler« , ont précisé ces sources.

Poursuivi notamment pour outrage au chef de l’État, François Beya a été interpellé depuis le samedi 05 février à l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) et puis transféré le lundi 4 avril à la prison centrale de Makala.

François Beya a longtemps été patron de la Direction générale de migration (DGM) sous le pouvoir de Joseph Kabila et était devenu l’un des hommes clés du dispositif sécuritaire de Félix Tshisekedi depuis 2019, rappelle-t-on.

Ramami/CC

 



Attendu avec pompe jeudi 18 août 2022, dans la ville de Kisangani, chef-lieu de la Tshopo, au Nord-est de la RDC, le Docteur Denis Mukwege n’a finalement pas effectué le déplacement. Des sources sur place au Sud-Kivu renseignent que le Prix Nobel de la paix a été « empêché » par des manifestations aux alentours de son hôpital de Panzi, pendant que d’autres soulignent une marche tacite des motards contre une décision de la mairie de Bukavu.

Dans un communiqué parvenu le soir du jeudi à la presse, la Dynamique des Universitaires Congolais (DUC) émet, à ce sujet, son « plus vif » regret d’informer l’opinion publique de la ville universitaire de Kisangani du report des conférences du Professeur Docteur Denis Mukwege prévues du 18 au 19 août 2022, pour une date ultérieure.

En effet, confie la dynamique, tot ce matin, le Prix Nobel a été bloqué à son hôpital de Panzi par « des motards qui ont érigé des barricades dans la ville de Bukavu, quadrillant aussi tous les accès à l’hôpital qu’il ne pouvait pas quitter. Et aucune intervention publique n’a curieusement été observée jusqu’à la mi journée pour dégager les voies urbaines de manière à lui permettre de rallier l’aéroport de Bukavu ».

La DUC fustige ainsi ce qu’elle qualifie de l’instrumentalisation des motards ayant empêché la mobilité du Professeur Mukwege qui devait arriver ce jeudi 18 août 2022 à Kisangani pour y tenir ses conférences scientifiques. Elle rappelle que cela fait suite à une série d’actions visant à saboter ces activités savantes à Kisangani, qui cite « le refus d’accueillir ces conférences à l’Université de Kisangani après trois mois de préparation étroite entre le Comité de Gestion et la DUC, des menaces et des intimidations contre des Professeurs et des étudiants pour boycotter les conférences, etc ».

Par ailleurs, « la dynamique des universitaires congolais se félicite de l’enthousiasme du public Boyomais et de la communauté universitaire de la ville qui se sont mobilisés très massivement, bravant les intimidations, pour participer à cette grande messe scientifique en investissant l’Institut Français des heures bien avant la conférence ».

Pour elle, ce report n’est qu’une partie remise. « Le Professeur Denis Mukwege a hâte de communier avec la communauté scientifique boyomaise et va reprogrammer ses conférences très prochainement dès que son agenda très chargé le permettra », conclut le communiqué.

Serge SINDANI

 


A travers une ordonnance lue sur les antennes de la RTNC, le président de la République, Félix Tshisekedi a signé une ordonnance autorisant la ratification du protocole de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) sur la science, la technologie et l’innovation.

Le protocole de la SADC sur la science, la technologie et l’innovation (STI) a été signé à Johannesburg par 14 pays africains dont la République Démocratique du Congo le 17 août 2008.

La science et la technologie sont des questions transversales pour la région de la SADC, affectant tous les aspects du développement socio-économique de la région. Reconnaissant que ces facteurs jouent un rôle important dans l’avenir de l’Afrique australe, la SADC a adopté son protocole sur la science, la technologie et l’innovation le 17 août 2008 afin de favoriser la coopération et de promouvoir le développement de la science et de la technologie dans la région.

En signant le protocole, les États membres ont convenu de coopérer sur les mécanismes institutionnels de la science, de la technologie et de l’innovation. Le protocole définit ces institutions, ainsi que leurs comités et sous-comités, leur composition, leurs fonctions, leurs systèmes de financement de leurs initiatives et leurs méthodes de suivi des progrès. L’objectif est de promouvoir le développement et l’harmonisation des politiques de science, de technologie et d’innovation, en préconisant l’investissement dans la recherche et le développement et en promouvant la sensibilisation du public à la science et à la technologie.

Les buts et objectifs dudit Protocole dans la région sont notamment:

• Renforcer la coopération et la coordination régionales ;

• Promouvoir le développement et l’harmonisation des politiques ;

• Partager les expériences et mutualiser les ressources ;

• Promouvoir la compréhension, la sensibilisation et la participation du public ;

• Promouvoir la valeur des systèmes de connaissances autochtones et des technologies ;

• Attirer, motiver et retenir les scientifiques ;

• Renforcer les capacités institutionnelles et faciliter la coopération et les réseaux institutionnels ;

• Améliorer et renforcer la protection des droits de propriété intellectuelle ;

• Accroître l’accès à l’enseignement et à l’apprentissage des sciences fondamentales et des mathématiques ; et promouvoir l’équité et l’égalité entre les sexes dans l’enseignement et l’apprentissage à tous les niveaux de l’éducation.

Il s’agit de la première décision du président congolais entant que président en exercice de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

Carmel NDEO



C'est officiel depuis le mercredi 17 août dernier. Le chef de l'État de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, est le nouveau président de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe (SADC).

Dans son discours d'acceptation de mandat lors du 42ème Sommet des chefs d'États de la SADC qui se tient à Kinshasa, Félix Tshisekedi a rassuré que la République démocratique du Congo, par le truchement de son Gouvernement, s'engage à appuyer la mise en œuvre des programmes et des projets inscrits dans le Plan indicatif régional de développement stratégique (RISDP) 2020 à 2030, inspiré par la vision 2050 de la SADC. 

« Notre chère Communauté se donne donc pour mission de promouvoir la croissance économique durable et équitable, le développement socioéconomique au moyen de systèmes efficients de production, du renforcement de la coopération et de l’intégration, de la bonne gouvernance, de la paix et de la sécurité durables, de sorte que la région s’impose comme un acteur compétitif et efficace sur la scène internationale et au sein de l’économie mondiale », a déclaré Félix Tshisekedi.

Dans la foulée, a indiqué que durant son mandat, il va s'activer à implémenter, les programmes destinés à développer les infrastructures et les services de la région, qui sont en lien direct avec les principales stratégies de la SADC qui visent à stimuler l’intégration économique et à éradiquer la pauvreté dans la Région.

« Nos objectifs, tels que définis dans le Plan indicatif régional de développement stratégique (RISDP) 2020-2030, font ressortir le développement industriel et l’intégration des marchés comme catalyseurs de l’industrialisation dans la région. La SADC dispose ainsi d’une stratégie pour l’industrialisation (2015 - 2063) et d’une feuille de route, qui a pour objectif de stimuler la transformation économique et technologique dans la Région, tout en mettant un accent particulier sur les efforts à consentir en faveur du développement des chaînes de valeur régionales », a-t-il renchéri. 

Par ailleurs, c'est pour cette raison que le président Tshisekedi a souligné qu'au cours de son mandat, il va s'employer à promouvoir l’industrialisation au moyen de l’agro-transformation, de la valorisation des minéraux et des chaînes de valeur régionales, afin d’atteindre une croissance économique inclusive et durable, et ce, en travaillant de concert avec les États membres, le secteur privé et les partenaires au développement.

« Excellences ; Mesdames et Messieurs ; Comme vous le savez, le principal enjeu de l’intégration régionale consiste non seulement à assurer l’épanouissement du commerce au sein de notre Région, mais encore ses pratiques, sans nous heurter aux obstacles, afin de renforcer nos économies et de créer de l’emploi pour améliorer les conditions de vie de nos citoyens. Pour ce faire, j’aimerais ici souligner que, le développement de l’infrastructure est un élément essentiel à la croissance économique de notre Région, et de ce fait, s’impose comme une des priorités de la SADC », a-t-il signifié.
 
D’où, a martelé Félix Tshisekedi, accélérer la mise en œuvre de projets pertinents et connexes dans la région de la SADC, constitue l’objectif majeur du développement de l’infrastructure inscrit dans le Plan directeur de développement des infrastructures régionales de la SADC (RIDMP de 2021). 

« Comme le prévoient la stratégie de l’industrialisation de la SADC et sa feuille de route, les technologies de l’information et de la communication constituent un instrument et un catalyseur de l’industrialisation. En conséquence, il est impératif d’intégrer ces dernières dans le processus de transformation socio-économique, aux fins d’optimiser les avantages de la technologie, alors que nous visons à développer notre infrastructure au service de l’industrialisation », a-t-il affirmé.

Cependant, Félix Tshisekedi a précisé qu'il compte sur le soutien des chefs d'États et de Gouvernement de la SADC pour permettre à la République démocratique du Congo de réaliser les objectifs du programme d’intégration régionale au cours de sa présidence.

Jephté Kitsita



Le Parc National des Virunga est au cœur de la région affectée par l'insécurité depuis la résurgence de la rébellion du M23, depuis octobre 2021, dit le parc dans un communiqué de presse. La zone la plus en danger est « le secteur des gorilles de montagne, dans la partie sud- est du parc, se trouve à cheval entre le Rwanda et la RDC ». Elle est l'objet d'intenses combats. Le 22 novembre dernier, un garde parc, Etienne Kanyaruchinya, avait été tué au cours d'une violente attaque contre un poste de patrouille de l'ICCN à Bukima.

« On n’a plus accès une des zones les plus importantes du parc, le secteur des gorilles de montagne. Cela met en danger cette espèce des mammifères qui  représente l’espoir de la relance du secteur touristique, secteur économique important du pays. C’est le parc qui est considéré comme le plus riche en terme de biodiversité », Emmanuel de Merode, directeur du Parc national des Virunga, dans une interview à RFI. 

Ce parc abrite 1/3 de la population mondiale de cette espèce et fait de la RDC l’avenir de cette curiosité de la nature avec 5% de croissance et l’habitat disponible.

En dépit du contexte sécuritaire que le parc surmonte grâce à des méthodes innovantes, plus de 15.000 touristes ont visité le parc depuis 2015 (45.000 nuitées au total) et font du PNVi la première destination touristique en RDC. 

Le Parc National des Virunga, couvre une superficie de 7800 km2 qui inclut les volcans de la chaîne des Virunga au sud et le Mont Rwenzori. Il est frontalier avec le Parc des Volcans au Rwanda et le Queen Elizabeth Park en Ouganda.

actualite.cd/CC



Les trois gagnantes du concours Vlisco Fashion Fund, édition 2022, ont été primées, le vendredi 12 août 2022, au cours d'une cérémonie organisée dans la ville de Kinshasa, en RD Congo.

Il s'agit de Ginette Loko (1ère) avec sa collection "Aqua source", Esther Mukabila (2ème), créatrice de la collection "Mwana Mboka : pêcheur et glamour", et Ruth Kabisa (3ème) qui a développé la collection "souffle de célébrité", le tout présenté à l'assistance lors d'un défilé de mode.

Vlisco a, à cette occasion, offert 10 millions de FC mais également un voyage en Hollande à celle qui a remporté la première place. La deuxième et la troisième ont gagné respectivement 6 millions et 4 millions de FC.

Bien avant, la directrice régionale de Vlisco, Edwine Endundo, a épinglé la quintessence de cet événement.

"Vlisco Fashion Fund, il existe depuis 2014 en République démocratique du Congo mais également dans toutes les autres filiales du groupe Vlisco : la Côte d'Ivoire, Bénin et le Togo, etc. C'est un grand rendez-vous du groupe Vlisco. Vlisco Fashion Fund a pour objectif de soutenir les jeunes designers, couturiers et stylistes émergents dans le réseau africain", a-t-elle déclaré.

D'après elle, Vlisco, à travers son concours, veut faire bénéficier de son expertise, aux jeunes stylistes, designers et couturiers congolais pour leur permettre de créer leurs propres marques.

"Pourquoi ? Parce que Vlisco croit en la jeunesse africaine et veut faire bénéficier son expertise, son réseau, à des jeunes africains prometteurs et leur permettre ainsi de créer leurs propres marques. Nous disons chez Vlisco que nous sommes une marque transgénérationnelle. Vous verrez, il y a des créations très modernes, nous sommes une marque qui a 176 ans mais nous allions traditions : modernité et avant-gardisme pour le bien-être", a renchéri la directrice Endundo, avant de féliciter les vainqueures dudit concours.

Les heureuses gagnantes de Vlisco Fashion Fund 2022 ont été tirées d'un lot de 300 jeunes stylistes, designers et couturiers, par un jury expérimenté. Ces derniers avaient bénéficié d'un renforcement des capacités sur le business plan de la part de Vlisco, pour la mise en œuvre de leurs collections.

Arrivée à la première place au terme de ce concours, Ginette Loko, qui a présenté la collection "Aqua source" inspiré de fond marin, s'est réjouie de cette opportunité offerte par Vlisco. Elle a, par ailleurs, promis d'investir les fonds gagnés dans le développement de son atelier.

"Je me dis que je suis capable de faire de grandes choses. Je me sous-estimais auparavant mais partant du concours Vlisco, je me dis que je peux faire de très grandes choses. Parmi les projets que nous avons proposés à Vlisco, parce que j'ai un atelier qui n'est pas dans les normes, il était question d'agrandir l'atelier, de doter l'atelier des matériels qu'il faut avec cet argent", a-t-elle laissé entendre.

Vlisco est une entreprise Hollandaise qui travaille dans le textile depuis 176 ans. En RDC, cette entreprise s'est implantée en 2012. Vlisco occupe la première place du marché du pagne grâce à la qualité constante de ses produits. Il est défini dans la société congolaise comme un symbole de luxe et de réussite.

Prince Mayiro

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

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